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124 Verses | Page 2 / 3
(Version Abolqasemi Fakhri)


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(Ⅰ)
(Ⅱ)
(Ⅲ)
(Ⅳ)
(Ⅴ)
(Ⅵ)
(Ⅶ)
(Ⅷ)


11. 50  
Et aux cAad [Nous envoyâmes] leur frère Houd [qui leur] dit : « Ô mon peuple, adorez (obéissez à) DIEU ; n’est, pour vous, nul dieu sinon Lui. [Mais vous adorez les idoles et] vous n’êtes que des forgeurs [de mensonges].
- Waila AAadin akhahum hoodan qala ya qawmi oAAbudoo Allaha ma lakum min ilahin ghayruhu in antum illa muftaroona (Ⅰ)
- Aux `Âd Nous avons envoyé leur frère Hûd. « Ô mon peuple, dit-il, adorez Dieu, car vous n’avez d’autre divinité que Lui ! Tous les autres cultes que vous forgez ne sont que des mensonges. (Ⅱ)
- وإلى عاد أخاهم هودا قال يا قوم اعبدوا الله ما لكم من إله غيره إن أنتم إلا مفترون (Ⅲ)
- وَإِلَىٰ عَادٍ أَخَاهُمْ هُودًا ۚ قَالَ يَا قَوْمِ اعْبُدُوا اللَّهَ مَا لَكُم مِّنْ إِلَٰهٍ غَيْرُهُ ۖ إِنْ أَنتُمْ إِلَّا مُفْتَرُونَ (Ⅳ)
- وَإِلىٰ عادٍ أَخاهُم هودًا ۚ قالَ يٰقَومِ اعبُدُوا اللَّهَ ما لَكُم مِن إِلٰهٍ غَيرُهُ ۖ إِن أَنتُم إِلّا مُفتَرونَ (Ⅴ)
- Aux membres de la tribu des ‘Ad, Nous avons envoyé leur frère Houd qui leur dit : Ô mon peuple, adorez Dieu, vous n’avez pas d’autre dieu que Lui. Mais vous n’êtes que des sans-esprit. (Ⅵ)
- De même à ceux de 'Ad (J’envoyai) Hûd, leur frère. « O mon peuple, leur dit-il, adorez Dieu. Vous n’avez de dieu que Lui. Et pourtant vous ne faites que fabuler (Ⅶ)
- [Nous avons certes envoyé] aux ‘Ad leur contribule Houd qui dit : « O mon peuple ! adorez Allah ! Vous n’avez point de divinité autre que Lui. Vous n’êtes que des forgeurs [de mensonges]. (Ⅷ)
11. 51  
Ô peuple, je ne vous demande pas un salaire pour cela (pour vous communiquer les enseignements et vous inviter à DIEU). Mon salaire n’incombe qu’à Celui qui m’a créé. Ne raisonnez-vous pas ?
- Ya qawmi la asalukum AAalayhi ajran in ajriya illa AAala allathee fataranee afala taAAqiloona (Ⅰ)
- Ô mon peuple ! Je ne vous réclame aucun salaire en échange. Je n’attends ma rétribution que de Celui qui m’a créé. Ne raisonnez-vous donc point ? (Ⅱ)
- يا قوم لا أسألكم عليه أجرا إن أجري إلا على الذي فطرني أفلا تعقلون (Ⅲ)
- يَا قَوْمِ لَا أَسْأَلُكُمْ عَلَيْهِ أَجْرًا ۖ إِنْ أَجْرِيَ إِلَّا عَلَى الَّذِي فَطَرَنِي ۚ أَفَلَا تَعْقِلُونَ (Ⅳ)
- يٰقَومِ لا أَسـَٔلُكُم عَلَيهِ أَجرًا ۖ إِن أَجرِىَ إِلّا عَلَى الَّذى فَطَرَنى ۚ أَفَلا تَعقِلونَ (Ⅴ)
- Ô mon peuple, je ne vous demande aucune contribution pour cela, car ma contribution incombe à Celui qui m’a créé. N’allez-vous pas raisonner ? (Ⅵ)
- ô mon peuple, je ne vous demande pour ce message nul salaire, puisque mon salaire incombe à Celui qui m’a créé de rien. N’allez-vous pas raisonner ? (Ⅶ)
- O mon peuple ! je ne vous demande pas de rétribution pour ma peine. Ma rétribution n’incombe qu’à Celui qui m’a créé. Eh quoi ! ne raisonnerez-vous point ? (Ⅷ)
11. 52  
Ô peuple, demandez pardon à votre Seigneur [soyez bons et justes,] revenez repentants à Lui, Il vous enverra du ciel des [pluies] abondantes et ajoutera une force à votre force. Ne vous détournez pas [de l’obéissance à DIEU] en devenant criminels ».
- Waya qawmi istaghfiroo rabbakum thumma tooboo ilayhi yursili alssamaa AAalaykum midraran wayazidkum quwwatan ila quwwatikum wala tatawallaw mujrimeena (Ⅰ)
- Ô mon peuple ! Demandez pardon à votre Seigneur, et repentez-vous à Lui. Il vous enverra du ciel une pluie abondante et accroîtra vos forces. Ne vous détournez donc pas de Lui en devenant rebelles ! » (Ⅱ)
- ويا قوم استغفروا ربكم ثم توبوا إليه يرسل السماء عليكم مدرارا ويزدكم قوة إلى قوتكم ولا تتولوا مجرمين (Ⅲ)
- وَيَا قَوْمِ اسْتَغْفِرُوا رَبَّكُمْ ثُمَّ تُوبُوا إِلَيْهِ يُرْسِلِ السَّمَاءَ عَلَيْكُم مِّدْرَارًا وَيَزِدْكُمْ قُوَّةً إِلَىٰ قُوَّتِكُمْ وَلَا تَتَوَلَّوْا مُجْرِمِينَ (Ⅳ)
- وَيٰقَومِ استَغفِروا رَبَّكُم ثُمَّ توبوا إِلَيهِ يُرسِلِ السَّماءَ عَلَيكُم مِدرارًا وَيَزِدكُم قُوَّةً إِلىٰ قُوَّتِكُم وَلا تَتَوَلَّوا مُجرِمينَ (Ⅴ)
- Ô mon peuple, demandez pardon à votre Dieu et revenez à Lui. Il vous enverra du ciel une pluie abondante. Il ajoutera une force à votre force, ne revenez pas à Lui en criminels. (Ⅵ)
- ô mon peuple, implorez le pardon de votre Seigneur. Mieux encore : revenez à Lui par le repentir, et qu’Il envoie sur vous se déverser le ciel, et qu’Il grossisse encore en force votre force. Ne vous détournez pas criminellement ». (Ⅶ)
- O mon peuple ! demandez pardon à votre Seigneur puis revenez à Lui ! Il envoie sur vous du ciel une [pluie] abondante et Il ajoute, pour vous, force à votre force. Ne tournez point le dos en coupables. » (Ⅷ)
11. 53  
[Les mauvais du peuple] dirent : « Ô Houd, tu ne nous as pas apporté une preuve ; nous ne sommes pas [disposés] à abandonner nos divinités (idoles) sur ta parole. Nous ne te croyons pas !
- Qaloo ya hoodu ma jitana bibayyinatin wama nahnu bitarikee alihatina AAan qawlika wama nahnu laka bimumineena (Ⅰ)
- – « Ô Hûd, lui dirent-ils, tu ne nous apportes aucun signe évident. Nous n’abandonnerons donc pas nos divinités sur tes simples paroles, car nous n’avons pas confiance en toi ! (Ⅱ)
- قالوا يا هود ما جئتنا ببينة وما نحن بتاركي آلهتنا عن قولك وما نحن لك بمؤمنين (Ⅲ)
- قَالُوا يَا هُودُ مَا جِئْتَنَا بِبَيِّنَةٍ وَمَا نَحْنُ بِتَارِكِي آلِهَتِنَا عَن قَوْلِكَ وَمَا نَحْنُ لَكَ بِمُؤْمِنِينَ (Ⅳ)
- قالوا يٰهودُ ما جِئتَنا بِبَيِّنَةٍ وَما نَحنُ بِتارِكى ءالِهَتِنا عَن قَولِكَ وَما نَحنُ لَكَ بِمُؤمِنينَ (Ⅴ)
- Ils répondirent : Ô Houd, tu ne nous as pas apporté de preuves suffisantes et nous ne sommes pas enclins à abandonner nos divinités sur de simples paroles, car nous ne croyons pas en toi. (Ⅵ)
- Ils dirent : « Hûd, tu ne nous apportes de preuve aucunement. Nous ne sommes pas gens à abandonner nos dieux sur la foi de tes dires, non plus que nous ne te croyons (Ⅶ)
- On lui répondit : « O Houd ! tu ne nous as pas apporté de preuve. Nous ne délaisserons point nos divinités, sur ta parole, et nous n’avons pas foi en toi. (Ⅷ)
11. 54  
[Ce que] nous disons [c’est] seulement qu’une de nos divinités t’a porté un coup funeste [et que tu es devenu fou] ! » [Houd] dit : « Je prends DIEU à témoin, et attestez vous-mêmes que je désavoue tout ce que vous adorez
- In naqoolu illa iAAtaraka baAAdu alihatina bisooin qala innee oshhidu Allaha waishhadoo annee bareeon mimma tushrikoona (Ⅰ)
- Nous dirons plutôt que l’une de nos divinités t’a dérangé l’esprit ! » – « Je prends Dieu à témoin !, dit Hûd. Et témoignez vous-mêmes que je désavoue les divinités que vous adorez (Ⅱ)
- إن نقول إلا اعتراك بعض آلهتنا بسوء قال إني أشهد الله واشهدوا أني بريء مما تشركون (Ⅲ)
- إِن نَّقُولُ إِلَّا اعْتَرَاكَ بَعْضُ آلِهَتِنَا بِسُوءٍ ۗ قَالَ إِنِّي أُشْهِدُ اللَّهَ وَاشْهَدُوا أَنِّي بَرِيءٌ مِّمَّا تُشْرِكُونَ (Ⅳ)
- إِن نَقولُ إِلَّا اعتَرىٰكَ بَعضُ ءالِهَتِنا بِسوءٍ ۗ قالَ إِنّى أُشهِدُ اللَّهَ وَاشهَدوا أَنّى بَريءٌ مِمّا تُشرِكونَ (Ⅴ)
- Nous attestons, dirent-ils, que l’une de nos divinités semble t’avoir perturbé. Houd dit : Je prends Dieu à témoin et je vous prends à témoin quant à mon innocence pour tout ce que vous associez. (Ⅵ)
- ce que nous disons c’est seulement qu’un de nos dieux t’afflige d’une disgrâce. —J’atteste, dit Hûd, le témoignage de Dieu, et témoignez vous-mêmes que je suis innocent de cela que vous associez à Dieu (Ⅶ)
- Nous affirmons seulement qu’une certaine de nos divinités t’a porté un coup funeste. » Houd répondit : « J’atteste Allah ! — soyez-en témoins ! — que je suis innocent de ce que vous [Lui] associez (Ⅷ)
11. 55  
en dehors de Lui. Usez tous (vous et vos idoles) de [vos] stratagèmes contre moi, et ne me laissez pas de sursis.
- Min doonihi fakeedoonee jameeAAan thumma la tunthirooni (Ⅰ)
- en dehors de Dieu. Mettez en œuvre toutes vos perfidies contre moi et ne m’accordez aucun répit ! (Ⅱ)
- من دونه فكيدوني جميعا ثم لا تنظرون (Ⅲ)
- مِن دُونِهِ ۖ فَكِيدُونِي جَمِيعًا ثُمَّ لَا تُنظِرُونِ (Ⅳ)
- مِن دونِهِ ۖ فَكيدونى جَميعًا ثُمَّ لا تُنظِرونِ (Ⅴ)
- En dehors de Lui, point de divinité ! Fomentez ce que vous voulez contre moi, mais ne me faites pas attendre. (Ⅵ)
- à l’exclusion de Lui. Déchaînez tous contre moi vos stratagèmes ! Bien plus : ne me faites pas languir (Ⅶ)
- en dehors de Lui. Machinez donc contre moi, tous ensemble, et ne me faites point attendre ! (Ⅷ)
11. 56  
Je m’en remets à DIEU, mon Seigneur et votre Seigneur. Point d’être vivant qui bouge sur la terre qu’Il ne tienne de front (qu’il ne soit sous Sa domination). Mon Seigneur est (invite) à une voie droite.
- Innee tawakkaltu AAala Allahi rabbee warabbikum ma min dabbatin illa huwa akhithun binasiyatiha inna rabbee AAala siratin mustaqeemin (Ⅰ)
- Je m’en remets à Dieu qui est mon Seigneur et le Vôtre. Il n’est point d’être vivant qui ne soit soumis à Sa loi. Mon Dieu est, certes, sur un chemin droit. (Ⅱ)
- إني توكلت على الله ربي وربكم ما من دابة إلا هو آخذ بناصيتها إن ربي على صراط مستقيم (Ⅲ)
- إِنِّي تَوَكَّلْتُ عَلَى اللَّهِ رَبِّي وَرَبِّكُم ۚ مَّا مِن دَابَّةٍ إِلَّا هُوَ آخِذٌ بِنَاصِيَتِهَا ۚ إِنَّ رَبِّي عَلَىٰ صِرَاطٍ مُّسْتَقِيمٍ (Ⅳ)
- إِنّى تَوَكَّلتُ عَلَى اللَّهِ رَبّى وَرَبِّكُم ۚ ما مِن دابَّةٍ إِلّا هُوَ ءاخِذٌ بِناصِيَتِها ۚ إِنَّ رَبّى عَلىٰ صِرٰطٍ مُستَقيمٍ (Ⅴ)
- Je me remets à la volonté de Dieu, mon Dieu et le vôtre. Il n’est aucune créature animale qui ne soit sous Sa coupe. Mon Dieu est forcément dans le bon chemin. (Ⅵ)
- je m’en remets à Dieu, mon Seigneur et Le vôtre : point d’animal qu’Il ne maîtrise par la touffe du front ! Mon Seigneur dispose du chemin de rectitude (Ⅶ)
- Je me repose sur Allah, mon Seigneur et le vôtre : il n’est aucun être qu’Il ne tienne par son toupet. Mon Seigneur est sur une Voie Droite. (Ⅷ)
11. 57  
[Moi] je vous ai communiqué l’objet de ma mission ; si vous vous en détournez, mon Seigneur vous substituera un peuple autre que vous, sans que vous puissiez en rien Lui nuire (nuire à la Création), car mon Seigneur veille sur toute chose ».
- Fain tawallaw faqad ablaghtukum ma orsiltu bihi ilaykum wayastakhlifu rabbee qawman ghayrakum wala tadurroonahu shayan inna rabbee AAala kulli shayin hafeethun (Ⅰ)
- Et si vous vous détournez, je vous aurai du moins transmis le message que j’étais chargé de vous faire parvenir, et mon Seigneur vous remplacera par un autre peuple, sans que vous puissiez Lui nuire, car mon Seigneur est de toute chose le Gardien vigilant. » (Ⅱ)
- فإن تولوا فقد أبلغتكم ما أرسلت به إليكم ويستخلف ربي قوما غيركم ولا تضرونه شيئا إن ربي على كل شيء حفيظ (Ⅲ)
- فَإِن تَوَلَّوْا فَقَدْ أَبْلَغْتُكُم مَّا أُرْسِلْتُ بِهِ إِلَيْكُمْ ۚ وَيَسْتَخْلِفُ رَبِّي قَوْمًا غَيْرَكُمْ وَلَا تَضُرُّونَهُ شَيْئًا ۚ إِنَّ رَبِّي عَلَىٰ كُلِّ شَيْءٍ حَفِيظٌ (Ⅳ)
- فَإِن تَوَلَّوا فَقَد أَبلَغتُكُم ما أُرسِلتُ بِهِ إِلَيكُم ۚ وَيَستَخلِفُ رَبّى قَومًا غَيرَكُم وَلا تَضُرّونَهُ شَيـًٔا ۚ إِنَّ رَبّى عَلىٰ كُلِّ شَيءٍ حَفيظٌ (Ⅴ)
- Si d’aventure vous me tournez le dos, sachez au moins que je vous ai transmis le message que je devais vous transmettre. Quant à mon Dieu, Il est en mesure de changer votre peuple par un autre. Vous ne Lui causez aucun tort ni préjudice. Mon Seigneur est en mesure de tout préserver. (Ⅵ)
- si vous vous dérobez, je vous aurai du moins transmis ce pour quoi je fus envoyé ; puis mon Seigneur vous substituera un peuple autre que vous, sans que vous puissiez en rien Lui nuire. Mon Seigneur de toute chose est Gardien ». (Ⅶ)
- Si vous tournez le dos, [moi] je vous aurai fait parvenir ce avec quoi je vous suis envoyé. Mon Seigneur vous remplacera par un autre peuple [car] vous ne Lui nuisez en rien. Allah, de toute chose, est gardien. » (Ⅷ)
11. 58  
Et quand advint Notre décret, Nous sauvâmes, par une miséricorde venant de Nous, Houd et ceux qui avaient cru avec lui, Nous les sauvâmes du châtiment [très] dur.
- Walamma jaa amruna najjayna hoodan waallatheena amanoo maAAahu birahmatin minna wanajjaynahum min AAathabin ghaleethin (Ⅰ)
- Et lorsque Notre ordre fut donné, Nous sauvâmes Hûd et ceux qui avaient cru avec lui, par un effet de Notre miséricorde. Nous les sauvâmes d’un terrible tourment. (Ⅱ)
- ولما جاء أمرنا نجينا هودا والذين آمنوا معه برحمة منا ونجيناهم من عذاب غليظ (Ⅲ)
- وَلَمَّا جَاءَ أَمْرُنَا نَجَّيْنَا هُودًا وَالَّذِينَ آمَنُوا مَعَهُ بِرَحْمَةٍ مِّنَّا وَنَجَّيْنَاهُم مِّنْ عَذَابٍ غَلِيظٍ (Ⅳ)
- وَلَمّا جاءَ أَمرُنا نَجَّينا هودًا وَالَّذينَ ءامَنوا مَعَهُ بِرَحمَةٍ مِنّا وَنَجَّينٰهُم مِن عَذابٍ غَليظٍ (Ⅴ)
- Et lorsque survint Notre ordre, Nous sauvâmes Houd et tous ceux qui avec lui ont cru. Tout cela en vertu d’une miséricorde venue de Nous. Nous les avons sauvés d’un châtiment terrible. (Ⅵ)
- — Et quand advint Notre décret, Nous sauvâmes Hûd et ses compagnons dans la croyance, en vertu d’une miséricorde de par Nous, les sauvâmes du châtiment énorme. (Ⅶ)
- Quand Notre Ordre vint, Nous sauvâmes Houd et ceux qui avaient cru avec lui, par une grâce (raḥma) [venue] de Nous. Nous les sauvâmes d’un immense tourment. (Ⅷ)
11. 59  
Et les cAad, voilà qu’ils récusèrent les signes [et les versets] de leur Seigneur, désobéirent à Ses prophètes et suivirent l’ordre de tout tyran rebelle.
- Watilka AAadun jahadoo biayati rabbihim waAAasaw rusulahu waittabaAAoo amra kulli jabbarin AAaneedin (Ⅰ)
- Telle fut l’histoire du peuple de `Âd qui avait nié les signes de son Seigneur, désobéi à Ses prophètes et suivi les ordres de tout tyran rebelle. (Ⅱ)
- وتلك عاد جحدوا بآيات ربهم وعصوا رسله واتبعوا أمر كل جبار عنيد (Ⅲ)
- وَتِلْكَ عَادٌ ۖ جَحَدُوا بِآيَاتِ رَبِّهِمْ وَعَصَوْا رُسُلَهُ وَاتَّبَعُوا أَمْرَ كُلِّ جَبَّارٍ عَنِيدٍ (Ⅳ)
- وَتِلكَ عادٌ ۖ جَحَدوا بِـٔايٰتِ رَبِّهِم وَعَصَوا رُسُلَهُ وَاتَّبَعوا أَمرَ كُلِّ جَبّارٍ عَنيدٍ (Ⅴ)
- Telle est l’histoire des ‘Ad qui ont contesté les signes de leur Dieu et se sont rebellés face à Ses messagers en suivant les directives de tout tyran malveillant. (Ⅵ)
- Voilà pour 'Ad qui récusa les signes de son Seigneur, désobéit à Son envoyé, pour suivre la fantaisie de tout tyran rebelle (Ⅶ)
- Ces ‘Ad nièrent les signes de leur Seigneur, désobéirent à Ses Apôtres et suivirent l'ordre de tout violent révolté. (Ⅷ)
11. 60  
La malédiction les poursuit en ce monde et au Jour de la résurrection. Les cAad ont été impies envers leur Seigneur. Arrière (perdition) aux cAad (les impies du) peuple de Houd !
- WaotbiAAoo fee hathihi alddunya laAAnatan wayawma alqiyamati ala inna AAadan kafaroo rabbahum ala buAAdan liAAadin qawmi hoodin (Ⅰ)
- Maudit à jamais ici-bas, il le sera aussi dans l’autre monde. Le peuple de `Âd a, en effet, renié son Seigneur. Périsse donc `Âd, peuple de Hûd ! (Ⅱ)
- وأتبعوا في هذه الدنيا لعنة ويوم القيامة ألا إن عادا كفروا ربهم ألا بعدا لعاد قوم هود (Ⅲ)
- وَأُتْبِعُوا فِي هَٰذِهِ الدُّنْيَا لَعْنَةً وَيَوْمَ الْقِيَامَةِ ۗ أَلَا إِنَّ عَادًا كَفَرُوا رَبَّهُمْ ۗ أَلَا بُعْدًا لِّعَادٍ قَوْمِ هُودٍ (Ⅳ)
- وَأُتبِعوا فى هٰذِهِ الدُّنيا لَعنَةً وَيَومَ القِيٰمَةِ ۗ أَلا إِنَّ عادًا كَفَروا رَبَّهُم ۗ أَلا بُعدًا لِعادٍ قَومِ هودٍ (Ⅴ)
- Ils seront poursuivis en cette terre et ils seront maudits au jour de la résurrection. Les ‘Ad ne se sont-ils pas rebellés contre leur Dieu ? Que soient mis à l’écart les ‘Ad, peuple de Houd. (Ⅵ)
- c’est pourquoi une malédiction fut dépêchée à leurs trousses en ce monde et au Jour de la résurrection. N’est-ce pas que 'Ad avait dénié son Seigneur ? Arrière, n’est-ce pas ? ceux de 'Ad, le peuple de Hûd ! (Ⅶ)
- Ils ont été [et seront] poursuivis par une malédiction en cette [Vie] Immédiate et au Jour de la Résurrection. Oui ! les ‘Ad furent infidèles ! Oui ! arrière aux ‘Ad, peuple de Houd ! (Ⅷ)
11. 61  
Et aux Thamoud [Nous envoyâmes] leur frère Sâlih [qui leur] dit : « Ô mon peuple, adorez DIEU ; n’est, pour vous, nul dieu sinon Lui. Il vous a formés de terre (matière), et vous a permis de peupler [la terre]. Implorez Son pardon et repentez-vous à Lui. En vérité, mon Seigneur est bien Proche et Il exauce les appels [en faveur de l’homme] ».
- Waila thamooda akhahum salihan qala ya qawmi oAAbudoo Allaha ma lakum min ilahin ghayruhu huwa anshaakum mina alardi waistaAAmarakum feeha faistaghfiroohu thumma tooboo ilayhi inna rabbee qareebun mujeebun (Ⅰ)
- Aux Thamûd Nous avons envoyé leur frère Sâlih. « Ô mon peuple, dit-il, adorez Dieu ! Vous n’avez d’autre divinité que Lui ! C’est Lui qui vous a formés de la terre et qui vous y a établis. Demandez-Lui pardon et revenez repentants vers Lui, car mon Seigneur est si Proche et si Prompt à exaucer les prières ! » (Ⅱ)
- وإلى ثمود أخاهم صالحا قال يا قوم اعبدوا الله ما لكم من إله غيره هو أنشأكم من الأرض واستعمركم فيها فاستغفروه ثم توبوا إليه إن ربي قريب مجيب (Ⅲ)
- ۞ وَإِلَىٰ ثَمُودَ أَخَاهُمْ صَالِحًا ۚ قَالَ يَا قَوْمِ اعْبُدُوا اللَّهَ مَا لَكُم مِّنْ إِلَٰهٍ غَيْرُهُ ۖ هُوَ أَنشَأَكُم مِّنَ الْأَرْضِ وَاسْتَعْمَرَكُمْ فِيهَا فَاسْتَغْفِرُوهُ ثُمَّ تُوبُوا إِلَيْهِ ۚ إِنَّ رَبِّي قَرِيبٌ مُّجِيبٌ (Ⅳ)
- ۞ وَإِلىٰ ثَمودَ أَخاهُم صٰلِحًا ۚ قالَ يٰقَومِ اعبُدُوا اللَّهَ ما لَكُم مِن إِلٰهٍ غَيرُهُ ۖ هُوَ أَنشَأَكُم مِنَ الأَرضِ وَاستَعمَرَكُم فيها فَاستَغفِروهُ ثُمَّ توبوا إِلَيهِ ۚ إِنَّ رَبّى قَريبٌ مُجيبٌ (Ⅴ)
- Aux Thamoud, nous envoyâmes leur frère Salih qui leur dit : Ô mon peuple, adorez Dieu, vous n’avez pas d’autres dieux que Lui. Il vous a créés de terre et vous y a répandus dessus. Demandez-Lui pardon et revenez à Lui, en repentants, mon Dieu est proche de l’homme ; Il est enclin à exaucer ses demandes. (Ⅵ)
- A ceux deThamûd (J’envoyai) leur frère Çâlih « O mon peuple, leur dit-il, adorez Dieu. Vous n’avez d’autre dieu que Lui. C’est Lui qui vous a fait croître à partir de la terre et vous la fait mettre en valeur. Implorez-Le pour qu’Il vous pardonne. Mieux encore, revenez à Lui par le repentir. Mon Seigneur est tout proche, Il aime à exaucer ». (Ⅶ)
- [Nous avons certes envoyé] aux Thamoud leur contribule Salih qui dit : « O mon peuple ! adorez Allah ! Vous n’avez point de divinité autre que Lui. C’est Lui qui vous a constitués [à partir] de la terre et [qui] vous y a fait pulluler. Demandez-Lui pardon et revenez à Lui ! Mon Seigneur est proche et exauce. » (Ⅷ)
11. 62  
[Les pécheurs, injustes et ceux de cœur malsain parmi les Thamoud] dirent : « Ô Sâlih, tu étais parmi nous jusqu’ici un sujet d’espérance. Vas-tu nous interdire d’adorer ce qu’adoraient nos pères ? Nous sommes dans un doute profond au sujet de ce à quoi tu nous invites ! »
- Qaloo ya salihu qad kunta feena marjuwwan qabla hatha atanhana an naAAbuda ma yaAAbudu abaona wainnana lafee shakkin mimma tadAAoona ilayhi mureebun (Ⅰ)
- – « Ô Sâlih !, répondirent-ils, tu étais jusqu’ici l’objet de nos espérances. Vas-tu à présent nous interdire d’adorer ce que nos pères adoraient ? En vérité, nous avons des doutes troublants au sujet du culte auquel tu nous invites ! » (Ⅱ)
- قالوا يا صالح قد كنت فينا مرجوا قبل هذا أتنهانا أن نعبد ما يعبد آباؤنا وإننا لفي شك مما تدعونا إليه مريب (Ⅲ)
- قَالُوا يَا صَالِحُ قَدْ كُنتَ فِينَا مَرْجُوًّا قَبْلَ هَٰذَا ۖ أَتَنْهَانَا أَن نَّعْبُدَ مَا يَعْبُدُ آبَاؤُنَا وَإِنَّنَا لَفِي شَكٍّ مِّمَّا تَدْعُونَا إِلَيْهِ مُرِيبٍ (Ⅳ)
- قالوا يٰصٰلِحُ قَد كُنتَ فينا مَرجُوًّا قَبلَ هٰذا ۖ أَتَنهىٰنا أَن نَعبُدَ ما يَعبُدُ ءاباؤُنا وَإِنَّنا لَفى شَكٍّ مِمّا تَدعونا إِلَيهِ مُريبٍ (Ⅴ)
- Ils disent : Ô Salih, tu étais auparavant l’un de nos espoirs. Veux-tu vraiment nous interdire d’adorer les dieux de nos pères ? Nous avons des doutes sérieux vis-à-vis du culte auquel tu nous invites. (Ⅵ)
- Ils dirent : Çâlih, tu étais parmi nous jusqu’ici un sujet d’espérance. Vas-tu nous interdire d’adorer ce qu’adoraient nos pères, quand nous autres, sur ce à quoi tu nous convies, éprouvons un doute ravageur ? » (Ⅶ)
- On lui répondit : « O Salih ! avant ceci tu étais, parmi nous, une source d’espérance. Nous interdis-tu d’adorer ce qu’adorèrent nos pères ? En vérité, nous sommes certes dans un doute profond à l’égard de ce vers quoi tu nous convies. » (Ⅷ)
11. 63  
[Sâlih] dit : « Ô peuple ! Que dites-vous, si je me fonde sur une preuve venue de mon Seigneur, et s’Il m’a accordé, venant de Lui, une grâce ; qui donc m’assistera contre [le châtiment de] DIEU si je Lui désobéis ? Vous ne feriez qu’accroître ma perte [si je vous suivais].
- Qala ya qawmi araaytum in kuntu AAala bayyinatin min rabbee waatanee minhu rahmatan faman yansurunee mina Allahi in AAasaytuhu fama tazeedoonanee ghayra takhseerin (Ⅰ)
- – « Ô mon peuple !, dit-il, que vous en semble, si j’étais nanti d’une preuve évidente par mon Seigneur et s’Il m’avait accordé Sa miséricorde, qui me protégerait donc contre Dieu si je venais à Lui désobéir ? Vous ne feriez alors qu’ajouter à ma perte ! (Ⅱ)
- قال يا قوم أرأيتم إن كنت على بينة من ربي وآتاني منه رحمة فمن ينصرني من الله إن عصيته فما تزيدونني غير تخسير (Ⅲ)
- قَالَ يَا قَوْمِ أَرَأَيْتُمْ إِن كُنتُ عَلَىٰ بَيِّنَةٍ مِّن رَّبِّي وَآتَانِي مِنْهُ رَحْمَةً فَمَن يَنصُرُنِي مِنَ اللَّهِ إِنْ عَصَيْتُهُ ۖ فَمَا تَزِيدُونَنِي غَيْرَ تَخْسِيرٍ (Ⅳ)
- قالَ يٰقَومِ أَرَءَيتُم إِن كُنتُ عَلىٰ بَيِّنَةٍ مِن رَبّى وَءاتىٰنى مِنهُ رَحمَةً فَمَن يَنصُرُنى مِنَ اللَّهِ إِن عَصَيتُهُ ۖ فَما تَزيدونَنى غَيرَ تَخسيرٍ (Ⅴ)
- Il dit : Ô mon peuple, vous ne voyez pas que je suis pourvu de preuves éclatantes de mon Dieu, et que de Lui me parvient une miséricorde particulière ? Qui me délivrera d’Allah si je viens à Lui désobéir ? Vous ne ferez que rajouter à ma perte. (Ⅵ)
- — « O mon peuple, dit-il, que vous semble ? Si Dieu m’a muni d’une preuve et gratifié d’une miséricorde de par Lui, qu’est-ce qui pourrait me défendre de Dieu au cas où je Lui désobéirais ? Vous n’auriez fait ainsi qu’aggraver ma perte » (Ⅶ)
- — « O mon peuple ! », répondit [Salih], « que vous en semble ? Si je me conforme à une Preuve de mon Seigneur et si m’est venue une Miséricorde de Sa part, qui me secourra contre Allah, si je Lui désobéis ? Vous ne feriez qu’accroître ma perte [si je vous suivais]. (Ⅷ)
11. 64  
Ô peuple ! Voici la chamelle [un moyen de test décidé] de DIEU qui est un signe pour vous. Laissez-la paître sur la terre de DIEU, ne lui faites aucun mal, sans quoi vous serez saisis d’un châtiment proche ».
- Waya qawmi hathihi naqatu Allahi lakum ayatan fatharooha takul fee ardi Allahi wala tamassooha bisooin fayakhuthakum AAathabun qareebun (Ⅰ)
- Ô mon peuple ! Voici comme signe pour vous la chamelle de Dieu ! Laissez-la paître sur la terre de Dieu, et ne lui faites aucun mal ; sinon, votre châtiment ne se fera pas attendre ! » (Ⅱ)
- ويا قوم هذه ناقة الله لكم آية فذروها تأكل في أرض الله ولا تمسوها بسوء فيأخذكم عذاب قريب (Ⅲ)
- وَيَا قَوْمِ هَٰذِهِ نَاقَةُ اللَّهِ لَكُمْ آيَةً فَذَرُوهَا تَأْكُلْ فِي أَرْضِ اللَّهِ وَلَا تَمَسُّوهَا بِسُوءٍ فَيَأْخُذَكُمْ عَذَابٌ قَرِيبٌ (Ⅳ)
- وَيٰقَومِ هٰذِهِ ناقَةُ اللَّهِ لَكُم ءايَةً فَذَروها تَأكُل فى أَرضِ اللَّهِ وَلا تَمَسّوها بِسوءٍ فَيَأخُذَكُم عَذابٌ قَريبٌ (Ⅴ)
- Ô mon peuple, voici venue une chamelle de Dieu, en guise de signe évident. Laissez-la paître librement sur la terre de Dieu et ne la maltraitez pas. Auquel cas, un châtiment terrible vous affligera aussitôt. (Ⅵ)
- et encore : « Mon peuple, voici la chamelle de Dieu : c’est un signe. Laissez-la paître sur la terre de Dieu, ne l’effleurez d’aucun mal, sans quoi vous saisirait un châtiment immédiat ». (Ⅶ)
- O mon peuple ! voici la chamelle d’Allah qui est pour vous un signe. Laissez-la paître sur la terre d’Allah ! Ne lui faites point de mal, sans quoi un tourment prochain vous touchera ! » (Ⅷ)
11. 65  
Ils la tuèrent. [Sâlih] dit [alors] : « Jouissez en vos demeures durant trois jours. C’est une promesse [de châtiment] qui ne sera pas démentie ».
- FaAAaqarooha faqala tamattaAAoo fee darikum thalathata ayyamin thalika waAAdun ghayru makthoobin (Ⅰ)
- Mais ils égorgèrent la chamelle. Sâlih leur dit alors : « Profitez de ces trois jours encore dans vos demeures ! Et c’est une promesse que rien ne viendra démentir. » (Ⅱ)
- فعقروها فقال تمتعوا في داركم ثلاثة أيام ذلك وعد غير مكذوب (Ⅲ)
- فَعَقَرُوهَا فَقَالَ تَمَتَّعُوا فِي دَارِكُمْ ثَلَاثَةَ أَيَّامٍ ۖ ذَٰلِكَ وَعْدٌ غَيْرُ مَكْذُوبٍ (Ⅳ)
- فَعَقَروها فَقالَ تَمَتَّعوا فى دارِكُم ثَلٰثَةَ أَيّامٍ ۖ ذٰلِكَ وَعدٌ غَيرُ مَكذوبٍ (Ⅴ)
- Mais ils la sacrifièrent. Salih leur dit : Profitez-en en vos demeures pendant trois jours. Il est là une promesse qui ne sera pas démentie. (Ⅵ)
- Or ils lui tranchèrent les jarrets. Alors il leur dit : « Jouissez en votre terroir durant trois jours ». La menace ne devait pas se démentir. (Ⅶ)
- [Les Thamoud] la sacrifièrent [cependant] et [Salih leur] dit : « Jouissez [de vos biens], dans votre séjour, durant trois jours ! C’est là une promesse non démentie. » (Ⅷ)
11. 66  
Lorsque Notre décret advint, par une grâce de Notre part, Nous sauvâmes [et épargnâmes] de l’ignominie de ce jour-là Sâlih et ceux qui avaient cru avec lui. En vérité, ton Seigneur est le Fort, le Puissant honoré.
- Falamma jaa amruna najjayna salihan waallatheena amanoo maAAahu birahmatin minna wamin khizyi yawmiithin inna rabbaka huwa alqawiyyu alAAazeezu (Ⅰ)
- Et lorsque Notre ordre fut donné, Nous sauvâmes Sâlih et ceux qui avaient cru avec lui, par un effet de Notre miséricorde, de l’ignominie de ce jour-là, car, en vérité, ton Seigneur est le Fort et le Puissant. (Ⅱ)
- فلما جاء أمرنا نجينا صالحا والذين آمنوا معه برحمة منا ومن خزي يومئذ إن ربك هو القوي العزيز (Ⅲ)
- فَلَمَّا جَاءَ أَمْرُنَا نَجَّيْنَا صَالِحًا وَالَّذِينَ آمَنُوا مَعَهُ بِرَحْمَةٍ مِّنَّا وَمِنْ خِزْيِ يَوْمِئِذٍ ۗ إِنَّ رَبَّكَ هُوَ الْقَوِيُّ الْعَزِيزُ (Ⅳ)
- فَلَمّا جاءَ أَمرُنا نَجَّينا صٰلِحًا وَالَّذينَ ءامَنوا مَعَهُ بِرَحمَةٍ مِنّا وَمِن خِزىِ يَومِئِذٍ ۗ إِنَّ رَبَّكَ هُوَ القَوِىُّ العَزيزُ (Ⅴ)
- Et lorsque Notre ordre se produisit, par une miséricorde qui Nous est propre, Nous sauvâmes Salih et ceux qui, autour de lui, avaient cru. Ils furent préservés d’une humiliation, dès lors que ton Dieu est le plus fort, le plus puissant. (Ⅵ)
- Notre décret advenu, Nous sauvâmes Çâlih et ses compagnons dans la croyance par une miséricorde de par Nous, le sauvâmes en ce jour de l’ignominie. — Ton Seigneur est le Fort, le Tout-Puissant. (Ⅶ)
- Quand Notre Ordre vint, par une grâce (raḥma) [venue] de Nous, Nous sauvâmes, de l’opprobre de ce jour, Salih et ceux qui, avec lui, avaient cru. Ton Seigneur est le Fort, le Puissant. (Ⅷ)
11. 67  
Le Cri [tremblant la terre] saisit ceux qui avaient été injustes [obstinés], et les voilà gisants [poitrine contre terre] dans leurs demeures ;
- Waakhatha allatheena thalamoo alssayhatu faasbahoo fee diyarihim jathimeena (Ⅰ)
- Et le grondement terrifiant saisit alors ceux qui avaient été injustes et, le lendemain, ils gisaient inertes dans leurs demeures, (Ⅱ)
- وأخذ الذين ظلموا الصيحة فأصبحوا في ديارهم جاثمين (Ⅲ)
- وَأَخَذَ الَّذِينَ ظَلَمُوا الصَّيْحَةُ فَأَصْبَحُوا فِي دِيَارِهِمْ جَاثِمِينَ (Ⅳ)
- وَأَخَذَ الَّذينَ ظَلَمُوا الصَّيحَةُ فَأَصبَحوا فى دِيٰرِهِم جٰثِمينَ (Ⅴ)
- Un cri immense emporta ceux qui furent injustes, tandis que leurs dépouilles gisaient au petit matin dans leurs demeures. (Ⅵ)
- — La clameur emporta les fauteurs d’iniquité, qui se trouvèrent au matin gisant dans leur demeure (Ⅶ)
- Le Cri emporta ceux qui avaient été injustes et, au matin, dans leurs demeures, ils se trouvèrent gisants (Ⅷ)
11. 68  
comme s’ils n’y avaient jamais habité. Remarquez, les [impies des] Thamoud ont renié leur Seigneur. Arrière (perdition) aux Thamoud [impies] !
- Kaan lam yaghnaw feeha ala inna thamooda kafaroo rabbahum ala buAAdan lithamooda (Ⅰ)
- comme s’ils n’y avaient jamais prospéré. Les Thamûd ont, en effet, renié leur Seigneur. Arrière donc au peuple de Thamûd ! (Ⅱ)
- كأن لم يغنوا فيها ألا إن ثمود كفروا ربهم ألا بعدا لثمود (Ⅲ)
- كَأَن لَّمْ يَغْنَوْا فِيهَا ۗ أَلَا إِنَّ ثَمُودَ كَفَرُوا رَبَّهُمْ ۗ أَلَا بُعْدًا لِّثَمُودَ (Ⅳ)
- كَأَن لَم يَغنَوا فيها ۗ أَلا إِنَّ ثَمودَا۟ كَفَروا رَبَّهُم ۗ أَلا بُعدًا لِثَمودَ (Ⅴ)
- Comme si jamais ils n’avaient peuplé ces lieux, mais les Thamoud ont été infidèles à l’égard de leur Dieu. Arrière, ô peuple des Thamoud ! (Ⅵ)
- comme s’ils n’y avaient jamais habité. N’est-ce pas que Thamûd avait dénié son Seigneur ? Arrière, n’est-ce pas ? ceux de Thamûd ! (Ⅶ)
- comme s’ils n’y avaient pas élu séjour. Oui ! les Thamoud furent infidèles envers leur Seigneur ! Oui ! arrière aux Thamoud ! (Ⅷ)
11. 69  
Certes, Nos émissaires (les anges) vinrent à Abraham avec la bonne nouvelle ; ils dirent : « Salâm (salut, paix sur toi) ! » [Abraham] dit : « Salâm (Paix sur vous) ! » et ne tarda pas à apporter un veau rôti.
- Walaqad jaat rusuluna ibraheema bialbushra qaloo salaman qala salamun fama labitha an jaa biAAijlin haneethin (Ⅰ)
- Nos émissaires vinrent trouver Abraham pour lui annoncer la bonne nouvelle. « Salâm ! », lui dirent-ils. « Salâm ! », répondit Abraham. Et peu après, il leur servit un veau rôti. (Ⅱ)
- ولقد جاءت رسلنا إبراهيم بالبشرى قالوا سلاما قال سلام فما لبث أن جاء بعجل حنيذ (Ⅲ)
- وَلَقَدْ جَاءَتْ رُسُلُنَا إِبْرَاهِيمَ بِالْبُشْرَىٰ قَالُوا سَلَامًا ۖ قَالَ سَلَامٌ ۖ فَمَا لَبِثَ أَن جَاءَ بِعِجْلٍ حَنِيذٍ (Ⅳ)
- وَلَقَد جاءَت رُسُلُنا إِبرٰهيمَ بِالبُشرىٰ قالوا سَلٰمًا ۖ قالَ سَلٰمٌ ۖ فَما لَبِثَ أَن جاءَ بِعِجلٍ حَنيذٍ (Ⅴ)
- Nos envoyés se présentèrent devant Abraham avec la bonne nouvelle. Ils dirent : Salut. – Salut, répondit-il. Et puis, sans plus tarder, il amena le veau rôti. (Ⅵ)
- Oui, Nos envoyés portèrent à Abraham la bonne nouvelle. Ils le saluèrent. Il leur dit : « Salut ! » et s’empressa de leur revenir avec un veau rôti (Ⅶ)
- Nos émissaires apportèrent la bonne nouvelle à Abraham et dirent : « Salut ! » Il répondit : « Salut ! » et ne tarda pas à apporter un veau rôti. (Ⅷ)
11. 70  
Quand il vit que leurs mains ne s’y portaient pas, il les trouva [tout à coup] étranges et en ressentit une crainte. Ils dirent : « Ne crains rien ! Nous sommes envoyés au peuple de Lout (Lot) ».
- Falamma raa aydiyahum la tasilu ilayhi nakirahum waawjasa minhum kheefatan qaloo la takhaf inna orsilna ila qawmi lootin (Ⅰ)
- Voyant qu’ils ne faisaient pas honneur au plat, il les trouva étranges et en eut peur. « N’aie crainte, lui dirent-ils. C’est vers le peuple de Loth que nous sommes envoyés. » (Ⅱ)
- فلما رأى أيديهم لا تصل إليه نكرهم وأوجس منهم خيفة قالوا لا تخف إنا أرسلنا إلى قوم لوط (Ⅲ)
- فَلَمَّا رَأَىٰ أَيْدِيَهُمْ لَا تَصِلُ إِلَيْهِ نَكِرَهُمْ وَأَوْجَسَ مِنْهُمْ خِيفَةً ۚ قَالُوا لَا تَخَفْ إِنَّا أُرْسِلْنَا إِلَىٰ قَوْمِ لُوطٍ (Ⅳ)
- فَلَمّا رَءا أَيدِيَهُم لا تَصِلُ إِلَيهِ نَكِرَهُم وَأَوجَسَ مِنهُم خيفَةً ۚ قالوا لا تَخَف إِنّا أُرسِلنا إِلىٰ قَومِ لوطٍ (Ⅴ)
- Mais lorsqu’il vit que leurs mains ne s’en approchaient pas, il eut un mauvais pressentiment et nourrit une certaine peur. Ils lui dirent : N’aie pas peur, nous sommes envoyés au peuple de Loth. (Ⅵ)
- quand il vit que leurs mains ne s’y portaient pas, la contrariété se mêla en lui à la crainte. Ils lui dirent : « N’aie pas peur ! Nous sommes envoyés au peuple de Loth » (Ⅶ)
- Ayant vu que leurs mains ne se portaient pas vers ce mets, il fut pris de suspicion à leur égard et éprouva de la frayeur devant eux. « Ne crains rien ! », lui dirent-ils. « Nous sommes envoyés au peuple de Loth. » (Ⅷ)
11. 71  
Et sa femme était debout, et alors elle rit [ou, elle eut ses règles] ; Nous lui annonçâmes la bonne nouvelle [la future naissance] d’Isaac, et après Isaac, Yacqoub (Jacob).
- Waimraatuhu qaimatun fadahikat fabashsharnaha biishaqa wamin warai ishaqa yaAAqooba (Ⅰ)
- La femme d’Abraham, qui se tenait à côté, se mit à rire. Nous lui annonçâmes la naissance d’Isaac et celle de Jacob après lui. (Ⅱ)
- وامرأته قائمة فضحكت فبشرناها بإسحاق ومن وراء إسحاق يعقوب (Ⅲ)
- وَامْرَأَتُهُ قَائِمَةٌ فَضَحِكَتْ فَبَشَّرْنَاهَا بِإِسْحَاقَ وَمِن وَرَاءِ إِسْحَاقَ يَعْقُوبَ (Ⅳ)
- وَامرَأَتُهُ قائِمَةٌ فَضَحِكَت فَبَشَّرنٰها بِإِسحٰقَ وَمِن وَراءِ إِسحٰقَ يَعقوبَ (Ⅴ)
- Sa femme, qui était debout, se mit à rire. Nous lui annonçâmes la venue d’Isaac et de Jacob aussitôt après. (Ⅵ)
- son épouse était restée présente. Or elle éclata de rire, car Nous lui avions transmis la bonne nouvelle d’Isaac et, après Isaac, de Jacob (Ⅶ)
- La femme [d’Abraham] rit, debout, tandis qu’il était assis, et Nous lui annonçâmes [la naissance d’]lsaac et, après Isaac, de Jacob. (Ⅷ)
11. 72  
Elle dit : « Malheur à moi ! Enfanterais-je alors que je suis une vieille, et mon mari que voici est un vieillard ? C’est là vraiment une chose étrange ! »
- Qalat ya waylata aalidu waana AAajoozun wahatha baAAlee shaykhan inna hatha lashayon AAajeebun (Ⅰ)
- » Est-ce possible ?, s’écria-t-elle. Moi, avoir un enfant à mon âge si avancé et alors que mon mari que voici est un vieillard ? Ce serait là vraiment une chose bien étrange ! » (Ⅱ)
- قالت يا ويلتى أألد وأنا عجوز وهذا بعلي شيخا إن هذا لشيء عجيب (Ⅲ)
- قَالَتْ يَا وَيْلَتَىٰ أَأَلِدُ وَأَنَا عَجُوزٌ وَهَٰذَا بَعْلِي شَيْخًا ۖ إِنَّ هَٰذَا لَشَيْءٌ عَجِيبٌ (Ⅳ)
- قالَت يٰوَيلَتىٰ ءَأَلِدُ وَأَنا۠ عَجوزٌ وَهٰذا بَعلى شَيخًا ۖ إِنَّ هٰذا لَشَيءٌ عَجيبٌ (Ⅴ)
- Elle leur dit : Ah, quelle tristesse ! Comment puis-je donner naissance à un enfant alors que je suis très vieille et que celui-ci est mon mari, un vieillard ? Cela serait une chose extraordinaire ! (Ⅵ)
- « Inouï !, dit-elle, j’enfanterais, alors que je suis une vieille, et mon époux, que vous voyez, en tant que cheikh ? Ce serait vraiment chose étonnante ! » (Ⅶ)
- « Malheur à moi ! », s’écria-t-elle. « Enfanterai-je alors que je suis une vieille stérile et que mon époux que voici est un vieillard ? En vérité, ceci est certes chose étonnante ! » (Ⅷ)
11. 73  
[Les anges] dirent [à Abraham] : « T’étonnerais-tu de l’ordre de DIEU ? Que la miséricorde de DIEU et Ses bénédictions [soient] sur vous, famille [croyante sincère] de cette Maison. [DIEU] est Digne de Louange, Digne de Gloire ».
- Qaloo ataAAjabeena min amri Allahi rahmatu Allahi wabarakatuhu AAalaykum ahla albayti innahu hameedun majeedun (Ⅰ)
- Et les émissaires de répliquer : « Comment peux-tu t’étonner de l’ordre de Dieu ? Que la miséricorde de Dieu et Ses bénédictions soient sur vous, ô habitants de cette demeure ! Dieu seul est Digne de louange et de gloire. » (Ⅱ)
- قالوا أتعجبين من أمر الله رحمت الله وبركاته عليكم أهل البيت إنه حميد مجيد (Ⅲ)
- قَالُوا أَتَعْجَبِينَ مِنْ أَمْرِ اللَّهِ ۖ رَحْمَتُ اللَّهِ وَبَرَكَاتُهُ عَلَيْكُمْ أَهْلَ الْبَيْتِ ۚ إِنَّهُ حَمِيدٌ مَّجِيدٌ (Ⅳ)
- قالوا أَتَعجَبينَ مِن أَمرِ اللَّهِ ۖ رَحمَتُ اللَّهِ وَبَرَكٰتُهُ عَلَيكُم أَهلَ البَيتِ ۚ إِنَّهُ حَميدٌ مَجيدٌ (Ⅴ)
- Ils dirent : Vas-tu t’étonner de l’ordre d’Allah ? La miséricorde de Dieu et Sa bénédiction vous sont acquises, ô gens de la noble maison ! Il est digne de louanges, Il est glorieux. (Ⅵ)
- — « Tu t’étonnerais, dirent-ils, du décret de Dieu, quand la miséricorde et la bénédiction de Dieu sont sur vous, lignage de cette maison, promise qu’elle est à la louange et à la gloire ? » (Ⅶ)
- — « Ne t’étonne point de l’Ordre d’Allah ! », lui répondirent-ils. « Que la miséricorde et les bénédictions d’Allah soient sur vous, ô gens de cette maison ! Celle-ci sera digne de louanges et noble. » (Ⅷ)
11. 74  
Lorsque la frayeur d’Abraham se dissipa, et que la bonne nouvelle lui fut parvenue, il discuta avec Nous (avec Nos émissaires) au sujet du peuple de Lout (Lot).
- Falamma thahaba AAan ibraheema alrrawAAu wajaathu albushra yujadiluna fee qawmi lootin (Ⅰ)
- Lorsque Abraham fut remis de sa peur et qu’il eut reçu la bonne nouvelle, il se mit à plaider, devant Nous, la cause du peuple de Loth, (Ⅱ)
- فلما ذهب عن إبراهيم الروع وجاءته البشرى يجادلنا في قوم لوط (Ⅲ)
- فَلَمَّا ذَهَبَ عَنْ إِبْرَاهِيمَ الرَّوْعُ وَجَاءَتْهُ الْبُشْرَىٰ يُجَادِلُنَا فِي قَوْمِ لُوطٍ (Ⅳ)
- فَلَمّا ذَهَبَ عَن إِبرٰهيمَ الرَّوعُ وَجاءَتهُ البُشرىٰ يُجٰدِلُنا فى قَومِ لوطٍ (Ⅴ)
- Et quand la panique eut quitté Abraham et que la bonne nouvelle l’eut atteint, il engagea avec Nous une controverse au sujet du peuple de Loth. (Ⅵ)
- Abraham, délivré de sa peur au reçu de la bonne nouvelle, Nous sollicita en faveur du peuple de Loth (Ⅶ)
- Quand l'effroi eut quitté Abraham et que la bonne nouvelle l’eut touché, il se mit à discuter avec Nous au sujet du peuple de Loth. (Ⅷ)
11. 75  
En vérité, Abraham était longanime, humble [et pieux envers DIEU] et se tournait souvent [vers DIEU pour Lui adresser ses demandes].
- Inna ibraheema lahaleemun awwahun muneebun (Ⅰ)
- car Abraham était doux, compatissant et enclin au repentir. (Ⅱ)
- إن إبراهيم لحليم أواه منيب (Ⅲ)
- إِنَّ إِبْرَاهِيمَ لَحَلِيمٌ أَوَّاهٌ مُّنِيبٌ (Ⅳ)
- إِنَّ إِبرٰهيمَ لَحَليمٌ أَوّٰهٌ مُنيبٌ (Ⅴ)
- Abraham était en effet bon, humble et propre au repentir. (Ⅵ)
- — Abraham était longanime, aussi prompt aux soupirs qu’à la repentance (Ⅶ)
- En vérité, Abraham était certes longanime, humble et repentant. (Ⅷ)
11. 76  
[Les anges] dirent : « Ô Abraham, laisse cela (ce discours). Le décret de ton Seigneur est advenu. Un châtiment irréfutable va les toucher ».
- Ya ibraheemu aAArid AAan hatha innahu qad jaa amru rabbika wainnahum ateehim AAathabun ghayru mardoodin (Ⅰ)
- » Ô Abraham, dirent les émissaires, cesse de défendre leur cause ! L’arrêt de ton Seigneur est déjà pris. Un châtiment irrévocable doit les frapper. » (Ⅱ)
- يا إبراهيم أعرض عن هذا إنه قد جاء أمر ربك وإنهم آتيهم عذاب غير مردود (Ⅲ)
- يَا إِبْرَاهِيمُ أَعْرِضْ عَنْ هَٰذَا ۖ إِنَّهُ قَدْ جَاءَ أَمْرُ رَبِّكَ ۖ وَإِنَّهُمْ آتِيهِمْ عَذَابٌ غَيْرُ مَرْدُودٍ (Ⅳ)
- يٰإِبرٰهيمُ أَعرِض عَن هٰذا ۖ إِنَّهُ قَد جاءَ أَمرُ رَبِّكَ ۖ وَإِنَّهُم ءاتيهِم عَذابٌ غَيرُ مَردودٍ (Ⅴ)
- Ô Abraham, laisse cela. L’ordre de ton Seigneur est déjà parvenu. Quant à eux, un tourment inexorable les affectera. (Ⅵ)
- — « Abraham, laisse ce propos. Un décret de ton Seigneur est advenu. Ce qui leur arrive est sans recours ». (Ⅶ)
- [Mais il lui fut répondu] : « O Abraham ! renonce à cela ! L’Ordre de ton Seigneur est venu et un tourment impossible à détourner va toucher ton peuple. » (Ⅷ)
11. 77  
Et quand Nos émissaires (anges) se présentèrent à Lout (Lot), il fut chagriné pour eux (par leur arrivée), et [ne sut vraiment comment les recevoir et les protéger] il en éprouva une grande gêne, et dit : « Voici une pénible journée ».
- Walamma jaat rusuluna lootan seea bihim wadaqa bihim tharAAan waqala hatha yawmun AAaseebun (Ⅰ)
- Et quand Nos envoyés arrivèrent chez Loth, il en fut très affligé, car il ne savait pas comment les protéger. « Quelle pénible journée ! », dit-il. (Ⅱ)
- ولما جاءت رسلنا لوطا سيء بهم وضاق بهم ذرعا وقال هذا يوم عصيب (Ⅲ)
- وَلَمَّا جَاءَتْ رُسُلُنَا لُوطًا سِيءَ بِهِمْ وَضَاقَ بِهِمْ ذَرْعًا وَقَالَ هَٰذَا يَوْمٌ عَصِيبٌ (Ⅳ)
- وَلَمّا جاءَت رُسُلُنا لوطًا سيءَ بِهِم وَضاقَ بِهِم ذَرعًا وَقالَ هٰذا يَومٌ عَصيبٌ (Ⅴ)
- Et quand nos émissaires arrivèrent chez Loth, il ne put les recevoir correctement et fut incapable de les protéger : Quel funeste jour ! se disait-il. (Ⅵ)
- Quand Nos envoyés se présentèrent à Loth, il en eut mal, se sentant incapable de les protéger. « Une pénible journée ! » se dit-il. (Ⅶ)
- Quand Nos émissaires vinrent à Loth, il fut défait à leur endroit et impuissant à les protéger. « Voici un jour redoutable », dit-il. (Ⅷ)
11. 78  
[Les criminels de] son peuple vinrent vers lui, affluant [vers sa maison] poussés [par le vice qui] depuis longtemps les adonnait aux infamies. Il [leur] dit : « Ô peuple, voici mes filles, elles sont plus pures pour vous. Craignez DIEU, et ne me couvrez pas d’ignominie à propos de mes hôtes. N’y a-t-il parmi vous aucun homme valeureux ? »
- Wajaahu qawmuhu yuhraAAoona ilayhi wamin qablu kanoo yaAAmaloona alssayyiati qala ya qawmi haolai banatee hunna atharu lakum faittaqoo Allaha wala tukhzooni fee dayfee alaysa minkum rajulun rasheedun (Ⅰ)
- Aussitôt, des hommes de son peuple, habitués à commettre les pires turpitudes, se précipitèrent chez lui. « Ô mon peuple, leur dit Loth, voici mes filles ! Elles seraient plus indiquées pour vous. Craignez donc Dieu et ne me déshonorez pas dans la personne de mes hôtes ! N’y a-t-il pas un seul homme sensé parmi vous ? » (Ⅱ)
- وجاءه قومه يهرعون إليه ومن قبل كانوا يعملون السيئات قال يا قوم هؤلاء بناتي هن أطهر لكم فاتقوا الله ولا تخزون في ضيفي أليس منكم رجل رشيد (Ⅲ)
- وَجَاءَهُ قَوْمُهُ يُهْرَعُونَ إِلَيْهِ وَمِن قَبْلُ كَانُوا يَعْمَلُونَ السَّيِّئَاتِ ۚ قَالَ يَا قَوْمِ هَٰؤُلَاءِ بَنَاتِي هُنَّ أَطْهَرُ لَكُمْ ۖ فَاتَّقُوا اللَّهَ وَلَا تُخْزُونِ فِي ضَيْفِي ۖ أَلَيْسَ مِنكُمْ رَجُلٌ رَّشِيدٌ (Ⅳ)
- وَجاءَهُ قَومُهُ يُهرَعونَ إِلَيهِ وَمِن قَبلُ كانوا يَعمَلونَ السَّيِّـٔاتِ ۚ قالَ يٰقَومِ هٰؤُلاءِ بَناتى هُنَّ أَطهَرُ لَكُم ۖ فَاتَّقُوا اللَّهَ وَلا تُخزونِ فى ضَيفى ۖ أَلَيسَ مِنكُم رَجُلٌ رَشيدٌ (Ⅴ)
- Son peuple accourut vers lui, alors que ce même peuple se vautrait l’instant d’avant dans une grande débauche. Loth leur dit : Ô gens de mon peuple, celles-ci sont mes filles. Elles sont plus pures pour vous que mes hôtes. Craignez Dieu et ne m’humiliez pas à travers mes hôtes. N’y a-t-il pas parmi vous un homme raisonnable ? (Ⅵ)
- En effet son peuple afflua vers lui, poussé (par le vice qui) depuis longtemps les adonnait aux infamies. Il leur dit : « O mon peuple, voici mes filles. Avec elles, votre impureté serait moindre. Mais plutôt prémunissez-vous de Dieu, ne me déshonorez pas en mes hôtes. N’y a-t-il parmi vous aucun homme de droiture ? » (Ⅶ)
- Son peuple qui, antérieurement, accomplissait de mauvaises actions, accourut en effet à Loth : « O mon peuple ! voici mes filles : elles sont plus pures pour vous. Soyez pieux envers Allah et ne m’outragez point dans mes hôtes ! N’est-il point parmi vous un homme droit ? » (Ⅷ)
11. 79  
Ils dirent : « Tu le sais bien, sur tes filles nous n’avons aucun droit (désir). Et tu sais très bien ce que nous voulons ! »
- Qaloo laqad AAalimta ma lana fee banatika min haqqin wainnaka lataAAlamu ma nureedu (Ⅰ)
- – « Tu sais très bien, dirent-ils, que nous n’avons pas envie de tes filles ! Et tu sais très bien ce que nous voulons. » (Ⅱ)
- قالوا لقد علمت ما لنا في بناتك من حق وإنك لتعلم ما نريد (Ⅲ)
- قَالُوا لَقَدْ عَلِمْتَ مَا لَنَا فِي بَنَاتِكَ مِنْ حَقٍّ وَإِنَّكَ لَتَعْلَمُ مَا نُرِيدُ (Ⅳ)
- قالوا لَقَد عَلِمتَ ما لَنا فى بَناتِكَ مِن حَقٍّ وَإِنَّكَ لَتَعلَمُ ما نُريدُ (Ⅴ)
- Nous n’avons que faire de tes filles, lui dirent-ils, et nous n’avons aucun droit sur elles. Tu sais ce que nous désirons. (Ⅵ)
- Ils lui dirent : « Tu le sais bien, sur tes filles nous n’avons aucun droit. Et tu sais ce dont nous avons volonté ». (Ⅶ)
- — « Certes, tu sais », lui répondit-on, « que nous n’avons nul droit sur tes filles, mais tu sais ce que nous voulons. » (Ⅷ)
11. 80  
Il dit : « [Ah !] Si j’avais assez de force pour vous opposer, ou bien si je trouvais un appui solide ».
- Qala law anna lee bikum quwwatan aw awee ila ruknin shadeedin (Ⅰ)
- – « Que n’ai-je de la force pour vous résister, dit Loth. Ou que n’ai-je trouvé un solide appui ! » (Ⅱ)
- قال لو أن لي بكم قوة أو آوي إلى ركن شديد (Ⅲ)
- قَالَ لَوْ أَنَّ لِي بِكُمْ قُوَّةً أَوْ آوِي إِلَىٰ رُكْنٍ شَدِيدٍ (Ⅳ)
- قالَ لَو أَنَّ لى بِكُم قُوَّةً أَو ءاوى إِلىٰ رُكنٍ شَديدٍ (Ⅴ)
- Loth dit : Que n’ai-je assez de puissance pour m’opposer à vous ou un appui solide sur lequel je m’appuierais ! (Ⅵ)
- Il dit : « Ah ! que n’ai-je de force à vous opposer, d’appui ferme à quoi recourir ! » (Ⅶ)
- — « Ah ! si j’étais de force contre vous ! », répliqua Loth. « Ah ! si j’avais refuge auprès d’un soutien puissant ! » (Ⅷ)
11. 81  
[Les anges] dirent : « Ô Lout (Lot), nous sommes les émissaires de ton Seigneur. [Ces gens-là] ne pourront jamais t’atteindre (attaquer ta maison). Pars avec ta famille dans l’obscurité [totale] de la nuit ; mais que personne d’entre vous ne se retourne en arrière. Exception faite de ta femme, il lui arrivera ce qui leur arrivera. Le moment fixé pour eux est le matin. Le matin n’est-il pas proche ? »
- Qaloo ya lootu inna rusulu rabbika lan yasiloo ilayka faasri biahlika biqitAAin mina allayli wala yaltafit minkum ahadun illa imraataka innahu museebuha ma asabahum inna mawAAidahumu alssubhu alaysa alssubhu biqareebin (Ⅰ)
- – « Ô Loth ! Nous sommes les émissaires de ton Seigneur ! Ces gens-là ne pourront jamais t’atteindre. Pars avec ta famille, à la fin de cette nuit, et que nul d’entre vous ne tourne la tête en cours de route ! Ta femme, cependant, subira le même sort que les impies. Cela se produira à l’aube, et l’aube n’est pas si loin ! » (Ⅱ)
- قالوا يا لوط إنا رسل ربك لن يصلوا إليك فأسر بأهلك بقطع من الليل ولا يلتفت منكم أحد إلا امرأتك إنه مصيبها ما أصابهم إن موعدهم الصبح أليس الصبح بقريب (Ⅲ)
- قَالُوا يَا لُوطُ إِنَّا رُسُلُ رَبِّكَ لَن يَصِلُوا إِلَيْكَ ۖ فَأَسْرِ بِأَهْلِكَ بِقِطْعٍ مِّنَ اللَّيْلِ وَلَا يَلْتَفِتْ مِنكُمْ أَحَدٌ إِلَّا امْرَأَتَكَ ۖ إِنَّهُ مُصِيبُهَا مَا أَصَابَهُمْ ۚ إِنَّ مَوْعِدَهُمُ الصُّبْحُ ۚ أَلَيْسَ الصُّبْحُ بِقَرِيبٍ (Ⅳ)
- قالوا يٰلوطُ إِنّا رُسُلُ رَبِّكَ لَن يَصِلوا إِلَيكَ ۖ فَأَسرِ بِأَهلِكَ بِقِطعٍ مِنَ الَّيلِ وَلا يَلتَفِت مِنكُم أَحَدٌ إِلَّا امرَأَتَكَ ۖ إِنَّهُ مُصيبُها ما أَصابَهُم ۚ إِنَّ مَوعِدَهُمُ الصُّبحُ ۚ أَلَيسَ الصُّبحُ بِقَريبٍ (Ⅴ)
- Ô Loth, dirent ses hôtes, nous sommes les envoyés de ton Dieu et ils ne sauront t’atteindre. Pars avec ta famille, nuitamment, et que personne ne regarde derrière lui, à l’exception de ta femme. Elle sera la proie de la calamité qui atteint les mécréants, et cela lorsque le lever du jour sera là. Le lever du jour n’est-il pas imminent ? (Ⅵ)
- Ses hôtes lui dirent alors : « O Loth, nous sommes les envoyés de ton Seigneur. Tu seras mis hors de leur atteinte. Pars avec ta famille à un moment de cette nuit. Que nul d’entre vous ne se retourne, sinon ton épouse, qu’accablera ce qui les aura accablés : leur rendez-vous est pour ce matin, et le matin n’est-il pas proche ? » (Ⅶ)
- — « O Loth ! », dirent [alors Ses hôtes], « nous sommes les émissaires de ton Seigneur. Ils n’arriveront pas jusqu’à toi. Pars avec ta famille, en fin de nuit, et que nul d’entre vous ne se retourne, sauf ta femme qui sera frappée par ce qui frappera [ces Impies]. Ce qui les menace s’accomplira à l’aube. L’aube n’est-elle point prochaine ? » (Ⅷ)
11. 82  
Quand Notre décret advint, Nous renversâmes [leur ville] de fond en comble et fîmes pleuvoir sur elle des pierres d’argile "cuite" (sijjil) se succédant [à un rythme accéléré].
- Falamma jaa amruna jaAAalna AAaliyaha safilaha waamtarna AAalayha hijaratan min sijjeelin mandoodin (Ⅰ)
- Et lorsque Notre ordre fut donné, Nous renversâmes la cité de fond en comble, et fîmes pleuvoir sur elle, par rafales, des cailloux brûlants d’argile, (Ⅱ)
- فلما جاء أمرنا جعلنا عاليها سافلها وأمطرنا عليها حجارة من سجيل منضود (Ⅲ)
- فَلَمَّا جَاءَ أَمْرُنَا جَعَلْنَا عَالِيَهَا سَافِلَهَا وَأَمْطَرْنَا عَلَيْهَا حِجَارَةً مِّن سِجِّيلٍ مَّنضُودٍ (Ⅳ)
- فَلَمّا جاءَ أَمرُنا جَعَلنا عٰلِيَها سافِلَها وَأَمطَرنا عَلَيها حِجارَةً مِن سِجّيلٍ مَنضودٍ (Ⅴ)
- Quand Notre ordre vint à son terme, Nous renversâmes la cité de fond en comble, et Nous fîmes tomber sur elle une pluie de pierres brûlantes… (Ⅵ)
- Notre décret advenu, Nous mîmes la cité sens dessus dessous, et fîmes pleuvoir sur elle, en sceaux superposés, des pierres (Ⅶ)
- Quand Notre Ordre vint, Nous frappâmes la ville de subversion et fîmes pleuvoir sur elle des pierres d’argile marquées (Ⅷ)
11. 83  
[Pierres] marquées [d’une empreinte] auprès de ton Seigneur. Elles ne sont pas loin des injustes.
- Musawwamatan AAinda rabbika wama hiya mina alththalimeena bibaAAeedin (Ⅰ)
- portant une marque connue de ton Seigneur et toujours prêts à s’abattre sur les criminels ! (Ⅱ)
- مسومة عند ربك وما هي من الظالمين ببعيد (Ⅲ)
- مُّسَوَّمَةً عِندَ رَبِّكَ ۖ وَمَا هِيَ مِنَ الظَّالِمِينَ بِبَعِيدٍ (Ⅳ)
- مُسَوَّمَةً عِندَ رَبِّكَ ۖ وَما هِىَ مِنَ الظّٰلِمينَ بِبَعيدٍ (Ⅴ)
- …marquées qu’elles sont par ton Seigneur, tout en sachant qu’elles ne tombent pas si loin que cela des injustes. (Ⅵ)
- à l’emblème de chez ton Seigneur. — Et cette (cité-ci) n’est pas tellement éloignée des iniques. (Ⅶ)
- et marquées auprès de ton Seigneur. Cette cité n’est point éloignée des Injustes [de ta ville]. (Ⅷ)
11. 84  
Et [Nous envoyâmes] aux Madyan, leur frère Shucayb qui [leur] dit : « Ô peuple, adorez (obéissez à) DIEU ; n’est, pour vous, nul dieu sinon Lui. Et ne diminuez pas la mesure et [ne faussez pas] la balance. Je vous vois dans une opulence [illicite], et je crains pour vous le châtiment [correctif] d’un Jour qui envahira tout.
- Waila madyana akhahum shuAAayban qala ya qawmi oAAbudoo Allaha ma lakum min ilahin ghayruhu wala tanqusoo almikyala waalmeezana innee arakum bikhayrin wainnee akhafu AAalaykum AAathaba yawmin muheetin (Ⅰ)
- Aux gens de Madyan Nous avons envoyé leur frère Shu`ayb. « Ô mon peuple, leur dit-il, adorez Dieu, vous n’avez d’autre divinité que Lui ! Ne fraudez pas dans les mesures et ne faussez pas la balance ! Je vois que vous êtes en pleine prospérité ; mais je crains pour vous un jour où le châtiment vous enveloppera de toutes parts. (Ⅱ)
- وإلى مدين أخاهم شعيبا قال يا قوم اعبدوا الله ما لكم من إله غيره ولا تنقصوا المكيال والميزان إني أراكم بخير وإني أخاف عليكم عذاب يوم محيط (Ⅲ)
- ۞ وَإِلَىٰ مَدْيَنَ أَخَاهُمْ شُعَيْبًا ۚ قَالَ يَا قَوْمِ اعْبُدُوا اللَّهَ مَا لَكُم مِّنْ إِلَٰهٍ غَيْرُهُ ۖ وَلَا تَنقُصُوا الْمِكْيَالَ وَالْمِيزَانَ ۚ إِنِّي أَرَاكُم بِخَيْرٍ وَإِنِّي أَخَافُ عَلَيْكُمْ عَذَابَ يَوْمٍ مُّحِيطٍ (Ⅳ)
- ۞ وَإِلىٰ مَديَنَ أَخاهُم شُعَيبًا ۚ قالَ يٰقَومِ اعبُدُوا اللَّهَ ما لَكُم مِن إِلٰهٍ غَيرُهُ ۖ وَلا تَنقُصُوا المِكيالَ وَالميزانَ ۚ إِنّى أَرىٰكُم بِخَيرٍ وَإِنّى أَخافُ عَلَيكُم عَذابَ يَومٍ مُحيطٍ (Ⅴ)
- Aux gens de Madian, nous envoyâmes Chou’aïb, leur propre frère, qui leur dit : Ô mon peuple, adorez Dieu, vous n’avez pas d’autres dieux que Lui. Ne trichez pas sur les balances et les mesures. Je vous vois plutôt prospères et je crains pour vous le châtiment terrible du jour déterminé. (Ⅵ)
- — A ceux de Madyan (J’envoyai) leur frère Shu'ayb qui leur dit : « O mon peuple, adorez Dieu . Vous n’avez d’autre dieu que Lui. Ne retranchez pas sur la mesure à grains, non plus que sur la balance. Je vous vois dans la prospérité, mais je crains pour vous le supplice d’un Jour où vous serez encerclés » (Ⅶ)
- [Nous avons certes envoyé] aux Madian leur contribule Cho‘aïb qui dit : « O mon peuple ! adorez Allah ! Vous n’avez point de divinité autre que Lui. Ne faites point mauvaise mesure et mauvais poids ! Je vous vois dans la prospérité, [mais] je crains pour vous le tourment d’un jour qui [vous] enveloppera. (Ⅷ)
11. 85  
Ô peuple, observez équitablement la mesure et la balance, ne causez pas de préjudices aux hommes dans les choses qui leur appartiennent et ne répandez pas la corruption sur la terre.
- Waya qawmi awfoo almikyala waalmeezana bialqisti wala tabkhasoo alnnasa ashyaahum wala taAAthaw fee alardi mufsideena (Ⅰ)
- Ô mon peuple ! Faites pleine mesure et pesez avec équité ! Ne causez pas de tort aux gens en sous-estimant leurs biens ! Ne semez pas la corruption sur la Terre ! (Ⅱ)
- ويا قوم أوفوا المكيال والميزان بالقسط ولا تبخسوا الناس أشياءهم ولا تعثوا في الأرض مفسدين (Ⅲ)
- وَيَا قَوْمِ أَوْفُوا الْمِكْيَالَ وَالْمِيزَانَ بِالْقِسْطِ ۖ وَلَا تَبْخَسُوا النَّاسَ أَشْيَاءَهُمْ وَلَا تَعْثَوْا فِي الْأَرْضِ مُفْسِدِينَ (Ⅳ)
- وَيٰقَومِ أَوفُوا المِكيالَ وَالميزانَ بِالقِسطِ ۖ وَلا تَبخَسُوا النّاسَ أَشياءَهُم وَلا تَعثَوا فِى الأَرضِ مُفسِدينَ (Ⅴ)
- Mon peuple, respectez scrupuleusement le poids et la balance. Ne volez pas les biens des gens. Ne vous rendez pas coupables des méfaits sur terre. (Ⅵ)
- et encore : « O mon peuple, faites bonne mesure et juste pesée, ne faites pas subir de moins-value aux marchandises d’autrui, ne sévissez pas sur la terre en y causant du dégât (Ⅶ)
- O mon peuple ! faites en équité bonne mesure et bon poids ! Ne causez point de dol aux gens, dans leurs biens ! Ne vous élevez point sur terre en fauteurs de scandale ! (Ⅷ)
11. 86  
[Le bien] durable donné par DIEU vaut mieux pour vous si vous êtes croyants, et je ne suis pas un gardien pour vous ».
- Baqiyyatu Allahi khayrun lakum in kuntum mumineena wama ana AAalaykum bihafeethin (Ⅰ)
- Un bénéfice honnête, aussi petit soit-il, est infiniment meilleur pour vous, si vous êtes des croyants sincères. Je vous le dis sans être pour autant responsable de vos actes. » (Ⅱ)
- بقيت الله خير لكم إن كنتم مؤمنين وما أنا عليكم بحفيظ (Ⅲ)
- بَقِيَّتُ اللَّهِ خَيْرٌ لَّكُمْ إِن كُنتُم مُّؤْمِنِينَ ۚ وَمَا أَنَا عَلَيْكُم بِحَفِيظٍ (Ⅳ)
- بَقِيَّتُ اللَّهِ خَيرٌ لَكُم إِن كُنتُم مُؤمِنينَ ۚ وَما أَنا۠ عَلَيكُم بِحَفيظٍ (Ⅴ)
- Ce qui subsiste des bienfaits de Dieu est bien meilleur pour vous, si toutefois vous êtes croyants, car je ne puis être votre gardien. (Ⅵ)
- mieux vaut pour vous, si vous êtes des croyants, ce que Dieu fait durable. Mais je ne suis pas pour vous un gardien ». (Ⅶ)
- Ce qui reste auprès d’Allah est un bien pour vous si vous êtes croyants. Je ne suis point un gardien pour vous. » (Ⅷ)
11. 87  
[Les impies, etc. lui] dirent : « Ô Shucayb ! Ta Prière t’ordonne-t-elle que nous abandonnions ce que nos pères adoraient ou que nous ne disposions de nos biens comme nous le voulons ? Tu es [pourtant] longanime et valeureux ».
- Qaloo ya shuAAaybu asalatuka tamuruka an natruka ma yaAAbudu abaona aw an nafAAala fee amwalina ma nashao innaka laanta alhaleemu alrrasheedu (Ⅰ)
- – « Ô Shu`ayb ! Sont-ce tes prières qui t’ordonnent de nous pousser à renier le culte de nos ancêtres ou à ne plus disposer de nos richesses comme nous l’entendons ? Est-ce toi l’homme sage et sensé que nous connaissons ? » (Ⅱ)
- قالوا يا شعيب أصلاتك تأمرك أن نترك ما يعبد آباؤنا أو أن نفعل في أموالنا ما نشاء إنك لأنت الحليم الرشيد (Ⅲ)
- قَالُوا يَا شُعَيْبُ أَصَلَاتُكَ تَأْمُرُكَ أَن نَّتْرُكَ مَا يَعْبُدُ آبَاؤُنَا أَوْ أَن نَّفْعَلَ فِي أَمْوَالِنَا مَا نَشَاءُ ۖ إِنَّكَ لَأَنتَ الْحَلِيمُ الرَّشِيدُ (Ⅳ)
- قالوا يٰشُعَيبُ أَصَلوٰتُكَ تَأمُرُكَ أَن نَترُكَ ما يَعبُدُ ءاباؤُنا أَو أَن نَفعَلَ فى أَموٰلِنا ما نَشٰؤُا۟ ۖ إِنَّكَ لَأَنتَ الحَليمُ الرَّشيدُ (Ⅴ)
- Ils dirent : Ô Chou’aïb, est-ce que tes oraisons t’imposent que nous abandonnions ce que nos ancêtres adoraient et que nous utilisions nos biens de manière contraire à nos choix ? Malgré tout, tu es le plus longanime et le plus droit. (Ⅵ)
- Ils dirent : « O Shu'ayb, tes oraisons t’ordonnent-elles que nous abandonnions cela qu’adoraient nos pères, ou de disposer de nos biens à notre guise ? Il faut que tu sois le seul longanime et droit ! » (Ⅶ)
- — « O Cho‘aïb ! », lui répondit-on, « ta prière t’ordonne-t-elle que nous abandonnions ce qu’adoraient nos pères ou [que nous cessions] de faire de nos richesses ce que nous voulons ? En vérité, tu es certes longanime et droit ! » (Ⅷ)
11. 88  
[Shucayb] dit : « Ô peuple ! Dites-moi, si je m’appuie sur une preuve évidente venant de mon Seigneur, et qu’Il m’accorde, venant de Lui, un beau don, [comment pourrais-je agir contre Son ordre ?] je ne veux nullement faire une [action] que je vous interdis. Je ne veux que la réforme [suivant les enseignements divins] autant que je le puis. Ma réussite ne tient qu’à DIEU. Je m’en remets à Lui, et c’est vers Lui que je reviens repentant.
- Qala ya qawmi araaytum in kuntu AAala bayyinatin min rabbee warazaqanee minhu rizqan hasanan wama oreedu an okhalifakum ila ma anhakum AAanhu in oreedu illa alislaha ma istataAAtu wama tawfeeqee illa biAllahi AAalayhi tawakkaltu wailayhi oneebu (Ⅰ)
- – « Ô mon peuple, répliqua Shu`ayb, que diriez-vous si j’étais nanti d’une preuve évidente de mon Seigneur et si j’étais réellement gratifié d’une insigne faveur ? Soyez certains que, quand je vous interdis quelque chose, mon but n’est pas de vous contrarier, mais il est seulement de vous rendre meilleurs, dans la mesure de mes moyens. Et ma réussite ne dépend que du Seigneur. C’est à Lui que je me confie et c’est à Lui que je ferai retour. (Ⅱ)
- قال يا قوم أرأيتم إن كنت على بينة من ربي ورزقني منه رزقا حسنا وما أريد أن أخالفكم إلى ما أنهاكم عنه إن أريد إلا الإصلاح ما استطعت وما توفيقي إلا بالله عليه توكلت وإليه أنيب (Ⅲ)
- قَالَ يَا قَوْمِ أَرَأَيْتُمْ إِن كُنتُ عَلَىٰ بَيِّنَةٍ مِّن رَّبِّي وَرَزَقَنِي مِنْهُ رِزْقًا حَسَنًا ۚ وَمَا أُرِيدُ أَنْ أُخَالِفَكُمْ إِلَىٰ مَا أَنْهَاكُمْ عَنْهُ ۚ إِنْ أُرِيدُ إِلَّا الْإِصْلَاحَ مَا اسْتَطَعْتُ ۚ وَمَا تَوْفِيقِي إِلَّا بِاللَّهِ ۚ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ وَإِلَيْهِ أُنِيبُ (Ⅳ)
- قالَ يٰقَومِ أَرَءَيتُم إِن كُنتُ عَلىٰ بَيِّنَةٍ مِن رَبّى وَرَزَقَنى مِنهُ رِزقًا حَسَنًا ۚ وَما أُريدُ أَن أُخالِفَكُم إِلىٰ ما أَنهىٰكُم عَنهُ ۚ إِن أُريدُ إِلَّا الإِصلٰحَ مَا استَطَعتُ ۚ وَما تَوفيقى إِلّا بِاللَّهِ ۚ عَلَيهِ تَوَكَّلتُ وَإِلَيهِ أُنيبُ (Ⅴ)
- Il dit : Ô mon peuple, ne voyez-vous pas que je me réclame d’une preuve venue de mon Dieu et qui représente un don réel de Sa part ? Je ne veux donc pas vous contrarier quant aux préventions qu’Il vous a données. Je ne cherche qu’à pacifier ce que je peux. M’étant reposé sur Dieu, c’est vers Lui que je reviens, confiant et repentant. (Ⅵ)
- — « O mon peuple, dit-il, que vous en semble ? Si mon Seigneur m’a muni d’une preuve et gratifié d’une belle attribution de par Lui, et que je ne veuille pas me distinguer de vous en faisant des choses que je vous interdis... je ne veux que la réforme, autant que je le puisse, et réussir ne tient pour moi qu’à Dieu, et je m’en remets à Lui, et vers Lui je retourne... (Ⅶ)
- Cho‘aïb répondit : « O mon peuple ! que vous en semble ? Si je me conforme à une Preuve [venue] de mon Seigneur, si [Celui-ci] m’a attribué de Sa part une belle attribution, [c’est à bon escient]. Je ne veux point [simplement] vous contrarier en ce que je vous défends. Je ne veux que réformer autant que je puis. Mon assistance n’est qu’en Allah. Sur Lui je m’appuie, et vers Lui je reviens repentant. (Ⅷ)
11. 89  
Ô peuple, que votre désir de me controverser ne vous amène pas à encourir les mêmes châtiments qui frappèrent [les impies, les pécheurs obstinés, etc. dans :] le peuple de Noé, le peuple de Houd, ou le peuple de Sâlih et [l’exemple du] peuple de Lout (Lot) n’est pas [trop] éloigné de vous.
- Waya qawmi la yajrimannakum shiqaqee an yuseebakum mithlu ma asaba qawma noohin aw qawma hoodin aw qawma salihin wama qawmu lootin minkum bibaAAeedin (Ⅰ)
- Ô mon peuple ! Que votre hostilité à mon égard ne vous entraîne pas à encourir les mêmes châtiments qui atteignirent le peuple de Noé, ou le peuple de Hûd, ou le peuple de Sâlih Et l’exemple du peuple de Loth n’est pas si éloigné de vous. (Ⅱ)
- ويا قوم لا يجرمنكم شقاقي أن يصيبكم مثل ما أصاب قوم نوح أو قوم هود أو قوم صالح وما قوم لوط منكم ببعيد (Ⅲ)
- وَيَا قَوْمِ لَا يَجْرِمَنَّكُمْ شِقَاقِي أَن يُصِيبَكُم مِّثْلُ مَا أَصَابَ قَوْمَ نُوحٍ أَوْ قَوْمَ هُودٍ أَوْ قَوْمَ صَالِحٍ ۚ وَمَا قَوْمُ لُوطٍ مِّنكُم بِبَعِيدٍ (Ⅳ)
- وَيٰقَومِ لا يَجرِمَنَّكُم شِقاقى أَن يُصيبَكُم مِثلُ ما أَصابَ قَومَ نوحٍ أَو قَومَ هودٍ أَو قَومَ صٰلِحٍ ۚ وَما قَومُ لوطٍ مِنكُم بِبَعيدٍ (Ⅴ)
- Ô mon peuple, que votre désaveu à mon égard ne vous entraîne pas dans l’impasse qu’a connue le peuple de Noé, ou le peuple de Houd, ou le peuple de Salih, tandis que vous n’êtes pas loin du peuple de Loth. (Ⅵ)
- ô mon peuple, puisse mon désaveu ne pas vous être imputé et que vous frappe le fléau qui frappa le peuple de Noé, celui de Hûd, celui de Çâlih… — quant à celui de Loth, il n’est pas de vous tellement éloigné. (Ⅶ)
- Puisse ma scission d’avec vous ne point vous valoir d’être atteints par cela même qui atteignit le peuple de Noé ou le peuple de Houd ou le peuple de Salih. Le peuple de Loth [non plus] n’est pas éloigné de vous. (Ⅷ)
11. 90  
Demandez pardon à votre Seigneur puis revenez, repentants, vers Lui. Mon Seigneur est Miséricordieux (vous accorde les biens) [Il est] plein d’amour ».
- Waistaghfiroo rabbakum thumma tooboo ilayhi inna rabbee raheemun wadoodun (Ⅰ)
- Implorez donc le pardon de votre Seigneur et revenez repentants vers Lui, car mon Seigneur est Plein d’indulgence et d’amour ! » (Ⅱ)
- واستغفروا ربكم ثم توبوا إليه إن ربي رحيم ودود (Ⅲ)
- وَاسْتَغْفِرُوا رَبَّكُمْ ثُمَّ تُوبُوا إِلَيْهِ ۚ إِنَّ رَبِّي رَحِيمٌ وَدُودٌ (Ⅳ)
- وَاستَغفِروا رَبَّكُم ثُمَّ توبوا إِلَيهِ ۚ إِنَّ رَبّى رَحيمٌ وَدودٌ (Ⅴ)
- Craignez votre Dieu et demandez-Lui pardon ! Car mon Seigneur est enclin à la miséricorde, Il est aimant. (Ⅵ)
- —... implorez le pardon de votre Seigneur. Mieux encore : revenez à Lui par le repentir. Mon Seigneur est Miséricordieux, Tout amour ». (Ⅶ)
- Demandez pardon à votre Seigneur et revenez vers Lui ! Mon Seigneur est miséricordieux et aimant. » (Ⅷ)
11. 91  
[Les mauvais de son peuple] dirent : « Ô Shucayb, nous ne comprenons pas grand-chose de ce que tu dis. Nous te considérons parmi nous [comme un individu] faible. Sans ton clan, nous t’aurions lapidé. Tu n’es pas [du tout] honorable ni puissant à nos yeux ».
- Qaloo ya shuAAaybu ma nafqahu katheeran mimma taqoolu wainna lanaraka feena daAAeefan walawla rahtuka larajamnaka wama anta AAalayna biAAazeezin (Ⅰ)
- – « Ô Shu`ayb, répliquèrent-ils, nous ne comprenons pas grand-chose à ce que tu nous dis. D’ailleurs, ta position n’est guère enviable parmi nous et, sans ton clan, nous t’aurions déjà lapidé, car rien ne nous aurait empêché de le faire ! » (Ⅱ)
- قالوا يا شعيب ما نفقه كثيرا مما تقول وإنا لنراك فينا ضعيفا ولولا رهطك لرجمناك وما أنت علينا بعزيز (Ⅲ)
- قَالُوا يَا شُعَيْبُ مَا نَفْقَهُ كَثِيرًا مِّمَّا تَقُولُ وَإِنَّا لَنَرَاكَ فِينَا ضَعِيفًا ۖ وَلَوْلَا رَهْطُكَ لَرَجَمْنَاكَ ۖ وَمَا أَنتَ عَلَيْنَا بِعَزِيزٍ (Ⅳ)
- قالوا يٰشُعَيبُ ما نَفقَهُ كَثيرًا مِمّا تَقولُ وَإِنّا لَنَرىٰكَ فينا ضَعيفًا ۖ وَلَولا رَهطُكَ لَرَجَمنٰكَ ۖ وَما أَنتَ عَلَينا بِعَزيزٍ (Ⅴ)
- Ils lui dirent : Ô Chou’aïb, ce que tu dis ne nous est pas intelligible. Nous te voyons si faible parmi nous ! Or, si ce n’était ton clan, nous t’aurions lapidé, car tu n’es pas si puissant. (Ⅵ)
- — « Shu'ayb, dirent-ils, nous ne pénétrons pas grand-chose de tes propos. Ce que nous voyons bien, c’est ta faiblesse parmi nous. Ne fut ta parentèle, nous te lapiderions. Tu n’as pas sur nous de droit ». (Ⅶ)
- — « O Cho‘aïb ! », répondirent [les Impies], « nous ne saisissons pas une grande part de ce que tu dis. En vérité, nous te voyons certes faible parmi nous et, sans ton clan, nous t’aurions certes lapidé [car] tu n’es pas puissant sur nous. » (Ⅷ)
11. 92  
Il dit : « Ô peuple, mon clan vous semble-t-il à vos yeux plus honorable que DIEU, tandis que vous avez rejeté [Ses enseignements] derrière vous dans l’oubli ? Mon Seigneur embrasse [de Sa connaissance] ce que vous faites.
- Qala ya qawmi arahtee aAAazzu AAalaykum mina Allahi waittakhathtumoohu waraakum thihriyyan inna rabbee bima taAAmaloona muheetun (Ⅰ)
- – « Ô mon peuple, reprit Shu`ayb, mon clan vous semble-t-il plus puissant que Dieu à qui vous tournez ouvertement le dos ? En vérité, mon Dieu embrasse de Sa science tout ce que vous faites. (Ⅱ)
- قال يا قوم أرهطي أعز عليكم من الله واتخذتموه وراءكم ظهريا إن ربي بما تعملون محيط (Ⅲ)
- قَالَ يَا قَوْمِ أَرَهْطِي أَعَزُّ عَلَيْكُم مِّنَ اللَّهِ وَاتَّخَذْتُمُوهُ وَرَاءَكُمْ ظِهْرِيًّا ۖ إِنَّ رَبِّي بِمَا تَعْمَلُونَ مُحِيطٌ (Ⅳ)
- قالَ يٰقَومِ أَرَهطى أَعَزُّ عَلَيكُم مِنَ اللَّهِ وَاتَّخَذتُموهُ وَراءَكُم ظِهرِيًّا ۖ إِنَّ رَبّى بِما تَعمَلونَ مُحيطٌ (Ⅴ)
- Chou’aïb répondit : Ô mon peuple, mon clan familial est-il à vos yeux plus puissant que Dieu au point de Lui tourner le dos ? Mais mon Seigneur est au courant de tout ce que vous faites. (Ⅵ)
- Il dit : « Alors, ô mon peuple, mon entourage aurait sur vous plus de puissance que Dieu, puisque vous Le rejetez derrière vous dans l’oubli ? Or mon Seigneur embrasse tout ce que vous faites » (Ⅶ)
- — « O mon peuple ! », répliqua [Cho‘aïb], « mon clan, sur vous, est-il donc plus puissant qu’Allah, en sorte que vous tourniez le dos ouvertement à Celui-ci ? Mon Seigneur embrasse [en Sa connaissance] ce que vous faites. (Ⅷ)
11. 93  
Ô peuple, agissez dans la position où vous êtes. Moi aussi je vais agir [dans la mienne]. Bientôt, vous saurez sur qui va s’abattre un châtiment qui le mettra à l’ignominie, et [vous saurez] qui de nous est le menteur. Epiez[-en la venue], avec vous je [l’]épie ».
- Waya qawmi iAAmaloo AAala makanatikum innee AAamilun sawfa taAAlamoona man yateehi AAathabun yukhzeehi waman huwa kathibun wairtaqiboo inne maAAakum raqeebun (Ⅰ)
- Ô mon peuple ! Agissez à votre guise. J’agirai de mon côté, à ma manière. Vous saurez bientôt qui encourra un châtiment ignominieux et qui de nous aura été un imposteur. Attendez donc, je suis avec vous à attendre. » (Ⅱ)
- ويا قوم اعملوا على مكانتكم إني عامل سوف تعلمون من يأتيه عذاب يخزيه ومن هو كاذب وارتقبوا إني معكم رقيب (Ⅲ)
- وَيَا قَوْمِ اعْمَلُوا عَلَىٰ مَكَانَتِكُمْ إِنِّي عَامِلٌ ۖ سَوْفَ تَعْلَمُونَ مَن يَأْتِيهِ عَذَابٌ يُخْزِيهِ وَمَنْ هُوَ كَاذِبٌ ۖ وَارْتَقِبُوا إِنِّي مَعَكُمْ رَقِيبٌ (Ⅳ)
- وَيٰقَومِ اعمَلوا عَلىٰ مَكانَتِكُم إِنّى عٰمِلٌ ۖ سَوفَ تَعلَمونَ مَن يَأتيهِ عَذابٌ يُخزيهِ وَمَن هُوَ كٰذِبٌ ۖ وَارتَقِبوا إِنّى مَعَكُم رَقيبٌ (Ⅴ)
- Ô mon peuple, faites pour le mieux selon vos positions, je ferai de même et vous verrez celui qui subira le tourment le plus humiliant, celui qui sera menteur. Restez en éveil, je suis aussi attentif que vous. (Ⅵ)
- et encore : « O mon peuple, agissez à votre niveau. Moi j’agis. Demain vous saurez sur qui va s’abattre le châtiment qui le mette à mal ; vous saurez qui aura été le menteur. Epiez (-en la venue) ; avec vous je l’épie ». (Ⅶ)
- O mon peuple ! agissez selon votre position ! Moi je vais agir et vous saurez qui sera frappé par un tourment déshonorant et qui aura été un menteur. Guettez ! Je suis [aussi] avec vous guettant. » (Ⅷ)
11. 94  
Lorsque advint Notre décret, Nous sauvâmes, par un effet de Notre grâce, Shucayb et ceux qui avaient cru avec lui. Le Cri [tremblant la terre] saisit ceux qui avaient été injustes, et les voilà gisants [la poitrine contre terre] dans leurs demeures
- Walamma jaa amruna najjayna shuAAayban waallatheena amanoo maAAahu birahmatin minna waakhathati allatheena thalamoo alssayhatu faasbahoo fee diyarihim jathimeena (Ⅰ)
- Et lorsque Notre ordre fut donné, Nous sauvâmes Shu`ayb et ceux qui avaient cru avec lui, par un effet de Notre miséricorde. Mais le grondement terrifiant saisit ceux qui avaient été injustes et, le lendemain, ils gisaient inertes dans leurs demeures, (Ⅱ)
- ولما جاء أمرنا نجينا شعيبا والذين آمنوا معه برحمة منا وأخذت الذين ظلموا الصيحة فأصبحوا في ديارهم جاثمين (Ⅲ)
- وَلَمَّا جَاءَ أَمْرُنَا نَجَّيْنَا شُعَيْبًا وَالَّذِينَ آمَنُوا مَعَهُ بِرَحْمَةٍ مِّنَّا وَأَخَذَتِ الَّذِينَ ظَلَمُوا الصَّيْحَةُ فَأَصْبَحُوا فِي دِيَارِهِمْ جَاثِمِينَ (Ⅳ)
- وَلَمّا جاءَ أَمرُنا نَجَّينا شُعَيبًا وَالَّذينَ ءامَنوا مَعَهُ بِرَحمَةٍ مِنّا وَأَخَذَتِ الَّذينَ ظَلَمُوا الصَّيحَةُ فَأَصبَحوا فى دِيٰرِهِم جٰثِمينَ (Ⅴ)
- Et lorsque Notre décret fut lancé, Nous sauvâmes Chou’aïb et tous ceux qui, à ses côtés, ont cru en vertu de Notre miséricorde, tandis que ceux qui ont été injustes furent anéantis par le grand cataclysme. Au matin, ils étaient prostrés dans leurs demeures. (Ⅵ)
- Et Notre décret advenu, Nous sauvâmes Shuayb ainsi que ses compagnons dans la croyance, en vertu d’une miséricorde de par Nous. La clameur emporta les iniques. Ils se trouvèrent au matin gisant dans leur demeure (Ⅶ)
- Quand vint Notre Ordre, par une miséricorde [venue] de Nous, Nous sauvâmes Cho‘aïb et ceux qui avaient cru avec lui. Le Cri emporta ceux qui avaient été injustes et, au matin, dans leurs demeures, ils se trouvèrent gisants, (Ⅷ)
11. 95  
comme s’ils n’y avaient jamais habité. Arrière (perdition) aux [impies, injustes obstinés des] Madyan !, comme [il fut dit] Arrière (perdition) aux Thamoud [impies] !
- Kaan lam yaghnaw feeha ala buAAdan limadyana kama baAAidat thamoodu (Ⅰ)
- comme s’ils n’y avaient jamais vécu ! Maudit soit donc le peuple de Madyan, comme l’avait été celui de Thamûd ! (Ⅱ)
- كأن لم يغنوا فيها ألا بعدا لمدين كما بعدت ثمود (Ⅲ)
- كَأَن لَّمْ يَغْنَوْا فِيهَا ۗ أَلَا بُعْدًا لِّمَدْيَنَ كَمَا بَعِدَتْ ثَمُودُ (Ⅳ)
- كَأَن لَم يَغنَوا فيها ۗ أَلا بُعدًا لِمَديَنَ كَما بَعِدَت ثَمودُ (Ⅴ)
- C’est comme s’ils ne les avaient jamais occupées. Au loin les Médianites ! Au loin les Thamoud ! (Ⅵ)
- comme s’ils n’y eussent jamais habité. Arrière Madyan ! n’est-ce pas ? comme arrière Thamûd ! (Ⅶ)
- comme s’ils n’y avaient pas élu séjour. Oui ! arrière aux Madian comme il fut dit : Arrière aux Thamoud ! (Ⅷ)
11. 96  
Et Nous envoyâmes Moïse avec Nos signes et une preuve explicite,
- Walaqad arsalna moosa biayatina wasultanin mubeenin (Ⅰ)
- Nous avons envoyé aussi Moïse, nanti de Nos signes et d’une preuve réelle, (Ⅱ)
- ولقد أرسلنا موسى بآياتنا وسلطان مبين (Ⅲ)
- وَلَقَدْ أَرْسَلْنَا مُوسَىٰ بِآيَاتِنَا وَسُلْطَانٍ مُّبِينٍ (Ⅳ)
- وَلَقَد أَرسَلنا موسىٰ بِـٔايٰتِنا وَسُلطٰنٍ مُبينٍ (Ⅴ)
- Nous envoyâmes Moïse avec Nos signes et une souveraineté évidente... (Ⅵ)
- Oui, Nous avons envoyé Moïse avec Nos signes et justification explicite (Ⅶ)
- Certes, Nous avons envoyé Moïse avec Nos signes et un pouvoir évident, (Ⅷ)
11. 97  
Pharaon et [à] son Conseil [des notables]. Mais [ceux-ci] suivirent l’ordre de Pharaon et l’ordre de Pharaon ne conduit pas au bon chemin (au salut).
- Ila firAAawna wamalaihi faittabaAAoo amra firAAawna wama amru firAAawna birasheedin (Ⅰ)
- à Pharaon et à ses dignitaires. Mais ces derniers suivirent l’ordre de Pharaon, bien que son ordre fût dénué de toute sagesse. (Ⅱ)
- إلى فرعون وملئه فاتبعوا أمر فرعون وما أمر فرعون برشيد (Ⅲ)
- إِلَىٰ فِرْعَوْنَ وَمَلَئِهِ فَاتَّبَعُوا أَمْرَ فِرْعَوْنَ ۖ وَمَا أَمْرُ فِرْعَوْنَ بِرَشِيدٍ (Ⅳ)
- إِلىٰ فِرعَونَ وَمَلَإِي۟هِ فَاتَّبَعوا أَمرَ فِرعَونَ ۖ وَما أَمرُ فِرعَونَ بِرَشيدٍ (Ⅴ)
- ...à Pharaon et à son conseil. Les membres du conseil suivirent l’avis de Pharaon, bien que l’avis de Pharaon manquait de bon sens. (Ⅵ)
- à Pharaon et à son conseil. Ils suivirent l’ordre de Pharaon, et l’ordre de Pharaon était à contre-droiture (Ⅶ)
- vers Pharaon et son conseil (malâ’). Celui-ci suivit l’ordre de Pharaon quoique l’ordre de Pharaon ne fût pas droit. (Ⅷ)
11. 98  
[Pharaon] marchera à la tête de son peuple, le Jour de la résurrection, les introduira dans [l’abreuvoir] du Feu. Quel désagréable abreuvement !
- Yaqdumu qawmahu yawma alqiyamati faawradahumu alnnara wabisa alwirdu almawroodu (Ⅰ)
- Pharaon marchera, au Jour du Jugement dernier, à la tête de son peuple et le mènera à l’abreuvoir de l’Enfer. Et quel horrible abreuvoir que celui de l’Enfer ! (Ⅱ)
- يقدم قومه يوم القيامة فأوردهم النار وبئس الورد المورود (Ⅲ)
- يَقْدُمُ قَوْمَهُ يَوْمَ الْقِيَامَةِ فَأَوْرَدَهُمُ النَّارَ ۖ وَبِئْسَ الْوِرْدُ الْمَوْرُودُ (Ⅳ)
- يَقدُمُ قَومَهُ يَومَ القِيٰمَةِ فَأَورَدَهُمُ النّارَ ۖ وَبِئسَ الوِردُ المَورودُ (Ⅴ)
- Pharaon sera en tête de son peuple le jour de la résurrection. Il se présentera devant une source de feu. Quel funeste destin de se trouver devant une telle source ! (Ⅵ)
- il devance son peuple au Jour de la résurrection pour les conduire à l’abreuvoir du Feu, funeste abreuvement dont s’abreuver ! (Ⅶ)
- [Pharaon] précédera son peuple au Jour de la Résurrection et il les mènera à l’aiguade du Feu. Quelle détestable aiguade ! (Ⅷ)
11. 99  
Une malédiction les poursuivra en ce [monde] et le Jour de la résurrection. Quel désagréable présent suivi d’un autre [à cause de leurs crimes obstinés].
- WaotbiAAoo fee hathihi laAAnatan wayawma alqiyamati bisa alrrifdu almarfoodu (Ⅰ)
- Poursuivis par la malédiction en ce monde, ils le seront aussi le Jour de la Résurrection ! Triste cadeau, s’il en fut ! (Ⅱ)
- وأتبعوا في هذه لعنة ويوم القيامة بئس الرفد المرفود (Ⅲ)
- وَأُتْبِعُوا فِي هَٰذِهِ لَعْنَةً وَيَوْمَ الْقِيَامَةِ ۚ بِئْسَ الرِّفْدُ الْمَرْفُودُ (Ⅳ)
- وَأُتبِعوا فى هٰذِهِ لَعنَةً وَيَومَ القِيٰمَةِ ۚ بِئسَ الرِّفدُ المَرفودُ (Ⅴ)
- Ils seront poursuivis par une malédiction, ici-bas comme au jour de la résurrection. Funeste est le présent qu’ils recevront. (Ⅵ)
- en ce monde une malédiction fut dépêchée à leurs trousses ; au Jour de la résurrection, le funeste présent qui leur est présenté !... (Ⅶ)
- Ils auront été [et seront] poursuivis par une malédiction, en la [Vie Immédiate] et au Jour de la Résurrection. Quelle détestable compagne ce sera ! (Ⅷ)


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