L’enfer
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14 Verses | Page 1 / 1
(Version Pali)


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(Ⅳ)
(Ⅴ)


22. 306  
abhuuta-vaadii nirayaM upeti
yo vaa pi katvaa na karomi ch'aaha
ubho pi pechcha samaa bhavanti
nihiina-kammaa manujaa parattha.
- Celui qui affirme des choses qui ne sont point arrivées, va dans l’enfer, ainsi que celui qui, faisant une action, dit : « Je ne la fais point. » Une fois morts, ils deviennent égaux dans l’autre monde, ces deux hommes pervers. (Ⅳ)
22. 307  
kaasaava-kaNThaa bahavo paapa-dhammaa asaññataa
paapaa paapehi kammehi nirayaM te upapajjare.
- Beaucoup de ceux qui portent la robe jaune sont pervers et incontinents. Ces méchants-là sont précipités dans l’enfer par leurs méfaits. (Ⅳ)
22. 308  
seyyo ayo-guLo bhutto tatto aggi-sikh'uupamo
yaM che bhuñjeyya du-ssiilo raTTha-piNDam asaññato.
- Mieux vaudrait pour un homme vicieux, avaler une boule de fer rouge, semblable à une langue de feu, que vivre, étant incontinent, aux dépens de la charité publique. (Ⅳ)
22. 309  
chattaari Thaanaani naro pamatto
aapajjati para-daar'uupasevii
apuñña-laabhaM na nikaama-seyyaM
nindaM tatiyaM nirayaM chatutthaM.
- L’homme qui courtise la femme d’autrui a quatre choses en partage : l’acquisition du démérite, une couche peu enviable, troisièmement la réprobation de tous, et quatrièmement l’enfer. (Ⅳ)
22. 310  
apuñña-laabho cha gatii cha paapikaa
bhiitassa bhiitaaya ratii cha thokikaa
raajaa cha daNDaM garukaM paNeti
tasmaa naro para-daaraM na seve.
- Outre l’acquisition du démérite, l’issue fatale de cette route, et le peu de plaisir que goûte un homme tremblant auprès d’une femme tremblante, le roi ordonne encore une punition terrible. Qu’on ne courtise donc point la femme d’autrui[1] ! (Ⅳ)
- Non mœchaberis. (Matt. V, 27.) (Ⅴ)
22. 311  
kuso yathaa du-ggahito hattham ev'aanukantati
saamaññaM du-pparaamaTThaM nirayaay-upakaDDhati.
- De même que le Kuça, mal pris, déchire la main, de même l’ascétisme, mal pratiqué, mène à l’enfer. (Ⅳ)
22. 312  
yaM kiñchi sithilaM kammaM sankiliTThaM cha yaM vataM
sankassaraM brahma-chariyaM na taM hoti maha-pphalaM.
- Toutes les fois qu’il y a un acte négligé, un vœu transgressé, une chasteté chancelante, il n’y a pas grand fruit à espérer. (Ⅳ)
22. 313  
kayiraa cha kayiraath'enaM daLham etaM parakkame
sithilo hi paribbaajo bhiyyo aakirate rajaM.
- Si l’on fait son devoir, qu’on le fasse énergiquement. L’indolence, chez le frère mendiant, donne un plus libre cours à la passion. (Ⅳ)
22. 314  
akataM du-kkaTaM seyyo pachchhaa tappati du-kkaTaM
kataM cha su-kataM seyyo yaM katvaa n'aanutappati.
- Mieux vaut qu’une mauvaise action ne soit point faite ; car, une fois faite, elle devient un supplice. Mieux vaut qu’une bonne action soit faite, car elle ne devient point un supplice, une fois faite. (Ⅳ)
22. 315  
nagaraM yathaa pachch'antaM guttaM santara-baahiraM
evaM gopetha attaanaM khaNo vo maa upachchagaa
khaN'aatiitaa hi sochanti nirayamhi samappitaa.
- Ainsi qu’une citadelle frontière bien gardée intérieurement et extérieurement, qu’on se garde soi-même. Qu’il n’y ait point un moment de négligence ; car un moment de négligence devient une cause d’affliction pour ceux qui sont précipités dans l’enfer. (Ⅳ)
22. 316  
alajjitaaye lajjanti lajjitaaye na lajjare
michchhaa-diTThi-samaadaanaa sattaa gachchhanti du-ggatiM.
- Ceux qui rougissent de ce dont on ne doit point rougir, et qui ne rougissent point de ce dont on doit rougir, — ces êtres-là s’abandonnent à des idées fausses et marchent dans la voie mauvaise. (Ⅳ)
22. 317  
abhaye bhaya-dassino bhaye ch'aabhaya-dassino
michchhaa-diTThi-samaadaanaa sattaa gachchhanti du-ggatiM.
- Ceux qui craignent ce qui n’est point à craindre, et qui ne craignent point ce qui est à craindre, — ces êtres-là s’abandonnent à des idées fausses et marchent dans la voie mauvaise. (Ⅳ)
22. 318  
avajje vajja-matino vajje ch'aavajja-dassino
michchhaa-diTThi-samaadaanaa sattaa gachchhanti du-ggatiM.
- Ceux qui évitent ce qui n’est point à éviter, et n’évitent point ce qui est à éviter, — ces êtres-là s’abandonnent à des idées fausses et marchent dans la voie mauvaise. (Ⅳ)
22. 319  
vajjaM cha vajjato ñatvaa avajje cha avajjato
sammaa-diTThi-samaadaanaa sattaa gachchhanti su-ggatiM.
- Ceux qui évitent, avec connaissance de cause, ce qui doit être évité, et n’évitent point ce qui ne doit pas être évité, — ces êtres-là s’abandonnent à des idées justes et marchent dans la bonne voie. (Ⅳ)


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