Jacques
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(Ⅰ)
(Ⅲ)
(Ⅳ)
(Ⅵ)
(Ⅶ)
(Ⅷ)


1. 1  
JACQUES, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut.
- Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut! (Ⅰ)
- Ἰάκωβος θεοῦ καὶ κυρίου Ἰησοῦ Χριστοῦ δοῦλος ταῖς δώδεκα φυλαῖς ταῖς ἐν τῇ διασπορᾷ χαίρειν. (Ⅲ)
- Jacobus, Dei et Domini nostri Jesu Christi servus, duodecim tribubus, quæ sunt in dispersione, salutem.\ (Ⅳ)
- Jacques, esclave de Dieu et du seigneur Jésus Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut! (Ⅵ)
- Jacques, serviteur de Dieu, et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze Tribus qui [êtes] dispersées, salut. (Ⅶ)
1. 2  
Ne voyez qu'un sujet de joie, mes frères, dans les épreuves de toute sorte qui tombent sur vous ;
- Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, (Ⅰ)
- Πᾶσαν χαρὰν ἡγήσασθε, ἀδελφοί μου, ὅταν πειρασμοῖς περιπέσητε ποικίλοις, (Ⅲ)
- Omne gaudium existimate fratres mei, cum in tentationes varias incideritis : (Ⅳ)
- Estimez-le comme une parfaite joie, mes frères, quand vous serez en butte à diverses tentations, (Ⅵ)
- Mes frères, regardez comme un sujet d’une parfaite joie quand vous serez exposés à diverses épreuves. (Ⅶ)
1. 3  
sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience.
- sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. (Ⅰ)
- γινώσκοντες ὅτι τὸ δοκίμιον ὑμῶν τῆς πίστεως κατεργάζεται ὑπομονήν· (Ⅲ)
- scientes quod probatio fidei vestræ patientiam operatur. (Ⅳ)
- sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. (Ⅵ)
- Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. (Ⅶ)
1. 4  
Mais que la patience soit accompagnée d'oeuvres parfaites, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne laissant à désirer en rien.
- Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. (Ⅰ)
- ἡ δὲ ὑπομονὴ ἔργον τέλειον ἐχέτω, ἵνα ἦτε τέλειοι καὶ ὁλόκληροι, ἐν μηδενὶ λειπόμενοι. (Ⅲ)
- Patientia autem opus perfectum habet : ut sitis perfecti et integri in nullo deficientes. (Ⅳ)
- Mais que la patience ait son œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant de rien. (Ⅵ)
- Mais il faut que la patience ait une œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, de sorte que rien ne vous manque. (Ⅶ)
1. 5  
Si la sagesse fait défaut à quelqu'un d'entre vous, qu'il la demande à Dieu, lequel donne à tous simplement, sans rien reprocher ; et elle lui sera donnée.
- Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. (Ⅰ)
- Εἰ δέ τις ὑμῶν λείπεται σοφίας, αἰτείτω παρὰ τοῦ διδόντος θεοῦ πᾶσιν ἁπλῶς καὶ ⸀μὴ ὀνειδίζοντος, καὶ δοθήσεται αὐτῷ· (Ⅲ)
- Si quis autem vestrum indiget sapientia, postulet a Deo, qui dat omnibus affluenter, et non improperat : et dabitur ei. (Ⅳ)
- Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches, et il lui sera donné; (Ⅵ)
- Que si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui la donne à tous libéralement, et qui ne la reproche point, et elle lui sera donnée ; (Ⅶ)
1. 6  
Mais qu'il demande avec foi, sans hésiter ; car celui qui hésite est semblable au flot de la mer, agité et ballotté par le vent.
- Mais qu'il l'a demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. (Ⅰ)
- αἰτείτω δὲ ἐν πίστει, μηδὲν διακρινόμενος, ὁ γὰρ διακρινόμενος ἔοικεν κλύδωνι θαλάσσης ἀνεμιζομένῳ καὶ ῥιπιζομένῳ· (Ⅲ)
- Postulet autem in fide nihil hæsitans : qui enim hæsitat, similis est fluctui maris, qui a vento movetur et circumfertur : (Ⅳ)
- mais qu’il demande avec foi, ne doutant nullement; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et jeté çà et là; (Ⅵ)
- Mais qu’il la demande avec foi, ne doutant nullement ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité du vent, et jeté çà et là. (Ⅶ)
1. 7  
Que cet homme-là ne pense donc pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur :
- Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur: (Ⅰ)
- μὴ γὰρ οἰέσθω ὁ ἄνθρωπος ἐκεῖνος ὅτι λήμψεταί τι παρὰ τοῦ κυρίου (Ⅲ)
- non ergo æstimet homo ille quod accipiat aliquid a Domino. (Ⅳ)
- or que cet homme-là ne pense pas qu’il recevra quoi que ce soit du Seigneur: (Ⅵ)
- Or qu’un tel homme ne s’attende point de recevoir aucune chose du Seigneur. (Ⅶ)
1. 8  
homme à deux âmes, inconstant dans toutes ses voies.
- c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. (Ⅰ)
- ἀνὴρ δίψυχος, ἀκατάστατος ἐν πάσαις ταῖς ὁδοῖς αὐτοῦ. (Ⅲ)
- Vir duplex animo inconstans est in omnibus viis suis. (Ⅳ)
- il est un homme incertain dans ses pensées, inconstant dans toutes ses voies. (Ⅵ)
- L’homme double de cœur est inconstant en toutes ses voies. (Ⅶ)
1. 9  
Que le frère pauvre se glorifie de son élévation.
- Que le frère de condition humble se glorifie de son élévation. (Ⅰ)
- Καυχάσθω δὲ ὁ ἀδελφὸς ὁ ταπεινὸς ἐν τῷ ὕψει αὐτοῦ, (Ⅲ)
- Glorietur autem frater humilis in exaltatione sua : (Ⅳ)
- Or que le frère de basse condition se glorifie dans son élévation, (Ⅵ)
- Or que le frère qui est de basse condition se glorifie en son élévation. (Ⅶ)
1. 10  
Et que le riche mette sa gloire dans son abaissement ; car il passera comme l'herbe fleurie :
- Que le riche, au contraire, se glorifie de son humiliation; car il passera comme la fleur de l'herbe. (Ⅰ)
- ὁ δὲ πλούσιος ἐν τῇ ταπεινώσει αὐτοῦ, ὅτι ὡς ἄνθος χόρτου παρελεύσεται. (Ⅲ)
- dives autem in humilitate sua, quoniam sicut flos fœni transibit ; (Ⅳ)
- et le riche dans son abaissement, car il passera comme la fleur de l’herbe. (Ⅵ)
- [Et] que le riche, au contraire, [se glorifie] en sa basse condition ; car il passera comme la fleur de l’herbe. (Ⅶ)
1. 11  
le soleil s'est levé brûlant, et il a desséché l'herbe, et sa fleur est tombée, et toute sa beauté a disparu ; de même aussi le riche se flétrira avec ses entreprises.
- Le soleil s'est levé avec sa chaleur ardente, il a desséché l'herbe, sa fleur est tombée, et la beauté de son aspect a disparu: ainsi le riche se flétrira dans ses entreprises. (Ⅰ)
- ἀνέτειλεν γὰρ ὁ ἥλιος σὺν τῷ καύσωνι καὶ ἐξήρανεν τὸν χόρτον, καὶ τὸ ἄνθος αὐτοῦ ἐξέπεσεν καὶ ἡ εὐπρέπεια τοῦ προσώπου αὐτοῦ ἀπώλετο· οὕτως καὶ ὁ πλούσιος ἐν ταῖς πορείαις αὐτοῦ μαρανθήσεται. (Ⅲ)
- exortus est enim sol cum ardore, et arefecit fœnum, et flos ejus decidit, et decor vultus ejus deperiit : ita et dives in itineribus suis marcescet. (Ⅳ)
- Car le soleil s’est levé avec sa brûlante chaleur et a séché l’herbe, et sa fleur est tombée, et la grâce de sa forme a péri: ainsi aussi le riche se flétrira dans ses voies. (Ⅵ)
- Car [comme] le soleil ardent n’est pas plutôt levé, que l’herbe est brûlée, que sa fleur tombe et que sa beauté périt ; ainsi le riche se flétrira avec ses entreprises. (Ⅶ)
1. 12  
Heureux l'homme qui supportera l'épreuve! Devenu un homme éprouvé, il recevra la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qui l'aiment.
- Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment. (Ⅰ)
- Μακάριος ἀνὴρ ὃς ὑπομένει πειρασμόν, ὅτι δόκιμος γενόμενος λήμψεται τὸν στέφανον τῆς ζωῆς, ὃν ⸀ἐπηγγείλατο τοῖς ἀγαπῶσιν αὐτόν. (Ⅲ)
- Beatus vir qui suffert tentationem : quoniam cum probatus fuerit, accipiet coronam vitæ, quam repromisit Deus diligentibus se. (Ⅳ)
- Bienheureux est l’homme qui endure la tentation; car, quand il aura été manifesté fidèle par l’épreuve il recevra la couronne de vie, qu’Il a promise à ceux qui l’aiment. (Ⅵ)
- Bienheureux est l’homme qui endure la tentation ; car quand il aura été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l’aiment. (Ⅶ)
1. 13  
Que nul, lorsqu'il est tenté, ne dise : " C'est Dieu qui me tente " ; car Dieu ne saurait être tenté de mal, et lui-même ne tente personne.
- Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise: C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. (Ⅰ)
- μηδεὶς πειραζόμενος λεγέτω ὅτι Ἀπὸ θεοῦ πειράζομαι· ὁ γὰρ θεὸς ἀπείραστός ἐστιν κακῶν, πειράζει δὲ αὐτὸς οὐδένα. (Ⅲ)
- Nemo cum tentatur, dicat quoniam a Deo tentatur : Deus enim intentator malorum est : ipse autem neminem tentat. (Ⅳ)
- Que nul, quand il est tenté, ne dise: Je suis tenté par Dieu; — car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui ne tente personne. (Ⅵ)
- Quand quelqu’un est tenté, qu’il ne dise point : je suis tenté de Dieu ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et aussi ne tente-t-il personne. (Ⅶ)
1. 14  
Mais chacun est tenté par sa propre convoitise, qui l'amorce et l'entraîne.
- Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. (Ⅰ)
- ἕκαστος δὲ πειράζεται ὑπὸ τῆς ἰδίας ἐπιθυμίας ἐξελκόμενος καὶ δελεαζόμενος· (Ⅲ)
- Unusquisque vero tentatur a concupiscentia sua abstractus, et illectus. (Ⅳ)
- Mais chacun est tenté, étant attiré et amorcé par sa propre convoitise; (Ⅵ)
- Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. (Ⅶ)
1. 15  
Ensuite la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché, et le péché, lorsqu'il est consommé, engendre la mort.
- Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort. (Ⅰ)
- εἶτα ἡ ἐπιθυμία συλλαβοῦσα τίκτει ἁμαρτίαν, ἡ δὲ ἁμαρτία ἀποτελεσθεῖσα ἀποκύει θάνατον. (Ⅲ)
- Deinde concupiscentia cum conceperit, parit peccatum : peccatum vero cum consummatum fuerit, generat mortem. (Ⅳ)
- puis la convoitise, ayant conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort. (Ⅵ)
- Puis quand la convoitise a conçu, elle enfante le péché, et le péché étant consommé, produit la mort. (Ⅶ)
1. 16  
Ne vous abusez pas, mes frères bien-aimés.
- Nous vous y trompez pas, mes frères bien-aimés: (Ⅰ)
- μὴ πλανᾶσθε, ἀδελφοί μου ἀγαπητοί. (Ⅲ)
- Nolite itaque errare, fratres mei dilectissimi. (Ⅳ)
- Ne vous égarez pas, mes frères bien-aimés: (Ⅵ)
- Mes frères bien-aimés ne vous abusez point : (Ⅶ)
1. 17  
Tout don excellent, toute grâce parfaite, descend d'en haut, du Père des lumières, en qui n'existe aucune vicissitude, ni ombre de changement.
- toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation. (Ⅰ)
- Πᾶσα δόσις ἀγαθὴ καὶ πᾶν δώρημα τέλειον ἄνωθέν ἐστιν, καταβαῖνον ἀπὸ τοῦ πατρὸς τῶν φώτων, παρ’ ᾧ οὐκ ἔνι παραλλαγὴ ἢ τροπῆς ἀποσκίασμα. (Ⅲ)
- Omne datum optimum, et omne donum perfectum desursum est, descendens a Patre luminum, apud quem non est transmutatio, nec vicissitudinis obumbratio. (Ⅳ)
- tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, en qui il n’y a pas de variation ou d’ombre de changement. (Ⅵ)
- Tout le bien qui nous est donné, et tout don parfait vient d’en haut, descendant du Père des lumières, par devers lequel il n’y a point de variation, ni d’ombre de changement. (Ⅶ)
1. 18  
De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de la vérité, afin que nous soyons comme les prémices de ses créatures.
- Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures. (Ⅰ)
- βουληθεὶς ἀπεκύησεν ἡμᾶς λόγῳ ἀληθείας, εἰς τὸ εἶναι ἡμᾶς ἀπαρχήν τινα τῶν αὐτοῦ κτισμάτων. (Ⅲ)
- Voluntarie enim genuit nos verbo veritatis, ut simus initium aliquod creaturæ ejus.\ (Ⅳ)
- De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de la vérité, pour que nous soyons une sorte de prémices de ses créatures. (Ⅵ)
- Il nous a de sa propre volonté engendrés par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. (Ⅶ)
1. 19  
Mes frères bien-aimés, vous le savez, que l'homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère.
- Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère; (Ⅰ)
- ⸀Ἴστε, ἀδελφοί μου ἀγαπητοί. ἔστω ⸀δὲ πᾶς ἄνθρωπος ταχὺς εἰς τὸ ἀκοῦσαι, βραδὺς εἰς τὸ λαλῆσαι, βραδὺς εἰς ὀργήν, (Ⅲ)
- Scitis, fratres mei dilectissimi. Sit autem omnis homo velox ad audiendum : tardus autem ad loquendum, et tardus ad iram. (Ⅳ)
- Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère; (Ⅵ)
- Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, et lent à la colère ; (Ⅶ)
1. 20  
Car la colère de l'homme n'opère point la justice de Dieu.
- car la colère de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu. (Ⅰ)
- ὀργὴ γὰρ ἀνδρὸς δικαιοσύνην θεοῦ ⸂οὐκ ἐργάζεται⸃. (Ⅲ)
- Ira enim viri justitiam Dei non operatur. (Ⅳ)
- car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. (Ⅵ)
- Car la colère de l’homme n’acccomplit point la justice de Dieu. (Ⅶ)
1. 21  
C'est pourquoi, rejetant toute souillure et toute excroissance de méchanceté, recevez avec douceur la parole qui a été entée en vous, et qui peut sauver vos âmes.
- C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la parole qui a été planté en vous, et qui peut sauver vos âmes. (Ⅰ)
- διὸ ἀποθέμενοι πᾶσαν ῥυπαρίαν καὶ περισσείαν κακίας ἐν πραΰτητι δέξασθε τὸν ἔμφυτον λόγον τὸν δυνάμενον σῶσαι τὰς ψυχὰς ὑμῶν. (Ⅲ)
- Propter quod abjicientes omnem immunditiam, et abundantiam malitiæ, in mansuetudine suscipite insitum verbum, quod potest salvare animas vestras. (Ⅳ)
- C’est pourquoi, rejetant toute saleté et tout débordement de malice, recevez avec douceur la parole implantée, qui a la puissance de sauver vos âmes. (Ⅵ)
- C’est pourquoi rejetant toute souillure, et toute superfluité de malice, recevez avec douceur la parole plantée en vous, laquelle peut sauver vos âmes ; (Ⅶ)
1. 22  
Mais efforcez-vous de la mettre en pratique, et ne vous contentez pas de l'écouter, en vous abusant vous-mêmes par de faux raisonnements.
- Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. (Ⅰ)
- Γίνεσθε δὲ ποιηταὶ λόγου καὶ μὴ ⸂ἀκροαταὶ μόνον⸃ παραλογιζόμενοι ἑαυτούς. (Ⅲ)
- Estote autem factores verbi, et non auditores tantum : fallentes vosmetipsos. (Ⅳ)
- Mais mettez la parole en pratique, et ne l’écoutez pas seulement, vous séduisant vous-mêmes. (Ⅵ)
- Et mettez en exécution la parole, et ne l’écoutez pas seulement, en vous décevant vous-mêmes par de vains discours. (Ⅶ)
1. 23  
Car, si quelqu'un écoute la parole et ne l'observe pas, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir le visage qu'il tient de la nature :
- Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, (Ⅰ)
- ὅτι εἴ τις ἀκροατὴς λόγου ἐστὶν καὶ οὐ ποιητής, οὗτος ἔοικεν ἀνδρὶ κατανοοῦντι τὸ πρόσωπον τῆς γενέσεως αὐτοῦ ἐν ἐσόπτρῳ, (Ⅲ)
- Quia si quis auditor est verbi, et non factor, hic comparabitur viro consideranti vultum nativitatis suæ in speculo : (Ⅳ)
- Car si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui considère sa face naturelle dans un miroir; (Ⅵ)
- Car si quelqu’un écoute la parole, et ne la met point en exécution, il est semblable à un homme qui considère dans un miroir sa face naturelle ; (Ⅶ)
1. 24  
à peine s'est-il considéré, qu'il s'en est allé, oubliant aussitôt quel il était.
- et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt quel il était. (Ⅰ)
- κατενόησεν γὰρ ἑαυτὸν καὶ ἀπελήλυθεν καὶ εὐθέως ἐπελάθετο ὁποῖος ἦν. (Ⅲ)
- consideravit enim se, et abiit, et statim oblitus est qualis fuerit. (Ⅳ)
- car il s’est considéré lui-même et s’en est allé, et aussitôt il a oublié quel il était. (Ⅵ)
- Car après s’être considéré soi-même, et s’en être allé, il a aussitôt oublié quel il était. (Ⅶ)
1. 25  
Celui, au contraire, qui fixe son regard sur la loi parfaite, la loi de liberté, et qui l'y lient attaché, n'écoutant pas pour oublier aussitôt, mais pratiquant ce qu'il a entendu, celui-là trouvera son bonheur en l'accomplissant.
- Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité. (Ⅰ)
- ὁ δὲ παρακύψας εἰς νόμον τέλειον τὸν τῆς ἐλευθερίας καὶ παραμείνας, ⸀οὐκ ἀκροατὴς ἐπιλησμονῆς γενόμενος ἀλλὰ ποιητὴς ἔργου, οὗτος μακάριος ἐν τῇ ποιήσει αὐτοῦ ἔσται. (Ⅲ)
- Qui autem perspexerit in legem perfectam libertatis, et permanserit in ea, non auditor obliviosus factus, sed factor operis : hic beatus in facto suo erit. (Ⅳ)
- Mais celui qui aura regardé de près dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais un faiseur d’œuvre, celui-là sera bienheureux dans son faire. (Ⅵ)
- Mais celui qui aura regardé au-dedans de la Loi parfaite, qui [est la Loi] de la liberté ; et qui aura persévéré, n’étant point un auditeur oublieux, mais s’appliquant à l’œuvre [qui lui est prescrite], celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait. (Ⅶ)
1. 26  
Si quelqu'un s'imagine être religieux sans mettre un frein à sa langue, il s'abuse lui-même et sa religion est vaine.
- Si quelqu'un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son coeur, la religion de cet homme est vaine. (Ⅰ)
- Εἴ τις δοκεῖ θρησκὸς ⸀εἶναι μὴ χαλιναγωγῶν γλῶσσαν ⸀αὐτοῦ ἀλλὰ ἀπατῶν καρδίαν ⸀αὐτοῦ, τούτου μάταιος ἡ θρησκεία. (Ⅲ)
- Si quis autem putat se religiosum esse, non refrenans linguam suam, sed seducens cor suum, hujus vana est religio. (Ⅳ)
- Si quelqu’un pense être religieux et qu’il ne tienne pas sa langue en bride, mais séduise son cœur, le service religieux de cet homme est vain. (Ⅵ)
- Si quelqu’un entre vous pense être religieux, et il ne tient point en bride sa langue, mais séduit son cœur, la religion d’un tel homme [est] vaine. (Ⅶ)
1. 27  
La religion pure et sans tache devant notre Dieu et Père, n'est pas autre qu'avoir soin des orphelins et des veuves dans leur détresse, et se préserver pur des souillures de ce monde.
- La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde. (Ⅰ)
- θρησκεία καθαρὰ καὶ ἀμίαντος παρὰ ⸀τῷ θεῷ καὶ πατρὶ αὕτη ἐστίν, ἐπισκέπτεσθαι ὀρφανοὺς καὶ χήρας ἐν τῇ θλίψει αὐτῶν, ἄσπιλον ἑαυτὸν τηρεῖν ἀπὸ τοῦ κόσμου. (Ⅲ)
- Religio munda et immaculata apud Deum et Patrem, hæc est : visitare pupillos et viduas in tribulatione eorum, et immaculatum se custodire ab hoc sæculo. (Ⅳ)
- Le service religieux pur et sans tache devant Dieu le Père, est celui-ci: de visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, de se conserver pur du monde. (Ⅵ)
- La Religion pure et sans tache envers [notre] Dieu et [notre] Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et de se conserver pur des souillures de ce monde. (Ⅶ)


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