Patrimoine  Mondial  de la pensée

Sagesses & enseignements
Confucianisme

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L e fondement de toute chose
commence nécessairement par la discipline de soi. (…)
C’est en s’accomplissant soi-même que le monde s’accomplit,
c’est en se disciplinant soi-même que le monde se discipline.
Gouverner le monde, ne se fait pas dans le monde mais en soi-même.


Citation 5514  |   Annales des Printemps et des Automnes de Lü




C onfucius a dit :
« Le souverain est comme le cœur du peuple, et le peuple est comme le corps du souverain. (…) Pour que le cœur jouisse de sa plénitude, il faut que le corps soit dans son intégrité; lorsque le corps est blessé ou en souffrance, le cœur l’est aussi. Un souverain se maintient en conservant l’affection du peuple; il se perd en la perdant »


Citation 5407  |  Li Ji Livre des Rites
le vêtement noir (Chapitre XXX), dans Le Li Ki, Mémoires sur les bienséances et les cérémonies Tomes I et II, traduction Séraphin Couvreur, Paris, éditions Cathasia, 1949. 




P arents et enfants sont un seul corps,
Mari et femme sont un seul corps,
Et toute la fratrie l’est aussi.
Ainsi,
parent et enfants sont la tête et les pieds,
mari et femme sont les deux moitiés
et la fratrie sont les quatre membres d’un même corps.


Citation 5406  |  Li Ji Livre des Rites
Les commentaires de Zheng Kangcheng sur le Yili, Le livre des rites et du cérémonial, chapitre intitulé « Les principes fondamentaux des règles du deuil » 




L a voie d’un gentilhomme commence par l’attention apportée à son couple et finit par la compréhension de l’univers


Citation 5405  |   Zhong Yong
Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Paris, éditions du Seuil, 1997, chap.6, pp.171-174. 




C onfucius a dit :
« Quand la piété filiale et les devoirs des cadets envers leurs ainés sont à leur comble, on entre en communication avec la clarté des esprits†, illuminant tout aux quatre coins du monde et pénétrant tout. »


Citation 5404  | 
Xiaojing : le Classique de la piété filiale, chap. 16 

† ??, Litt. « la radiance lumineuse des esprits », signifie tout à la fois les esprits et les mânes, les puissances spirituelles en général, les divinités, le divin et le sacré.




C onfucius a dit :
« Pour apprendre au peuple affection et amour, rien ne vaut la piété filiale ;
Pour apprendre au peuple bienséance et obéissance, rien ne vaut les devoirs des cadets envers les aînés ;
Pour changer les mœurs et réformer les coutumes, rien ne vaut la musique;
Pour gouverner le peuple et rassurer les dirigeants, rien ne vaut la bienséance. »


Citation 5403  | 
Xiaojing : le Classique de la piété filiale, chap. 12 




C onfucius a dit :
« Qui aime ses proches,
n’ose être malveillant à l’égard d’autrui;
Qui respecte ses proches,
n’ose être arrogant envers autrui»


Citation 5402  | 
Xiao Jing : le Classique de la piété filiale, chap. 2 




C onfucius a dit : «
Quand on a reçu une éducation de la piété filiale, on respecte tous les pères sur terre comme notre propre père.
Quand on a reçu une éducation des devoirs des cadets envers leurs ainés, on respecte tous les grands frères sur terre comme notre propre grand frère. »


Citation 5401  | 
Xiao Jing : le Classique de la piété filiale, chap. 13 




C onfucius a dit : « La piété filiale est base de la Vertu et mère de tous les enseignements. »


Citation 5400  | 
Xiao Jing : le Classique de la piété filiale, chap. 1 




L orsqu’on dit que le sage peut unir tous les peuples de manière à ne former qu’une seule famille, et tous les Chinois de manière à ne faire que comme un seul homme, on ne veut pas dire qu’il puisse le faire par la seule volonté. Pour y parvenir, il lui faut d’abord connaître les passions du cœur humain, expliquer aux hommes leurs devoirs, leur faire comprendre ce qui leur est avantageux et ce qui leur est funeste.


Citation 5398  |  Li Ji Livre des Rites
Mémoires sur les rites, Changements successifs introduits dans le cérémonial (chapitre VII), dans Le Li Ki, Mémoires sur les bienséances et les cérémonies Tomes I et II, traduction Séraphin Couvreur, Paris, éditions Cathasia, 1949. 




L ’homme bienveillant considère tous les êtres de l’univers comme un tout. Tout est partie de nous-même.


Citation 5397  | 
Recueil des écrits des frères Cheng Hao et Cheng Yi 




L e ciel et la terre s'attirent mutuellement et tous les êtres viennent à l'existence. Le sage opère sur le cœur des hommes au moyen d'une attraction analogue, et la paix s'établit dans l'univers. On peut reconnaître la nature de toutes choses dans le ciel et sur la terre d'après les attractions qu'elles exercent.


Citation 5396  |  I Ching or Yi King Yijing
hexagramme Xian, Le Livre des transformations, version allemande de Richard Wilhelm, préfacée et traduite en français par Etienne Perrot, Paris, éditions Librairie de Médicis, 1994 (réédition 1967). 




U n grand homme
Se conforme à la vertu du Ciel et de la terre,
Se conforme à la lumière du soleil et de la lune,
Se conforme aux rythmes des saisons,
Se conforme aux aléas† comme les esprits et les mânes.


Citation 5395  |  I Ching or Yi King Yijing
Commentaire de l’hexagramme Qian du Yi Jing (Le Livre des mutations), Le Livre des transformations, version allemande de Richard Wilhelm, préfacée et traduite en français par Etienne Perrot, Paris, éditions Librairie de Médicis, 1994 (réédition 1967). «??•?•??» 

† Le terme « aléas » porte le sens de « transformation naturelle » de toute chose, et l’utilisation du système divinatoire dit « Ba gua » permet de les prévoir.




S eule sous le Ciel l'authenticité parfaite est capable d'aller au bout de la nature. Être capable d'aller au bout de la nature, c'est être capable d'aller au bout de celle de l'homme, ce qui signifie aller au bout de celle de tout être. Celui qui en est capable est à même de participer du processus génératif du Ciel-Terre; participer de ce processus, c'est former une triade avec le Ciel et la Terre.


Citation 5394  |   Zhong Yong
Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Paris, éditions du Seuil, 1997, chap.6, pp.171-174. 




C e que le Ciel destine à l'homme, c'est sa nature, suivre sa nature, c'est le Dao (la Voie)†; cultiver le Dao (la Voie), c'est l'enseignement.
Le Dao (la Voie) ne saurait être quitté un seul instant; s'il pouvait l'être, ce ne serait plus le Dao (la Voie). (…)
Le Milieu†† est le grand fondement de l'univers, l'harmonie en est le Dao (la Voie) universel.


Citation 5393  |   Zhong Yong
Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Paris, éditions du Seuil, 1997, chap.6, pp.171-174. 

† Le Dao signifie littéralement la Voie. Note de l’éditeur. †† Le Milieu, ou le juste Milieu signifie, dans les œuvres confucéennes, l’état d’origine de toute chose, à savoir, l’absence de polarité, notamment d’insuffisance et d’excédent.




M archons à trois individus : nécessairement il y aura pour moi matière à trouver des maîtres. Je choisirai dans l’un ce qui est bon et je m’y conformerai et dans l’autre ce qui n’est pas bon et je me corrigerai.


Citation 5302  | 
Entretiens, 7.22 




L e bonheur et le malheur ne viennent que de nous-mêmes.


Citation 5289  | 




T outes les choses sont entièrement en nous, Il n’y a pas de plus grand délice que de découvrir cela en se cultivant soi-même.


Citation 5288  | 




L e sens moral et le principe tels qu'ils résident dans l'esprit humain sont conférés par le Ciel et ne peuvent donc être éliminés. Si certains se laissent obnubiler par les choses extérieures au point de contrevenir au principe et d'enfreindre le sens moral, c'est tout simplement qu'ils ne réfléchissent pas. Pour peu qu'ils soient en mesure de faire un vrai retour sur eux-mêmes et un effort de réflexion, leur capacité de distinguer bon et mauvais et de choisir en conséquence aura la mobilité de l'invisible, la clarté de la lumière et la netteté de la certitude.


Citation 1432  | 
Lu Jiuyuan ji 32 et 35, p. 376 et 444, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; la citation de Mencius est tirée VII A 1, voir plus haut chap. 6, " Nature et destin " 




C 'est en s'accoutumant à se défaire de son moi que la lumière se fera d'elle-même.


Citation 904  | 
Jingxue liku, in Zhang Zai ji, p.285, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




L e Saint est capable avec son seul esprit de contempler dix mille esprits, par sa seule personne d'en contempler dix mille, de sa seule génération d'en contempler dix mille. Et aussi parce qu'il est capable, par son esprit, de manifester les intentions du Ciel, par sa bouche les paroles, par sa main les oeuvres, par sa personne les activités. Il est encore capable, en haut, de connaître les saisons du Ciel, en bas, d'explorer à, fond les principes de la Terre, au milieu, de prendre pleinement conscience des caractères particuliers des choses, et d'éclairer dans leur ensemble les activités des hommes. Enfin, il est capable d'ordonnancer le Ciel-Terre, d'imiter le processus créatif, d'évaluer présent et passé, et de situer les hommes et les êtres.


Citation 778  | 
HJJSS 5, p.5a-6a., cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




E n élargissant son esprit, il est possible de faire corps avec les choses de l'univers. Tant que l'on n'a pas fait corps avec toute chose, il restera quelque chose d'extérieur à l'esprit. L'esprit des hommes ordinaires se limite aux bornes étroites de ce qu'ils voient et entendent. Le Saint réalise pleinement sa nature et ne laisse pas entraver son esprit par ce qu'il voit et entend. Dans le regard qu'il porte sur l'univers, il n'est pas une chose qui ne soit sienne. C'est ce que voulait dire Mencius : " Épuiser le potentiel de son esprit, c'est connaître sa nature comme c'est connaître le Ciel. "


Citation 769  | 
Zhengmeng 7, in Zhang Zai ji, P.24, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; pour la citation de Mencius, cf. Mengzi VII, A1. 




L e Ciel n'est que le qi unique en mouvement; il " met en branle les dix mille êtres " et par là leur donne naissance, mais il n'a pas de cœur pour compatir avec eux. Écrasé de soucis, le Saint ne saurait être à l'image du Ciel. " Le Ciel-Terre établit les positions, le Saint réalise les potentialités. " C'est le Saint qui ordonne les choses du Ciel-Terre et " son discernement s'étend aux dix mille êtres, sa voie apporte la paix à l'univers. "


Citation 737  | 
Explication du Grand Commentaire dans le Yishuo, in Zhang Zai ji, p. 185, cité et cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; les citations sont du Xici A 5, B 9 et A 4 




C e que le Ciel destine à l'homme, c'est sa nature, suivre sa nature, c'est le Dao; cultiver le Dao, c'est l'enseignement.
Le Dao ne saurait être quitté un seul instant; s'il pouvait l'être, ce ne serait plus le Dao. Aussi l'homme de bien est-il aux aguets même pour ce qu'il ne voit pas, sur le qui-vive même pour ce qu'il n'entend pas : il n'est rien de plus visible que ce qui est caché, rien de plus manifeste que ce qui est latent. Voilà pourquoi l'homme de bien reste si vigilant lorsqu'il est seul avec lui-même.


Citation 716  |   Zhongyong
§1, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.6, p171 




S eul l'homme, recevant le meilleur, possède la plus haute intelligence. Une fois qu'il a pris corps, son esprit développe une conscience. Les cinq éléments de sa nature réagissent et agissent : ainsi apparaît la distinction entre bon et mauvais, ainsi se manifestent les dix mille activités humaines.

Le Saint les règle par le Milieu, la rectitude, l'humanité et l'équité (le Dao du Saint n'est rien d'autre que Milieu, rectitude, humanité et équité), en prenant fondement dans la quiétude (dès lors qu'il y a absence de désirs, il y a quiétude) (1). Il porte ainsi la dimension de l'homme à son Faîte. Le Saint " participe avec le Ciel-Terre de la même puissance spirituelle, avec le soleil et la lune de la même lumière, avec les quatre saisons du même ordre de succession, avec les esprits et les divinités des mêmes fortunes ou infortunes" (2). L'homme de bien les cultive et connaît bonne fortune, l'homme de peu les enfreint et ne connaît qu'infortune.

Voilà pourquoi il est dit: " Établir, comme Dao du Ciel, Yin et Yang ; comme Dao de la Terre, Souple et Ferme ; comme Dao de l'Homme, humanité et juste. "
Il est dit aussi : " Suivre l'évolution de l'origine à l'aboutissement, c'est connaître ce qui peut se dire sur la mort et la vie. "


Citation 715  | 
Taijitu shuo (Explication du Diagramme du Faîte suprême) par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; les citations du dernier paragraphe sont tirées du Shuogua (Explication des figures) 2 et du Grand Commentaire aux Mutations (Xici A 4) 

(1) Les annotations entre parenthèses sont de Zhou Dunyi (2) Citation du commentaire sur le premier hexagramme qian



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