Patrimoine  Spirituel  de l'Humanité

Les citations Zhou Dunyi

8 citations | Page 1 / 1




S eul l'homme, recevant le meilleur, possède la plus haute intelligence. Une fois qu'il a pris corps, son esprit développe une conscience. Les cinq éléments de sa nature réagissent et agissent : ainsi apparaît la distinction entre bon et mauvais, ainsi se manifestent les dix mille activités humaines.

Le Saint les règle par le Milieu, la rectitude, l'humanité et l'équité (le Dao du Saint n'est rien d'autre que Milieu, rectitude, humanité et équité), en prenant fondement dans la quiétude (dès lors qu'il y a absence de désirs, il y a quiétude) (1). Il porte ainsi la dimension de l'homme à son Faîte. Le Saint " participe avec le Ciel-Terre de la même puissance spirituelle, avec le soleil et la lune de la même lumière, avec les quatre saisons du même ordre de succession, avec les esprits et les divinités des mêmes fortunes ou infortunes" (2). L'homme de bien les cultive et connaît bonne fortune, l'homme de peu les enfreint et ne connaît qu'infortune.

Voilà pourquoi il est dit: " Établir, comme Dao du Ciel, Yin et Yang ; comme Dao de la Terre, Souple et Ferme ; comme Dao de l'Homme, humanité et juste. "
Il est dit aussi : " Suivre l'évolution de l'origine à l'aboutissement, c'est connaître ce qui peut se dire sur la mort et la vie. "


Citation 715  | 
Taijitu shuo (Explication du Diagramme du Faîte suprême) par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; les citations du dernier paragraphe sont tirées du Shuogua (Explication des figures) 2 et du Grand Commentaire aux Mutations (Xici A 4) 

(1) Les annotations entre parenthèses sont de Zhou Dunyi (2) Citation du commentaire sur le premier hexagramme qian




L a sainteté n'est rien d'autre qu'authenticité.


Citation 713  | 
Tongshu, § 2, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




E n mouvement quand elles ne sont pas quiètes, en quiétude quand elles ne se meuvent pas, telles sont les choses. En mouvement tout en ne l'étant pas, en quiétude tout en ne l'étant pas, telle est la puissance spirituelle (shen) Ce qui ne signifie nullement qu'elle n'est ni mouvement ni quiétude : alors qu'il est impossible aux choses de s'inter pénétrer, le spirituel opère des merveilles dans les dix mille choses. " Quiet et sans mouvement ", tel est l'authentique (cheng) " Incité et par là en communication universelle ", tel est le spirituel. Mis en mouvement sans avoir encore de formes physiques, à la limite entre l'étant et le non-étant, tel est l'infime. L'authentique, étant quintessentiel, irradie sa lumière. Le spirituel, se laissant émouvoir, fait des merveilles. L'infime étant infiniment subtil, reste mystérieux. Celui qui allie l'authentique, le spirituel et l'infime, c'est le Saint".


Citation 594  | 
Tongshu (Livre qui permet de comprendre les Mutations), § 16 et 4, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




S eul l'homme, recevant le meilleur, possède la plus haute intelligence. Une fois qu'il a pris corps, son esprit développe une conscience. Les cinq éléments de sa nature réagissent et agissent : ainsi apparaît la distinction entre bon et mauvais, ainsi se manifestent les dix mille activités humaines.[...]
L'homme de bien les cultive [les cinq éléments de sa nature]et connaît bonne fortune, l'homme de peu les enfreint et ne connaît qu'infortune.


Citation 570  | 
Taijitu shuo (Explication du Diagramme du Faîte suprême) par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; les citations du dernier paragraphe sont tirées du Shuogua (Explication des figures) 2 et du Grand Commentaire aux Mutations (Xici A 4) 




S ans Faîte et pourtant Faîte suprême! Le Faîte suprême dans le mouvement donne naissance au Yang, le mouvement parvenu à son comble devient quiétude, dans la quiétude prend naissance le Yin, la quiétude parvenue à son comble fait retour au mouvement. Mouvement et quiétude alternent, prenant racine l'un dans l'autre. Un Yin, un Yang, de leur partage surgissent les deux modèles. De la transformation du Yang et de son union avec le Yin naissent eau, feu, bois, métal, terre. Lorsque ces cinq énergies agissent dans une succession harmonieuse, les quatre saisons suivent leur cours.

Un cycle des Cinq Agents correspond à une alternance du Yin et du Yang. Le Yin et le Yang se fondent dans le Faite suprême. Le Faîte suprême trouve sa racine dans le Sans Faite. Les Cinq Agents naissent chacun avec sa nature propre. Le Sans Faite dans sa vérité, le Yin/Yang et les Cinq Agents dans leur quintessence, mystérieusement s'unissent et se condensent. Le Dao du qian se fait masculin, le Dao du kun se fait féminin (1). Ces deux énergies en interaction engendrent et transforment les dix mille êtres. Les dix mille êtres se reproduisent et prolifèrent, et leurs transformations n'ont pas de fin. […]

Grand est le Livre des Mutations! Voilà ce qu'il contient de meilleure !


Citation 399  | 
Taijitu shuo (Explication du Diagramme du Faîte suprême) par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; les citations du dernier paragraphe sont tirées du Shuogua (Explication des figures) 2 et du Grand Commentaire aux Mutations (Xici A 4) 

(1) Qian et kun sont les noms des deux premiers hexagrammes des Mutations, entièrement constitués de traits Yang et de traits Yin et associés respectivement au Ciel et à la Terre.




E ntre Ciel et Terre, ce qu'il y a de plus honorable est le Dao, et ce qu'il y a de plus estimable est sa vertu (de). Mais ce qu'il y a de plus précieux, c'est l'homme ; et ce qui le rend précieux, c'est qu'il possède en lui le Dao et sa vertu.


Citation 317  | 
Tongshu, § 24, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




C e concentrer sur l'Un, c'est la règle d'or. Se concentrer sur l'Un, c'est être sans désir. Être sans désir, c'est être vacant dans la quiétude, et aller droit dans le mouvement. Étant vacant dans la quiétude, on est éclairé, et étant éclairé, on comprend tout. Allant droit dans le mouvement, on est équanime et étant équanime, on embrasse tout. Étant éclairé et équanime, comprenant et embrassant tout, n'est-on pas tout près du but (la sainteté) ?


Citation 213  | 
Tongshu, § 20, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




L es unes manifestes, les autres latentes, seule une conscience supérieure peut mettre en lumière [les opérations du Yin et du Yang]. Le Ferme est bon comme il peut être mauvais; il en va de même pour le Souple. Rester dans le Milieu, voilà tout. Les deux énergies primordiales et les Cinq Agents en se transformant donnent naissance aux dix mille êtres. Les Cinq [Agents] différencient, alors que les deux [énergies] constituent la réalité même. Or Ces deux-là ne sont fondamentalement qu'un. C'est ainsi que dix mille ne fait qu'un, et qu'un dans sa réalité se divise en dix mille. Dix mille et un ont chacun leur place correcte, petit et grand chacun leur position déterminée .


Citation 69  | 
Tongshu, § 22, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 



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