Joseph
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112 Verses | Page 2 / 3
(Arabe style Uthmani)


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(Ⅰ)
(Ⅱ)
(Ⅲ)
(Ⅳ)
(Ⅴ)
(Ⅵ)
(Ⅶ)
(Ⅷ)


12. 50  
وَقالَ المَلِكُ ائتونى بِهِ ۖ فَلَمّا جاءَهُ الرَّسولُ قالَ ارجِع إِلىٰ رَبِّكَ فَسـَٔلهُ ما بالُ النِّسوَةِ الّٰتى قَطَّعنَ أَيدِيَهُنَّ ۚ إِنَّ رَبّى بِكَيدِهِنَّ عَليمٌ
- Waqala almaliku itoonee bihi falamma jaahu alrrasoolu qala irjiAA ila rabbika faisalhu ma balu alnniswati allatee qattaAAna aydiyahunna inna rabbee bikaydihinna AAaleemun (Ⅰ)
- Le roi ordonna alors : « Qu’on m’amène cet homme ! » Et quand l’émissaire se trouva en présence de Joseph, celui-ci Joseph lui dit : « Retourne auprès de ton maître et demande-lui quelle était l’intention de ces femmes qui s’étaient tailladé les mains. Mon Seigneur connaît parfaitement leur perfidie ! » (Ⅱ)
- Le roi dit : « Amenez-moi [Joseph] ». Quand l’émissaire se rendit auprès de lui, [Joseph] dit : « Retourne et demande à ton maître quel était le comportement des femmes qui s’étaient tailladé les mains ? En vérité, mon Seigneur connaît leurs ruses ». (Ⅲ)
- وقال الملك ائتوني به فلما جاءه الرسول قال ارجع إلى ربك فاسأله ما بال النسوة اللاتي قطعن أيديهن إن ربي بكيدهن عليم (Ⅳ)
- وَقَالَ الْمَلِكُ ائْتُونِي بِهِ ۖ فَلَمَّا جَاءَهُ الرَّسُولُ قَالَ ارْجِعْ إِلَىٰ رَبِّكَ فَاسْأَلْهُ مَا بَالُ النِّسْوَةِ اللَّاتِي قَطَّعْنَ أَيْدِيَهُنَّ ۚ إِنَّ رَبِّي بِكَيْدِهِنَّ عَلِيمٌ (Ⅴ)
- Le roi dit : Amenez-le-moi, ce devin. Lorsque l’émissaire se présenta devant Joseph, celui-ci lui dit : Retourne vers ton maître et demande-lui quelle était l’intention des femmes qui se tailladèrent les mains, car mon Dieu à moi connaît parfaitement leur ruse. (Ⅵ)
- Le roi dit : « Amenez-le moi ». Quand l’émissaire fut venu, Joseph lui dit : « Retourne à ton seigneur lui demander la confession des femmes qui se sont coupé les doigts... Mon Seigneur de leurs astuces est Connaissant » (Ⅶ)
- Le roi dit : « Amenez-moi [Joseph] ! » Quand l’émissaire fut venu à lui, [Joseph] dit : « Peut-être reviendrai-je vers les hommes. Peut-être sauront-ils... » « Reviens vers ton maître [, Échanson !,] et demande-lui quelle était l’intention des femmes qui se tailladèrent les mains. Mon Seigneur est très savant sur leur artifice. » (Ⅷ)
12. 51  
قالَ ما خَطبُكُنَّ إِذ رٰوَدتُنَّ يوسُفَ عَن نَفسِهِ ۚ قُلنَ حٰشَ لِلَّهِ ما عَلِمنا عَلَيهِ مِن سوءٍ ۚ قالَتِ امرَأَتُ العَزيزِ الـٰٔنَ حَصحَصَ الحَقُّ أَنا۠ رٰوَدتُهُ عَن نَفسِهِ وَإِنَّهُ لَمِنَ الصّٰدِقينَ
- Qala ma khatbukunna ith rawadtunna yoosufa AAan nafsihi qulna hasha lillahi ma AAalimna AAalayhi min sooin qalati imraatu alAAazeezi alana hashasa alhaqqu ana rawadtuhu AAan nafsihi wainnahu lamina alssadiqeena (Ⅰ)
- Le roi interrogea alors ces femmes : « Quelle a été votre intention, lorsque vous avez tenté de séduire Joseph ? » – « À Dieu ne plaise, répondirent-elles, Joseph n’a commis aucun mal que nous sachions. » Et la femme du grand intendant d’ajouter : « Maintenant la vérité a éclaté. C’est moi qui ai tenté de le faire céder à mes désirs, et tout ce qu’il a dit est l’absolue vérité ! (Ⅱ)
- [Le roi] dit [aux femmes] : « En quoi s’agissait votre affaire lorsque vous sollicitiez Joseph de sa personne ? » Elles dirent : « A DIEU ne plaise [que nous mentions] ! Nous ne connaissons sur lui rien de mal ». L’épouse de l’intendant dit : « Maintenant la vérité s’est manifestée. C’est moi qui l’ai sollicité. Et, à vrai dire, il est effectivement du nombre des véridiques ». (Ⅲ)
- قال ما خطبكن إذ راودتن يوسف عن نفسه قلن حاش لله ما علمنا عليه من سوء قالت امرأت العزيز الآن حصحص الحق أنا راودته عن نفسه وإنه لمن الصادقين (Ⅳ)
- قَالَ مَا خَطْبُكُنَّ إِذْ رَاوَدتُّنَّ يُوسُفَ عَن نَّفْسِهِ ۚ قُلْنَ حَاشَ لِلَّهِ مَا عَلِمْنَا عَلَيْهِ مِن سُوءٍ ۚ قَالَتِ امْرَأَتُ الْعَزِيزِ الْآنَ حَصْحَصَ الْحَقُّ أَنَا رَاوَدتُّهُ عَن نَّفْسِهِ وَإِنَّهُ لَمِنَ الصَّادِقِينَ (Ⅴ)
- Que s’est-il donc passé ? Avez-vous cherché à séduire Joseph ? – Jamais ! dirent les femmes. Nous n’avons rien su de lui qui soit à réprouver. La femme du Grand Intendant dit : Je dois me rendre à l’évidence. C’est moi qui ai cherché à le séduire. Joseph est à compter parmi les véridiques. (Ⅵ)
- le roi dit aux femmes : « Que s’est-il passé pour vous, quand vous avez entrepris Joseph de sa personne ? — Révérence à Dieu !, dirent-elles, nous ne savons sur lui rien de mal ». La femme de l’Excellence dit : « A présent, la vérité s’installe. C’est moi qui l’entrepris sur sa personne. Lui est un véridique entre tous » (Ⅶ)
- [Ayant entendu le rapport de son Échanson et ayant convoqué les femmes coupables], [le roi] demanda : « Quel était votre propos, [femmes !,] quand vous avez tenté Joseph de vos charmes ? » — « A Dieu ne plaise ! », répondirent-elles. « Nous ne lui connaissons aucune mauvaise action. » Et la femme du Puissant ajouta : « Maintenant, la vérité éclate. C’est moi qui ai tenté [Joseph] de mes charmes, et il est parmi les véridiques. (Ⅷ)
12. 52  
ذٰلِكَ لِيَعلَمَ أَنّى لَم أَخُنهُ بِالغَيبِ وَأَنَّ اللَّهَ لا يَهدى كَيدَ الخائِنينَ
- Thalika liyaAAlama annee lam akhunhu bialghaybi waanna Allaha la yahdee kayda alkhaineena (Ⅰ)
- Si j’ai tenu à faire rétablir la vérité, c’est pour que mon maître sache que je ne l’ai point trompé pendant son absence, car Dieu ne guide point les intrigues des méchants. (Ⅱ)
- [Lorsque Joseph apprit cela, il dit] : « [J’ai exigé cette déclaration] afin que [l’intendant] sache que moi, je ne l’ai point trahi en son absence, et qu’en vérité, DIEU ne mène pas à bonne fin la ruse des traîtres ». (Ⅲ)
- ذلك ليعلم أني لم أخنه بالغيب وأن الله لا يهدي كيد الخائنين (Ⅳ)
- ذَٰلِكَ لِيَعْلَمَ أَنِّي لَمْ أَخُنْهُ بِالْغَيْبِ وَأَنَّ اللَّهَ لَا يَهْدِي كَيْدَ الْخَائِنِينَ (Ⅴ)
- Je dis cela afin que ma conscience soit tranquille et que je n’aie pas à trahir, car Dieu n’aide pas les traîtres à trouver leur chemin. (Ⅵ)
- — ... « cela pour qu’il sache que je ne l’ai point trahi en son absence, et que Dieu ne guide pas (la machination) des perfides. (Ⅶ)
- [Je dis] cela pour que [le roi] sache que je ne le trahis point, hors de sa vue, et qu’Allah ne dirige point l’artifice des Traîtres. (Ⅷ)
12. 53  
۞ وَما أُبَرِّئُ نَفسى ۚ إِنَّ النَّفسَ لَأَمّارَةٌ بِالسّوءِ إِلّا ما رَحِمَ رَبّى ۚ إِنَّ رَبّى غَفورٌ رَحيمٌ
- Wama obarrio nafsee inna alnnafsa laammaratun bialssooi illa ma rahima rabbee inna rabbee ghafoorun raheemun (Ⅰ)
- Je ne cherche pas à m’innocenter moi-même, car c’est le propre de la nature humaine à pousser au mal, à moins qu’on ne soit touché par la grâce de Dieu, car Il est Clément et Miséricordieux. » (Ⅱ)
- Je n’innocente pas mon âme ; en effet, l’âme [malveillante] pousse au mal à moins que mon Seigneur, par [l’effet de Sa] miséricorde, ne la préserve [du péché]. Vraiment, mon Seigneur est Celui qui pardonne [et Il est] Très-Miséricordieux [et accorde aux croyants les biens particuliers]. (Ⅲ)
- وما أبرئ نفسي إن النفس لأمارة بالسوء إلا ما رحم ربي إن ربي غفور رحيم (Ⅳ)
- ۞ وَمَا أُبَرِّئُ نَفْسِي ۚ إِنَّ النَّفْسَ لَأَمَّارَةٌ بِالسُّوءِ إِلَّا مَا رَحِمَ رَبِّي ۚ إِنَّ رَبِّي غَفُورٌ رَّحِيمٌ (Ⅴ)
- Je ne cherche d’ailleurs pas à me disculper complètement, car l’âme charnelle est propice aux tentations ; elle ordonne le mal. Seule m’importe la miséricorde de mon Dieu, car Dieu, le Clément, est Celui qui est miséricordieux. (Ⅵ)
- Oh ! je n’innocente pas mon âme. Assurément, l’âme est instigatrice de mal, si ce n’est en vertu de la miséricorde de mon Seigneur : mon Seigneur est Tout pardon, Miséricordieux ». (Ⅶ)
- Je ne m’innocente point. En vérité, l’âme est certes instigatrice du mal ! [Je ne désiré] que la miséricorde de mon Seigneur. Mon Seigneur est absoluteur et miséricordieux. » (Ⅷ)
12. 54  
وَقالَ المَلِكُ ائتونى بِهِ أَستَخلِصهُ لِنَفسى ۖ فَلَمّا كَلَّمَهُ قالَ إِنَّكَ اليَومَ لَدَينا مَكينٌ أَمينٌ
- Waqala almaliku itoonee bihi astakhlishu linafsee falamma kallamahu qala innaka alyawma ladayna makeenun ameenun (Ⅰ)
- » Qu’on me l’amène, dit le roi. Je veux l’attacher à ma personne ! » Et après s’être entretenu avec lui, le roi lui dit : « À partir de maintenant, je t’accorde un poste d’autorité et t’investis de ma confiance ! » (Ⅱ)
- Le roi dit : « Amenez-moi [Joseph]. Je le choisirai comme régisseur de mes biens personnels ». Et quand [Joseph] lui eut parlé, [le roi lui] dit : « Tu es dès aujourd’hui, près de nous, en une excellente situation d’autorité et de confiance ». (Ⅲ)
- وقال الملك ائتوني به أستخلصه لنفسي فلما كلمه قال إنك اليوم لدينا مكين أمين (Ⅳ)
- وَقَالَ الْمَلِكُ ائْتُونِي بِهِ أَسْتَخْلِصْهُ لِنَفْسِي ۖ فَلَمَّا كَلَّمَهُ قَالَ إِنَّكَ الْيَوْمَ لَدَيْنَا مَكِينٌ أَمِينٌ (Ⅴ)
- Le roi dit : Amenez-le-moi. Je vais pouvoir le mettre à ma disposition. Lorsque Joseph arriva, le roi lui dit : Tu es placé dès à présent auprès de nous en un poste d’autorité et de confiance. (Ⅵ)
- Le roi dit à nouveau : « Qu’on me l’amène. Je l’affecte à mon service particulier ». Et dès qu’il lui parla, lui dit : « Tu auras désormais auprès de moi pouvoir et crédit ». (Ⅶ)
- Le roi dit : « Amenez-moi [Joseph. !] Je l’attache à ma personne. » Quand il lui eut parlé, il lui dit : « Aujourd’hui tu es auprès de moi bien en place et en confiance. » (Ⅷ)
12. 55  
قالَ اجعَلنى عَلىٰ خَزائِنِ الأَرضِ ۖ إِنّى حَفيظٌ عَليمٌ
- Qala ijAAalnee AAala khazaini alardi innee hafeethun AAaleemun (Ⅰ)
- – « Confie-moi, dit Joseph, l’intendance des dépôts du pays, j’en serai le gardien vigilant. » (Ⅱ)
- [Joseph] dit : « Confie-moi l’intendance des dépôts de ce pays, je suis un gardien honnête [et je suis] avisé ». (Ⅲ)
- قال اجعلني على خزائن الأرض إني حفيظ عليم (Ⅳ)
- قَالَ اجْعَلْنِي عَلَىٰ خَزَائِنِ الْأَرْضِ ۖ إِنِّي حَفِيظٌ عَلِيمٌ (Ⅴ)
- Joseph dit : Faites de moi le gardien des magasins de ce pays, je serai à la hauteur de ma tâche. (Ⅵ)
- — « Prépose-moi, dit Joseph, à tes entrepôts agricoles. Je suis homme d’économie et de savoir ». (Ⅶ)
- Joseph répondit : « Place-moi à la tête des magasins de ce pays ! Je suis bon gardien et très savant. » (Ⅷ)
12. 56  
وَكَذٰلِكَ مَكَّنّا لِيوسُفَ فِى الأَرضِ يَتَبَوَّأُ مِنها حَيثُ يَشاءُ ۚ نُصيبُ بِرَحمَتِنا مَن نَشاءُ ۖ وَلا نُضيعُ أَجرَ المُحسِنينَ
- Wakathalika makanna liyoosufa fee alardi yatabawwao minha haythu yashao nuseebu birahmatina man nashao wala nudeeAAu ajra almuhsineena (Ⅰ)
- C’est ainsi que Nous avons accordé à Joseph une forte position dans ce pays et qu’il pouvait désormais s’y installer, où il voulait. Nous touchons de Notre grâce qui Nous voulons et Nous ne laissons jamais les hommes de bien sans récompense ; (Ⅱ)
- Et c’est ainsi que Nous avons établi Joseph dans le pays, il pouvait s’installer où il voulait. Nous accordons Nos biens à qui Nous voulons et ne laissons pas perdre le salaire de ceux qui [dévoués à DIEU] font le bien. (Ⅲ)
- وكذلك مكنا ليوسف في الأرض يتبوأ منها حيث يشاء نصيب برحمتنا من نشاء ولا نضيع أجر المحسنين (Ⅳ)
- وَكَذَٰلِكَ مَكَّنَّا لِيُوسُفَ فِي الْأَرْضِ يَتَبَوَّأُ مِنْهَا حَيْثُ يَشَاءُ ۚ نُصِيبُ بِرَحْمَتِنَا مَن نَّشَاءُ ۖ وَلَا نُضِيعُ أَجْرَ الْمُحْسِنِينَ (Ⅴ)
- C’est ainsi que Nous avons établi Joseph en cette terre, libre de ses mouvements, dès lors que Nous touchons de Notre miséricorde qui Nous voulons et que Nous préservons la récompense de ceux qui font le bien. (Ⅵ)
- C’est ainsi que Nous établîmes Joseph sur cette terre, à y prendre site là où il voulait. Nous touchons de Notre miséricorde juste qui Nous voulons et Nous ne laissons pas perdre le salaire des bel-agissants (Ⅶ)
- C’est ainsi que Nous établîmes Joseph en ce pays où il s’installait partout où il voulait. Nous touchons de Notre grâce (raḥma) qui Nous voulons et Nous ne laissons point se perdre la rétribution des Bienfaisants. (Ⅷ)
12. 57  
وَلَأَجرُ الءاخِرَةِ خَيرٌ لِلَّذينَ ءامَنوا وَكانوا يَتَّقونَ
- Walaajru alakhirati khayrun lillatheena amanoo wakanoo yattaqoona (Ⅰ)
- cependant, la récompense de la vie future est bien meilleure pour ceux qui auront cru et vécu dans la crainte du Seigneur. (Ⅱ)
- Et la récompense [qui sera décernée] dans la vie future sera encore plus magnifique pour ceux qui croient et mènent une vie pieuse. (Ⅲ)
- ولأجر الآخرة خير للذين آمنوا وكانوا يتقون (Ⅳ)
- وَلَأَجْرُ الْآخِرَةِ خَيْرٌ لِّلَّذِينَ آمَنُوا وَكَانُوا يَتَّقُونَ (Ⅴ)
- Mais la rétribution de la vie future est la seule que les croyants et les pieux doivent rechercher. (Ⅵ)
- mais le salaire de la vie dernière est plus précieux encore à ceux qui croient et se prémunissent. (Ⅶ)
- Cependant, la rétribution de la [Vie] Dernière est certes meilleure pour ceux qui auront cru et été pieux. (Ⅷ)
12. 58  
وَجاءَ إِخوَةُ يوسُفَ فَدَخَلوا عَلَيهِ فَعَرَفَهُم وَهُم لَهُ مُنكِرونَ
- Wajaa ikhwatu yoosufa fadakhaloo AAalayhi faAAarafahum wahum lahu munkiroona (Ⅰ)
- Les frères de Joseph vinrent en Égypte, et se présentèrent devant lui. Il les reconnut, mais eux ne se souvinrent plus de lui. (Ⅱ)
- Les frères de Joseph vinrent [en Egypte] et entrèrent chez lui. Il (Joseph) les reconnut mais eux ne le reconnaissaient pas. (Ⅲ)
- وجاء إخوة يوسف فدخلوا عليه فعرفهم وهم له منكرون (Ⅳ)
- وَجَاءَ إِخْوَةُ يُوسُفَ فَدَخَلُوا عَلَيْهِ فَعَرَفَهُمْ وَهُمْ لَهُ مُنكِرُونَ (Ⅴ)
- C’est alors qu’arrivèrent les frères de Joseph, qui entrèrent chez lui. Il les reconnut aussitôt, mais eux l’ignoraient. (Ⅵ)
- Vinrent les frères de Joseph. A peine entrés auprès de lui, il les reconnut, tandis qu’eux le méconnurent (Ⅶ)
- Les frères de Joseph vinrent et, étant entrés auprès de lui, Joseph les reconnut alors qu’eux ne le remirent point. (Ⅷ)
12. 59  
وَلَمّا جَهَّزَهُم بِجَهازِهِم قالَ ائتونى بِأَخٍ لَكُم مِن أَبيكُم ۚ أَلا تَرَونَ أَنّى أوفِى الكَيلَ وَأَنا۠ خَيرُ المُنزِلينَ
- Walamma jahhazahum bijahazihim qala itoonee biakhin lakum min abeekum ala tarawna annee oofee alkayla waana khayru almunzileena (Ⅰ)
- Et après leur avoir fait remettre leurs provisions, il leur dit : « Amenez-moi un frère consanguin à vous. Ne voyez-vous pas que je vous fais pleine mesure et que je vous réserve le meilleur accueil ? (Ⅱ)
- Lorsque [Joseph] leur fournit leur provision, il [leur] dit : « Amenez-moi un frère que vous avez de votre père. Ne constatez-vous pas que je fais bonne mesure et suis le meilleur des hôtes ? (Ⅲ)
- ولما جهزهم بجهازهم قال ائتوني بأخ لكم من أبيكم ألا ترون أني أوفي الكيل وأنا خير المنزلين (Ⅳ)
- وَلَمَّا جَهَّزَهُم بِجَهَازِهِمْ قَالَ ائْتُونِي بِأَخٍ لَّكُم مِّنْ أَبِيكُمْ ۚ أَلَا تَرَوْنَ أَنِّي أُوفِي الْكَيْلَ وَأَنَا خَيْرُ الْمُنزِلِينَ (Ⅴ)
- Lorsqu’il les dota de toutes les provisions nécessaires, il leur dit : Amenez-moi l’un de vos frères de sang. Ne voyez-vous pas que je suis le plus équitable et le meilleur des hôtes. (Ⅵ)
- leur ayant fourni leur chargement, il leur dit : « Amenez- moi un frère du père que vous avez. Ne constatez-vous pas que je fais bonne mesure et suis le meilleur des hôtes ? (Ⅶ)
- Quand il les eut pourvus de leurs provisions, il dit : « Amenez-moi un frère à vous [resté près] de votre père ! Ne voyez-vous pas que je fais bonne mesure et que je suis le meilleur des hôtes ? (Ⅷ)
12. 60  
فَإِن لَم تَأتونى بِهِ فَلا كَيلَ لَكُم عِندى وَلا تَقرَبونِ
- Fain lam tatoonee bihi fala kayla lakum AAindee wala taqrabooni (Ⅰ)
- Si vous ne l’amenez pas, il n’y aura plus de provisions pour vous et il est inutile que vous reveniez vers moi ! » (Ⅱ)
- Si vous ne me l’amenez pas, il n’y aura plus de provisions pour vous et ne revenez [plus] chez moi ». (Ⅲ)
- فإن لم تأتوني به فلا كيل لكم عندي ولا تقربون (Ⅳ)
- فَإِن لَّمْ تَأْتُونِي بِهِ فَلَا كَيْلَ لَكُمْ عِندِي وَلَا تَقْرَبُونِ (Ⅴ)
- Si vous ne revenez pas avec votre frère, il ne faudra pas compter sur les provisions de blé, ni même m’approcher. (Ⅵ)
- si vous ne le ramenez pas, point pour vous de mesurage céans, non plus que vous ne m’approcherez » (Ⅶ)
- Si vous ne me l’amenez point, pas de grains pour vous chez moi et ne m’approchez plus ! » (Ⅷ)
12. 61  
قالوا سَنُرٰوِدُ عَنهُ أَباهُ وَإِنّا لَفٰعِلونَ
- Qaloo sanurawidu AAanhu abahu wainna lafaAAiloona (Ⅰ)
- – « Nous nous efforcerons, dirent-ils, de convaincre notre père de le laisser partir, et nous espérons y parvenir. » (Ⅱ)
- Ils dirent : « Nous allons le demander instamment à son père. Et [soyez assurés que] nous ferons [ce que nous disons (nous l’amènerons)] ». (Ⅲ)
- قالوا سنراود عنه أباه وإنا لفاعلون (Ⅳ)
- قَالُوا سَنُرَاوِدُ عَنْهُ أَبَاهُ وَإِنَّا لَفَاعِلُونَ (Ⅴ)
- Nous essaierons de convaincre son père de nous le confier, nous l’avons déjà fait par le passé. (Ⅵ)
- — « Nous entreprendrons son père, dirent-ils, à son sujet. C’est comme si nous le faisions déjà » (Ⅶ)
- — « Nous amènerons son père à le laisser [venir] », répondirent-ils. « En vérité, certes nous [le] ferons ! » (Ⅷ)
12. 62  
وَقالَ لِفِتيٰنِهِ اجعَلوا بِضٰعَتَهُم فى رِحالِهِم لَعَلَّهُم يَعرِفونَها إِذَا انقَلَبوا إِلىٰ أَهلِهِم لَعَلَّهُم يَرجِعونَ
- Waqala lifityanihi ijAAaloo bidaAAatahum fee rihalihim laAAallahum yaAArifoonaha itha inqalaboo ila ahlihim laAAallahum yarjiAAoona (Ⅰ)
- Puis Joseph dit à ses serviteurs : « Dissimulez dans leurs bagages les marchandises qu’ils avaient apportées. Peut-être que, en rentrant chez eux, ils s’en apercevront et que cela les incitera à revenir. » (Ⅱ)
- [Joseph] dit à ses valets : « Remettez leurs marchandises dans leurs bagages. Peut-être, s’en apercevront-ils quand ils seront de retour dans leur famille et afin qu’ils reviennent ». (Ⅲ)
- وقال لفتيانه اجعلوا بضاعتهم في رحالهم لعلهم يعرفونها إذا انقلبوا إلى أهلهم لعلهم يرجعون (Ⅳ)
- وَقَالَ لِفِتْيَانِهِ اجْعَلُوا بِضَاعَتَهُمْ فِي رِحَالِهِمْ لَعَلَّهُمْ يَعْرِفُونَهَا إِذَا انقَلَبُوا إِلَىٰ أَهْلِهِمْ لَعَلَّهُمْ يَرْجِعُونَ (Ⅴ)
- Joseph dit à ses serviteurs : Remettez-leur leurs marchandises dans leurs sacs, en espérant qu’ils les reconnaîtront et que, après leur retour dans leur famille, ils sauront revenir de nouveau ici. (Ⅵ)
- il dit à ses gardes : « Remettez leur marchandise dans leurs bâts. Une fois retournés à leur famille, j’escompte qu’ils vont la reconnaître et peut-être revenir ». (Ⅶ)
- [Joseph] dit à ses valets : « Remettez leurs marchandises [apportées en troc], dans leurs bagages ! Sans doute les reconnaîtront-ils, de retour parmi les leurs, et peut-être reviendront-ils [pour les restituer]. » (Ⅷ)
12. 63  
فَلَمّا رَجَعوا إِلىٰ أَبيهِم قالوا يٰأَبانا مُنِعَ مِنَّا الكَيلُ فَأَرسِل مَعَنا أَخانا نَكتَل وَإِنّا لَهُ لَحٰفِظونَ
- Falamma rajaAAoo ila abeehim qaloo ya abana muniAAa minna alkaylu faarsil maAAana akhana naktal wainna lahu lahafithoona (Ⅰ)
- De retour auprès de leur père, ils lui dirent : « Père, on refuse de nous ravitailler à l’avenir si notre frère n’est pas avec nous. Envoie-le avec nous pour que nous obtenions des provisions. Nous en prendrons le plus grand soin. » (Ⅱ)
- Lorsqu’ils retournèrent chez leur père, ils [lui] dirent : « Père, on a ordonné de ne pas nous donner [même une] mesure [de blé, si nous n’emmenons pas notre frère Benjamin]. Envoie avec nous notre frère, afin que nous obtenions des provisions ; certes, nous lui sommes gardiens (nous prendrons soin de lui) ». (Ⅲ)
- فلما رجعوا إلى أبيهم قالوا يا أبانا منع منا الكيل فأرسل معنا أخانا نكتل وإنا له لحافظون (Ⅳ)
- فَلَمَّا رَجَعُوا إِلَىٰ أَبِيهِمْ قَالُوا يَا أَبَانَا مُنِعَ مِنَّا الْكَيْلُ فَأَرْسِلْ مَعَنَا أَخَانَا نَكْتَلْ وَإِنَّا لَهُ لَحَافِظُونَ (Ⅴ)
- Ô père, il ne nous est plus permis d’obtenir du blé du pays de Pharaon si tu ne laisses pas venir avec nous notre jeune frère [Benjamin]. Avec lui, nous pourrons de nouveau faire provision. Nous le protégerons. (Ⅵ)
- Une fois retournés à leur père, ils dirent : « Père, on nous a interdit d’acheter du grain. Envoie avec nous notre frère, pour que nous puissions en obtenir, à charge pour nous de le garder ». (Ⅶ)
- Revenus auprès de leur père, [les frères de Joseph] dirent : « Le grain nous a été refusé. Envoie avec nous notre frère [Benjamin] ! Nous recevrons du grain. En vérité, nous veillerons certes sur [notre frère]. » (Ⅷ)
12. 64  
قالَ هَل ءامَنُكُم عَلَيهِ إِلّا كَما أَمِنتُكُم عَلىٰ أَخيهِ مِن قَبلُ ۖ فَاللَّهُ خَيرٌ حٰفِظًا ۖ وَهُوَ أَرحَمُ الرّٰحِمينَ
- Qala hal amanukum AAalayhi illa kama amintukum AAala akheehi min qablu faAllahu khayrun hafithan wahuwa arhamu alrrahimeena (Ⅰ)
- Le père répondit : « Vais-je vous le confier, comme autrefois je vous avais confié son frère ? Mais Dieu est le Meilleur Gardien, et Il est le plus Miséricordieux des miséricordieux ! » (Ⅱ)
- [Jacob] dit : « Vous le confierais-je, comme je vous ai confié autrefois son frère (Joseph) ? Mais DIEU est le Meilleur gardien et Il est le plus Miséricordieux des miséricordieux ». (Ⅲ)
- قال هل آمنكم عليه إلا كما أمنتكم على أخيه من قبل فالله خير حافظا وهو أرحم الراحمين (Ⅳ)
- قَالَ هَلْ آمَنُكُمْ عَلَيْهِ إِلَّا كَمَا أَمِنتُكُمْ عَلَىٰ أَخِيهِ مِن قَبْلُ ۖ فَاللَّهُ خَيْرٌ حَافِظًا ۖ وَهُوَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ (Ⅴ)
- Aurais-je confiance en vous en le laissant partir, comme je l’ai fait naguère pour son frère Joseph ? Dieu est le seul protecteur, le Clément qui accorde Sa miséricorde. (Ⅵ)
- Jacob dit : « Vais-je vous faire à son endroit la confiance que je vous fis jadis à propos de son frère ? Dieu est le meilleur pour garder. Sa miséricorde surpasse celle de quiconque ». (Ⅶ)
- — « Votre sauvegarde pour [Benjamin] est-elle autre que celle fournie par vous, antérieurement, pour son frère [Joseph] ? Allah est le meilleur protecteur et Il est le plus miséricordieux des Miséricordieux. » (Ⅷ)
12. 65  
وَلَمّا فَتَحوا مَتٰعَهُم وَجَدوا بِضٰعَتَهُم رُدَّت إِلَيهِم ۖ قالوا يٰأَبانا ما نَبغى ۖ هٰذِهِ بِضٰعَتُنا رُدَّت إِلَينا ۖ وَنَميرُ أَهلَنا وَنَحفَظُ أَخانا وَنَزدادُ كَيلَ بَعيرٍ ۖ ذٰلِكَ كَيلٌ يَسيرٌ
- Walamma fatahoo mataAAahum wajadoo bidaAAatahum ruddat ilayhim qaloo ya abana ma nabghee hathihi bidaAAatuna ruddat ilayna wanameeru ahlana wanahfathu akhana wanazdadu kayla baAAeerin thalika kaylun yaseerun (Ⅰ)
- Et ayant déballé leurs bagages, ils trouvèrent que les marchandises qu’ils avaient troquées leur avaient été rendues. « Père, dirent-ils, que pouvons-nous espérer de plus ? Voilà que nos marchandises nous ont été rendues. Nous irons donc ravitailler les nôtres, tout en prenant soin de notre frère. Et cette fois-ci nous rapporterons la charge d’un chameau de plus. C’est une charge facile à obtenir ! » (Ⅱ)
- Lorsqu’ils ouvrirent leurs bagages ils trouvèrent que leurs marchandises leur avaient été rendues. Ils dirent : « Père ; que désirer de plus ? Voilà que nos marchandises nous ont été rendues ! Nous retournerons chercher des provisions pour notre famille, nous protégerons [avec beaucoup de soin] notre [jeune] frère et nous obtiendrons [en] plus [de ce que nous avons déjà obtenu] le chargement d’un chameau, c’est un chargement facile [pour un roi loyal] ». (Ⅲ)
- ولما فتحوا متاعهم وجدوا بضاعتهم ردت إليهم قالوا يا أبانا ما نبغي هذه بضاعتنا ردت إلينا ونمير أهلنا ونحفظ أخانا ونزداد كيل بعير ذلك كيل يسير (Ⅳ)
- وَلَمَّا فَتَحُوا مَتَاعَهُمْ وَجَدُوا بِضَاعَتَهُمْ رُدَّتْ إِلَيْهِمْ ۖ قَالُوا يَا أَبَانَا مَا نَبْغِي ۖ هَٰذِهِ بِضَاعَتُنَا رُدَّتْ إِلَيْنَا ۖ وَنَمِيرُ أَهْلَنَا وَنَحْفَظُ أَخَانَا وَنَزْدَادُ كَيْلَ بَعِيرٍ ۖ ذَٰلِكَ كَيْلٌ يَسِيرٌ (Ⅴ)
- Lorsqu’ils ouvrirent leurs sacs, ils trouvèrent que toutes leurs marchandises leur avaient été rendues. Ils dirent en chœur : Ô père, que désirer de plus, toutes nos marchandises sont là ! Nous satisferons notre famille, nous protégerons notre frère et nous augmenterons d’une charge de chameau. Une telle charge est si facile ! (Ⅵ)
- Puis, déballant leurs effets, ils trouvèrent leur marchandise à eux restituée. « Père, dirent-ils, nous sommes comblés. Voici que notre marchandise nous a été rendue. Nous allons approvisionner notre famille en grains, et garder notre frère, et acheter en plus une charge d’âne : achat bien facile ! » (Ⅶ)
- Quand ils eurent ouvert leurs bagages, ils trouvèrent que leurs marchandises leur avaient été rendues. « Père ! », dirent-ils, « que désirer ? Voici que nos marchandises nous ont été rendues. Nous approvisionnerons notre famille. Nous protégerons notre frère [Benjamin] et ajouterons le chargement en grain d’un chameau : c’est un chargement peu considérable. » (Ⅷ)
12. 66  
قالَ لَن أُرسِلَهُ مَعَكُم حَتّىٰ تُؤتونِ مَوثِقًا مِنَ اللَّهِ لَتَأتُنَّنى بِهِ إِلّا أَن يُحاطَ بِكُم ۖ فَلَمّا ءاتَوهُ مَوثِقَهُم قالَ اللَّهُ عَلىٰ ما نَقولُ وَكيلٌ
- Qala lan orsilahu maAAakum hatta tutooni mawthiqan mina Allahi latatunnanee bihi illa an yuhata bikum falamma atawhu mawthiqahum qala Allahu AAala ma naqoolu wakeelun (Ⅰ)
- – « Je ne l’enverrai avec vous, dit le père, que si vous vous engagez devant Dieu à me le ramener, à moins que vous ne soyez tous réduits à l’impuissance. » Et lorsqu’ils eurent pris cet engagement, le père dit : « Puisse Dieu être garant de ce que nous venons de conclure ! » (Ⅱ)
- [Jacob] dit : « Je ne l’enverrai pas avec vous, à moins que vous m’apportiez l’engagement formel au nom de DIEU que vous me le ramènerez [sain et sauf] à moins que [ne se produise un fait imprévu et que] vous ne puissiez rien faire ». Lorsqu’ils lui eurent apporté cet engagement, [Jacob] dit : « DIEU est celui à qui est confié ce que nous disons ». (Ⅲ)
- قال لن أرسله معكم حتى تؤتون موثقا من الله لتأتنني به إلا أن يحاط بكم فلما آتوه موثقهم قال الله على ما نقول وكيل (Ⅳ)
- قَالَ لَنْ أُرْسِلَهُ مَعَكُمْ حَتَّىٰ تُؤْتُونِ مَوْثِقًا مِّنَ اللَّهِ لَتَأْتُنَّنِي بِهِ إِلَّا أَن يُحَاطَ بِكُمْ ۖ فَلَمَّا آتَوْهُ مَوْثِقَهُمْ قَالَ اللَّهُ عَلَىٰ مَا نَقُولُ وَكِيلٌ (Ⅴ)
- Jacob dit : Je ne vous confierai [Benjamin] que si vous jurez devant Dieu que vous le ramènerez sain et sauf, au risque d’être envahis par le malheur. Cet engagement pris, Jacob dit : Dieu est le garant de cet engagement. (Ⅵ)
- Jacob dit : « Je ne l’enverrai avec vous que si caution de Dieu vous me prêtez de me le ramener sans faute, à moins d’être vous-mêmes encerclés ». Quand ils eurent prêté caution, il dit : « Dieu soit le procureur de notre engagement » (Ⅶ)
- — « Je n’enverrai [Benjamin] avec vous », répondit [Jacob], « que lorsque vous aurez pris l’engagement [au nom] d’Allah de me le ramener, sous peine d’être anéantis. » Quand ils eurent pris cet engagement, [Jacob] leur dit : « Allah est garant de ce que nous disons. » (Ⅷ)
12. 67  
وَقالَ يٰبَنِىَّ لا تَدخُلوا مِن بابٍ وٰحِدٍ وَادخُلوا مِن أَبوٰبٍ مُتَفَرِّقَةٍ ۖ وَما أُغنى عَنكُم مِنَ اللَّهِ مِن شَيءٍ ۖ إِنِ الحُكمُ إِلّا لِلَّهِ ۖ عَلَيهِ تَوَكَّلتُ ۖ وَعَلَيهِ فَليَتَوَكَّلِ المُتَوَكِّلونَ
- Waqala ya baniyya la tadkhuloo min babin wahidin waodkhuloo min abwabin mutafarriqatin wama oghnee AAankum mina Allahi min shayin ini alhukmu illa lillahi AAalayhi tawakkaltu waAAalayhi falyatawakkali almutawakkiloona (Ⅰ)
- Puis il ajouta : « Mes enfants, n’entrez pas dans la cité où vous allez par la même porte, mais entrez par des portes différentes. Je ne puis cependant vous être d’aucun secours contre la volonté de Dieu, car c’est de Lui que relève toute décision. Je mets donc ma confiance en Lui, et c’est en Lui que mettent leur confiance ceux qui se résignent. » (Ⅱ)
- [Jacob] dit : « Mes fils, n’entrez pas [tous, dans la ville] par une seule porte, mais entrez [y en groupes dispersés] par différentes portes. [Mais] je ne vous préserve en rien contre [la volonté de] DIEU, la décision n’est qu’à DIEU. Je m’en remets à Lui et ceux qui s’en remettent n’ont à s’en remettre qu’à Lui ». (Ⅲ)
- وقال يا بني لا تدخلوا من باب واحد وادخلوا من أبواب متفرقة وما أغني عنكم من الله من شيء إن الحكم إلا لله عليه توكلت وعليه فليتوكل المتوكلون (Ⅳ)
- وَقَالَ يَا بَنِيَّ لَا تَدْخُلُوا مِن بَابٍ وَاحِدٍ وَادْخُلُوا مِنْ أَبْوَابٍ مُّتَفَرِّقَةٍ ۖ وَمَا أُغْنِي عَنكُم مِّنَ اللَّهِ مِن شَيْءٍ ۖ إِنِ الْحُكْمُ إِلَّا لِلَّهِ ۖ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ ۖ وَعَلَيْهِ فَلْيَتَوَكَّلِ الْمُتَوَكِّلُونَ (Ⅴ)
- Ô mes fils, dit encore Jacob, n’entrez pas par une seule porte, mais par plusieurs portes. Je ne vous serai d’aucune utilité contre les desseins de Dieu, car c’est Dieu qui est le Tout-Puissant. C’est en Lui que j’ai placé ma confiance, et c’est encore Lui qui sera le garant de ceux qui se remettront à Lui. (Ⅵ)
- il dit encore : « Mes fils, n’entrez pas par une seule porte, entrez par des portes distinctes. Je ne vous dispenserai en rien de l’intervention de Dieu, car la décision ne revient qu’a Dieu. Je m’en remets à Lui, et qu’à Lui s’en remettent ceux capables de s’en remettre à Lui ». (Ⅶ)
- Et il ajouta : « O mes fils !, n’entrez point [dans la ville] par une seule porte, mais entrez par des portes séparées ! Je ne vous servirai à rien contre Allah. La décision n’appartient qu’à Allah. Sur Lui je m’appuie et que, sur Lui, s’appuient ceux qui s’appuient sur Lui. » (Ⅷ)
12. 68  
وَلَمّا دَخَلوا مِن حَيثُ أَمَرَهُم أَبوهُم ما كانَ يُغنى عَنهُم مِنَ اللَّهِ مِن شَيءٍ إِلّا حاجَةً فى نَفسِ يَعقوبَ قَضىٰها ۚ وَإِنَّهُ لَذو عِلمٍ لِما عَلَّمنٰهُ وَلٰكِنَّ أَكثَرَ النّاسِ لا يَعلَمونَ
- Walamma dakhaloo min haythu amarahum aboohum ma kana yughnee AAanhum mina Allahi min shayin illa hajatan fee nafsi yaAAqooba qadaha wainnahu lathoo AAilmin lima AAallamnahu walakinna akthara alnnasi la yaAAlamoona (Ⅰ)
- Ils entrèrent donc dans la ville en suivant la recommandation de leur père ; mais cela ne pouvait leur servir à rien contre les arrêts du Seigneur et ne faisait qu’apaiser les inquiétudes de Jacob, car ce dernier savait tirer profit de la science que Nous lui avions enseignée, ce que la plupart des hommes ne savent point. (Ⅱ)
- Et lorsqu’ils entrèrent par où leur avait ordonné leur père, cela ne leur fut déterminant en rien [contre la volonté] de DIEU. [Le conseil paternel de Jacob] n’était qu’une exigence de Jacob conçue par lui, et il l’a exprimé. Il avait pleine connaissance de ce que Nous lui avions enseigné ; mais les hommes, pour la plupart, ne savent pas (ont détruit leur conscience par les injustices). (Ⅲ)
- ولما دخلوا من حيث أمرهم أبوهم ما كان يغني عنهم من الله من شيء إلا حاجة في نفس يعقوب قضاها وإنه لذو علم لما علمناه ولكن أكثر الناس لا يعلمون (Ⅳ)
- وَلَمَّا دَخَلُوا مِنْ حَيْثُ أَمَرَهُمْ أَبُوهُم مَّا كَانَ يُغْنِي عَنْهُم مِّنَ اللَّهِ مِن شَيْءٍ إِلَّا حَاجَةً فِي نَفْسِ يَعْقُوبَ قَضَاهَا ۚ وَإِنَّهُ لَذُو عِلْمٍ لِّمَا عَلَّمْنَاهُ وَلَٰكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يَعْلَمُونَ (Ⅴ)
- Et lorsqu’ils entrèrent par l’endroit que leur avait ordonné leur père, ils ne furent pas plus prémunis, et d’aucune façon, de Dieu. Seulement, Jacob sentait en lui-même le besoin d’une telle précaution. Il est cependant informé de ce que Nous lui avons appris, même si la plupart des gens n’en savent rien. (Ⅵ)
- Quand ils furent entrés par où leur avait dit leur père — cela ne les dispensait en rien de l’intervention de Dieu ; ce n’avait été qu’une impulsion de l’âme de Jacob, et il y fît droit, en tant que titulaire d’un savoir que Nous lui avions enseigné, et que la plupart ignorent... (Ⅶ)
- Étant donc entrés comme le leur avait ordonné leur père, cela ne leur servit à rien contre Allah. Ce n'était, dans l'âme de Jacob, qu'une nécessité qu'il avait décidée. Il était certes plein de Science parce que Nous l'avions enseigné. Mais la plupart des Hommes ne savent point. (Ⅷ)
12. 69  
وَلَمّا دَخَلوا عَلىٰ يوسُفَ ءاوىٰ إِلَيهِ أَخاهُ ۖ قالَ إِنّى أَنا۠ أَخوكَ فَلا تَبتَئِس بِما كانوا يَعمَلونَ
- Walamma dakhaloo AAala yoosufa awa ilayhi akhahu qala innee ana akhooka fala tabtais bima kanoo yaAAmaloona (Ⅰ)
- Lorsqu’ils se présentèrent devant Joseph, celui-ci prit à part son frère et lui dit : « Je suis ton frère. Ne t’afflige pas de ce qu’ils m’ont fait autrefois ! » (Ⅱ)
- Lorsqu’ils entrèrent chez Joseph, celui-ci offrit la place à ses côtés à son frère (Benjamin) [et lui] dit : « C’est moi ton frère. Ne te désole pas de ce qu’ils faisaient ». (Ⅲ)
- ولما دخلوا على يوسف آوى إليه أخاه قال إني أنا أخوك فلا تبتئس بما كانوا يعملون (Ⅳ)
- وَلَمَّا دَخَلُوا عَلَىٰ يُوسُفَ آوَىٰ إِلَيْهِ أَخَاهُ ۖ قَالَ إِنِّي أَنَا أَخُوكَ فَلَا تَبْتَئِسْ بِمَا كَانُوا يَعْمَلُونَ (Ⅴ)
- Lorsqu’ils se trouvèrent en face de Joseph, celui-ci dit en aparté à son frère [Benjamin] : Je suis Joseph, ton frère, ne sois pas trop triste de ce qu’ils ont commis auparavant. (Ⅵ)
- Quand ils entrèrent chez Joseph, il abrita son frère contre lui et lui dit : « C’est moi ton frère. Ne te désole pas de ce qu’ils faisaient ». (Ⅶ)
- Quand ils furent entrés auprès de Joseph, celui-ci retint auprès de lui son frère [Benjamin]. « Je suis ton frère », lui confia-t-il. « Ne te désespère point de ce qu’ils ont fait ! » (Ⅷ)
12. 70  
فَلَمّا جَهَّزَهُم بِجَهازِهِم جَعَلَ السِّقايَةَ فى رَحلِ أَخيهِ ثُمَّ أَذَّنَ مُؤَذِّنٌ أَيَّتُهَا العيرُ إِنَّكُم لَسٰرِقونَ
- Falamma jahhazahum bijahazihim jaAAala alssiqayata fee rahli akheehi thumma aththana muaththinun ayyatuha alAAeeru innakum lasariqoona (Ⅰ)
- Et après leur avoir fourni leurs provisions, Joseph glissa dans les bagages de son jeune frère une coupe à boire ; puis, sur ses ordres, un héraut se mit à crier : « Hé, caravaniers ! Vous êtes des voleurs ! » (Ⅱ)
- Lorsqu’il (Joseph) leur eut fourni les bagages, il mit la coupe dans le bagage de son frère (Benjamin) et qu’ensuite, un héraut proclama : « Caravaniers, vous êtes des voleurs » ; (Ⅲ)
- فلما جهزهم بجهازهم جعل السقاية في رحل أخيه ثم أذن مؤذن أيتها العير إنكم لسارقون (Ⅳ)
- فَلَمَّا جَهَّزَهُم بِجَهَازِهِمْ جَعَلَ السِّقَايَةَ فِي رَحْلِ أَخِيهِ ثُمَّ أَذَّنَ مُؤَذِّنٌ أَيَّتُهَا الْعِيرُ إِنَّكُمْ لَسَارِقُونَ (Ⅴ)
- Une fois qu’il les eut pourvus des provisions qu’ils devaient emmener, il glissa la coupe dans les bagages de son frère. Après quoi, il appela un héraut qui cria : Ô vous les chameliers, vous êtes des voleurs ! (Ⅵ)
- Quand il leur eût fourni leur chargement, il fit mettre la coupe dans la selle de son frère, puis fit proclamer par un hérault : « Caravaniers, vous venez de voler ! » (Ⅶ)
- Les ayant donc munis de leurs provisions, [Joseph] fit mettre sa coupe à boire dans la [sacoche de la] selle de son frère [Benjamin], puis il fit proclamer par son héraut, avant que la caravane ne se mît en marche : « Caravaniers ! en vérité, vous êtes certes des voleurs ! » (Ⅷ)
12. 71  
قالوا وَأَقبَلوا عَلَيهِم ماذا تَفقِدونَ
- Qaloo waaqbaloo AAalayhim matha tafqidoona (Ⅰ)
- Se retournant, les fils de Jacob demandèrent : « Que cherchez-vous ? » (Ⅱ)
- [les frères] se retournèrent et dirent [aux Egyptiens] : « Qu’avez-vous perdu ? » (Ⅲ)
- قالوا وأقبلوا عليهم ماذا تفقدون (Ⅳ)
- قَالُوا وَأَقْبَلُوا عَلَيْهِم مَّاذَا تَفْقِدُونَ (Ⅴ)
- Les enfants de Jacob ripostèrent en disant : Qu’avez-vous perdu ? (Ⅵ)
- les frères leur firent face, disant : « Que cherchez-vous ? » (Ⅶ)
- [Les frères de Joseph], venant vers [les Égyptiens], dirent : « Que cherchez-vous ? » (Ⅷ)
12. 72  
قالوا نَفقِدُ صُواعَ المَلِكِ وَلِمَن جاءَ بِهِ حِملُ بَعيرٍ وَأَنا۠ بِهِ زَعيمٌ
- Qaloo nafqidu suwaAAa almaliki waliman jaa bihi himlu baAAeerin waana bihi zaAAeemun (Ⅰ)
- – « Nous cherchons, leur dit-on, la coupe du roi ! Quiconque la rapportera recevra une récompense en blé de la charge d’un chameau. » Et le héraut ajouta : « Je m’en porte garant. » (Ⅱ)
- Ils répondirent : « Nous avons perdu [et cherchons] la coupe du roi. Celui qui la rapportera aura la charge de grain d’un chameau [comme récompense], j’en suis garant [dit le héraut] ». (Ⅲ)
- قالوا نفقد صواع الملك ولمن جاء به حمل بعير وأنا به زعيم (Ⅳ)
- قَالُوا نَفْقِدُ صُوَاعَ الْمَلِكِ وَلِمَن جَاءَ بِهِ حِمْلُ بَعِيرٍ وَأَنَا بِهِ زَعِيمٌ (Ⅴ)
- Ils dirent : Nous cherchons une coupe du roi. Celui qui la trouvera aura une charge de chameau en récompense. Je m’en porte garant. (Ⅵ)
- « Nous cherchons, dirent-ils, le hanap du roi. Qui le rapportera recevra une charge de bête. Je m’en porte comptable ». (Ⅶ)
- — « Nous recherchons la coupe du roi », répondit [le héraut], « et quiconque la rapportera aura certes une charge de chameau [en récompense]. J’en suis garant. » (Ⅷ)
12. 73  
قالوا تَاللَّهِ لَقَد عَلِمتُم ما جِئنا لِنُفسِدَ فِى الأَرضِ وَما كُنّا سٰرِقينَ
- Qaloo taAllahi laqad AAalimtum ma jina linufsida fee alardi wama kunna sariqeena (Ⅰ)
- – « Par Dieu, répondirent les fils de Jacob, vous savez bien que nous ne sommes pas venus pour faire du mal et que nous ne sommes pas des voleurs ! » (Ⅱ)
- [Les frères] dirent : « Par DIEU, vous savez, nous ne sommes pas venus semer la discorde dans ce pays, nous ne sommes pas des voleurs ». (Ⅲ)
- قالوا تالله لقد علمتم ما جئنا لنفسد في الأرض وما كنا سارقين (Ⅳ)
- قَالُوا تَاللَّهِ لَقَدْ عَلِمْتُم مَّا جِئْنَا لِنُفْسِدَ فِي الْأَرْضِ وَمَا كُنَّا سَارِقِينَ (Ⅴ)
- Par Dieu, vous savez bien que nous ne sommes pas venus pour commettre des crimes en cette terre, répondirent les enfants de Jacob, et nous ne sommes pas des voleurs. (Ⅵ)
- « Par Dieu, dirent les frères, vous savez bien que nous ne sommes pas venus faire dégât sur la terre, non plus que nous ne sommes gens à voler » (Ⅶ)
- — « Par Allah ! », répondirent [les frères de Joseph], « vous savez que nous ne sommes pas venus pour semer le scandale en ce pays. Nous ne sommes point des voleurs. » (Ⅷ)
12. 74  
قالوا فَما جَزٰؤُهُ إِن كُنتُم كٰذِبينَ
- Qaloo fama jazaohu in kuntum kathibeena (Ⅰ)
- – « Quelle sanction sera infligée au voleur, s’il s’avère que vous avez menti ? », dirent les autres. (Ⅱ)
- [Les Egyptiens] dirent : « Quelle sera la sanction [à infliger au voleur] s’[il est prouvé que] vous mentez ? » (Ⅲ)
- قالوا فما جزاؤه إن كنتم كاذبين (Ⅳ)
- قَالُوا فَمَا جَزَاؤُهُ إِن كُنتُمْ كَاذِبِينَ (Ⅴ)
- Les [autres] dirent : Quel est le prix de ce forfait, si toutefois vous êtes des menteurs ? (Ⅵ)
- les autres dirent : « Et quelle sera la punition, si vous êtes pris à mentir ? » (Ⅶ)
- [Les Égyptiens] dirent : « Quelle sera la « récompense » de ce vol, si vous mentez ? » (Ⅷ)
12. 75  
قالوا جَزٰؤُهُ مَن وُجِدَ فى رَحلِهِ فَهُوَ جَزٰؤُهُ ۚ كَذٰلِكَ نَجزِى الظّٰلِمينَ
- Qaloo jazaohu man wujida fee rahlihi fahuwa jazaohu kathalika najzee alththalimeena (Ⅰ)
- – « Celui, répondirent les frères de Joseph, dans les bagages duquel la coupe sera trouvée vous sera livré lui-même à titre d’esclave. C’est ainsi que nous punissons les prévaricateurs. » (Ⅱ)
- [Les frères] dirent : « La sanction à infliger [pour ce vol] consiste en [ce que] : la personne-même [qui aura dans son bagage la coupe, restera esclave ici]. C’est ainsi que nous punissons [chez nous] les injustes ». (Ⅲ)
- قالوا جزاؤه من وجد في رحله فهو جزاؤه كذلك نجزي الظالمين (Ⅳ)
- قَالُوا جَزَاؤُهُ مَن وُجِدَ فِي رَحْلِهِ فَهُوَ جَزَاؤُهُ ۚ كَذَٰلِكَ نَجْزِي الظَّالِمِينَ (Ⅴ)
- Celui qui a volé la coupe et qui l’a mise dans son sac sera remis en gage pour ses méfaits, car tel est le prix que nous réservons aux injustes. (Ⅵ)
- « Sa punition ?, dirent-ils, celui dans la selle de qui l’on retrouverait l’objet, sa punition ce serait lui-même. C’est ainsi que nous punissons les iniques ». (Ⅶ)
- [Les frères de Joseph] répondirent : « La « récompense » de ce vol sera que celui dans la sacoche de qui la coupe sera retrouvée [restera esclave ici]. Ce sera sa « récompense ». Ainsi nous « récompensons » les Injustes ». (Ⅷ)
12. 76  
فَبَدَأَ بِأَوعِيَتِهِم قَبلَ وِعاءِ أَخيهِ ثُمَّ استَخرَجَها مِن وِعاءِ أَخيهِ ۚ كَذٰلِكَ كِدنا لِيوسُفَ ۖ ما كانَ لِيَأخُذَ أَخاهُ فى دينِ المَلِكِ إِلّا أَن يَشاءَ اللَّهُ ۚ نَرفَعُ دَرَجٰتٍ مَن نَشاءُ ۗ وَفَوقَ كُلِّ ذى عِلمٍ عَليمٌ
- Fabadaa biawAAiyatihim qabla wiAAai akheehi thumma istakhrajaha min wiAAai akheehi kathalika kidna liyoosufa ma kana liyakhutha akhahu fee deeni almaliki illa an yashaa Allahu narfaAAu darajatin man nashao wafawqa kulli thee AAilmin AAaleemun (Ⅰ)
- Joseph commença par fouiller les bagages des autres avant de passer à ceux de son frère, et il en retira la coupe. Nous avons suggéré à Joseph d’avoir recours à ce moyen, sans lequel il ne pouvait pas retenir son frère près de lui selon la loi du pays, à moins que Dieu ne l’eût voulu. Nous élevons en rang qui Nous voulons. Mais, au-dessus de tout savant, il y a Celui dont la science n’a point de limite. (Ⅱ)
- [Le groupe de Joseph] commença [à fouiller] les sacs des autres, avant [d’examiner] le sac de son frère (Benjamin) ; il retira [la coupe] du sac de son frère. Nous avons suggéré cet artifice à Joseph, car sans l’aide de DIEU, et selon les lois du roi, [Joseph] n’aurait pu retenir son frère [chez lui en Egypte]. Nous élevons en rang qui Nous voulons. Et au-dessus de tout homme qui sait il y a le plus savant. (Ⅲ)
- فبدأ بأوعيتهم قبل وعاء أخيه ثم استخرجها من وعاء أخيه كذلك كدنا ليوسف ما كان ليأخذ أخاه في دين الملك إلا أن يشاء الله نرفع درجات من نشاء وفوق كل ذي علم عليم (Ⅳ)
- فَبَدَأَ بِأَوْعِيَتِهِمْ قَبْلَ وِعَاءِ أَخِيهِ ثُمَّ اسْتَخْرَجَهَا مِن وِعَاءِ أَخِيهِ ۚ كَذَٰلِكَ كِدْنَا لِيُوسُفَ ۖ مَا كَانَ لِيَأْخُذَ أَخَاهُ فِي دِينِ الْمَلِكِ إِلَّا أَن يَشَاءَ اللَّهُ ۚ نَرْفَعُ دَرَجَاتٍ مَّن نَّشَاءُ ۗ وَفَوْقَ كُلِّ ذِي عِلْمٍ عَلِيمٌ (Ⅴ)
- Joseph entreprit de fouiller les besaces des autres frères avant de finir par celle de Benjamin. Il sortit la coupe des bagages du jeune frère. Tel est le stratagème que Nous avons employé en faveur de Joseph, car il ne pouvait garder son frère comme otage royal sans le concours et la volonté de Dieu. Ainsi, Nous élevons à des degrés supérieurs ce que Nous voulons élever, car au-dessus de tout savant il y a un savant encore plus grand. (Ⅵ)
- — On commença par leurs ballots avant ceux de leur frère, d’où l’on finit par extraire l’objet. — Telle fut Notre machination en faveur de Joseph. Il n’avait pas, selon la loi royale, pouvoir de retenir son frère si Dieu ne l’eût ainsi voulu — Nous élevons en degré qui Nous voulons. Par-dessus tout être de connaissance, Il est Connaissant. (Ⅶ)
- [Le héraut] commença par leurs sacoches avant celle de leur frère [Benjamin]. [Enfin] [les Égyptiens] tirèrent [la coupe] de la sacoche de leur frère [Benjamin]. Ainsi Nous fîmes ourdir cet artifice à Joseph. Il ne pouvait en effet prendre son frère en caution du roi sans que Allah le voulût. Nous élevons en degré qui Nous voulons et, au- dessus de tout homme détenant la science, est un Omniscient. (Ⅷ)
12. 77  
۞ قالوا إِن يَسرِق فَقَد سَرَقَ أَخٌ لَهُ مِن قَبلُ ۚ فَأَسَرَّها يوسُفُ فى نَفسِهِ وَلَم يُبدِها لَهُم ۚ قالَ أَنتُم شَرٌّ مَكانًا ۖ وَاللَّهُ أَعلَمُ بِما تَصِفونَ
- Qaloo in yasriq faqad saraqa akhun lahu min qablu faasarraha yoosufu fee nafsihi walam yubdiha lahum qala antum sharrun makanan waAllahu aAAlamu bima tasifoona (Ⅰ)
- » Il n’est pas étonnant qu’il ait commis ce vol, dirent les frères de Joseph, un frère à lui avait déjà commis un vol avant lui ! » Joseph garda pour lui cette réflexion et ne dévoila guère ce qu’il en pensait, se contentant de dire en lui-même : « Vous êtes encore plus mauvais que je ne croyais ! Mais Dieu est le mieux Informé de vos allégations. » (Ⅱ)
- [Les frères] dirent : « Si [Benjamin] a volé, le frère à lui (Joseph) a aussi volé autrefois ! » Mais Joseph garda ses pensées [quant à ces paroles injurieuses], et n’en fit rien transparaître. Il dit [en lui-même] : « Vous êtes dans une très mauvaise situation. DIEU sait très bien ce que vous racontez ». (Ⅲ)
- قالوا إن يسرق فقد سرق أخ له من قبل فأسرها يوسف في نفسه ولم يبدها لهم قال أنتم شر مكانا والله أعلم بما تصفون (Ⅳ)
- ۞ قَالُوا إِن يَسْرِقْ فَقَدْ سَرَقَ أَخٌ لَّهُ مِن قَبْلُ ۚ فَأَسَرَّهَا يُوسُفُ فِي نَفْسِهِ وَلَمْ يُبْدِهَا لَهُمْ ۚ قَالَ أَنتُمْ شَرٌّ مَّكَانًا ۖ وَاللَّهُ أَعْلَمُ بِمَا تَصِفُونَ (Ⅴ)
- S’il a volé, son autre frère a volé avant lui, dirent les enfants de Jacob, mais Joseph garda cette attaque au fond de lui sans rien laisser paraître. Vous êtes dans une mauvaise posture, dit-il. Dieu est au courant de ce que vous dites. (Ⅵ)
- — Les frères dirent : « S’il vole présentement, c’est qu’un frère à lui a jadis volé ». Joseph contint son propos en lui-même, sans le leur révéler. « Vous êtes, leur dit-il, en pire posture que lui. Dieu a connaissance entière de ce que vous prétextez ». (Ⅶ)
- [Les frères de Joseph] dirent : « S’il a volé, un sien frère avant lui a volé également. » Joseph tint secrète sa pensée et ne la montra point et il dit : « Vous êtes dans la pire position et Allah sait très bien ce que vous insinuez. » (Ⅷ)
12. 78  
قالوا يٰأَيُّهَا العَزيزُ إِنَّ لَهُ أَبًا شَيخًا كَبيرًا فَخُذ أَحَدَنا مَكانَهُ ۖ إِنّا نَرىٰكَ مِنَ المُحسِنينَ
- Qaloo ya ayyuha alAAazeezu inna lahu aban shaykhan kabeeran fakhuth ahadana makanahu inna naraka mina almuhsineena (Ⅰ)
- – « Ô seigneur !, dirent les fils de Jacob. Le père de ce jeune homme est d’un âge très avancé. Prends l’un de nous à sa place. Nous voyons en toi un homme d’une grande bonté. » (Ⅱ)
- [Les frères] dirent : « Ô Al-cAzîz (grand intendant), lui (Benjamin) a un père, un homme très âgé et respectable ; prends l’un de nous à sa place. Nous voyons que tu es vraiment un homme de bien ». (Ⅲ)
- قالوا يا أيها العزيز إن له أبا شيخا كبيرا فخذ أحدنا مكانه إنا نراك من المحسنين (Ⅳ)
- قَالُوا يَا أَيُّهَا الْعَزِيزُ إِنَّ لَهُ أَبًا شَيْخًا كَبِيرًا فَخُذْ أَحَدَنَا مَكَانَهُ ۖ إِنَّا نَرَاكَ مِنَ الْمُحْسِنِينَ (Ⅴ)
- Voici ce qu’ils dirent : Ô vous le « Puissant », Benjamin a un père très âgé qui risque d’être affecté par son absence. Prenez l’un d’entre nous à sa place. Nous te voyons comme quelqu’un qui fait du bien. (Ⅵ)
- — « Excellence, dirent-ils, il a pour père un cheikh âgé. Prenez l’un de nous à sa place. Nous voyons à quel point vous êtes un bel-agissant ». (Ⅶ)
- — « O Puissant ! », répliquèrent [les frères], « [Benjamin] a un père âgé et chargé d’ans. Prends l’un de nous à sa place ! Nous te compterons parmi les Bienfaisants ». (Ⅷ)
12. 79  
قالَ مَعاذَ اللَّهِ أَن نَأخُذَ إِلّا مَن وَجَدنا مَتٰعَنا عِندَهُ إِنّا إِذًا لَظٰلِمونَ
- Qala maAAatha Allahi an nakhutha illa man wajadna mataAAana AAindahu inna ithan lathalimoona (Ⅰ)
- – « À Dieu ne plaise, dit Joseph, que je retienne un autre que celui chez qui notre coupe a été trouvée ! Nous serions alors vraiment injustes. » (Ⅱ)
- Joseph dit : « Que DIEU nous garde de retenir un autre que celui chez qui nous avons trouvé notre bien (la coupe), nous serions alors vraiment injustes ». (Ⅲ)
- قال معاذ الله أن نأخذ إلا من وجدنا متاعنا عنده إنا إذا لظالمون (Ⅳ)
- قَالَ مَعَاذَ اللَّهِ أَن نَّأْخُذَ إِلَّا مَن وَجَدْنَا مَتَاعَنَا عِندَهُ إِنَّا إِذًا لَّظَالِمُونَ (Ⅴ)
- Joseph dit : Que Dieu nous préserve d’une telle injustice, celle qui consiste à prendre en otage tout autre personne que celle qui avait la coupe [royale]. (Ⅵ)
- — « A Dieu ne plaise, dit-il, que nous en retenions un autre que celui dans les mains de qui nous avons retrouvé notre bien : ce serait être vraiment inique ». (Ⅶ)
- — « Allah me garde de prendre un autre que celui chez qui nous avons trouvé notre bien. [Si nous le faisions], nous serions en vérité alors certes injustes. » (Ⅷ)
12. 80  
فَلَمَّا استَيـَٔسوا مِنهُ خَلَصوا نَجِيًّا ۖ قالَ كَبيرُهُم أَلَم تَعلَموا أَنَّ أَباكُم قَد أَخَذَ عَلَيكُم مَوثِقًا مِنَ اللَّهِ وَمِن قَبلُ ما فَرَّطتُم فى يوسُفَ ۖ فَلَن أَبرَحَ الأَرضَ حَتّىٰ يَأذَنَ لى أَبى أَو يَحكُمَ اللَّهُ لى ۖ وَهُوَ خَيرُ الحٰكِمينَ
- Falamma istayasoo minhu khalasoo najiyyan qala kabeeruhum alam taAAlamoo anna abakum qad akhatha AAalaykum mawthiqan mina Allahi wamin qablu ma farrattum fee yoosufa falan abraha alarda hatta yathana lee abee aw yahkuma Allahu lee wahuwa khayru alhakimeena (Ⅰ)
- Désespérant de le fléchir, les fils de Jacob se retirèrent pour se concerter. « Oubliez-vous, dit l’aîné, que notre père nous a fait prendre un engagement devant Dieu ? Oubliez-vous que vous avez déjà manqué à votre engagement en abandonnant Joseph auparavant ? Je ne quitterai pas ce pays, pour ma part, avant que mon père ne me le permette, ou que Dieu ne juge en ma faveur, car Il est le Meilleur des juges. (Ⅱ)
- Lorsque [les frères] perdirent tout espoir [de ramener Benjamin], ils se retirèrent pour se consulter en secret. Leur aîné dit : « Ne savez-vous pas que votre père a reçu de vous un engagement formel devant DIEU, et [avez-vous oublié] que vous y avez manqué autrefois à propos de Joseph ? Donc [moi] je ne quitterai pas ce pays avant que mon père ne me le permette ou bien que DIEU ne juge ma cause, car Lui est le Meilleur des juges. (Ⅲ)
- فلما استيأسوا منه خلصوا نجيا قال كبيرهم ألم تعلموا أن أباكم قد أخذ عليكم موثقا من الله ومن قبل ما فرطتم في يوسف فلن أبرح الأرض حتى يأذن لي أبي أو يحكم الله لي وهو خير الحاكمين (Ⅳ)
- فَلَمَّا اسْتَيْأَسُوا مِنْهُ خَلَصُوا نَجِيًّا ۖ قَالَ كَبِيرُهُمْ أَلَمْ تَعْلَمُوا أَنَّ أَبَاكُمْ قَدْ أَخَذَ عَلَيْكُم مَّوْثِقًا مِّنَ اللَّهِ وَمِن قَبْلُ مَا فَرَّطتُمْ فِي يُوسُفَ ۖ فَلَنْ أَبْرَحَ الْأَرْضَ حَتَّىٰ يَأْذَنَ لِي أَبِي أَوْ يَحْكُمَ اللَّهُ لِي ۖ وَهُوَ خَيْرُ الْحَاكِمِينَ (Ⅴ)
- Ayant désespéré du succès de leur entreprise, ils tinrent conseil. L’aîné dit : Ne savez-vous pas que votre père nous a fait prendre un engagement devant Dieu ? D’autant que nous avons abandonné Joseph auparavant. Je resterai dans ce pays tant que mon père ne m’aura pas autorisé à le quitter, ou qu’Allah n’aura pas décidé pour moi, Il est le meilleur des juges. (Ⅵ)
- Désespérant de lui, ils allèrent se concerter à l’écart. Leur aîné dit : « Ne savez-vous pas que notre père détient sur nous caution par Dieu, pour ne rien dire de notre abandon antérieur de Joseph ? Je ne viderai la contrée que mon père ne me l’ait permis, ou que Dieu m’ait absout, car Il est le Meilleur des juges (Ⅶ)
- Désespérant de le fléchir, ils se consultèrent. L’aîné dit : « Ne savez- vous point que votre père a requis sur vous un engagement [au nom] d’Allah ? [Ne savez-vous point] ce qu’antérieurement vous avez commis envers Joseph ? Je ne quitterai point ce pays avant que mon père me l’ait permis ou qu’Allah ait jugé en ma faveur. Il est le meilleur des Juges. (Ⅷ)
12. 81  
ارجِعوا إِلىٰ أَبيكُم فَقولوا يٰأَبانا إِنَّ ابنَكَ سَرَقَ وَما شَهِدنا إِلّا بِما عَلِمنا وَما كُنّا لِلغَيبِ حٰفِظينَ
- IrjiAAoo ila abeekum faqooloo ya abana inna ibnaka saraqa wama shahidna illa bima AAalimna wama kunna lilghaybi hafitheena (Ⅰ)
- Retournez chez votre père et dites-lui : “Ô père ! Ton fils a réellement volé ! Nous ne te rapportons que ce dont nous avons été témoins, sans pouvoir répondre de ce qui a pu nous échapper. (Ⅱ)
- Retournez auprès de votre père et dites [lui] : « Père, ton fils a commis un vol, nous ne témoignons que de ce que nous savons. Nous n’étions pas gardiens (nous n’étions pas au courant) de la réalité invisible. (Ⅲ)
- ارجعوا إلى أبيكم فقولوا يا أبانا إن ابنك سرق وما شهدنا إلا بما علمنا وما كنا للغيب حافظين (Ⅳ)
- ارْجِعُوا إِلَىٰ أَبِيكُمْ فَقُولُوا يَا أَبَانَا إِنَّ ابْنَكَ سَرَقَ وَمَا شَهِدْنَا إِلَّا بِمَا عَلِمْنَا وَمَا كُنَّا لِلْغَيْبِ حَافِظِينَ (Ⅴ)
- Revenez donc vers votre père et dites-lui que son fils a volé. Nous ne témoignons que de ce que nous savons, mais de l’inconnaissable, nous n’en sommes point garants. (Ⅵ)
- retournez à notre père et dites-lui : “ Père, ton fils a commis un vol. Nous n’avons témoigné que de ce que nous savions. Nous n’étions pas gardiens de l’absence. (Ⅶ)
- Retournez à notre père et dites[-lui] : « Père ! ton fils a volé. Nous n’attestons que ce que nous savons. Nous n’étions point garants de l’Inconnaissable. (Ⅷ)
12. 82  
وَسـَٔلِ القَريَةَ الَّتى كُنّا فيها وَالعيرَ الَّتى أَقبَلنا فيها ۖ وَإِنّا لَصٰدِقونَ
- Waisali alqaryata allatee kunna feeha waalAAeera allatee aqbalna feeha wainna lasadiqoona (Ⅰ)
- Interroge la ville où nous étions, ainsi que la caravane dans laquelle nous sommes arrivés. Tous te confirmeront que ce que nous disons est la vérité.” »  (Ⅱ)
- Questionne la cité où nous étions et la caravane avec qui nous sommes venus. Et [tu constateras] qu’effectivement, nous [te] disons vrai ! » (Ⅲ)
- واسأل القرية التي كنا فيها والعير التي أقبلنا فيها وإنا لصادقون (Ⅳ)
- وَاسْأَلِ الْقَرْيَةَ الَّتِي كُنَّا فِيهَا وَالْعِيرَ الَّتِي أَقْبَلْنَا فِيهَا ۖ وَإِنَّا لَصَادِقُونَ (Ⅴ)
- D’ailleurs, interroge la cité où nous étions, ainsi que la caravane avec laquelle nous sommes revenus. Nous sommes vraiment sincères. (Ⅵ)
- Interroge la cité où nous séjournions, la caravane dans laquelle nous sommes venus. Nous disons la vérité ” ». (Ⅶ)
- Interroge [les gens de] la cité où nous étions et la caravane avec laquelle nous étions partis. En vérité, nous sommes certes sincères. » (Ⅷ)
12. 83  
قالَ بَل سَوَّلَت لَكُم أَنفُسُكُم أَمرًا ۖ فَصَبرٌ جَميلٌ ۖ عَسَى اللَّهُ أَن يَأتِيَنى بِهِم جَميعًا ۚ إِنَّهُ هُوَ العَليمُ الحَكيمُ
- Qala bal sawwalat lakum anfusukum amran fasabrun jameelun AAasa Allahu an yatiyanee bihim jameeAAan innahu huwa alAAaleemu alhakeemu (Ⅰ)
- » C’est là, leur dit Jacob, un autre mauvais coup que vous avez monté vous-mêmes, et je n’ai plus qu’à me résigner ; peut-être que Dieu me les rendra tous les deux, car Il est Omniscient et Sage. » (Ⅱ)
- [Jacob] dit : « [C’est] plutôt votre âme (malveillante) qui vous a entraîné à [commettre] un acte [répréhensible]. [Je dois faire preuve d’]une belle patience. Il se peut que DIEU me les ramènera tous les deux. Car, c’est Lui l’Omniscient, le Sage ». (Ⅲ)
- قال بل سولت لكم أنفسكم أمرا فصبر جميل عسى الله أن يأتيني بهم جميعا إنه هو العليم الحكيم (Ⅳ)
- قَالَ بَلْ سَوَّلَتْ لَكُمْ أَنفُسُكُمْ أَمْرًا ۖ فَصَبْرٌ جَمِيلٌ ۖ عَسَى اللَّهُ أَن يَأْتِيَنِي بِهِمْ جَمِيعًا ۚ إِنَّهُ هُوَ الْعَلِيمُ الْحَكِيمُ (Ⅴ)
- Bien au contraire ! [dit Jacob] Votre âme vous a soufflé de mauvaises actions. Mais patience et longueur de temps, peut-être Dieu me les ramènera-t-Il tous les deux. Il est l’Omniscient, le Juste. (Ⅵ)
- Jacob dit : « Votre âme vous a induits à un acte... Patience est belle ! Dieu peut-être me les rendra en totalité. Il est le Connaissant, le Sage » (Ⅶ)
- — « Non point ! », répondit [Jacob.] « Votre âme vous a suggéré un crime. Douce patience ! Peut-être Allah me les rendra-t-Il tous ! Il est l’Omniscient, le Sage. » (Ⅷ)
12. 84  
وَتَوَلّىٰ عَنهُم وَقالَ يٰأَسَفىٰ عَلىٰ يوسُفَ وَابيَضَّت عَيناهُ مِنَ الحُزنِ فَهُوَ كَظيمٌ
- Watawalla AAanhum waqala ya asafa AAala yoosufa waibyaddat AAaynahu mina alhuzni fahuwa katheemun (Ⅰ)
- Et il leur tourna le dos, en soupirant : « Que ma peine est grande pour Joseph ! » Et ses yeux devinrent aveugles par suite de son affliction, car il avait de la peine à contenir sa douleur. (Ⅱ)
- Et [Jacob] se détourna d’eux et dit : « Oh ! Ma douleur pour Joseph ! » Et d’affliction ses yeux devinrent blancs, il se dominait [parfaitement]. (Ⅲ)
- وتولى عنهم وقال يا أسفى على يوسف وابيضت عيناه من الحزن فهو كظيم (Ⅳ)
- وَتَوَلَّىٰ عَنْهُمْ وَقَالَ يَا أَسَفَىٰ عَلَىٰ يُوسُفَ وَابْيَضَّتْ عَيْنَاهُ مِنَ الْحُزْنِ فَهُوَ كَظِيمٌ (Ⅴ)
- Il se détourna d’eux et dit : Ô tristesse ! Ô Joseph !, tandis que ses yeux blanchissaient de tristesse et de contrition. (Ⅵ)
- il leur tourna le dos, disant : « Oh ! mon deuil de Joseph ! » De chagrin ses yeux devinrent tout blancs, tellement il se contenait. (Ⅶ)
- [Puis] il se détourna d’eux et s’écria : « Hélas ! ô Joseph ! » et ses yeux, de tristesse, devinrent aveugles et il était accablé. (Ⅷ)
12. 85  
قالوا تَاللَّهِ تَفتَؤُا۟ تَذكُرُ يوسُفَ حَتّىٰ تَكونَ حَرَضًا أَو تَكونَ مِنَ الهٰلِكينَ
- Qaloo taAllahi taftao tathkuru yoosufa hatta takoona haradan aw takoona mina alhalikeena (Ⅰ)
- » Par Dieu, lui dirent ses enfants, tu ne cesseras donc jamais d’évoquer le souvenir de Joseph, jusqu’à en dépérir ou en mourir. » (Ⅱ)
- [Les frères] dirent : « Par DIEU ! Tu ne cesseras donc de te rappeler Joseph jusqu’à tomber malade ou mourir ». (Ⅲ)
- قالوا تالله تفتأ تذكر يوسف حتى تكون حرضا أو تكون من الهالكين (Ⅳ)
- قَالُوا تَاللَّهِ تَفْتَأُ تَذْكُرُ يُوسُفَ حَتَّىٰ تَكُونَ حَرَضًا أَوْ تَكُونَ مِنَ الْهَالِكِينَ (Ⅴ)
- Par Dieu ! dirent-ils. Tu ne cesseras donc point de te rappeler Joseph, au risque de souffrir de contrition et de peine. (Ⅵ)
- « Par Dieu !, dirent-ils, tu ne te lasseras de parler de Joseph jusqu’à véritablement te délabrer, te détruire !... » (Ⅶ)
- [Ses fils lui] dirent : « Par Allah ! cesse d’évoquer Joseph jusqu’à te consumer et courir à ta perte ! » (Ⅷ)
12. 86  
قالَ إِنَّما أَشكوا بَثّى وَحُزنى إِلَى اللَّهِ وَأَعلَمُ مِنَ اللَّهِ ما لا تَعلَمونَ
- Qala innama ashkoo baththee wahuznee ila Allahi waaAAlamu mina Allahi ma la taAAlamoona (Ⅰ)
- – « C’est à Dieu seul, dit-il, que je confie ma tristesse et ma douleur, car je sais de la part de Dieu des choses que vous-mêmes ne savez pas. (Ⅱ)
- [Jacob] dit : « Je ne me plains qu’à DIEU de mon chagrin et de mon affliction ; et je sais de DIEU ce que vous ne savez pas. (Ⅲ)
- قال إنما أشكو بثي وحزني إلى الله وأعلم من الله ما لا تعلمون (Ⅳ)
- قَالَ إِنَّمَا أَشْكُو بَثِّي وَحُزْنِي إِلَى اللَّهِ وَأَعْلَمُ مِنَ اللَّهِ مَا لَا تَعْلَمُونَ (Ⅴ)
- Je me plains seulement à Dieu de ma tristesse et de ma peine. Je saurai de Dieu ce que vous ne savez point. (Ⅵ)
- il dit : « Je ne me plains de mon obsession, de ma tristesse que vers Dieu. Je sais de par Dieu ce que vous ne savez pas (Ⅶ)
- — « Je me plains seulement à Allah de mon déchirement et de ma tristesse et je sais, par Allah, ce que vous ne savez point. (Ⅷ)
12. 87  
يٰبَنِىَّ اذهَبوا فَتَحَسَّسوا مِن يوسُفَ وَأَخيهِ وَلا تَا۟يـَٔسوا مِن رَوحِ اللَّهِ ۖ إِنَّهُ لا يَا۟يـَٔسُ مِن رَوحِ اللَّهِ إِلَّا القَومُ الكٰفِرونَ
- Ya baniyya ithhaboo fatahassasoo min yoosufa waakheehi wala tayasoo min rawhi Allahi innahu la yayasu min rawhi Allahi illa alqawmu alkafiroona (Ⅰ)
- Ô mes enfants ! Allez-vous enquérir de Joseph et de son frère, et ne désespérez point de la miséricorde de Dieu, car seuls les négateurs désespèrent de la bonté divine ! » (Ⅱ)
- Mes enfants, allez-vous enquérir de Joseph et de son frère. Ne désespérez pas de la miséricorde de DIEU. Ne désespèrent de la miséricorde de DIEU que les impies[, les injustes et les pécheurs obstinés, et ceux qui s’opposent aux ordres de DIEU] ». (Ⅲ)
- يا بني اذهبوا فتحسسوا من يوسف وأخيه ولا تيأسوا من روح الله إنه لا ييأس من روح الله إلا القوم الكافرون (Ⅳ)
- يَا بَنِيَّ اذْهَبُوا فَتَحَسَّسُوا مِن يُوسُفَ وَأَخِيهِ وَلَا تَيْأَسُوا مِن رَّوْحِ اللَّهِ ۖ إِنَّهُ لَا يَيْأَسُ مِن رَّوْحِ اللَّهِ إِلَّا الْقَوْمُ الْكَافِرُونَ (Ⅴ)
- Ô mes fils, allez à la recherche de Joseph et de son frère, renseignez-vous et ne désespérez pas de Dieu, car seuls les mécréants désespèrent de la bonté de Dieu. (Ⅵ)
- mes enfants, partez. Enquérez-vous de Joseph et de son frère. Ne désespérez pas du souffle apaisant de Dieu ». — Ne désespère de ce souffle que le peuple des dénégateurs. (Ⅶ)
- Fils ! partez et enquérez-vous de Joseph et de son frère ! Ne désespérez point de l’esprit (rûḥ) d’Allah, car ne désespère de l’esprit d’Allah que le peuple des Infidèles. » (Ⅷ)
12. 88  
فَلَمّا دَخَلوا عَلَيهِ قالوا يٰأَيُّهَا العَزيزُ مَسَّنا وَأَهلَنَا الضُّرُّ وَجِئنا بِبِضٰعَةٍ مُزجىٰةٍ فَأَوفِ لَنَا الكَيلَ وَتَصَدَّق عَلَينا ۖ إِنَّ اللَّهَ يَجزِى المُتَصَدِّقينَ
- Falamma dakhaloo AAalayhi qaloo ya ayyuha alAAazeezu massana waahlana alddurru wajina bibidaAAatin muzjatin faawfi lana alkayla watasaddaq AAalayna inna Allaha yajzee almutasaddiqeena (Ⅰ)
- De retour auprès de Joseph, ils lui dirent : « Seigneur ! Le malheur s’est abattu sur nous et sur les nôtres. Nous ne pouvons t’offrir qu’une marchandise sans grande valeur. Fais-nous bonne mesure et sois charitable envers nous, car Dieu récompense toujours les gens charitables. » (Ⅱ)
- Quand ils entrèrent chez lui (Joseph), ils [lui] dirent : « Ô Al-cAzîz (grand intendant), nous et notre famille avons été touchés par un [grand] malheur et nous sommes venus avec une somme modique. Accorde-nous bonne mesure [de grains] et fais-nous [en] la charité. En vérité, DIEU récompense ceux qui pratiquent la charité ». (Ⅲ)
- فلما دخلوا عليه قالوا يا أيها العزيز مسنا وأهلنا الضر وجئنا ببضاعة مزجاة فأوف لنا الكيل وتصدق علينا إن الله يجزي المتصدقين (Ⅳ)
- فَلَمَّا دَخَلُوا عَلَيْهِ قَالُوا يَا أَيُّهَا الْعَزِيزُ مَسَّنَا وَأَهْلَنَا الضُّرُّ وَجِئْنَا بِبِضَاعَةٍ مُّزْجَاةٍ فَأَوْفِ لَنَا الْكَيْلَ وَتَصَدَّقْ عَلَيْنَا ۖ إِنَّ اللَّهَ يَجْزِي الْمُتَصَدِّقِينَ (Ⅴ)
- Lorsqu’ils pénétrèrent le lieu où se trouvait Joseph, les frères dirent : Ô Puissant ! Le malheur nous a atteints, comme il a atteint notre famille. Nous voilà avec une marchandise de peu de valeur, essayez d’avoir la main généreuse et faites-nous une aumône, Dieu récompense ceux qui s’en acquittent. (Ⅵ)
- Quand ils furent entrés auprès de Joseph, ils lui dirent : « Excellence, le malheur nous accable, nous et les nôtres. Nous ne sommes venus qu’avec une piètre marchandise. Faites-nous bonne mesure. Faites-nous cette charité. Dieu récompense les charitables ». (Ⅶ)
- Entrés auprès de Joseph, ils dirent : « O Puissant ! nous et notre famille avons été touchés par le malheur. Nous apportons une marchandise de peu de prix. Fais-nous bonne mesure [de grains] et fais-nous l’aumône : Allah récompense ceux qui aumônent. » (Ⅷ)
12. 89  
قالَ هَل عَلِمتُم ما فَعَلتُم بِيوسُفَ وَأَخيهِ إِذ أَنتُم جٰهِلونَ
- Qala hal AAalimtum ma faAAaltum biyoosufa waakheehi ith antum jahiloona (Ⅰ)
- – « Vous souvenez-vous, leur dit-il, de ce que vous avez fait de Joseph et de son frère quand vous étiez plongés dans l’ignorance ? » (Ⅱ)
- [Joseph] dit : « Savez-vous ce que vous avez fait de Joseph et de son frère quand vous étiez ignorants (injustes) ? » (Ⅲ)
- قال هل علمتم ما فعلتم بيوسف وأخيه إذ أنتم جاهلون (Ⅳ)
- قَالَ هَلْ عَلِمْتُم مَّا فَعَلْتُم بِيُوسُفَ وَأَخِيهِ إِذْ أَنتُمْ جَاهِلُونَ (Ⅴ)
- Il leur dit : Ô vous les ignorants, n’avez-vous pas conscience du mal que vous avez fait à Joseph et à son frère ? (Ⅵ)
- — « Savez-vous, dit-il, ce que vous avez fait de votre frère Joseph, et de son frère, quand vous étiez dans l’ignorance ? » (Ⅶ)
- — « Savez-vous », demanda [Joseph], « ce que vous avez fait à Joseph et à son frère alors que vous étiez sans loi ? » (Ⅷ)
12. 90  
قالوا أَءِنَّكَ لَأَنتَ يوسُفُ ۖ قالَ أَنا۠ يوسُفُ وَهٰذا أَخى ۖ قَد مَنَّ اللَّهُ عَلَينا ۖ إِنَّهُ مَن يَتَّقِ وَيَصبِر فَإِنَّ اللَّهَ لا يُضيعُ أَجرَ المُحسِنينَ
- Qaloo ainnaka laanta yoosufa qala ana yoosufu wahatha akhee qad manna Allahu AAalayna innahu man yattaqi wayasbir fainna Allaha la yudeeAAu ajra almuhsineena (Ⅰ)
- – « Serais-tu Joseph ? », dirent-ils. – « Oui, je suis Joseph et celui-ci est mon frère, dit-il. Dieu nous a accordé Sa faveur. Quiconque craint Dieu et se montre patient en reçoit la récompense, car Dieu ne frustre jamais les hommes de bien de leur récompense. » (Ⅱ)
- [Les frères] dirent : « Est-ce que c’est toi Joseph ? » Il dit : « Je suis Joseph et voici mon frère (Benjamin). DIEU nous a accordé Sa faveur. En effet, celui qui est pieux et qui patiente, DIEU ne fait point perdre la récompense des bienfaiteurs ». (Ⅲ)
- قالوا أإنك لأنت يوسف قال أنا يوسف وهذا أخي قد من الله علينا إنه من يتق ويصبر فإن الله لا يضيع أجر المحسنين (Ⅳ)
- قَالُوا أَإِنَّكَ لَأَنتَ يُوسُفُ ۖ قَالَ أَنَا يُوسُفُ وَهَٰذَا أَخِي ۖ قَدْ مَنَّ اللَّهُ عَلَيْنَا ۖ إِنَّهُ مَن يَتَّقِ وَيَصْبِرْ فَإِنَّ اللَّهَ لَا يُضِيعُ أَجْرَ الْمُحْسِنِينَ (Ⅴ)
- Ils dirent alors : N’es-tu pas Joseph ? – Si, je suis Joseph, répondit-il, et celui-ci est mon frère. Dieu nous a accordé Sa bénédiction, car Il est bienveillant avec celui qui Le craint et qui patiente. Dieu ne dilapide jamais le bien des hommes bons. (Ⅵ)
- — « Alors vous ?... Vous êtes véritablement Joseph ! » — « Je suis Joseph, dit-il, et voici mon frère. Dieu nous a comblés ». — Qui se prémunit et patiente, Dieu ne lui plaint pas le salaire des bel-agissants. (Ⅶ)
- — « En vérité, serais-tu certes Joseph ? » — « Je suis Joseph et celui-ci est mon frère. Allah nous a comblés. Quiconque est pieux et constant... Allah ne fait point perdre la rétribution des Bienfaisants. » (Ⅷ)
12. 91  
قالوا تَاللَّهِ لَقَد ءاثَرَكَ اللَّهُ عَلَينا وَإِن كُنّا لَخٰطِـٔينَ
- Qaloo taAllahi laqad atharaka Allahu AAalayna wain kunna lakhatieena (Ⅰ)
- – « Par Dieu !, dirent-ils. Dieu t’a vraiment préféré à nous ; et nous, nous avons été coupables. » (Ⅱ)
- [Les frères] dirent : « Par DIEU ! En effet, DIEU t’a accordé la supériorité sur nous et nous avons été coupables ». (Ⅲ)
- قالوا تالله لقد آثرك الله علينا وإن كنا لخاطئين (Ⅳ)
- قَالُوا تَاللَّهِ لَقَدْ آثَرَكَ اللَّهُ عَلَيْنَا وَإِن كُنَّا لَخَاطِئِينَ (Ⅴ)
- Par Dieu, Dieu te préfère à nous. Mais nous, nous étions dans l’erreur. (Ⅵ)
- « Par Dieu, dirent-ils, Dieu vous a privilégié sur nous. Pour sûr, nous étions fautifs » (Ⅶ)
- — « Par Allah ! », dirent [les frères], « Allah t’a préféré à nous et nous avons été fautifs ! » (Ⅷ)
12. 92  
قالَ لا تَثريبَ عَلَيكُمُ اليَومَ ۖ يَغفِرُ اللَّهُ لَكُم ۖ وَهُوَ أَرحَمُ الرّٰحِمينَ
- Qala la tathreeba AAalaykumu alyawma yaghfiru Allahu lakum wahuwa arhamu alrrahimeena (Ⅰ)
- – « Soyez sans crainte, leur dit Joseph. Que Dieu vous pardonne ! Sa miséricorde n’a point d’égale. (Ⅱ)
- [Joseph] dit : « Pas de reproche contre vous aujourd’hui. Que DIEU vous pardonne ; Il est le plus Miséricordieux des miséricordieux. (Ⅲ)
- قال لا تثريب عليكم اليوم يغفر الله لكم وهو أرحم الراحمين (Ⅳ)
- قَالَ لَا تَثْرِيبَ عَلَيْكُمُ الْيَوْمَ ۖ يَغْفِرُ اللَّهُ لَكُمْ ۖ وَهُوَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ (Ⅴ)
- Aucun reproche à vous faire aujourd’hui ! dit Joseph. Dieu vous pardonne, car Il est le plus miséricordieux des miséricordieux. (Ⅵ)
- — « Point de blâme sur vous, dit-il, en ce jour, Dieu vous pardonne. Sa miséricorde l’emporte sur celle de tous les miséricordieux (Ⅶ)
- [Joseph] répondit : « Que nul reproche ne tombe sur vous aujoud’hui ! Allah vous pardonnera. Il est le plus miséricordieux des Miséricordieux. (Ⅷ)
12. 93  
اذهَبوا بِقَميصى هٰذا فَأَلقوهُ عَلىٰ وَجهِ أَبى يَأتِ بَصيرًا وَأتونى بِأَهلِكُم أَجمَعينَ
- Ithhaboo biqameesee hatha faalqoohu AAala wajhi abee yati baseeran watoonee biahlikum ajmaAAeena (Ⅰ)
- Emportez ma tunique que voici, et passez-la sur le visage de mon père. Il recouvrera la vue. Et revenez avec tous les membres de votre famille. » (Ⅱ)
- Emportez ma chemise que voici et posez-la sur le visage de mon père, il recouvrera la vue. Et amenez-moi toute votre famille ». (Ⅲ)
- اذهبوا بقميصي هذا فألقوه على وجه أبي يأت بصيرا وأتوني بأهلكم أجمعين (Ⅳ)
- اذْهَبُوا بِقَمِيصِي هَٰذَا فَأَلْقُوهُ عَلَىٰ وَجْهِ أَبِي يَأْتِ بَصِيرًا وَأْتُونِي بِأَهْلِكُمْ أَجْمَعِينَ (Ⅴ)
- Repartez avec cette tunique qui m’appartient. Mettez-la sur le visage de mon père, il recouvrera la vue. Après quoi, amenez-moi toute votre famille. (Ⅵ)
- Partez avec ma chemise que voici. Jetez-la sur le visage de mon père. Il redeviendra clairvoyant. Puis revenez avec votre famille au complet ». (Ⅶ)
- Emportez ma tunique que voici et appliquez-la sur la face de mon père ! Il recouvrera la vue. [Puis] amenez-moi ma famille tout entière ! » (Ⅷ)
12. 94  
وَلَمّا فَصَلَتِ العيرُ قالَ أَبوهُم إِنّى لَأَجِدُ ريحَ يوسُفَ ۖ لَولا أَن تُفَنِّدونِ
- Walamma fasalati alAAeeru qala aboohum innee laajidu reeha yoosufa lawla an tufannidooni (Ⅰ)
- Et dès que la caravane eut franchi la frontière, leur père dit : « Je décèle autour de moi l’odeur de Joseph. Mais vous allez me dire encore que je radote ! » (Ⅱ)
- Et quand la caravane fut sur le chemin du retour [d’Egypte], leur père dit [à son entourage] : « En vérité, je retrouve l’odeur de Joseph, à moins que vous ne pensiez que [à cause de vieillesse] j’ai perdu la raison ». (Ⅲ)
- ولما فصلت العير قال أبوهم إني لأجد ريح يوسف لولا أن تفندون (Ⅳ)
- وَلَمَّا فَصَلَتِ الْعِيرُ قَالَ أَبُوهُمْ إِنِّي لَأَجِدُ رِيحَ يُوسُفَ ۖ لَوْلَا أَن تُفَنِّدُونِ (Ⅴ)
- Dès que la caravane eut quitté le pays, leur père dit : Je sens l’odeur de Joseph, à moins que vous ne me preniez pour quelqu’un qui délire. (Ⅵ)
- Quand la caravane eut rompu le contact, leur père dit : « Je retrouve l’odeur de Joseph. Si vous me taxiez de gâtisme... » (Ⅶ)
- Quand la caravane fut sur le retour, Jacob dit : « Je décèle certes l’odeur de Joseph. Puissiez-vous ne pas m’accuser de radotage ! » (Ⅷ)
12. 95  
قالوا تَاللَّهِ إِنَّكَ لَفى ضَلٰلِكَ القَديمِ
- Qaloo taAllahi innaka lafee dalalika alqadeemi (Ⅰ)
- – « Par Dieu, lui dit-on. N’est-ce pas que c’est ta vieille rengaine ? » (Ⅱ)
- Ils [lui] dirent : « Par DIEU, tu persiste encore dans ton ancienne erreur ! » (Ⅲ)
- قالوا تالله إنك لفي ضلالك القديم (Ⅳ)
- قَالُوا تَاللَّهِ إِنَّكَ لَفِي ضَلَالِكَ الْقَدِيمِ (Ⅴ)
- Ils lui dirent : Par Dieu ! Te voilà encore avec tes vieilles lubies. (Ⅵ)
- — « Par Dieu, dirent-ils, te voilà retombé dans ton premier égarement » (Ⅶ)
- — « Par Allah !, en vérité », lui répondit-on, « tu es dans ton ancien égarement ! » (Ⅷ)
12. 96  
فَلَمّا أَن جاءَ البَشيرُ أَلقىٰهُ عَلىٰ وَجهِهِ فَارتَدَّ بَصيرًا ۖ قالَ أَلَم أَقُل لَكُم إِنّى أَعلَمُ مِنَ اللَّهِ ما لا تَعلَمونَ
- Falamma an jaa albasheeru alqahu AAala wajhihi fairtadda baseeran qala alam aqul lakum innee aAAlamu mina Allahi ma la taAAlamoona (Ⅰ)
- Mais lorsque le porteur de la bonne nouvelle arriva et appliqua la tunique sur le visage de Jacob, celui-ci recouvra aussitôt la vue et dit : « Ne vous avais-je pas affirmé que je savais de la part de Dieu des choses que vous-mêmes ne savez pas ? » (Ⅱ)
- Mais quand le messager porteur de bonnes nouvelles arriva [et] qu’il posa [la chemise de Joseph] sur le visage [de Jacob], celui-ci recouvra la vue et dit : « Ne vous ai-je pas dit que je sais de DIEU ce que vous ne savez pas ? » (Ⅲ)
- فلما أن جاء البشير ألقاه على وجهه فارتد بصيرا قال ألم أقل لكم إني أعلم من الله ما لا تعلمون (Ⅳ)
- فَلَمَّا أَن جَاءَ الْبَشِيرُ أَلْقَاهُ عَلَىٰ وَجْهِهِ فَارْتَدَّ بَصِيرًا ۖ قَالَ أَلَمْ أَقُل لَّكُمْ إِنِّي أَعْلَمُ مِنَ اللَّهِ مَا لَا تَعْلَمُونَ (Ⅴ)
- Quand le porteur de bonne nouvelle arriva, il lui mit la tunique sur le visage, ce qui lui rendit la vue aussitôt. Jacob dit alors : Ne vous avais-je pas dit que je sais de Dieu ce que vous ne savez pas ? (Ⅵ)
- mais quand vint le porteur de la bonne nouvelle, il lui jeta la chemise. Jacob redevint voyant. Il dit : « Ne vous ai-je pas dit que je sais de par Dieu ce que vous ne savez pas ? » (Ⅶ)
- [Mais] quand le porteur de la bonne nouvelle arriva, il appliqua la tunique [de Joseph] sur la face [de Jacob] : celui-ci recouvra la vue. « Ne vous disais-je point », fit-il, « que je sais, par Allah, ce que vous ne savez point ? » (Ⅷ)
12. 97  
قالوا يٰأَبانَا استَغفِر لَنا ذُنوبَنا إِنّا كُنّا خٰطِـٔينَ
- Qaloo ya abana istaghfir lana thunoobana inna kunna khatieena (Ⅰ)
- – « Ô père, dirent les fils de Jacob, implore de Dieu le pardon de nos péchés, car nous avons été vraiment coupables. » (Ⅱ)
- [Les frères] dirent : « Père, demande pardon [à DIEU] pour nos péchés, car nous avons été coupables ». (Ⅲ)
- قالوا يا أبانا استغفر لنا ذنوبنا إنا كنا خاطئين (Ⅳ)
- قَالُوا يَا أَبَانَا اسْتَغْفِرْ لَنَا ذُنُوبَنَا إِنَّا كُنَّا خَاطِئِينَ (Ⅴ)
- Ô père ! Demande pour nous pardon à Dieu pour avoir péché, nous étions décidément dans l’erreur. (Ⅵ)
- — « O notre père, demande pardon de nos péchés. Nous étions fautifs » (Ⅶ)
- — « Père ! », répondirent [ses fils], « demande pardon à Allah pour nous, de nos péchés ! Nous avons été fautifs ». (Ⅷ)
12. 98  
قالَ سَوفَ أَستَغفِرُ لَكُم رَبّى ۖ إِنَّهُ هُوَ الغَفورُ الرَّحيمُ
- Qala sawfa astaghfiru lakum rabbee innahu huwa alghafooru alrraheemu (Ⅰ)
- – « Je vais, dit-il, implorer le pardon pour vous auprès de mon Seigneur. Il est si Plein de clémence et de miséricorde. » (Ⅱ)
- [Jacob] dit : « Je demanderai pardon pour vous à mon Seigneur ; en vérité, Il est Celui qui pardonne, le Très-Miséricordieux ». (Ⅲ)
- قال سوف أستغفر لكم ربي إنه هو الغفور الرحيم (Ⅳ)
- قَالَ سَوْفَ أَسْتَغْفِرُ لَكُمْ رَبِّي ۖ إِنَّهُ هُوَ الْغَفُورُ الرَّحِيمُ (Ⅴ)
- Je demanderai Son pardon à Dieu, Il est Celui qui pardonne, Il est le Miséricordieux. (Ⅵ)
- — « J’implorerai pour vous, dit-il, le pardon de mon Seigneur. Il est Tout pardon, le Miséricordieux ». (Ⅶ)
- — « Je demanderai pour vous pardon à mon Seigneur. Il est l’Absoluteur, le Miséricordieux. » (Ⅷ)
12. 99  
فَلَمّا دَخَلوا عَلىٰ يوسُفَ ءاوىٰ إِلَيهِ أَبَوَيهِ وَقالَ ادخُلوا مِصرَ إِن شاءَ اللَّهُ ءامِنينَ
- Falamma dakhaloo AAala yoosufa awa ilayhi abawayhi waqala odkhuloo misra in shaa Allahu amineena (Ⅰ)
- Et lorsqu’ils arrivèrent chez Joseph, celui-ci accueillit son père et sa mère, en disant : « Soyez les bienvenus en Égypte, où vous serez, s’il plaît à Dieu, en toute sécurité. » (Ⅱ)
- Lorsque [Jacob et les siens] entrèrent chez Joseph, il accueillit son père et sa mère et dit : « Entrez en Egypte, si DIEU le veut, en toute sécurité ». (Ⅲ)
- فلما دخلوا على يوسف آوى إليه أبويه وقال ادخلوا مصر إن شاء الله آمنين (Ⅳ)
- فَلَمَّا دَخَلُوا عَلَىٰ يُوسُفَ آوَىٰ إِلَيْهِ أَبَوَيْهِ وَقَالَ ادْخُلُوا مِصْرَ إِن شَاءَ اللَّهُ آمِنِينَ (Ⅴ)
- Lorsqu’ils entrèrent chez Joseph, celui-ci leur fit bon accueil en recevant père et mère : Entrez et installez-vous en toute sécurité en Égypte, leur dit-il, si Dieu le veut. (Ⅵ)
- Quand ils entrèrent auprès de Joseph, il abrita contre lui ses père et mère et leur dit : « Entrez en Égypte, si Dieu veut, en toute sûreté » (Ⅶ)
- Quand ils furent [tous] entrés chez Joseph, celui-ci accueillit ses père et mère et dit : « Entrez en Égypte en paix, si Allah le veut ! » (Ⅷ)


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