Tir-Yesht (Tistrya) (Chapitre 8)
> Tir-Yesht (Tistrya) (Chapitre 8)  :
61 Versets | Page 2 / 2
(Version Charles de Harlez)



8. 51  
(Et cela) pour qu'il combatte, qu'il arrête, chasse et écrase cette Pairika Duzhyâirya (qui répand la stérilité) et que les hommes au mauvais langage appelle Huâirya (la prospérité).
8. 52  
Car si je n'avais pas créé l'astre Tistrya aussi grand par le culte, l'hommage, la satisfaction, la louange (à lui dus), que moi-même qui suis Ahura-Mazda,
8. 53  
(Et cela) pour qu'il combatte, qu'il arrête, chasse et [182] écrase cette Pairika Duzhyâirya (qui répand la stérilité) et que les hommes au mauvais langage appellent Huâirya,
8. 54  
Alors cette Pairika-Duzhyâirya viendrait tous les jours, toutes les nuits, combattre le monde corporel ; cette méchante assaillirait le monde vivant de toutes parts.
8. 55  
Mais Tistrya... lie la Pairika de doubles, de triples liens, de liens auxquels elle ne peut échapper, de tous les liens (possibles), comme un millier d'hommes, les plus forts de la force corporelle, lieraient un homme seul.
8. 56  
Et si les contrées aryaques, ô saint Zarathustra, rendent à Tistrya... le culte et l'hommage que prescrit la loi, de telle sorte que ce culte et cet hommage soient très conformes à la loi, en vue de la pureté parfaite, il ne pénétrera dans les contrées aryaques ni armée, ni fléaux, ni maladies, ni poison, ni char guerrier, ni étendard levé.
8. 57  
Zarathustra lui demanda : Quel est, pour le brillant et majestueux Tistrya, le culte, l'hommage le plus convenable, selon la pureté parfaite ?
8. 58  
Ahura-Mazda répondit : Que les contrées aryaques offrent des Zaothras en son honneur ; que les contrées aryaques étendent des Bareçmas, que les contrées aryaques cuisent des viandes d'animaux de pacage, d'une couleur jaunâtre, brillante, ou d'une couleur quelconque qui ressemble à celle du Hôma.
8. 59  
Qu'il n'y prenne point part le meurtrier, ni le Jahika, ni le fidèle qui ne chante pas les chants sacrés, qui répand la mort (dans) le monde pur, qui combat la loi d'Ahura, de Zarathustra.
8. 60  
Si le meurtrier, le Jahika, le fidèle qui ne chante pas les Gâthâs, qui fait mourir le monde pur, qui combat la loi d'Ahura, de Zarathustra, y prend part, aussitôt Tistrya brillant et majestueux saisit et écarte ses agents curatifs.
8. 61  
Constamment sur les contrées aryaques viendront fondre les fléaux, constamment sur les contrées aryaques les armées ennemies feront irruption. Constamment dans les contrées aryaques, il est porté des coups de manière à tuer cinquante (frappés) par les çataghnas ; cent, frappés par les hazanraghnas ; mille, frappés par les baêvareghnas ; dix mille par les ahankhstaghnas. À cause de son éclat et de sa majesté, etc. - Culte, honneur, satisfaction, etc. [183]


Page: << 2
>>   818