Le Mille
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16 Verses | Page 1 / 1
(Version Pali)


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(Ⅳ)
(Ⅴ)


8. 100  
sahassam api che vaachaa anattha-pada-saMhitaa
ekaM attha-padaM seyyo yaM sutvaa upasammati.
- Mieux vaut un seul mot ayant un sens, que mille mots dépourvus de sens, s’il amène la quiétude chez celui qui l’entend. (Ⅳ)
8. 101  
sahassam api che gaathaa anattha-pada-saMhitaa
ekaM gaathaa-padaM seyyo yaM sutvaa upasammati.
- Mieux vaut un seul vers d’une pièce de vers, que mille pièces de vers dépourvues de sens, s’il amène la quiétude chez celui qui l’entend. (Ⅳ)
8. 102  
yo che gaathaa sataM bhaase anattha-pada-saMhitaM
ekaM dhamma-padaM seyyo yaM sutvaa upasammati.
- Mieux vaut un seul vers de la Loi que la récitation de cent pièces de vers dépourvues de sens, s’il amène la quiétude chez celui qui l’entend. (Ⅳ)
8. 103  
yo sahassaM sahassena sangaame maasuse jine
ekaM cha jeyyaM attaanaM sa ve sangama-j'uttamo.
- On aurait beau, dans une rencontre, vaincre des milliers et des milliers d’hommes : se vaincre soi tout seul est la plus glorieuse des victoires. (Ⅳ)
8. 104  
attaa ha've jitaM seyyo yaa ch'aayaM itaraa pajaa
atta-dantassa posassa nichchaM saññata-chaarino.
- Mieux vaut se vaincre soi-même que vaincre le reste du monde. L’homme qui s’est dompté lui-même, qui vit dans la continence, — (Ⅳ)
8. 105  
n'eva devo na gandhabbo na maaro saha braahmunaa
jitaM apajitaM kayiraa tathaa-ruupassa jantuno.
- Celui-là, ni Dieu, ni Gandharva,[1] ni Mâra avec Brahmâ lui-même ne pourraient changer sa victoire en défaite. (Ⅳ)
- Gandharva, demi-dieu, génie. (Ⅴ)
8. 106  
maase maase sahassena yo yajetha sataM samaM
ekaM cha bhaavit'attaanaM muhuttam api puujaye
saa yeva puujanaa seyyo yaM che vassasataM hutaM.
- Si tous les mois, pendant cent années, on offrait des sacrifices par milliers, et si, un instant seulement, on rendait hommage à un sage plongé dans la méditation, mieux vaudrait ce seul hommage que ces cent années de sacrifices. (Ⅳ)
8. 107  
yo cha vassa-sataM jantu aggiM parichare vane
ekaM cha bhaavit'attaanaM muhuttam api puujaye
saa yeva puujanaa seyyo yaM che vassa-sataM hutaM.
- Si, pendant cent années, on entretenait le feu sacré dans la forêt, et si, un instant seulement, on rendait hommage à un sage plongé dans la méditation, mieux vaudrait cet hommage que cent années de sacrifices. (Ⅳ)
8. 108  
yaM kiñchi yiTThaM va hutaM va loke
saMvachchharaM yajetha puñña-pekkho
sabbam pi taM na chatu-bhaagam eti
abhivaadanaa ujju-gatesu seyyo.
- Quelques offrandes, quelques sacrifices qu’on puisse faire ici-bas durant une année entière, tout cela n’est pas le quart (de ce qu’on peut faire). Bien plus méritant est le respect témoigné aux contemplatifs. (Ⅳ)
8. 109  
abhivaadana-siilissa nichchaM vuDDhaa'pachaayino
chattaaro dhammaa vaDDhanti aayu vaNNo sukhaM balaM.
- Chez celui qui est toujours plein de respect et de considération pour les vieillards, quatre choses croissent : le nombre des années, la beauté physique, le bonheur et la force. (Ⅳ)
8. 110  
yo cha vassa-sataM jiive dussiilo asamaahito
ek'aahaM jiivitaM seyyo siilavantasssa jhaayino.
- Cent années d’une vie passée dans l’inconduite et la dissipation ne valent pas un seul jour d’une vie consacrée à la méditation et à la pratique du bien. (Ⅳ)
8. 111  
yo cha vassa-sataM jiive duppañño asamaahito
ek'aahaM jiivitaM seyyo paññavantassa jhaayino.
- Cent années d’une vie passée dans l’ignorance et la dissipation ne valent pas un seul jour d’une vie consacrée à la science et à la méditation. (Ⅳ)
8. 112  
yo cha vassa-sataM jiive kusiito hiina-viiriyo
ek'aahaM jiivitaM seyyo viriyam aarabhato daLhaM.
- Cent années d’une vie passée dans la nonchalance et le manque d’énergie, ne valent pas un seul jour d’une vie vécue avec virilité et énergie. (Ⅳ)
8. 113  
yo cha vassa-sataM jiive apassaM udaya-bbayaM
ek'aahaM jiivitaM seyyo passato udaya-bbayaM.
- Cent années d’une vie passée sans voir de ses yeux l’origine et la fin des choses, ne valent pas un seul jour d’une vie consacrée à voir de ses yeux cette origine et cette fin. (Ⅳ)
8. 114  
yo cha vassa-sataM jiive apassaM amataM padaM
ek'aahaM jiivitaM seyyo passato amataM padaM.
- Cent années d’une vie passée sans voir de ses yeux le chemin qui mène à l’affranchissement de la mort, ne valent pas un seul jour d’une vie consacrée à voir de ses yeux ce chemin. (Ⅳ)
8. 115  
yo cha vassa-sataM jiive apassaM dhammam uttamaM
ek'aahaM jiivitaM seyyo passato dhammam uttamaM.
- Cent années d’une vie passée sans voir de ses yeux la Loi suprême, ne valent pas un seul jour d’une vie consacrée à voir de ses yeux cette Loi suprême. (Ⅳ)


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