Car le désir de ce qui est étranger ne reste pas éternellement présent dans la nature : chacun est rassasié jusqu'au dégoût de ce qui ne lui est pas propre, dont à l'origine la nature n'en avait en elle-même aucune part, tandis que seul ce qui est de même origine et de même provenance demeure continuellement désirable et aimable, tant que la nature reste inchangée en elle-même; toutefois, si elle est détournée par un mauvais choix, alors en elle vient le désir de ce qui lui est étranger, dont la jouissance charme non pas elle, mais sa passion. Une fois celle-ci disparue, le désir des biens contraires à la nature disparaît aussi et ce qui lui est familier lui redevient désirable et convenable, à savoir la pureté, l'immatérialité et l'incorporéité, et l'on ne se trompera pas en disant qu'elles sont le propre de la Divinité qui est au-dessus de tout.





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