2 Corinthiens
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(Version J.F. Ostervald)


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(Ⅰ)
(Ⅱ)
(Ⅳ)
(Ⅴ)
(Ⅶ)
(Ⅷ)


12. 1  
Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j'en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur.
- Faut-il se glorifier? Cela n'est pas utile; j'en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur. (Ⅰ)
- Il faut se glorifier... Cela n'est pas bon. J'en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur. (Ⅱ)
- Καυχᾶσθαι ⸀δεῖ· οὐ ⸂συμφέρον μέν⸃, ἐλεύσομαι ⸀δὲ εἰς ὀπτασίας καὶ ἀποκαλύψεις κυρίου. (Ⅳ)
- Si gloriari oportet (non expedit quidem), veniam autem ad visiones et revelationes Domini. (Ⅴ)
- Il est vrai qu’il est sans profit pour moi de me glorifier, car j’en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. (Ⅶ)
- Certes il ne m’est pas convenable de me glorifier : car je viendrai jusqu’aux visions et aux révélations du Seigneur. (Ⅷ)
12. 2  
Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel; (si ce fut dans le corps, je ne sais; si ce fut hors du corps, je ne sais; Dieu le sait. )
- Je connais un homme dans le Christ qui, il y a quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel (si ce fut dans son corps, je ne sais; si ce fut hors de son corps, je ne sais : Dieu le sait). (Ⅰ)
- Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu'au troisième ciel (si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait). (Ⅱ)
- οἶδα ἄνθρωπον ἐν Χριστῷ πρὸ ἐτῶν δεκατεσσάρων—εἴτε ἐν σώματι οὐκ οἶδα, εἴτε ἐκτὸς τοῦ σώματος οὐκ οἶδα, ὁ θεὸς οἶδεν—ἁρπαγέντα τὸν τοιοῦτον ἕως τρίτου οὐρανοῦ. (Ⅳ)
- Scio hominem in Christo ante annos quatuordecim, sive in corpore nescio, sive extra corpus nescio, Deus scit, raptum hujusmodi usque ad tertium cælum. (Ⅴ)
- Je connais un homme en Christ, qui, il y a quatorze ans (si ce fut dans le corps, je ne sais; si ce fut hors du corps, je ne sais; Dieu le sait), je connais un tel homme qui a été ravi jusqu’au troisième ciel. (Ⅶ)
- Je connais un homme en Christ il y a quatorze ans passés, (si ce fut en corps je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait), qui a été ravi jusques au troisième Ciel. (Ⅷ)
12. 3  
Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais; Dieu le sait)
- Et je sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps, je ne sais, Dieu le sait) (Ⅰ)
- Et je sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu le sait) (Ⅱ)
- καὶ οἶδα τὸν τοιοῦτον ἄνθρωπον—εἴτε ἐν σώματι εἴτε ⸀χωρὶς τοῦ σώματος οὐκ οἶδα, ὁ θεὸς οἶδεν— (Ⅳ)
- Et scio hujusmodi hominem sive in corpore, sive extra corpus nescio, Deus scit : (Ⅴ)
- Et je connais un tel homme, (si ce fut dans le corps, si ce fut hors du corps, je ne sais, Dieu le sait,) (Ⅶ)
- Et je sais qu’un tel homme (si ce fut en corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait), (Ⅷ)
12. 4  
Fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu'il n'est pas possible à l'homme d'exprimer.
- fut enlevé dans le paradis, et qu'il a entendu des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme de révéler. (Ⅰ)
- fut enlevé dans le paradis, et qu'il entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer. (Ⅱ)
- ὅτι ἡρπάγη εἰς τὸν παράδεισον καὶ ἤκουσεν ἄρρητα ῥήματα ἃ οὐκ ἐξὸν ἀνθρώπῳ λαλῆσαι. (Ⅳ)
- quoniam raptus est in paradisum : et audivit arcana verba, quæ non licet homini loqui. (Ⅴ)
- — qu’il a été ravi dans le paradis, et a entendu des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à l’homme d’exprimer. (Ⅶ)
- A été ravi en paradis, et a ouï des secrets qu’il n’est pas permis à l’homme de révéler. (Ⅷ)
12. 5  
Je puis me glorifier d'être cet homme-là; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités.
- C'est pour cet homme-là que je me glorifierai; mais pour ce qui est de ma personne, je ne me ferai gloire que de mes faiblesses. (Ⅰ)
- Je me glorifierai d'un tel homme, mais de moi-même je ne me glorifierai pas, sinon de mes infirmités. (Ⅱ)
- ὑπὲρ τοῦ τοιούτου καυχήσομαι, ὑπὲρ δὲ ἐμαυτοῦ οὐ καυχήσομαι εἰ μὴ ἐν ταῖς ⸀ἀσθενείαις. (Ⅳ)
- Pro hujusmodi gloriabor : pro me autem nihil gloriabor nisi in infirmitatibus meis. (Ⅴ)
- Je me glorifierai d’un tel homme, mais je ne me glorifierai pas de moi-même, si ce n’est dans mes infirmités. (Ⅶ)
- Je ne me glorifierai point d’un tel homme, mais je ne me glorifierai point de moi-même, sinon dans mes infirmités. (Ⅷ)
12. 6  
Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité; mais je m'en abstiens, afin que personne ne m'estime au-delà de ce qu'il voit en moi, ou de ce qu'il m'entend dire.
- Certes, si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité; mais je m'en abstiens afin que personne ne se fasse de moi une idée supérieure à ce qu'il voit en moi ou à ce qu'il entend de moi. (Ⅰ)
- Si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité; mais je m'en abstiens, afin que personne n'ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu'il voit en moi ou à ce qu'il entend de moi. (Ⅱ)
- ἐὰν γὰρ θελήσω καυχήσασθαι, οὐκ ἔσομαι ἄφρων, ἀλήθειαν γὰρ ἐρῶ· φείδομαι δέ, μή τις εἰς ἐμὲ λογίσηται ὑπὲρ ὃ βλέπει με ἢ ἀκούει ⸀τι ἐξ ἐμοῦ, (Ⅳ)
- Nam etsi voluero gloriari, non ero insipiens : veritatem enim dicam : parco autem, ne quis me existimet supra id quod videt in me, aut aliquid audit ex me. (Ⅴ)
- Car quand je voudrais me glorifier, je ne serais pas insensé, car je dirais la vérité; mais je m’en abstiens, de peur que quelqu’un ne m’estime au-dessus de ce qu’il me voit être ou de ce qu’il a pu entendre dire de moi. (Ⅶ)
- Or quand je voudrais me glorifier, je ne serais point imprudent, car je dirais la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-dessus de ce qu’il me voit être, ou de ce qu’il entend dire de moi. (Ⅷ)
12. 7  
Et de peur que je ne m'élevasse trop, à cause de l'excellence de mes révélations, il m'a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m'élève point.
- Et de crainte que l'excellence de ces révélations ne vînt à m'enfler d'orgueil, il m'a été mis une écharde dans ma chair, un ange de Satan pour me souffleter, [afin que je m'enorgueillisse point]. (Ⅰ)
- Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir. (Ⅱ)
- καὶ τῇ ὑπερβολῇ τῶν ἀποκαλύψεων. ⸀διὸ ἵνα μὴ ὑπεραίρωμαι, ἐδόθη μοι σκόλοψ τῇ σαρκί, ἄγγελος ⸀Σατανᾶ, ἵνα με κολαφίζῃ, ⸂ἵνα μὴ ὑπεραίρωμαι⸃. (Ⅳ)
- Et ne magnitudo revelationum extollat me, datus est mihi stimulus carnis meæ angelus Satanæ, qui me colaphizet. (Ⅴ)
- Et afin que je ne m’enorgueillisse pas à cause de l’extraordinaire des révélations, il m’a été donné une écharde pour la chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je ne m’enorgueillisse pas. (Ⅶ)
- Mais de peur que je ne m’élevasse à cause de l’excellence des révélations, il m’a été mis une écharde en la chair, un ange de satan pour me souffleter, [ça été, dis-je], afin que je ne m’élevasse point. (Ⅷ)
12. 8  
Trois fois j'ai prié le Seigneur de m'en délivrer,
- A son sujet, trois fois j'ai prié le Seigneur de l'écarter de moi, (Ⅰ)
- Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi, (Ⅱ)
- ὑπὲρ τούτου τρὶς τὸν κύριον παρεκάλεσα ἵνα ἀποστῇ ἀπ’ ἐμοῦ· (Ⅳ)
- Propter quod ter Dominum rogavi ut discederet a me : (Ⅴ)
- A ce sujet j’ai supplié trois fois le Seigneur, afin qu’elle se retirât de moi; (Ⅶ)
- C’est pourquoi j’ai prié trois fois le Seigneur, de faire que [cet ange de satan] se retirât de moi. (Ⅷ)
12. 9  
Mais il m'a dit: Ma grâce te suffit; car ma force s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi.
- et il m'a dit : " Ma grâce te suffit, car c'est dans la faiblesse que ma puissance se montre tout entière. " Je préfère donc bien volontiers me glorifier de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi. (Ⅰ)
- et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. (Ⅱ)
- καὶ εἴρηκέν μοι· Ἀρκεῖ σοι ἡ χάρις μου· ἡ γὰρ ⸀δύναμις ἐν ἀσθενείᾳ ⸀τελεῖται. ἥδιστα οὖν μᾶλλον καυχήσομαι ἐν ταῖς ἀσθενείαις ⸀μου, ἵνα ἐπισκηνώσῃ ἐπ’ ἐμὲ ἡ δύναμις τοῦ Χριστοῦ. (Ⅳ)
- et dixit mihi : Sufficit tibi gratia mea : nam virtus in infirmitate perficitur. Libenter igitur gloriabor in infirmitatibus meis, ut inhabitet in me virtus Christi. (Ⅴ)
- et il m’a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi. (Ⅶ)
- Mais [le Seigneur] m’a dit : ma grâce te suffit : car ma vertu manifeste sa force dans l’infirmité. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités ; afin que la vertu de Christ habite en moi. (Ⅷ)
12. 10  
C'est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ; car lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort.
- C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les opprobres, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses, pour le Christ; car lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort. (Ⅰ)
- C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. (Ⅱ)
- διὸ εὐδοκῶ ἐν ἀσθενείαις, ἐν ὕβρεσιν, ἐν ἀνάγκαις, ἐν διωγμοῖς ⸀καὶ στενοχωρίαις, ὑπὲρ Χριστοῦ· ὅταν γὰρ ἀσθενῶ, τότε δυνατός εἰμι. (Ⅳ)
- Propter quod placeo mihi in infirmitatibus meis, in contumeliis, in necessitatibus, in persecutionibus, in angustiis pro Christo : cum enim infirmor, tunc potens sum. (Ⅴ)
- C’est pourquoi je prends plaisir dans les infirmités, dans les outrages, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses pour Christ: car quand je suis faible, alors je suis fort. (Ⅶ)
- Et à cause de cela je prends plaisir dans les infirmités, dans les injures, dans les nécessités, dans les persécutions, et dans les angoisses pour Christ : car quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. (Ⅷ)
12. 11  
J'ai été imprudent en me vantant; c'est vous qui m'y avez contraint, car je devais être recommandé par vous, vu que je n'ai été inférieur en rien aux plus excellents apôtres, quoique je ne sois rien.
- Je viens de faire l'insensé : vous m'y avez contraint. C'était à vous de me recommander, car je n'ai été inférieur en rien à ceux qui sont les Apôtres, quoique je ne sois rien. (Ⅰ)
- J'ai été un insensé: vous m'y avez contraint. C'est par vous que je devais être recommandé, car je n'ai été inférieur en rien aux apôtres par excellence, quoique je ne sois rien. (Ⅱ)
- Γέγονα ⸀ἄφρων· ὑμεῖς με ἠναγκάσατε· ἐγὼ γὰρ ὤφειλον ὑφ’ ὑμῶν συνίστασθαι. οὐδὲν γὰρ ὑστέρησα τῶν ὑπερλίαν ἀποστόλων, εἰ καὶ οὐδέν εἰμι· (Ⅳ)
- Factus sum insipiens, vos me coëgistis. Ego enim a vobis debui commendari : nihil enim minus fui ab iis, qui sunt supra modum Apostoli : tametsi nihil sum : (Ⅴ)
- Je suis devenu insensé: vous m’y avez contraint; car moi, j’aurais dû être recommandé par vous; car je n’ai été en rien moindre que les plus excellents apôtres, quoique je ne sois rien. (Ⅶ)
- J’ai été imprudent en me glorifiant ; [mais] vous m’y avez contraint, car je devais être recommandé par vous, vu que je n’ai été moindre en aucune chose que les plus excellents Apôtres, quoique je ne sois rien. (Ⅷ)
12. 12  
Les preuves de mon apostolat ont éclaté parmi vous par une patience entière, par des prodiges, des merveilles et des miracles.
- Les preuves de mon apostolat ont paru au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles. (Ⅰ)
- Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles. (Ⅱ)
- τὰ μὲν σημεῖα τοῦ ἀποστόλου κατειργάσθη ἐν ὑμῖν ἐν πάσῃ ⸀ὑπομονῇ, σημείοις ⸀τε καὶ τέρασιν καὶ δυνάμεσιν. (Ⅳ)
- signa tamen apostolatus mei facta sunt super vos in omni patientia, in signis, et prodigiis, et virtutibus. (Ⅴ)
- Certainement les signes d’un apôtre ont été opérés au milieu de vous avec toute patience, par des signes, et des prodiges, et des miracles. (Ⅶ)
- Certainement les marques de mon Apostolat ont été efficaces parmi vous avec toute patience, par des signes, des prodiges et des miracles. (Ⅷ)
12. 13  
Car, en quoi avez-vous été inférieurs aux autres Églises, sinon en ce que je ne vous ai point été à charge? Pardonnez-moi ce tort.
- Qu'avez-vous à envier aux autres Eglises, si ce n'est que je ne vous ai pas été à charge? Pardonnez-moi ce tort. (Ⅰ)
- En quoi avez-vous été traités moins favorablement que les autres Églises, sinon en ce que je ne vous ai point été à charge? Pardonnez-moi ce tort. (Ⅱ)
- τί γάρ ἐστιν ὃ ⸀ἡσσώθητε ὑπὲρ τὰς λοιπὰς ἐκκλησίας, εἰ μὴ ὅτι αὐτὸς ἐγὼ οὐ κατενάρκησα ὑμῶν; χαρίσασθέ μοι τὴν ἀδικίαν ταύτην. (Ⅳ)
- Quid est enim, quod minus habuistis præ ceteris ecclesiis, nisi quod ego ipse non gravavi vos ? donate mihi hanc injuriam.\ (Ⅴ)
- Car en quoi avez-vous été inférieurs aux autres assemblées, sinon en ce que moi-même je ne vous ai pas été à charge? Pardonnez-moi ce tort. (Ⅶ)
- Car en quoi avez-vous été inférieurs aux autres Églises, sinon en ce que je ne suis point devenu lâche au travail à votre préjudice ? Pardonnez-moi ce tort. (Ⅷ)
12. 14  
Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller vers vous; et je ne vous serai point à charge, car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c'est vous-mêmes; car ce n'est pas aux enfants à amasser pour leurs parents, mais c'est aux parents à amasser pour leurs enfants.
- Voici que pour la troisième fois je suis prêt à aller chez vous, et je ne vous serai point à charge; car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c'est vous-mêmes. Ce n'est pas, en effet, aux enfants à amasser pour leurs parents, mais aux parents pour leurs enfants. (Ⅰ)
- Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller chez vous, et je ne vous serai point à charge; car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c'est vous-mêmes. Ce n'est pas, en effet, aux enfants à amasser pour leurs parents, mais aux parents pour leurs enfants. (Ⅱ)
- Ἰδοὺ τρίτον ⸀τοῦτο ἑτοίμως ἔχω ἐλθεῖν πρὸς ὑμᾶς, καὶ οὐ ⸀καταναρκήσω· οὐ γὰρ ζητῶ τὰ ὑμῶν ἀλλὰ ὑμᾶς, οὐ γὰρ ὀφείλει τὰ τέκνα τοῖς γονεῦσιν θησαυρίζειν, ἀλλὰ οἱ γονεῖς τοῖς τέκνοις. (Ⅳ)
- Ecce tertio hoc paratus sum venire ad vos : et non ero gravis vobis. Non enim quæro quæ vestra sunt, sed vos. Nec enim debent filii parentibus thesaurizare, sed parentes filiis. (Ⅴ)
- Voici, cette troisième fois, je suis prêt à aller auprès de vous; et je ne vous serai pas à charge, car je ne cherche pas vos biens, mais vous-mêmes; car ce ne sont pas les enfants qui doivent amasser pour leurs parents, mais les parents pour leurs enfants. (Ⅶ)
- Voici pour la troisième fois que je suis prêt d’aller vers vous ; et je ne m’épargnerai pas à travailler, pour ne vous être point à charge ; car je ne demande pas votre bien, mais c’est vous-mêmes [que je demande] ; aussi ce ne sont pas les enfants qui doivent faire amas pour leurs pères, mais les pères pour leurs enfants. (Ⅷ)
12. 15  
Et quant à moi, je dépenserai très volontiers, et je me dépenserai entièrement moi-même pour vos âmes; dussé-je en vous aimant toujours plus, être toujours moins aimé.
- Pour moi, bien volontiers je dépenserai et je me dépenserai moi-même tout entier pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous. (Ⅰ)
- Pour moi, je dépenserai très volontiers, et je me dépenserai moi-même pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous. (Ⅱ)
- ἐγὼ δὲ ἥδιστα δαπανήσω καὶ ἐκδαπανηθήσομαι ὑπὲρ τῶν ψυχῶν ὑμῶν. ⸀εἰ περισσοτέρως ὑμᾶς ⸀ἀγαπῶν, ἧσσον ἀγαπῶμαι; (Ⅳ)
- Ego autem libentissime impendam, et super impendar ipse pro animabus vestris : licet plus vos diligens, minus diligar. (Ⅴ)
- Or moi, très volontiers je dépenserai et je serai entièrement dépensé pour vos âmes, si même, vous aimant beaucoup plus, je devais être moins aimé. (Ⅶ)
- Et quant à moi, je dépenserai très volontiers, et je serai même dépensé pour vos âmes ; bien que vous aimant beaucoup plus, je sois moins aimé. (Ⅷ)
12. 16  
Soit! dites-vous. Je ne vous ai point été à charge, c'est qu'étant un homme artificieux, je vous ai pris par ruse.
- Soit ! je ne vous ai point été à charge; mais, en homme astucieux, j'ai usé d'artifice pour vous surprendre. — (Ⅰ)
- Soit! je ne vous ai point été à charge; mais, en homme astucieux, je vous ai pris par ruse! (Ⅱ)
- ἔστω δέ, ἐγὼ οὐ κατεβάρησα ὑμᾶς· ἀλλὰ ὑπάρχων πανοῦργος δόλῳ ὑμᾶς ἔλαβον. (Ⅳ)
- Sed esto : ego vos non gravavi : sed cum essem astutus, dolo vos cepi. (Ⅴ)
- Mais soit! moi, je ne vous ai pas été à charge, mais, étant rusé, je vous ai pris par finesse. (Ⅶ)
- Mais soit, [dira-t-on], que je ne vous aie point été à charge, mais qu’étant rusé, je vous aie pris par finesse. (Ⅷ)
12. 17  
Mais ai-je tiré du profit de vous par quelqu'un de ceux que je vous ai envoyés?
- Ai-je donc, par quelqu'un de ceux que je vous ai envoyés, tiré de vous du profit? (Ⅰ)
- Ai-je tiré du profit de vous par quelqu'un de ceux que je vous ai envoyés? (Ⅱ)
- μή τινα ὧν ἀπέσταλκα πρὸς ὑμᾶς, δι’ αὐτοῦ ἐπλεονέκτησα ὑμᾶς; (Ⅳ)
- Numquid per aliquem eorum, quod misi ad vos, circumveni vos ? (Ⅴ)
- Me suis-je enrichi à vos dépens par aucun de ceux que je vous ai envoyés? (Ⅶ)
- Ai-je donc fait mon profit de vous par aucun de ceux que je vous ai envoyés ? (Ⅷ)
12. 18  
J'ai délégué Tite, et j'ai envoyé un des frères avec lui. Tite a-t-il retiré du profit de vous? N'avons-nous pas marché dans le même esprit, sur les mêmes traces?
- J'ai engagé Tite à aller chez vous, et avec lui j'ai envoyé le frère que vous savez : est-ce que Tite à rien tiré de vous? N'avons-nous pas marché dans le même esprit, suivi les mêmes traces? (Ⅰ)
- J'ai engagé Tite à aller chez vous, et avec lui j'ai envoyé le frère: est-ce que Tite a exigé quelque chose de vous? N'avons-nous pas marché dans le même esprit, sur les mêmes traces? (Ⅱ)
- παρεκάλεσα Τίτον καὶ συναπέστειλα τὸν ἀδελφόν· μήτι ἐπλεονέκτησεν ὑμᾶς Τίτος; οὐ τῷ αὐτῷ πνεύματι περιεπατήσαμεν; οὐ τοῖς αὐτοῖς ἴχνεσιν; (Ⅳ)
- Rogavi Titum, et misi cum illo fratrem. Numquid Titus vos circumvenit ? nonne eodem spiritu ambulavimus ? nonne iisdem vestigiis ?\ (Ⅴ)
- J’ai prié Tite et j’ai envoyé le frère avec lui. Tite s’est-il enrichi à vos dépens? N’avons-nous pas marché dans le même esprit? N’avons-nous pas marché sur les mêmes traces? (Ⅶ)
- J’ai prié Tite, et j’ai envoyé un [de nos] frères avec lui ; [mais] Tite a-t-il fait son profit de vous ? Et n’avons-nous pas [lui et moi] marché d’un même esprit ? N’[avons-nous pas marché] sur les mêmes traces ? (Ⅷ)
12. 19  
Pensez-vous que nous voulions de nouveau nous justifier? Nous parlons devant Dieu en Christ; et tout cela, bien-aimés, pour votre édification.
- Vous croyez toujours que nous nous justifions auprès de vous. C'est devant Dieu, dans le Christ, que nous parlons et tout cela, bien-aimés, nous le disons pour votre édification. (Ⅰ)
- Vous vous imaginez depuis longtemps que nous nous justifions auprès de vous. C'est devant Dieu, en Christ, que nous parlons; et tout cela, bien-aimés, nous le disons pour votre édification. (Ⅱ)
- ⸀Πάλαι δοκεῖτε ὅτι ὑμῖν ἀπολογούμεθα; ⸀κατέναντι θεοῦ ἐν Χριστῷ λαλοῦμεν. τὰ δὲ πάντα, ἀγαπητοί, ὑπὲρ τῆς ὑμῶν οἰκοδομῆς, (Ⅳ)
- Olim putatis quod excusemus nos apud vos ? coram Deo in Christo loquimur : omnia autem, carissimi, propter ædificationem vestram. (Ⅴ)
- Vous avez longtemps pensé que nous nous justifions auprès de vous. Nous parlons devant Dieu en Christ, et toutes choses, bien-aimés, pour votre édification. (Ⅶ)
- Avez-vous encore la pensée que nous voulions nous justifier envers vous ? Nous parlons devant Dieu en Christ, et le tout, ô très chers ! est pour votre édification. (Ⅷ)
12. 20  
Car je crains qu'à mon arrivée je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que vous ne me trouviez pas tel que vous voudriez, et qu'il n'y ait des contestations, des jalousies, des animosités, des dissensions, des médisances, des rapports, de l'orgueil et des troubles;
- Ma crainte, c'est qu'à mon arrivée je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que par suite vous ne me trouviez tel que vous ne voudriez. Je crains de trouver parmi vous des querelles, des rivalités, des animosités, des contestations, des médisances, des faux rapports, de l'enflure, des troubles. (Ⅰ)
- Car je crains de ne pas vous trouver, à mon arrivée, tels que je voudrais, et d'être moi-même trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas. Je crains de trouver des querelles, de la jalousie, des animosités, des cabales, des médisances, des calomnies, de l'orgueil, des troubles. (Ⅱ)
- φοβοῦμαι γὰρ μή πως ἐλθὼν οὐχ οἵους θέλω εὕρω ὑμᾶς, κἀγὼ εὑρεθῶ ὑμῖν οἷον οὐ θέλετε, μή πως ⸀ἔρις, ⸀ζῆλος, θυμοί, ἐριθεῖαι, καταλαλιαί, ψιθυρισμοί, φυσιώσεις, ἀκαταστασίαι· (Ⅳ)
- Timeo enim ne forte cum venero, non quales volo, inveniam vos : et ego inveniar a vobis, qualem non vultis : ne forte contentiones, æmulationes, animositates, dissensiones, detractiones, susurrationes, inflationes, seditiones sint inter vos : (Ⅴ)
- Car je crains que, quand j’arriverai, je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que moi je ne sois trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas, et qu’il n’y ait des querelles, des jalousies, des colères, des intrigues, des médisances, des insinuations, des enflures d’orgueil, des désordres, (Ⅶ)
- Car je crains qu’il n’arrive que quand je viendrai, je ne vous trouve point tels que je voudrais, et que je sois trouvé de vous tel que vous ne voudriez pas, et qu’il n’y ait en quelque sorte [parmi vous] des querelles, des envies, des colères, des débats, des médisances, des murmures, des enflures d’orgueil, des désordres et des séditions. (Ⅷ)
12. 21  
Et qu'en retournant chez vous, mon Dieu ne m'humilie, et que je n'aie à pleurer sur plusieurs de ceux qui ont péché précédemment, et qui ne se sont point repentis de l'impureté, de la fornication et des impudicités qu'ils ont commises.
- Je crains que, lorsque je serai de retour chez vous, mon Dieu ne m'humilie de nouveau à votre sujet, et que je n'aie à pleurer sur plusieurs pécheurs qui n'auront pas fait pénitence de l'impureté, des fornications et des dissolutions auxquelles ils se sont livrés. (Ⅰ)
- Je crains qu'à mon arrivée mon Dieu ne m'humilie de nouveau à votre sujet, et que je n'aie à pleurer sur plusieurs de ceux qui ont péché précédemment et qui ne se sont pas repentis de l'impureté, de l'impudicité et des dissolutions auxquelles ils se sont livrés. (Ⅱ)
- μὴ πάλιν ⸂ἐλθόντος μου⸃ ⸀ταπεινώσῃ ⸀με ὁ θεός μου πρὸς ὑμᾶς, καὶ πενθήσω πολλοὺς τῶν προημαρτηκότων καὶ μὴ μετανοησάντων ἐπὶ τῇ ἀκαθαρσίᾳ καὶ πορνείᾳ καὶ ἀσελγείᾳ ᾗ ἔπραξαν. (Ⅳ)
- ne iterum cum venero, humiliet me Deus apud vos, et lugeam multos ex iis qui ante peccaverunt, et non egerunt pœnitentiam super immunditia, et fornicatione, et impudicitia, quam gesserunt. (Ⅴ)
- et qu’étant de nouveau revenu au milieu de vous, mon Dieu ne m’humilie quant à vous, et que je ne sois affligé à l’occasion de plusieurs de ceux qui ont péché auparavant et qui ne se sont pas repentis de l’impureté et de la fornication et de l’impudicité qu’ils ont commises. (Ⅶ)
- Et qu’étant revenu [chez vous], mon Dieu ne m’humilie sur votre sujet, en sorte que je sois affligé à l’occasion de plusieurs de ceux qui ont péché auparavant, et qui ne se sont point repentis de l’impureté, de la fornication, et de l’impudicité dont ils se sont rendus coupables. (Ⅷ)


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