La caverne (al-kahf)
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111 Verses | Page 2 / 3
(Version Mohammed Chiadmi)


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(Ⅰ)
(Ⅱ)
(Ⅲ)
(Ⅳ)
(Ⅴ)
(Ⅵ)
(Ⅶ)
(Ⅷ)


18. 50  
Rappelle-toi lorsque Nous avons dit aux anges : « Prosternez-vous devant Adam ! » Ils se sont tous prosternés à l’exception de Satan, qui était du nombre des djinns et qui refusa d’obéir à l’ordre de son Seigneur. Allez-vous le prendre, ainsi que sa descendance, pour maître en dehors de Moi, alors qu’ils sont vos ennemis mortels ? Quel détestable échange pour les pervers !
- Waith qulna lilmalaikati osjudoo liadama fasajadoo illa ibleesa kana mina aljinni fafasaqa AAan amri rabbihi afatattakhithoonahu wathurriyyatahu awliyaa min doonee wahum lakum AAaduwwun bisa lilththalimeena badalan (Ⅰ)
- Et [rappelez-vous] lorsque Nous dîmes aux anges : « Prosternez-vous devant Adam », ils se prosternèrent [tous] sauf Iblîs (Satan) qui était du nombre des djinns et qui transgressa l’ordre de son Seigneur ; est-ce que vous prendrez [Satan] et sa descendance (les démons) comme protecteurs à Ma place, alors qu’ils sont pour vous des ennemis ? Quel mauvais échange font les injustes [impies, criminels, etc.] ! (Ⅱ)
- وإذ قلنا للملائكة اسجدوا لآدم فسجدوا إلا إبليس كان من الجن ففسق عن أمر ربه أفتتخذونه وذريته أولياء من دوني وهم لكم عدو بئس للظالمين بدلا (Ⅲ)
- وَإِذْ قُلْنَا لِلْمَلَائِكَةِ اسْجُدُوا لِآدَمَ فَسَجَدُوا إِلَّا إِبْلِيسَ كَانَ مِنَ الْجِنِّ فَفَسَقَ عَنْ أَمْرِ رَبِّهِ ۗ أَفَتَتَّخِذُونَهُ وَذُرِّيَّتَهُ أَوْلِيَاءَ مِن دُونِي وَهُمْ لَكُمْ عَدُوٌّ ۚ بِئْسَ لِلظَّالِمِينَ بَدَلًا (Ⅳ)
- وَإِذ قُلنا لِلمَلٰئِكَةِ اسجُدوا لِءادَمَ فَسَجَدوا إِلّا إِبليسَ كانَ مِنَ الجِنِّ فَفَسَقَ عَن أَمرِ رَبِّهِ ۗ أَفَتَتَّخِذونَهُ وَذُرِّيَّتَهُ أَولِياءَ مِن دونى وَهُم لَكُم عَدُوٌّ ۚ بِئسَ لِلظّٰلِمينَ بَدَلًا (Ⅴ)
- Et lorsque Nous dîmes aux anges : Prosternez-vous devant Adam !, ils se prosternèrent, à l’exception d’Iblis, le mauvais ange qui s’est rebellé quant à l’ordre de son Dieu. Aussi le prendriez-vous pour tuteur en dehors de Moi, lui et toute sa progéniture, alors même qu’ils sont vos ennemis ? Triste alternative pour les injustes ! (Ⅵ)
- — Lors Nous dîmes aux anges : « Prosternez-vous aux pieds d’Adam ». Ils le firent, à l’exception d’Iblis (c’était l’un des djinns) : impudemment il désobéit à l’ordre de son Seigneur. Le prendrez-vous, lui et sa descendance, comme protecteurs au lieu de Moi, quand ils vous sont ennemis ? — Funeste substitution pour les iniques ! (Ⅶ)
- ... Et quand Nous dîmes aux Anges : « Prosternez-vous devant Adam ! » Ils se prosternèrent donc, sauf Iblis [qui] était parmi les Djinns et fut pervers à l'ordre d’Allah. « Eh quoi ! le prendrez-vous ainsi que ses suppôts comme patrons (’awliyâ’) en dehors de Moi, alors qu’ils sont pour vous des ennemis ? Quel exécrable échange pour les Injustes ! » (Ⅷ)
18. 51  
Je ne les ai pas pris pour témoins lors de la création des Cieux et de la Terre ni lors de leur propre création, car Je n’ai jamais fait appel au concours des corrupteurs !
- Ma ashhadtuhum khalqa alssamawati waalardi wala khalqa anfusihim wama kuntu muttakhitha almudilleena AAadudan (Ⅰ)
- Je ne fis pas [Satan ni les diables] présents à la création des cieux et de la terre, pas plus qu’à leur propre création. Je ne prendrais jamais pour aides ceux qui égarent [les autres]. (Ⅱ)
- ما أشهدتهم خلق السماوات والأرض ولا خلق أنفسهم وما كنت متخذ المضلين عضدا (Ⅲ)
- ۞ مَّا أَشْهَدتُّهُمْ خَلْقَ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ وَلَا خَلْقَ أَنفُسِهِمْ وَمَا كُنتُ مُتَّخِذَ الْمُضِلِّينَ عَضُدًا (Ⅳ)
- ۞ ما أَشهَدتُهُم خَلقَ السَّمٰوٰتِ وَالأَرضِ وَلا خَلقَ أَنفُسِهِم وَما كُنتُ مُتَّخِذَ المُضِلّينَ عَضُدًا (Ⅴ)
- Je ne les ai pas pris pour témoigner de la création des cieux et de la terre, pas plus que de leur propre création : Je ne prends pas à Mes côtés ceux qui ont pour vocation d’égarer les autres. (Ⅵ)
- — Je ne les fis pas présents à la création des cieux et de la terre, non plus qu’à leur propre création. Je n’allais pas m’appuyer au bras des corrupteurs ! (Ⅶ)
- Je ne les ai point pris comme témoins lors de la création des cieux et de la terre, ni lors de leur propre création, et Je n’ai pas pris comme aide ceux qui égarent. (Ⅷ)
18. 52  
Un jour, Dieu dira aux infidèles : « Appelez à votre secours ceux que vous prétendiez être Mes associés ! » Et ils les invoqueront, mais ils ne recevront d’eux aucune réponse, car entre les uns et les autres Nous aurons ouvert un abîme.
- Wayawma yaqoolu nadoo shurakaiya allatheena zaAAamtum fadaAAawhum falam yastajeeboo lahum wajaAAalna baynahum mawbiqan (Ⅰ)
- Le jour où [DIEU] dira : « Appelez ceux (les idoles) que vous prétendiez être Mes associés ». Ils les appelleront, mais eux ne leur répondront pas. Nous placerons entre eux un abîme de perdition. (Ⅱ)
- ويوم يقول نادوا شركائي الذين زعمتم فدعوهم فلم يستجيبوا لهم وجعلنا بينهم موبقا (Ⅲ)
- وَيَوْمَ يَقُولُ نَادُوا شُرَكَائِيَ الَّذِينَ زَعَمْتُمْ فَدَعَوْهُمْ فَلَمْ يَسْتَجِيبُوا لَهُمْ وَجَعَلْنَا بَيْنَهُم مَّوْبِقًا (Ⅳ)
- وَيَومَ يَقولُ نادوا شُرَكاءِىَ الَّذينَ زَعَمتُم فَدَعَوهُم فَلَم يَستَجيبوا لَهُم وَجَعَلنا بَينَهُم مَوبِقًا (Ⅴ)
- Et le jour où Allah dira : Appelez Mes associés, ceux que vous avez prétendus tels !, on les appellera. Mais ils ne leur répondront pas. Nous aurons fait en sorte que tout un abîme les sépare. (Ⅵ)
- ... en ce Jour où Il dira : « Appelez Mes associés, ou que vous présumiez tels ». Eux de les appeler, et les autres de ne pas répondre : entre les uns et les autres Nous aurons ouvert un abîme (Ⅶ)
- Et le jour où [Allah] dira : « Appelez ceux que vous prétendez être Mes Associés ! », [ce jour où les] ayant priés, ils ne les exauceront point, car Nous placerons entre eux un abîme : (Ⅷ)
18. 53  
Et en voyant le Feu, les négateurs auront la certitude qu’ils y seront précipités sans trouver aucun moyen d’y échapper.
- Waraa almujrimoona alnnara fathannoo annahum muwaqiAAooha walam yajidoo AAanha masrifan (Ⅰ)
- Les criminels verront le Feu (résultat de leurs crimes). Ils seront convaincus qu’ils vont y tomber, et qu’ils ne trouveront aucun moyen d’y échapper. (Ⅱ)
- ورأى المجرمون النار فظنوا أنهم مواقعوها ولم يجدوا عنها مصرفا (Ⅲ)
- وَرَأَى الْمُجْرِمُونَ النَّارَ فَظَنُّوا أَنَّهُم مُّوَاقِعُوهَا وَلَمْ يَجِدُوا عَنْهَا مَصْرِفًا (Ⅳ)
- وَرَءَا المُجرِمونَ النّارَ فَظَنّوا أَنَّهُم مُواقِعوها وَلَم يَجِدوا عَنها مَصرِفًا (Ⅴ)
- Les coupables verront le feu dans lequel, penseront-ils, ils seront jetés sans aucune échappatoire. (Ⅵ)
- les criminels verront le Feu, et eux-mêmes sur le point d’y tomber sans échappatoire possible... (Ⅶ)
- [alors] le Feu sera derrière les Coupables et ils penseront qu’ils s’y précipitent et ne trouveront nul moyen de s’[en] écarter. (Ⅷ)
18. 54  
Nous avons proposé dans ce Coran toutes sortes d’exemples à l’intention des hommes, mais la controverse reste leur passion dominante.
- Walaqad sarrafna fee hatha alqurani lilnnasi min kulli mathalin wakana alinsanu akthara shayin jadalan (Ⅰ)
- Nous avons exposé pour les hommes toutes sortes d’exemples [nécessaires et suffisants] dans ce Coran ; [mais] l’homme [non-éduqué est un être qui] dispute beaucoup. (Ⅱ)
- ولقد صرفنا في هذا القرآن للناس من كل مثل وكان الإنسان أكثر شيء جدلا (Ⅲ)
- وَلَقَدْ صَرَّفْنَا فِي هَٰذَا الْقُرْآنِ لِلنَّاسِ مِن كُلِّ مَثَلٍ ۚ وَكَانَ الْإِنسَانُ أَكْثَرَ شَيْءٍ جَدَلًا (Ⅳ)
- وَلَقَد صَرَّفنا فى هٰذَا القُرءانِ لِلنّاسِ مِن كُلِّ مَثَلٍ ۚ وَكانَ الإِنسٰنُ أَكثَرَ شَيءٍ جَدَلًا (Ⅴ)
- Nous avons certes, au bénéfice des hommes, disposé dans ce Coran des exemples de chaque chose. Mais l’homme s’est montré essentiellement querelleur. (Ⅵ)
- Ainsi avons-Nous dans ce Coran modulé de toute semblance à l’intention des hommes, mais l’homme est de toute chose la plus disputeuse. (Ⅶ)
- Et certes, Nous avons adressé aux Hommes, dans cette Prédication, toutes sortes d’exemples, [mais] l’Homme est le plus ratiocineur des êtres. (Ⅷ)
18. 55  
Qu’est-ce donc qui les empêche de croire, alors que la bonne voie leur est tracée, et de demander pardon à leur Seigneur ? Attendent-ils de subir le sort de leurs aînés ou que le châtiment vienne les frapper de plein fouet ?
- Wama manaAAa alnnasa an yuminoo ith jaahumu alhuda wayastaghfiroo rabbahum illa an tatiyahum sunnatu alawwaleena aw yatiyahumu alAAathabu qubulan (Ⅰ)
- Qu’est-ce qui a empêché les hommes de croire lorsque le guide leur est venu ? Et [qu’est-ce qui les empêche] de demander pardon à leur Seigneur ? Si ce n’est qu’ils attendent de voir se réaliser la loi qui a frappé les Anciens ou que le châtiment les frappe de front ? (Ⅱ)
- وما منع الناس أن يؤمنوا إذ جاءهم الهدى ويستغفروا ربهم إلا أن تأتيهم سنة الأولين أو يأتيهم العذاب قبلا (Ⅲ)
- وَمَا مَنَعَ النَّاسَ أَن يُؤْمِنُوا إِذْ جَاءَهُمُ الْهُدَىٰ وَيَسْتَغْفِرُوا رَبَّهُمْ إِلَّا أَن تَأْتِيَهُمْ سُنَّةُ الْأَوَّلِينَ أَوْ يَأْتِيَهُمُ الْعَذَابُ قُبُلًا (Ⅳ)
- وَما مَنَعَ النّاسَ أَن يُؤمِنوا إِذ جاءَهُمُ الهُدىٰ وَيَستَغفِروا رَبَّهُم إِلّا أَن تَأتِيَهُم سُنَّةُ الأَوَّلينَ أَو يَأتِيَهُمُ العَذابُ قُبُلًا (Ⅴ)
- Rien n’empêche les hommes de croire, dès lors qu’ils sont touchés par la bonne intuition et qu’ils sollicitent le pardon de leur Seigneur, à moins que les traditions des anciens ne reprennent le dessus ou qu’ils ne doivent faire face au châtiment. (Ⅵ)
- Ce qui empêche les gens, une fois touchés par la guidance, de croire et d’implorer le pardon de Dieu, c’est seulement l’idée que les accable de face le sort fatal des Anciens, que ne les accable le châtiment. (Ⅶ)
- Les Hommes n’ont été empêchés de croire ou d’implorer le pardon de leur Seigneur, quand la Direction est venue à eux, que par [leur refus d'admettre] que le sort traditionnel [sunna] de leurs ancêtres les atteindra et que le Tourment les touchera de face. (Ⅷ)
18. 56  
Nous n’envoyons les prophètes que pour annoncer la bonne nouvelle et avertir, pendant que les négateurs s’emploient à combattre la Vérité avec de faux arguments et à tourner en dérision Nos signes et Nos avertissements.
- Wama nursilu almursaleena illa mubashshireena wamunthireena wayujadilu allatheena kafaroo bialbatili liyudhidoo bihi alhaqqa waittakhathoo ayatee wama onthiroo huzuwan (Ⅰ)
- Nous n’envoyons les Prophètes que pour annoncer de bonnes nouvelles (dire ce qu’il faut faire) et avertir (mettre en garde de ce qu’il ne faut pas faire). Les impies (les injustes,...) disputent avec de faux arguments afin d’infirmer la vérité et prennent en raillerie Mes versets [et Mes signes] et ce dont ils ont été avertis. (Ⅱ)
- وما نرسل المرسلين إلا مبشرين ومنذرين ويجادل الذين كفروا بالباطل ليدحضوا به الحق واتخذوا آياتي وما أنذروا هزوا (Ⅲ)
- وَمَا نُرْسِلُ الْمُرْسَلِينَ إِلَّا مُبَشِّرِينَ وَمُنذِرِينَ ۚ وَيُجَادِلُ الَّذِينَ كَفَرُوا بِالْبَاطِلِ لِيُدْحِضُوا بِهِ الْحَقَّ ۖ وَاتَّخَذُوا آيَاتِي وَمَا أُنذِرُوا هُزُوًا (Ⅳ)
- وَما نُرسِلُ المُرسَلينَ إِلّا مُبَشِّرينَ وَمُنذِرينَ ۚ وَيُجٰدِلُ الَّذينَ كَفَروا بِالبٰطِلِ لِيُدحِضوا بِهِ الحَقَّ ۖ وَاتَّخَذوا ءايٰتى وَما أُنذِروا هُزُوًا (Ⅴ)
- Nous n’envoyons Nos messagers que pour informer ou pour mettre en garde. Mais ceux qui ont choisi l’infidélité contestent le vrai en le soumettant au faux. Ils tournent en dérision Nos signes et Nos avertissements. (Ⅵ)
- Or Nous n’envoyons les envoyés que porter la bonne nouvelle et l’alarme, mais les dénégateurs discutent en s’aidant du faux, s’efforçant de faire par lui glisser le Vrai, ou tournent Mes signes et l’alarme qui leur est donnée en dérision... (Ⅶ)
- Nous n’envoyons les Envoyés que comme Annonciateurs et Avertisseurs, [mais] ceux qui ne croient point disputent avec le Faux pour annihiler la Vérité. Ils ont pris en raillerie Nos signes et ce dont ils ont été avertis. (Ⅷ)
18. 57  
Qui est plus injuste que celui qui tourne le dos aux signes de son Seigneur, quand ils lui sont rappelés, et qui va même jusqu’à oublier ses propres péchés ? Nous avons placé des voiles épais sur leurs cœurs pour les empêcher de comprendre, et Nous les avons rendus durs d’oreille, si bien que tu auras beau les appeler à la bonne voie, jamais ils ne sauront se guider.
- Waman athlamu mimman thukkira biayati rabbihi faaAArada AAanha wanasiya ma qaddamat yadahu inna jaAAalna AAala quloobihim akinnatan an yafqahoohu wafee athanihim waqran wain tadAAuhum ila alhuda falan yahtadoo ithan abadan (Ⅰ)
- Qui est plus injuste que celui à qui sont rappelés les versets [et les signes] de son Seigneur mais qui s’en détourne et oublie ce que ses mains ont fait (ses péchés et ses mauvais actes) ? [Ces gens ont détruit leurs cœurs,] Nous avons placé des enveloppes (justes résultats de leurs actions exécrables obstinées) sur leurs cœurs, ils ne comprennent pas, et [de même, ils se sont fait] une lourdeur dans leurs oreilles. Si tu les appelles vers la bonne voie, ils ne seront pas guidés. (Ⅱ)
- ومن أظلم ممن ذكر بآيات ربه فأعرض عنها ونسي ما قدمت يداه إنا جعلنا على قلوبهم أكنة أن يفقهوه وفي آذانهم وقرا وإن تدعهم إلى الهدى فلن يهتدوا إذا أبدا (Ⅲ)
- وَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّن ذُكِّرَ بِآيَاتِ رَبِّهِ فَأَعْرَضَ عَنْهَا وَنَسِيَ مَا قَدَّمَتْ يَدَاهُ ۚ إِنَّا جَعَلْنَا عَلَىٰ قُلُوبِهِمْ أَكِنَّةً أَن يَفْقَهُوهُ وَفِي آذَانِهِمْ وَقْرًا ۖ وَإِن تَدْعُهُمْ إِلَى الْهُدَىٰ فَلَن يَهْتَدُوا إِذًا أَبَدًا (Ⅳ)
- وَمَن أَظلَمُ مِمَّن ذُكِّرَ بِـٔايٰتِ رَبِّهِ فَأَعرَضَ عَنها وَنَسِىَ ما قَدَّمَت يَداهُ ۚ إِنّا جَعَلنا عَلىٰ قُلوبِهِم أَكِنَّةً أَن يَفقَهوهُ وَفى ءاذانِهِم وَقرًا ۖ وَإِن تَدعُهُم إِلَى الهُدىٰ فَلَن يَهتَدوا إِذًا أَبَدًا (Ⅴ)
- Qui est plus injuste que celui qui, ayant été informé de Nos signes, s’en est détourné et a oublié ce qu’il a commis ? Nous avons mis des voiles sur leurs cœurs, pour qu’ils ne comprennent pas, et une dureté particulière dans leurs oreilles. Tu les convierais dans le droit chemin, ils ne le prendraient point. (Ⅵ)
- Quel être dépasse en iniquité celui qui, ayant reçu le rappel des signes de son Seigneur, s’y dérobe, oubliant ce qu’ont avancé ses propres mains ! Nous avons mis des taies sur leur cœur pour les empêcher de comprendre, bouché leurs oreilles : tu peux bien les appeler à la guidance, jamais en conséquence ils ne sauront se guider. (Ⅶ)
- Or, qui donc est plus injuste que celui qui, ayant été édifié par les signes de son Seigneur, s’en détourne et oublie les œuvres de ses mains ? Nous avons placé sur leur cœur des enveloppes [afin] qu’ils ne comprennent pas, et Nous avons mis une fissure dans leurs oreilles. Si même tu les appelles vers la Direction, ils ne se trouveront jamais dans la bonne direction. (Ⅷ)
18. 58  
Et si ton Seigneur, l’Indulgent, le Clément, voulait les punir selon leurs œuvres, Il hâterait certainement leur châtiment. Mais un rendez-vous, pour cela, leur a été fixé et ils ne trouveront aucun moyen pour s’y soustraire.
- Warabbuka alghafooru thoo alrrahmati law yuakhithuhum bima kasaboo laAAajjala lahumu alAAathaba bal lahum mawAAidun lan yajidoo min doonihi mawilan (Ⅰ)
- Ton Seigneur est Celui qui pardonne, Il est plein de miséricorde [et octroie les biens]. S’Il les réprimandait [immédiatement] à cause de leurs [mauvais] actes, Il aurait hâté leur châtiment. Mais un terme leur est fixé, ils ne trouveront en dehors de ce [terme fixé] aucun refuge. (Ⅱ)
- وربك الغفور ذو الرحمة لو يؤاخذهم بما كسبوا لعجل لهم العذاب بل لهم موعد لن يجدوا من دونه موئلا (Ⅲ)
- وَرَبُّكَ الْغَفُورُ ذُو الرَّحْمَةِ ۖ لَوْ يُؤَاخِذُهُم بِمَا كَسَبُوا لَعَجَّلَ لَهُمُ الْعَذَابَ ۚ بَل لَّهُم مَّوْعِدٌ لَّن يَجِدُوا مِن دُونِهِ مَوْئِلًا (Ⅳ)
- وَرَبُّكَ الغَفورُ ذُو الرَّحمَةِ ۖ لَو يُؤاخِذُهُم بِما كَسَبوا لَعَجَّلَ لَهُمُ العَذابَ ۚ بَل لَهُم مَوعِدٌ لَن يَجِدوا مِن دونِهِ مَوئِلًا (Ⅴ)
- Et si ton Seigneur, Celui qui pardonne, plein de miséricorde, les punissait de ce qu’ils ont commis, Il aurait accéléré leur tourment. Mais ils ont un rendez-vous auquel ils ne peuvent se soustraire. (Ⅵ)
- Ton Seigneur, le Tout pardon, le Maître de miséricorde, s’Il leur imputait ce qu’ils ont eux-mêmes acquis, hâterait sur eux le châtiment. Bien pis ! Ils ont déjà reçu une assignation à quoi ils ne pourront se soustraire (Ⅶ)
- Ton Seigneur est l’Absoluteur plein de miséricorde. S’Il les reprenait pour ce qu’ils ont accompli, Il leur appliquerait promptement le Tourment. Ils ont cependant une promesse à laquelle ils ne sauraient échapper. (Ⅷ)
18. 59  
Rappelle-toi ces cités que Nous avons anéanties en raison de leurs iniquités, après avoir fixé le moment de leur destruction !
- Watilka alqura ahlaknahum lamma thalamoo wajaAAalna limahlikihim mawAAidan (Ⅰ)
- Telles les cités que Nous avons fait périr quand [ses habitants] ont commis des injustices [flagrantes] et avons fixé, pour leur disparition, un terme. (Ⅱ)
- وتلك القرى أهلكناهم لما ظلموا وجعلنا لمهلكهم موعدا (Ⅲ)
- وَتِلْكَ الْقُرَىٰ أَهْلَكْنَاهُمْ لَمَّا ظَلَمُوا وَجَعَلْنَا لِمَهْلِكِهِم مَّوْعِدًا (Ⅳ)
- وَتِلكَ القُرىٰ أَهلَكنٰهُم لَمّا ظَلَموا وَجَعَلنا لِمَهلِكِهِم مَوعِدًا (Ⅴ)
- Ces cités, Nous les avons anéanties lorsqu’elles se sont comportées de manière injuste, et Nous leur avons fixé un terme précis pour cette destruction. (Ⅵ)
- les cités que Nous avons détruites quand elles eurent commis l’iniquité, Nous avions assigné (tel moment) à leur destruction... (Ⅶ)
- Nous avons fait périr les habitants de ces Cités quand ils eurent été injustes et avons fait promesse de les faire disparaître. (Ⅷ)
18. 60  
Rappelle-toi quand Moïse dit à son valet : « Je ne cesserai de marcher que lorsque j’aurai atteint le confluent des deux mers, dussé-je y mettre des années ! »
- Waith qala moosa lifatahu la abrahu hatta ablugha majmaAAa albahrayni aw amdiya huquban (Ⅰ)
- [Rappelez-vous] lorsque Moïse dit à son disciple : « Je ne cesserai pas [de parcourir] jusqu’à ce que j’atteigne le confluent des deux mers, dussé-je marcher très longtemps ». (Ⅱ)
- وإذ قال موسى لفتاه لا أبرح حتى أبلغ مجمع البحرين أو أمضي حقبا (Ⅲ)
- وَإِذْ قَالَ مُوسَىٰ لِفَتَاهُ لَا أَبْرَحُ حَتَّىٰ أَبْلُغَ مَجْمَعَ الْبَحْرَيْنِ أَوْ أَمْضِيَ حُقُبًا (Ⅳ)
- وَإِذ قالَ موسىٰ لِفَتىٰهُ لا أَبرَحُ حَتّىٰ أَبلُغَ مَجمَعَ البَحرَينِ أَو أَمضِىَ حُقُبًا (Ⅴ)
- Et quand Moïse dit à son serviteur : Je ne cesserai [de marcher] que lorsque j’aurai atteint le confluent des deux mers, même s’il me fallait marcher indéfiniment. (Ⅵ)
- — Lors Moïse dit à son disciple : « Je n’aurai de cesse que je n’atteigne la jonction des deux mers, sans quoi j’irais indéfiniment ». (Ⅶ)
- Et quand Moïse dit à son valet : « Je n’aurai de cesse que j’aie atteint le Confluent des Deux Mers, dussé-je marcher des années. » (Ⅷ)
18. 61  
Mais lorsqu’ils eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui retrouva librement son chemin vers la mer.
- Falamma balagha majmaAAa baynihima nasiya hootahuma faittakhatha sabeelahu fee albahri saraban (Ⅰ)
- Puis, lorsqu’ils atteignirent le confluent des deux [mers], ils oublièrent leur poisson qui reprit son chemin dans la mer. (Ⅱ)
- فلما بلغا مجمع بينهما نسيا حوتهما فاتخذ سبيله في البحر سربا (Ⅲ)
- فَلَمَّا بَلَغَا مَجْمَعَ بَيْنِهِمَا نَسِيَا حُوتَهُمَا فَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ سَرَبًا (Ⅳ)
- فَلَمّا بَلَغا مَجمَعَ بَينِهِما نَسِيا حوتَهُما فَاتَّخَذَ سَبيلَهُ فِى البَحرِ سَرَبًا (Ⅴ)
- Et quand ils atteignirent le confluent des deux mers, ils oublièrent leur poisson, qui aussitôt leur échappa dans la mer comme une flèche. (Ⅵ)
- Quand ils eurent atteint une jonction entre elles, ils oublièrent leur poisson qui, se coulant, retrouva son chemin dans la mer. (Ⅶ)
- Quand ils eurent atteint le Confluent des Deux Mers, ils oublièrent leur poisson qui reprit son chemin dans la mer, en frétillant. (Ⅷ)
18. 62  
Et lorsqu’ils eurent dépassé cet endroit, Moïse dit à son valet : « Apporte-nous notre repas, cette étape nous a durement éprouvés. »
- Falamma jawaza qala lifatahu atina ghadaana laqad laqeena min safarina hatha nasaban (Ⅰ)
- Puis, lorsqu’ils eurent dépassé [le confluent], [Moïse] dit à son disciple : « Apporte-nous notre repas, en effet nous avons rencontré [beaucoup] de fatigue lors de notre présent voyage ». (Ⅱ)
- فلما جاوزا قال لفتاه آتنا غداءنا لقد لقينا من سفرنا هذا نصبا (Ⅲ)
- فَلَمَّا جَاوَزَا قَالَ لِفَتَاهُ آتِنَا غَدَاءَنَا لَقَدْ لَقِينَا مِن سَفَرِنَا هَٰذَا نَصَبًا (Ⅳ)
- فَلَمّا جاوَزا قالَ لِفَتىٰهُ ءاتِنا غَداءَنا لَقَد لَقينا مِن سَفَرِنا هٰذا نَصَبًا (Ⅴ)
- Et lorsqu’ils eurent dépassé le point nommé, Moïse dit à son valet : Apporte-nous notre repas, ce voyage a été très éprouvant pour nous. (Ⅵ)
- Après avoir été plus outre, Moïse dit à son jeune compagnon : « Donne-moi à déjeuner : cette étape nous aura durement éprouvés » (Ⅶ)
- Quand tous deux eurent dépassé [ce lieu], Moïse dit à son valet : « Donne-nous notre repas ! Nous avons certes éprouvé fatigue du fait de notre voyage. » (Ⅷ)
18. 63  
– « Te souviens-tu, lui dit le valet, lorsque nous nous sommes abrités près du rocher ? Eh bien, c’est là où je n’ai plus prêté attention au poisson, et c’est certainement le démon qui m’a empêché de m’en rappeler. C’est alors que le poisson a repris miraculeusement son chemin vers la mer ! »
- Qala araayta ith awayna ila alssakhrati fainnee naseetu alhoota wama ansaneehu illa alshshaytanu an athkurahu waittakhatha sabeelahu fee albahri AAajaban (Ⅰ)
- [Le disciple] dit : « Tu sais, lorsque nous nous sommes abrités près du rocher, j’ai oublié le poisson - le Satan seul m’a fait oublier de [te] le rappeler - et [le poisson] a repris prodigieusement son chemin dans la mer ». (Ⅱ)
- قال أرأيت إذ أوينا إلى الصخرة فإني نسيت الحوت وما أنسانيه إلا الشيطان أن أذكره واتخذ سبيله في البحر عجبا (Ⅲ)
- قَالَ أَرَأَيْتَ إِذْ أَوَيْنَا إِلَى الصَّخْرَةِ فَإِنِّي نَسِيتُ الْحُوتَ وَمَا أَنسَانِيهُ إِلَّا الشَّيْطَانُ أَنْ أَذْكُرَهُ ۚ وَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ عَجَبًا (Ⅳ)
- قالَ أَرَءَيتَ إِذ أَوَينا إِلَى الصَّخرَةِ فَإِنّى نَسيتُ الحوتَ وَما أَنسىٰنيهُ إِلَّا الشَّيطٰنُ أَن أَذكُرَهُ ۚ وَاتَّخَذَ سَبيلَهُ فِى البَحرِ عَجَبًا (Ⅴ)
- Le jeune homme dit : Que vas-tu en penser ? Lorsque nous nous sommes arrêtés sous le rocher, j’ai oublié le poisson. Seul Satan peut me le faire oublier ! Le poisson a repris le chemin de la mer, si étrange que cela puisse paraître ! (Ⅵ)
- mais l’autre dit : « Voyez cela ! Quand nous nous sommes abrités sous la roche, moi j’ai oublié le poisson. Il n’y a que Satan pour m’avoir fait oublier de t’en parler. Le poisson a retrouvé son chemin dans la mer, quel prodige ! » (Ⅶ)
- [Le valet] répondit : « Que t’en semble ? Quand nous avons trouvé refuge près du Rocher, j’ai oublié le poisson — seul le Démon, m’empêchant d’y penser, me l’a fait oublier ! — et il a repris miraculeusement son chemin dans la mer. » (Ⅷ)
18. 64  
– « Eh bien ! C’est justement ce que nous cherchions ! », repartit Moïse. Et ils retournèrent sur leurs pas.
- Qala thalika ma kunna nabghi fairtadda AAala atharihima qasasan (Ⅰ)
- [Moïse] dit : « C’est ce que nous cherchions ». Et ils retournèrent sur leurs pas, en suivant les traces. (Ⅱ)
- قال ذلك ما كنا نبغ فارتدا على آثارهما قصصا (Ⅲ)
- قَالَ ذَٰلِكَ مَا كُنَّا نَبْغِ ۚ فَارْتَدَّا عَلَىٰ آثَارِهِمَا قَصَصًا (Ⅳ)
- قالَ ذٰلِكَ ما كُنّا نَبغِ ۚ فَارتَدّا عَلىٰ ءاثارِهِما قَصَصًا (Ⅴ)
- Moïse répondit : C’est cela que nous souhaitions. Et ils revinrent sur leurs pas ! (Ⅵ)
- Moïse dit : « De cela même nous étions en quête ». Ils retournèrent sur leurs pas à la trace (Ⅶ)
- — « C’est ce que nous cherchions », répondit Moïse, et ils revinrent exactement sur leurs pas. (Ⅷ)
18. 65  
Ils rencontrèrent un de Nos serviteurs qui avait été touché par Notre grâce et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Notre part.
- Fawajada AAabdan min AAibadina ataynahu rahmatan min AAindina waAAallamnahu min ladunna AAilman (Ⅰ)
- Ils trouvèrent un de Nos adorateurs que Nous avions gratifié de Notre miséricorde et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous. (Ⅱ)
- فوجدا عبدا من عبادنا آتيناه رحمة من عندنا وعلمناه من لدنا علما (Ⅲ)
- فَوَجَدَا عَبْدًا مِّنْ عِبَادِنَا آتَيْنَاهُ رَحْمَةً مِّنْ عِندِنَا وَعَلَّمْنَاهُ مِن لَّدُنَّا عِلْمًا (Ⅳ)
- فَوَجَدا عَبدًا مِن عِبادِنا ءاتَينٰهُ رَحمَةً مِن عِندِنا وَعَلَّمنٰهُ مِن لَدُنّا عِلمًا (Ⅴ)
- Ils trouvèrent l’un de Nos serviteurs, que Nous avions doté de Notre miséricorde et d’une partie de Notre science. (Ⅵ)
- ils trouvèrent un adorateur d’entre les Miens que Nous avons gratifié d’une miséricorde d’auprès de Nous et instruit d’une Science de Notre sein (Ⅶ)
- Ayant trouvé un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné Grâce [raḥma] issue de Nous et à qui Nous avions enseigné Science émanant de Nous, (Ⅷ)
18. 66  
Moïse lui dit : « Puis-je te suivre pour que tu m’enseignes un peu de la sagesse à laquelle tu as été initié ? »
- Qala lahu moosa hal attabiAAuka AAala an tuAAallimani mimma AAullimta rushdan (Ⅰ)
- Moïse lui dit : « Puis-je te suivre que tu m’apprennes [un peu] de ce qui t’a été appris [concernant] la rectitude [et la perfection] ? » (Ⅱ)
- قال له موسى هل أتبعك على أن تعلمن مما علمت رشدا (Ⅲ)
- قَالَ لَهُ مُوسَىٰ هَلْ أَتَّبِعُكَ عَلَىٰ أَن تُعَلِّمَنِ مِمَّا عُلِّمْتَ رُشْدًا (Ⅳ)
- قالَ لَهُ موسىٰ هَل أَتَّبِعُكَ عَلىٰ أَن تُعَلِّمَنِ مِمّا عُلِّمتَ رُشدًا (Ⅴ)
- Moïse lui dit : Je vais te suivre à condition que tu m’apprennes un peu de la science que tu as reçue en guise de droiture ! (Ⅵ)
- Moïse lui dit : « Te suivrai-je, à charge que tu m’instruises d’une part de ce dont tu fus instruit à la voie droite ? » (Ⅶ)
- Moïse lui dit : « Puis-je te suivre à condition que tu m’enseignes [un peu] de ce qui te fut enseigné, en rectitude ? » (Ⅷ)
18. 67  
– « Tu n’aurais jamais assez de patience, répondit l’inconnu, pour rester en ma compagnie,
- Qala innaka lan tastateeAAa maAAiya sabran (Ⅰ)
- Il dit : « [Moïse,] avec moi tu ne pourras faire preuve d’assez de patience. (Ⅱ)
- قال إنك لن تستطيع معي صبرا (Ⅲ)
- قَالَ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْرًا (Ⅳ)
- قالَ إِنَّكَ لَن تَستَطيعَ مَعِىَ صَبرًا (Ⅴ)
- L’autre dit : Tu n’auras pas avec moi la patience nécessaire. (Ⅵ)
- l’autre dit : « Avec moi tu ne pourras faire preuve d’assez de patience (Ⅶ)
- — « Tu ne pourras [avoir] patience avec moi », lui répondit [ce serviteur]. (Ⅷ)
18. 68  
car comment pourrais-tu assister, sans manifester ta curiosité, à des choses dont tu ne saisiras pas le sens ? »
- Wakayfa tasbiru AAala ma lam tuhit bihi khubran (Ⅰ)
- Comment serais-tu patient devant ce dont tu ne connais pas les secrets ? (tu ne discernes pas) » (Ⅱ)
- وكيف تصبر على ما لم تحط به خبرا (Ⅲ)
- وَكَيْفَ تَصْبِرُ عَلَىٰ مَا لَمْ تُحِطْ بِهِ خُبْرًا (Ⅳ)
- وَكَيفَ تَصبِرُ عَلىٰ ما لَم تُحِط بِهِ خُبرًا (Ⅴ)
- Comment d’ailleurs patienterais-tu si tu ne sais pas à quoi tu t’exposes ? (Ⅵ)
- comment, du reste, en aurais-tu sur des choses dont tu n’embrasses pas entièrement la connaissance ? » (Ⅶ)
- « Comment patienterais-tu devant ce que tu n’embrasses point en [ton] expérience ? » (Ⅷ)
18. 69  
Moïse lui répondit : « Tu trouveras, s’il plaît à Dieu, en moi un homme toujours patient, et je ne te désobéirai point. »
- Qala satajidunee in shaa Allahu sabiran wala aAAsee laka amran (Ⅰ)
- [Moïse] dit : « Tu me trouveras patient, si DIEU le veut, et je ne désobéirai à aucun de tes ordres ». (Ⅱ)
- قال ستجدني إن شاء الله صابرا ولا أعصي لك أمرا (Ⅲ)
- قَالَ سَتَجِدُنِي إِن شَاءَ اللَّهُ صَابِرًا وَلَا أَعْصِي لَكَ أَمْرًا (Ⅳ)
- قالَ سَتَجِدُنى إِن شاءَ اللَّهُ صابِرًا وَلا أَعصى لَكَ أَمرًا (Ⅴ)
- Tu me trouveras, si Dieu le veut, aussi patient qu’obéissant ! (Ⅵ)
- Moïse dit : « Tu me trouveras patient, s’il plaît à Dieu. Je ne te désobéirai en rien » (Ⅶ)
- [Mais Moïse] répondit : « S’il plaît à Allah, tu me trouveras patient et je ne désobéirai point à ton ordre. » (Ⅷ)
18. 70  
– « Eh bien, dit le personnage, si tu me suis, ne m’interroge sur rien ! Attends que je t’en parle le premier ! »
- Qala faini ittabaAAtanee fala tasalnee AAan shayin hatta ohditha laka minhu thikran (Ⅰ)
- Il dit : « Si tu me suis, ne m’interroge sur rien tant que [moi-même] je ne t’en parle pas ». (Ⅱ)
- قال فإن اتبعتني فلا تسألني عن شيء حتى أحدث لك منه ذكرا (Ⅲ)
- قَالَ فَإِنِ اتَّبَعْتَنِي فَلَا تَسْأَلْنِي عَن شَيْءٍ حَتَّىٰ أُحْدِثَ لَكَ مِنْهُ ذِكْرًا (Ⅳ)
- قالَ فَإِنِ اتَّبَعتَنى فَلا تَسـَٔلنى عَن شَيءٍ حَتّىٰ أُحدِثَ لَكَ مِنهُ ذِكرًا (Ⅴ)
- Si tu me suis, répondit alors le serviteur de Dieu, tu ne poseras aucune question tant que je ne t’aurai pas dit moi-même quel en est le propos. (Ⅵ)
- l’autre dit : « Alors, si tu me suis, ne me questionne sur rien, jusqu’à ce que je fasse naître pour toi une occasion de Rappel ». (Ⅶ)
- — « Si tu me suis », dit [alors ce serviteur], « ne m’interroge sur rien jusqu’à ce que je suscite pour toi d’en parler ». (Ⅷ)
18. 71  
Ils partirent donc ensemble et montèrent à bord d’un navire, sur le flanc duquel l’inconnu s’empressa de pratiquer une brèche. « Pourquoi, s’écria Moïse, y as-tu pratiqué cette brèche ? Est-ce pour en noyer les passagers ? En vérité, c’est un acte abominable que tu viens de commettre ! »
- Faintalaqa hatta itha rakiba fee alssafeenati kharaqaha qala akharaqtaha litughriqa ahlaha laqad jita shayan imran (Ⅰ)
- Ils partirent, [arrivés au bord de la mer] ils montèrent sur une barque, il y fit une brèche. [Moïse] dit : « Y as-tu fait une brèche pour engloutir ses passagers ? Tu as commis [là] quelque chose de grave ! » (Ⅱ)
- فانطلقا حتى إذا ركبا في السفينة خرقها قال أخرقتها لتغرق أهلها لقد جئت شيئا إمرا (Ⅲ)
- فَانطَلَقَا حَتَّىٰ إِذَا رَكِبَا فِي السَّفِينَةِ خَرَقَهَا ۖ قَالَ أَخَرَقْتَهَا لِتُغْرِقَ أَهْلَهَا لَقَدْ جِئْتَ شَيْئًا إِمْرًا (Ⅳ)
- فَانطَلَقا حَتّىٰ إِذا رَكِبا فِى السَّفينَةِ خَرَقَها ۖ قالَ أَخَرَقتَها لِتُغرِقَ أَهلَها لَقَد جِئتَ شَيـًٔا إِمرًا (Ⅴ)
- Ils partirent. Arrivé à un navire, le serviteur de Dieu fit une grande brèche dans la coque. Moïse s’exclama : Tu as fait cette brèche pour noyer ses occupants ? Tu as commis là un acte répréhensible ! (Ⅵ)
- Tous deux s’en furent donc jusqu’à ce qu’ils montassent sur un navire, que l’autre saborda. Moïse dit : « Le saborder ! de sorte qu’en périssent les passagers ? Tu as commis une énormité » (Ⅶ)
- Ils partirent tous deux jusqu’à ce qu’étant montés sur un vaisseau, [Notre serviteur] y fit une brèche. « As-tu fait une brèche dans ce vaisseau pour engloutir ceux qui s’y trouvent ? » demanda [Moïse]. « Tu as certes commis une chose monstrueuse ! » (Ⅷ)
18. 72  
– « Ne t’avais-je pas dit, rétorqua l’inconnu, que tu n’aurais jamais assez de patience pour rester avec moi ? »
- Qala alam aqul innaka lan tastateeAAa maAAiya sabran (Ⅰ)
- Il dit [à Moïse] : « Ne [t’]ai-je pas dit qu’avec moi tu ne pourras faire preuve d’assez de patience ? » (Ⅱ)
- قال ألم أقل إنك لن تستطيع معي صبرا (Ⅲ)
- قَالَ أَلَمْ أَقُلْ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْرًا (Ⅳ)
- قالَ أَلَم أَقُل إِنَّكَ لَن تَستَطيعَ مَعِىَ صَبرًا (Ⅴ)
- Ne t’avais-je pas dit que tu n’auras pas la patience nécessaire avec moi ? (Ⅵ)
- il répondit : « Ne t’avais-je pas prévenu qu’avec moi tu n’aurais patience ? » (Ⅶ)
- « Ne t’avais-je pas dit », reprit [l’autre], « que tu ne pourrais [avoir] patience avec moi ? » (Ⅷ)
18. 73  
– « Ne me blâme pas trop, reprit Moïse, pour mon oubli et ne me soumets pas à une trop dure épreuve ! »
- Qala la tuakhithnee bima naseetu wala turhiqnee min amree AAusran (Ⅰ)
- [Moïse] dit : « Ne me reproche pas pour ce que j’ai oublié, et ne m’accable pas de difficulté de (dans) mon entreprise ». (Ⅱ)
- قال لا تؤاخذني بما نسيت ولا ترهقني من أمري عسرا (Ⅲ)
- قَالَ لَا تُؤَاخِذْنِي بِمَا نَسِيتُ وَلَا تُرْهِقْنِي مِنْ أَمْرِي عُسْرًا (Ⅳ)
- قالَ لا تُؤاخِذنى بِما نَسيتُ وَلا تُرهِقنى مِن أَمرى عُسرًا (Ⅴ)
- Moïse dit : Ne me tiens pas rigueur de cet oubli, mais ne me soumets pas à trop rude épreuve. (Ⅵ)
- Moïse dit : « Ne me tiens pas rigueur d’avoir oublié. Oh ! n’accable pas mon sort à force de rigueur ! » (Ⅶ)
- — « Ne me reprends point d’avoir oublié ! », dit [alors Moïse], « et ne me soumets point à trop rude épreuve ! » (Ⅷ)
18. 74  
Puis ils reprirent ensemble leur route et firent la rencontre d’un jeune homme que l’inconnu ne tarda pas à mettre à mort. « Quoi ?, s’indigna Moïse. N’as-tu pas tué là un être innocent qui, lui, n’a tué personne ? Ne viens-tu pas de commettre une chose affreuse ? »
- Faintalaqa hatta itha laqiya ghulaman faqatalahu qala aqatalta nafsan zakiyyatan bighayri nafsin laqad jita shayan nukran (Ⅰ)
- Ils repartirent. Quand ils rencontrèrent un jeune homme, il le tua. [Moïse] dit : « As-tu tué un individu innocent sans qu’il eût tué personne ? Tu as commis [là] un acte répréhensible ». (Ⅱ)
- فانطلقا حتى إذا لقيا غلاما فقتله قال أقتلت نفسا زكية بغير نفس لقد جئت شيئا نكرا (Ⅲ)
- فَانطَلَقَا حَتَّىٰ إِذَا لَقِيَا غُلَامًا فَقَتَلَهُ قَالَ أَقَتَلْتَ نَفْسًا زَكِيَّةً بِغَيْرِ نَفْسٍ لَّقَدْ جِئْتَ شَيْئًا نُّكْرًا (Ⅳ)
- فَانطَلَقا حَتّىٰ إِذا لَقِيا غُلٰمًا فَقَتَلَهُ قالَ أَقَتَلتَ نَفسًا زَكِيَّةً بِغَيرِ نَفسٍ لَقَد جِئتَ شَيـًٔا نُكرًا (Ⅴ)
- Ils partirent de nouveau, jusqu’au moment où ils croisèrent un jeune adolescent que l’autre tua aussitôt. Moïse dit : Mais tu as tué quelqu’un de pur et sans qu’il y ait de talion. Tu as commis quelque chose de détestable ! (Ⅵ)
- Tous deux s’en furent donc jusqu’à ce qu’ils avisassent un jeune homme, que l’autre tua. Moïse dit : « Tuer une âme innocente, en talion de nulle autre ! Tu as commis une horreur. » (Ⅶ)
- Ils repartirent jusqu’à ce qu’ils rencontrassent un adolescent. [Notre serviteur] le tua et [Moïse] dit : « [N’]as-tu [pas] tué une personne innocente de tout homicide ? Tu as certes commis une chose blâmable ! » (Ⅷ)
18. 75  
– « Ne t’avais-je pas averti, dit l’étranger, que tu n’aurais pas assez de patience pour supporter ma compagnie ? »
- Qala alam aqul laka innaka lan tastateeAAa maAAiya sabran (Ⅰ)
- Il dit [à Moïse] : « Ne t’ai-je pas dit qu’avec moi tu ne pourras faire preuve d’assez de patience ? » (Ⅱ)
- قال ألم أقل لك إنك لن تستطيع معي صبرا (Ⅲ)
- ۞ قَالَ أَلَمْ أَقُل لَّكَ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْرًا (Ⅳ)
- ۞ قالَ أَلَم أَقُل لَكَ إِنَّكَ لَن تَستَطيعَ مَعِىَ صَبرًا (Ⅴ)
- Ne t’avais-je pas dit que tu n’aurais pas la patience nécessaire avec moi ? (Ⅵ)
- l’autre répondit : « Ne t’avais-je pas prévenu qu’avec moi tu n’aurais patience ? » (Ⅶ)
- [Mais l’autre] répliqua : « Ne t’avais-je pas dit que tu ne pourrais [avoir] patience avec moi ? » (Ⅷ)
18. 76  
– « Si je te questionne encore sur quoi que ce soit, dit Moïse, tu auras le droit de me priver de ta compagnie. Tu n’as été, en vérité, que trop patient avec moi ! »
- Qala in saaltuka AAan shayin baAAdaha fala tusahibnee qad balaghta min ladunnee AAuthran (Ⅰ)
- [Moïse] dit : « Si je t’interroge encore sur une chose, ne m’accompagne plus. Tu seras excusé [de te séparer] de moi ». (Ⅱ)
- قال إن سألتك عن شيء بعدها فلا تصاحبني قد بلغت من لدني عذرا (Ⅲ)
- قَالَ إِن سَأَلْتُكَ عَن شَيْءٍ بَعْدَهَا فَلَا تُصَاحِبْنِي ۖ قَدْ بَلَغْتَ مِن لَّدُنِّي عُذْرًا (Ⅳ)
- قالَ إِن سَأَلتُكَ عَن شَيءٍ بَعدَها فَلا تُصٰحِبنى ۖ قَد بَلَغتَ مِن لَدُنّى عُذرًا (Ⅴ)
- Si je t’interroge sur quoi que ce soit d’autre, dit Moïse, sépare-toi de moi comme compagnon. J’ai fourni l’excuse ! (Ⅵ)
- Moïse dit : « Si désormais je t’interroge sur quoi que ce soit, ne me garde plus comme compagnon. Je t’en aurais moi-même fourni l’excuse ». (Ⅶ)
- — [« Tu dis vrai »], fit [Moïse]. « Si désormais je t’interroge sur quelque chose, ne me garde point comme compagnon ! Tu as de moi mes excuses. » (Ⅷ)
18. 77  
Puis ils se remirent en route et, arrivés près d’une cité, ils demandèrent l’hospitalité aux habitants qui la leur refusèrent. Après quoi, ils aperçurent un mur qui menaçait de s’écrouler. L’inconnu s’empressa alors de le redresser. « Tu pourrais, lui dit Moïse, si tu le voulais, réclamer un salaire pour ce travail ? »
- Faintalaqa hatta itha ataya ahla qaryatin istatAAama ahlaha faabaw an yudayyifoohuma fawajada feeha jidaran yureedu an yanqadda faaqamahu qala law shita laittakhathta AAalayhi ajran (Ⅰ)
- Ils repartirent. Quand ils arrivèrent auprès des gens d’un village, ils leur demandèrent à manger, mais [ceux-ci] refusèrent de leur donner l’hospitalité. Ils trouvèrent là un mur qui était sur le point de s’écrouler, et il le redressa. [Moïse] dit : « Si tu voulais, tu pourrais réclamer un salaire pour cela (pour ce travail) ». (Ⅱ)
- فانطلقا حتى إذا أتيا أهل قرية استطعما أهلها فأبوا أن يضيفوهما فوجدا فيها جدارا يريد أن ينقض فأقامه قال لو شئت لاتخذت عليه أجرا (Ⅲ)
- فَانطَلَقَا حَتَّىٰ إِذَا أَتَيَا أَهْلَ قَرْيَةٍ اسْتَطْعَمَا أَهْلَهَا فَأَبَوْا أَن يُضَيِّفُوهُمَا فَوَجَدَا فِيهَا جِدَارًا يُرِيدُ أَن يَنقَضَّ فَأَقَامَهُ ۖ قَالَ لَوْ شِئْتَ لَاتَّخَذْتَ عَلَيْهِ أَجْرًا (Ⅳ)
- فَانطَلَقا حَتّىٰ إِذا أَتَيا أَهلَ قَريَةٍ استَطعَما أَهلَها فَأَبَوا أَن يُضَيِّفوهُما فَوَجَدا فيها جِدارًا يُريدُ أَن يَنقَضَّ فَأَقامَهُ ۖ قالَ لَو شِئتَ لَتَّخَذتَ عَلَيهِ أَجرًا (Ⅴ)
- Ils repartirent donc, jusqu’au moment où ils trouvèrent les habitants d’une cité auxquels ils demandèrent à manger. Mais ceux-ci refusèrent de leur donner l’hospitalité. Ils trouvèrent un mur sur le point de s’écrouler, le serviteur le remit en état. Moïse dit : Si tu veux, tu peux demander à être payé pour cela ! (Ⅵ)
- Tous deux s’en furent donc jusqu’à ce qu’ils trouvassent les gens d’une cité à qui ils demandèrent quelque nourriture. On leur refusa à tous deux l’hospitalité. Ils virent un mur menaçant ruine. L’autre le redressa. Moïse dit : « Que n’as-tu consenti à prendre pour ce travail un salaire ? » (Ⅶ)
- Ils repartirent jusqu’à ce qu’ils vinssent à une cité aux habitants de laquelle ils demandèrent à manger. Ceux-ci refusèrent de leur donner l’hospitalité. [Moïse et son compagnon] trouvèrent alors un mur qui menaçait de s’écrouler. [Notre serviteur] l’ayant étayé, [Moïse] dit : « Si tu voulais, tu réclamerais pour ceci un salaire. » (Ⅷ)
18. 78  
– « Voilà le moment venu de notre séparation, repartit l’étrange personnage. Je vais cependant t’éclairer sur la signification des choses que tu as été impatient de savoir.
- Qala hatha firaqu baynee wabaynika saonabbioka bitaweeli ma lam tastatiAA AAalayhi sabran (Ⅰ)
- Il dit : « Voici [le moment de] notre séparation. Je vais t’apprendre l’interprétation (le sens caché) de ce que tu n’as eu assez de patience pour le supporter. (Ⅱ)
- قال هذا فراق بيني وبينك سأنبئك بتأويل ما لم تستطع عليه صبرا (Ⅲ)
- قَالَ هَٰذَا فِرَاقُ بَيْنِي وَبَيْنِكَ ۚ سَأُنَبِّئُكَ بِتَأْوِيلِ مَا لَمْ تَسْتَطِع عَّلَيْهِ صَبْرًا (Ⅳ)
- قالَ هٰذا فِراقُ بَينى وَبَينِكَ ۚ سَأُنَبِّئُكَ بِتَأويلِ ما لَم تَستَطِع عَلَيهِ صَبرًا (Ⅴ)
- Voici venu le moment de notre séparation, lui dit le serviteur de Dieu. Cependant, voici les explications des symboles pour lesquels tu n’as pas montré une grande patience. (Ⅵ)
- il répondit : « Ceci marquera notre séparation. Mais que je t’informe du sens caché d’actions pour toi insupportables. (Ⅶ)
- [Alors Notre serviteur] déclara : « Ceci [marque la] séparation entre toi et moi. Toutefois je vais te faire connaître l’explication de ce dont tu n’as pu [avoir] patience [de découvrir la cause]. (Ⅷ)
18. 79  
Pour ce qui est de la barque, elle appartenait à de pauvres gens qui travaillaient en mer. J’ai voulu lui donner l’apparence d’être défectueuse, parce que derrière eux il y avait un roi qui s’emparait de toute embarcation et l’usurpait.
- Amma alssafeenatu fakanat limasakeena yaAAmaloona fee albahri faaradtu an aAAeebaha wakana waraahum malikun yakhuthu kulla safeenatin ghasban (Ⅰ)
- Pour ce qui est de la barque, elle appartenait à des pauvres [gens] qui travaillaient en mer. Je voulais l’endommager car il y avait derrière eux un roi qui s’appropriait [injustement et] de force toute [bonne] barque. (Ⅱ)
- أما السفينة فكانت لمساكين يعملون في البحر فأردت أن أعيبها وكان وراءهم ملك يأخذ كل سفينة غصبا (Ⅲ)
- أَمَّا السَّفِينَةُ فَكَانَتْ لِمَسَاكِينَ يَعْمَلُونَ فِي الْبَحْرِ فَأَرَدتُّ أَنْ أَعِيبَهَا وَكَانَ وَرَاءَهُم مَّلِكٌ يَأْخُذُ كُلَّ سَفِينَةٍ غَصْبًا (Ⅳ)
- أَمَّا السَّفينَةُ فَكانَت لِمَسٰكينَ يَعمَلونَ فِى البَحرِ فَأَرَدتُ أَن أَعيبَها وَكانَ وَراءَهُم مَلِكٌ يَأخُذُ كُلَّ سَفينَةٍ غَصبًا (Ⅴ)
- Pour ce qui est du bateau, il appartenait à de pauvres travailleurs de la mer. J’ai voulu l’endommager afin d’empêcher que, derrière eux, un roi tyrannique ne s’en empare en s’arrogeant les pleins pouvoirs. (Ⅵ)
- Pour ce qui est du navire, il appartient à de pauvres travailleurs de la mer. J’ai voulu le mettre à mal parce qu’ils avaient à leurs trousses un roi qui capturait tout navire et l’usurpait (Ⅶ)
- Le vaisseau appartenait à de pauvres gens qui trafiquaient sur mer et j’ai voulu l’endommager [pour qu’il fût sans valeur aux yeux d’]un roi qui, derrière eux, s’arrogeait tout bon vaisseau, comme prise. (Ⅷ)
18. 80  
Quant au jeune homme, il avait pour père et mère deux bons croyants. Nous eûmes peur qu’il ne les entraînât dans sa rébellion et son impiété,
- Waamma alghulamu fakana abawahu muminayni fakhasheena an yurhiqahuma tughyanan wakufran (Ⅰ)
- Quant au jeune homme, son père et sa mère étaient des croyants ; nous avons craint qu’il ne les entraînât dans sa rébellion et son impiété. (Ⅱ)
- وأما الغلام فكان أبواه مؤمنين فخشينا أن يرهقهما طغيانا وكفرا (Ⅲ)
- وَأَمَّا الْغُلَامُ فَكَانَ أَبَوَاهُ مُؤْمِنَيْنِ فَخَشِينَا أَن يُرْهِقَهُمَا طُغْيَانًا وَكُفْرًا (Ⅳ)
- وَأَمَّا الغُلٰمُ فَكانَ أَبَواهُ مُؤمِنَينِ فَخَشينا أَن يُرهِقَهُما طُغيٰنًا وَكُفرًا (Ⅴ)
- Quant à l’adolescent, il avait un père et une mère très croyants. Il était à craindre qu’il ne les détourne vers l’impiété et l’infidélité. (Ⅵ)
- pour ce qui est du jeune homme, ses père et mère sont des croyants. Nous eûmes peur qu’il ne les accablât par son impudence et dénégation (Ⅶ)
- L’adolescent avait pour père et mère deux croyants. Nous avons craint qu’il ne leur impôsât rébellion et infidélité [envers Allah] (Ⅷ)
18. 81  
et nous voulûmes que leur Seigneur leur donnât à sa place un fils plus vertueux et plus affectueux.
- Faaradna an yubdilahuma rabbuhuma khayran minhu zakatan waaqraba ruhman (Ⅰ)
- [Ce fut sur révélation divine et] nous avons voulu que leur Seigneur leur accordât, en échange, [un fils] plus pur et plus affectueux. (Ⅱ)
- فأردنا أن يبدلهما ربهما خيرا منه زكاة وأقرب رحما (Ⅲ)
- فَأَرَدْنَا أَن يُبْدِلَهُمَا رَبُّهُمَا خَيْرًا مِّنْهُ زَكَاةً وَأَقْرَبَ رُحْمًا (Ⅳ)
- فَأَرَدنا أَن يُبدِلَهُما رَبُّهُما خَيرًا مِنهُ زَكوٰةً وَأَقرَبَ رُحمًا (Ⅴ)
- Et nous avons voulu que Dieu leur accorde en échange un enfant plus pur encore et plein de sollicitude. (Ⅵ)
- et voulûmes que leur Seigneur leur donnât à sa place un meilleur que lui par la pureté, et plus proche par l’esprit de famille (Ⅶ)
- et nous avons voulu que leur Seigneur leur donnât en échange un [fils] plus pur que lui et plus proche de [leur] sollicitude. (Ⅷ)
18. 82  
Pour ce qui est du mur, il appartenait à deux orphelins de la ville, et il recelait à sa base un trésor qui leur revenait. Comme leur père était un homme vertueux, le Seigneur, dans Sa bonté, a voulu qu’ils ne pussent le déterrer qu’à leur majorité. Je n’ai donc rien fait de mon propre chef. Voilà toute l’explication que tu n’as pas eu la patience d’attendre ! »
- Waamma aljidaru fakana lighulamayni yateemayni fee almadeenati wakana tahtahu kanzun lahuma wakana aboohuma salihan faarada rabbuka an yablugha ashuddahuma wayastakhrija kanzahuma rahmatan min rabbika wama faAAaltuhu AAan amree thalika taweelu ma lam tastiAA AAalayhi sabran (Ⅰ)
- Et quant au mur, il appartenait à deux jeunes orphelins de la ville, et sous [le mur] il y avait un trésor pour les [deux jeunes] ; et leur père était juste et vertueux [qui, dévoué à DIEU, moralisait et perfectionnait les gens et améliorait leur situation]. Ton Seigneur a voulu qu’ils parviennent à leur maturité et qu’ils déterrent [eux-mêmes] leur trésor, c’était une grâce de ton Seigneur. Je n’ai pas agi de mon propre chef. Voilà l’interprétation (le sens caché) de ce que tu n’as eu assez de patience pour le supporter ». (Ⅱ)
- وأما الجدار فكان لغلامين يتيمين في المدينة وكان تحته كنز لهما وكان أبوهما صالحا فأراد ربك أن يبلغا أشدهما ويستخرجا كنزهما رحمة من ربك وما فعلته عن أمري ذلك تأويل ما لم تسطع عليه صبرا (Ⅲ)
- وَأَمَّا الْجِدَارُ فَكَانَ لِغُلَامَيْنِ يَتِيمَيْنِ فِي الْمَدِينَةِ وَكَانَ تَحْتَهُ كَنزٌ لَّهُمَا وَكَانَ أَبُوهُمَا صَالِحًا فَأَرَادَ رَبُّكَ أَن يَبْلُغَا أَشُدَّهُمَا وَيَسْتَخْرِجَا كَنزَهُمَا رَحْمَةً مِّن رَّبِّكَ ۚ وَمَا فَعَلْتُهُ عَنْ أَمْرِي ۚ ذَٰلِكَ تَأْوِيلُ مَا لَمْ تَسْطِع عَّلَيْهِ صَبْرًا (Ⅳ)
- وَأَمَّا الجِدارُ فَكانَ لِغُلٰمَينِ يَتيمَينِ فِى المَدينَةِ وَكانَ تَحتَهُ كَنزٌ لَهُما وَكانَ أَبوهُما صٰلِحًا فَأَرادَ رَبُّكَ أَن يَبلُغا أَشُدَّهُما وَيَستَخرِجا كَنزَهُما رَحمَةً مِن رَبِّكَ ۚ وَما فَعَلتُهُ عَن أَمرى ۚ ذٰلِكَ تَأويلُ ما لَم تَسطِع عَلَيهِ صَبرًا (Ⅴ)
- Quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la cité. Il était bâti sur un trésor dont ils étaient propriétaires. Leur père était bon et sincère. Aussi, ton Seigneur, en Sa grande miséricorde, a voulu attendre qu’à leur majorité ils puissent découvrir leur trésor. Je n’ai rien fait de mon propre chef. Tout cela est seulement l’explication, ce pourquoi tu n’étais pas capable d’attendre. (Ⅵ)
- pour ce qui est du mur, il appartenait à deux orphelins de la ville. Il recelait à sa base un trésor qui leur revenait, leur père ayant été un juste. Ton Seigneur a voulu qu’arrivés à leur force adulte, tous deux pussent déterrer leur trésor, au titre de miséricorde de ton Seigneur. En tout cela, je n’agissais pas de mon propre chef. Voilà le sens caché d’actions pour toi insupportables ». (Ⅶ)
- Quant au mur, il appartient à deux adolescents orphelins, de la ville. Sous ce mur est un trésor qui leur est destiné. Leur père était vertueux et ton Seigneur a voulu qu’ils atteignissent leur majorité et qu’ils découvrissent [seulement alors] leur trésor par une bonté (raḥma) de ton Seigneur. Je n’ai point fait cela de mon [propre] chef. Voilà l’explication de ce dont tu n’as pu [avoir] patience [de découvrir la cause]. » (Ⅷ)
18. 83  
À ceux qui t’interrogent au sujet de Dhû-l-Qarnayn, réponds : « Je vais vous en narrer quelques faits mémorables qui méritent d’être rappelés. »
- Wayasaloonaka AAan thee alqarnayni qul saatloo AAalaykum minhu thikran (Ⅰ)
- [Les hommes] t’interrogent au sujet de Dhul-Qarnayn [un homme vertueux adorateur de DIEU]. Dis : « Je vais vous citer quelques faits mémorables à son sujet ». (Ⅱ)
- ويسألونك عن ذي القرنين قل سأتلو عليكم منه ذكرا (Ⅲ)
- وَيَسْأَلُونَكَ عَن ذِي الْقَرْنَيْنِ ۖ قُلْ سَأَتْلُو عَلَيْكُم مِّنْهُ ذِكْرًا (Ⅳ)
- وَيَسـَٔلونَكَ عَن ذِى القَرنَينِ ۖ قُل سَأَتلوا عَلَيكُم مِنهُ ذِكرًا (Ⅴ)
- Ils t’interrogeront au sujet de Dhû-al-Qarnaïn. Dis : Je vais vous raconter son histoire. (Ⅵ)
- On t’interroge sur Dhû'l-Qarnayn : Je vais vous réciter de son histoire ce qu’il en faut rappeler. (Ⅶ)
- Et ils t’interrogeront sur Dhou-l-Qarnaïn. Réponds : « Je vais vous communiquer un récit à son propos. » (Ⅷ)
18. 84  
Nous avons consolidé sa puissance sur Terre et Nous l’avons favorisé dans tous ses projets.
- Inna makkanna lahu fee alardi waataynahu min kulli shayin sababan (Ⅰ)
- Nous lui avons accordé puissance sur la terre, et lui avons donné, pour toute chose, un moyen [d’action puissant assurant la réussite]. (Ⅱ)
- إنا مكنا له في الأرض وآتيناه من كل شيء سببا (Ⅲ)
- إِنَّا مَكَّنَّا لَهُ فِي الْأَرْضِ وَآتَيْنَاهُ مِن كُلِّ شَيْءٍ سَبَبًا (Ⅳ)
- إِنّا مَكَّنّا لَهُ فِى الأَرضِ وَءاتَينٰهُ مِن كُلِّ شَيءٍ سَبَبًا (Ⅴ)
- Nous l’avons établi sur terre et Nous lui avons fourni toute chose utile. (Ⅵ)
- Nous l’avons conforté sur la terre, lui donnant sur toute chose des prises. (Ⅶ)
- Nous l’avons établi sur la terre et l’avons comblé de toutes choses. (Ⅷ)
18. 85  
Et aussitôt il entreprit une première expédition qui dura
- FaatbaAAa sababan (Ⅰ)
- Il suivit un chemin [pour arriver au but ; ou, il mit en pratique le moyen que Nous lui avions donné]. (Ⅱ)
- فأتبع سببا (Ⅲ)
- فَأَتْبَعَ سَبَبًا (Ⅳ)
- فَأَتبَعَ سَبَبًا (Ⅴ)
- Il suivit un chemin… (Ⅵ)
- Il suivit une prise (Ⅶ)
- Il suivit donc une corde céleste (Ⅷ)
18. 86  
jusqu’à ce qu’il eût atteint le point le plus extrême de l’Occident. Là, il vit que le soleil se couchait sur une source bouillante aux bords de laquelle vivait une peuplade. Nous lui dîmes : « Ô Dhû-l-Qarnayn ! Libre à toi de les châtier ou de les traiter avec bienveillance ! »
- Hatta itha balagha maghriba alshshamsi wajadaha taghrubu fee AAaynin hamiatin wawajada AAindaha qawman qulna ya tha alqarnayni imma an tuAAaththiba waimma an tattakhitha feehim husnan (Ⅰ)
- Jusqu’à ce qu’il ait atteint le couchant du soleil, il trouva qu’il (le soleil) se couchait en une source troubles (bouillantes), et auprès d’elle il trouva un peuple [d’impies]. Nous [lui] dîmes : « Dhul-Qarnayn ! Ou bien tu [les] châties (corrige), ou bien tu uses de bienveillance envers eux ». (Ⅱ)
- حتى إذا بلغ مغرب الشمس وجدها تغرب في عين حمئة ووجد عندها قوما قلنا يا ذا القرنين إما أن تعذب وإما أن تتخذ فيهم حسنا (Ⅲ)
- حَتَّىٰ إِذَا بَلَغَ مَغْرِبَ الشَّمْسِ وَجَدَهَا تَغْرُبُ فِي عَيْنٍ حَمِئَةٍ وَوَجَدَ عِندَهَا قَوْمًا ۗ قُلْنَا يَا ذَا الْقَرْنَيْنِ إِمَّا أَن تُعَذِّبَ وَإِمَّا أَن تَتَّخِذَ فِيهِمْ حُسْنًا (Ⅳ)
- حَتّىٰ إِذا بَلَغَ مَغرِبَ الشَّمسِ وَجَدَها تَغرُبُ فى عَينٍ حَمِئَةٍ وَوَجَدَ عِندَها قَومًا ۗ قُلنا يٰذَا القَرنَينِ إِمّا أَن تُعَذِّبَ وَإِمّا أَن تَتَّخِذَ فيهِم حُسنًا (Ⅴ)
- …jusqu’au moment où il atteignit le couchant du soleil. C’est là qu’il découvrit que le soleil disparaissait dans un chaudron d’eau brûlante. Un peuple était à côté de cette source. Nous dîmes : Ô Dhû-al-Qarnaïn : ou tu les châties, ou tu te comportes agréablement avec eux. (Ⅵ)
- jusqu’à ce que, parvenant au couchant du soleil, il découvrît qu’il se couchait dans une source bouillante. Auprès de là, il découvrit une peuplade. Nous dîmes : « O Dhû'l-Qarnayn, ou bien tu (les) châties, ou bien tu adoptes à leur égard beau traitement » (Ⅶ)
- jusqu’à ce qu’étant parvenu au couchant du soleil, il trouva celui-ci se couchant dans une source bouillante et il trouva un peuple près de [cette source]. Nous dîmes : « O Dhou-l-Qarnaïn ! [à toi] ou de tourmenter ce peuple ou d’accomplir du bien envers lui ! » (Ⅷ)
18. 87  
– « Celui qui est injuste, dit-il, nous le châtierons. Après quoi, il sera ramené à son Seigneur qui lui infligera un châtiment des plus sévères.
- Qala amma man thalama fasawfa nuAAaththibuhu thumma yuraddu ila rabbihi fayuAAaththibuhu AAathaban nukran (Ⅰ)
- Il dit : « Quant à celui qui a commis des injustices, nous le châtierons puis il sera ramené vers son Seigneur qui lui infligera un dur châtiment ». (Ⅱ)
- قال أما من ظلم فسوف نعذبه ثم يرد إلى ربه فيعذبه عذابا نكرا (Ⅲ)
- قَالَ أَمَّا مَن ظَلَمَ فَسَوْفَ نُعَذِّبُهُ ثُمَّ يُرَدُّ إِلَىٰ رَبِّهِ فَيُعَذِّبُهُ عَذَابًا نُّكْرًا (Ⅳ)
- قالَ أَمّا مَن ظَلَمَ فَسَوفَ نُعَذِّبُهُ ثُمَّ يُرَدُّ إِلىٰ رَبِّهِ فَيُعَذِّبُهُ عَذابًا نُكرًا (Ⅴ)
- Il dit : Nous châtierons tout coupable parmi eux, puis nous le ramènerons à son Dieu qui le châtiera plus durement encore. (Ⅵ)
- il dit : « Ou bien qui a commis l’abus, nous le châtions, après quoi il sera rendu à son Seigneur, qui lui infligera un châtiment plus sévère (Ⅶ)
- [Dhou-l-Qarnaïn] répondit : « Celui qui, [dans ce peuple], sera injuste, nous le tourmenterons puis il sera rendu à son Seigneur qui le tourmentera plus cruellement [encore]. (Ⅷ)
18. 88  
Quant à celui qui croit et pratique le bien, une très belle récompense lui est réservée et nous ne lui donnerons que des ordres faciles à exécuter. »
- Waamma man amana waAAamila salihan falahu jazaan alhusna wasanaqoolu lahu min amrina yusran (Ⅰ)
- Quant à celui qui croit [en DIEU] et travaille bien [utile à la société humaine] à lui [est réservée dans les deux mondes] une belle récompense, nous lui donnerons des ordres faciles. (Ⅱ)
- وأما من آمن وعمل صالحا فله جزاء الحسنى وسنقول له من أمرنا يسرا (Ⅲ)
- وَأَمَّا مَنْ آمَنَ وَعَمِلَ صَالِحًا فَلَهُ جَزَاءً الْحُسْنَىٰ ۖ وَسَنَقُولُ لَهُ مِنْ أَمْرِنَا يُسْرًا (Ⅳ)
- وَأَمّا مَن ءامَنَ وَعَمِلَ صٰلِحًا فَلَهُ جَزاءً الحُسنىٰ ۖ وَسَنَقولُ لَهُ مِن أَمرِنا يُسرًا (Ⅴ)
- Quant à celui qui a cru et qui s’est adonné au bien, il aura une belle récompense et nous lui dirons que, pour notre part, il n’y a plus que facilités. (Ⅵ)
- ou bien qui a cru, pratiqué l’œuvre salutaire, aura pour récompense la plus belle, et nous lui tiendrons propos, quant à nous, de facilitation »... (Ⅶ)
- Celui qui croira et accomplira œuvre pie aura, en retour, la Très Belle [Récompense] et nous lui formulerons des ordres faciles. » (Ⅷ)
18. 89  
Puis il suivit une autre voie,
- Thumma atbaAAa sababan (Ⅰ)
- Puis il suivit un chemin [pour arriver au but ; ou, il mit en pratique le moyen que Nous lui avions donné]. (Ⅱ)
- ثم أتبع سببا (Ⅲ)
- ثُمَّ أَتْبَعَ سَبَبًا (Ⅳ)
- ثُمَّ أَتبَعَ سَبَبًا (Ⅴ)
- Puis il suivit de nouveau un chemin… (Ⅵ)
- Il suivit une autre prise (Ⅶ)
- Ensuite il suivit une corde [céleste] (Ⅷ)
18. 90  
jusqu’à ce qu’il eût atteint le point le plus extrême de l’Orient. Là, il vit que le soleil se levait sur une peuplade à laquelle Nous n’avions donné aucun abri pour s’en protéger.
- Hatta itha balagha matliAAa alshshamsi wajadaha tatluAAu AAala qawmin lam najAAal lahum min dooniha sitran (Ⅰ)
- Jusqu’à ce qu’il parvint au levant du soleil. Il le trouva qui se levait sur un groupe d’hommes à qui Nous n’avions donné de voile à part [le soleil]. (Ⅱ)
- حتى إذا بلغ مطلع الشمس وجدها تطلع على قوم لم نجعل لهم من دونها سترا (Ⅲ)
- حَتَّىٰ إِذَا بَلَغَ مَطْلِعَ الشَّمْسِ وَجَدَهَا تَطْلُعُ عَلَىٰ قَوْمٍ لَّمْ نَجْعَل لَّهُم مِّن دُونِهَا سِتْرًا (Ⅳ)
- حَتّىٰ إِذا بَلَغَ مَطلِعَ الشَّمسِ وَجَدَها تَطلُعُ عَلىٰ قَومٍ لَم نَجعَل لَهُم مِن دونِها سِترًا (Ⅴ)
- …jusqu’au moment où il atteignit le levant. Il découvrit là un peuple qui n’avait aucun autre voile que le soleil pour se protéger. (Ⅵ)
- jusqu’à ce que, parvenant au levant du soleil, il trouvât qu’il se levait sur une peuplade à qui Nous n’avons pas donné, contre le soleil, de couvert. (Ⅶ)
- jusqu’à ce qu’enfin, parvenu au levant du soleil, il trouva celui-ci se levant sur un peuple auquel Nous n’avions pas donné de voile pour se protéger. (Ⅷ)
18. 91  
Et il en fut ainsi. Nous embrassions de Notre science tous les moyens dont il disposait.
- Kathalika waqad ahatna bima ladayhi khubran (Ⅰ)
- Ainsi en fut-il et Nous savons ce qu’il (Dhul-Qarnayn) détenait. (Ⅱ)
- كذلك وقد أحطنا بما لديه خبرا (Ⅲ)
- كَذَٰلِكَ وَقَدْ أَحَطْنَا بِمَا لَدَيْهِ خُبْرًا (Ⅳ)
- كَذٰلِكَ وَقَد أَحَطنا بِما لَدَيهِ خُبرًا (Ⅴ)
- Ce fut ainsi ! Et Nous englobons de Notre science tout ce qu’il avait. (Ⅵ)
- Ce fut ainsi. Nous embrassions tout ce qu’il apprenait en Notre information. (Ⅶ)
- Ainsi advint-il, et Nous embrassons en Notre science ce qu’il détenait. (Ⅷ)
18. 92  
Puis il suivit un autre itinéraire,
- Thumma atbaAAa sababan (Ⅰ)
- Puis il suivit un chemin [pour arriver au but ; ou, il mit en pratique le moyen que Nous lui avions donné]. (Ⅱ)
- ثم أتبع سببا (Ⅲ)
- ثُمَّ أَتْبَعَ سَبَبًا (Ⅳ)
- ثُمَّ أَتبَعَ سَبَبًا (Ⅴ)
- Puis il suivit encore un chemin… (Ⅵ)
- Il suivit une autre prise (Ⅶ)
- Ensuite il suivit une corde [céleste] (Ⅷ)
18. 93  
jusqu’à ce qu’il eût atteint une gorge formée par deux chaînes de montagnes, en deçà de laquelle il découvrit une peuplade qui comprenait à peine le langage humain.
- Hatta itha balagha bayna alssaddayni wajada min doonihima qawman la yakadoona yafqahoona qawlan (Ⅰ)
- Jusqu’à ce qu’il atteignit un endroit situé entre deux digues (montagnes), il trouva derrière elles des gens qui ne comprenaient pas [bien] un langage. (Ⅱ)
- حتى إذا بلغ بين السدين وجد من دونهما قوما لا يكادون يفقهون قولا (Ⅲ)
- حَتَّىٰ إِذَا بَلَغَ بَيْنَ السَّدَّيْنِ وَجَدَ مِن دُونِهِمَا قَوْمًا لَّا يَكَادُونَ يَفْقَهُونَ قَوْلًا (Ⅳ)
- حَتّىٰ إِذا بَلَغَ بَينَ السَّدَّينِ وَجَدَ مِن دونِهِما قَومًا لا يَكادونَ يَفقَهونَ قَولًا (Ⅴ)
- …jusqu’au moment où il atteignit deux digues. Il trouva là un peuple qui n’avait aucune conscience du langage. (Ⅵ)
- jusqu’à ce que, parvenant entre les deux digues, il découvrît en deçà une peuplade qui n’avait même pas pénétration d’un langage (Ⅶ)
- jusqu’à ce qu’étant parvenu entre les Deux Digues, il trouva, en deçà d’elles, un peuple qui ne pouvait comprendre un langage. (Ⅷ)
18. 94  
Cette peuplade lui dit : « Ô Dhû-l-Qarnayn ! Les Yâjûj et les Mâjûj dévastent notre territoire. Acceptes-tu, contre tribut, de construire une digue entre eux et nous ? »
- Qaloo ya tha alqarnayni inna yajooja wamajooja mufsidoona fee alardi fahal najAAalu laka kharjan AAala an tajAAala baynana wabaynahum saddan (Ⅰ)
- Ils dirent : « Dhul-Qarnayn ! Gog et Magog [deux groupes rebelles] commettent des ravages sur terre. Pourrions-nous te payer un tribut pour que tu construises une digue entre eux et nous ? » (Ⅱ)
- قالوا يا ذا القرنين إن يأجوج ومأجوج مفسدون في الأرض فهل نجعل لك خرجا على أن تجعل بيننا وبينهم سدا (Ⅲ)
- قَالُوا يَا ذَا الْقَرْنَيْنِ إِنَّ يَأْجُوجَ وَمَأْجُوجَ مُفْسِدُونَ فِي الْأَرْضِ فَهَلْ نَجْعَلُ لَكَ خَرْجًا عَلَىٰ أَن تَجْعَلَ بَيْنَنَا وَبَيْنَهُمْ سَدًّا (Ⅳ)
- قالوا يٰذَا القَرنَينِ إِنَّ يَأجوجَ وَمَأجوجَ مُفسِدونَ فِى الأَرضِ فَهَل نَجعَلُ لَكَ خَرجًا عَلىٰ أَن تَجعَلَ بَينَنا وَبَينَهُم سَدًّا (Ⅴ)
- Ils lui dirent : Ô Dhû-al-Qarnaïn ! Gog et Magog sèment la terreur sur la contrée. Pourras-tu construire une digue entre eux et nous ? nous t’en paierons le prix. (Ⅵ)
- mais (réussit à) lui dire : « O Dhû'l-Qarnayn, Gog et Magog font dégât sur la terre. Ne pourrions-nous te verser tribut, à charge qu’entre eux et nous tu établisses une digue ? » (Ⅶ)
- [Ces gens] dirent : « O Dhou-l-Qarnaïn ! les Gog et les Magog sèment le désordre sur la terre. Pourrions-nous te remettre une redevance, à charge que tu établisses une digue entre eux et nous ? » (Ⅷ)
18. 95  
– « La puissance que Dieu m’a conférée est bien meilleure que ce que vous me proposez, dit-il. Aidez-moi de toutes vos forces et je construirai un remblai entre eux et vous.
- Qala ma makkannee feehi rabbee khayrun faaAAeenoonee biquwwatin ajAAal baynakum wabaynahum radman (Ⅰ)
- Il dit : « Le pouvoir que mon Seigneur m’a octroyé vaut mieux [que vos tributs]. Aidez-moi de toutes [vos] forces et je construirai entre vous et eux un rempart [solide]. (Ⅱ)
- قال ما مكني فيه ربي خير فأعينوني بقوة أجعل بينكم وبينهم ردما (Ⅲ)
- قَالَ مَا مَكَّنِّي فِيهِ رَبِّي خَيْرٌ فَأَعِينُونِي بِقُوَّةٍ أَجْعَلْ بَيْنَكُمْ وَبَيْنَهُمْ رَدْمًا (Ⅳ)
- قالَ ما مَكَّنّى فيهِ رَبّى خَيرٌ فَأَعينونى بِقُوَّةٍ أَجعَل بَينَكُم وَبَينَهُم رَدمًا (Ⅴ)
- Ce que mon Seigneur m’a permis d’acquérir vaut encore mieux, leur dit-il. Aidez-moi avec vigueur, j’établirai un rempart entre eux et vous. (Ⅵ)
- il dit : « Mieux vaut pour moi cela dont mon Seigneur me conforte ! Aidez-moi cependant de votre force à établir entre eux et vous un remblai (Ⅶ)
- — « Ce que mon Seigneur m’a conféré vaut mieux [que vos dons] », répondit Dhou-l-Qarnaïn. « Aidez-moi [seulement] avec ardeur [et] j’établirai entre vous et eux un rempart. (Ⅷ)
18. 96  
Apportez-moi des blocs de fer. » Puis, quand il en eut comblé l’espace compris entre les deux monts, il ajouta : « Soufflez ! » Et quand le métal fut fondu, il ordonna : « Versez maintenant, par-dessus, de l’airain en fusion. »
- Atoonee zubara alhadeedi hatta itha sawa bayna alsadafayni qala onfukhoo hatta itha jaAAalahu naran qala atoonee ofrigh AAalayhi qitran (Ⅰ)
- Apportez-moi des blocs de fer ». Puis, lorsque l’espace entre les deux côtés [des montagnes] fut remplie, il dit : « Soufflez [du feu] ». Lorsqu’il eut fait [du fer] une fournaise, il dit : « Apportez-moi du cuivre fondu, que je le verse dessus ». (Ⅱ)
- آتوني زبر الحديد حتى إذا ساوى بين الصدفين قال انفخوا حتى إذا جعله نارا قال آتوني أفرغ عليه قطرا (Ⅲ)
- آتُونِي زُبَرَ الْحَدِيدِ ۖ حَتَّىٰ إِذَا سَاوَىٰ بَيْنَ الصَّدَفَيْنِ قَالَ انفُخُوا ۖ حَتَّىٰ إِذَا جَعَلَهُ نَارًا قَالَ آتُونِي أُفْرِغْ عَلَيْهِ قِطْرًا (Ⅳ)
- ءاتونى زُبَرَ الحَديدِ ۖ حَتّىٰ إِذا ساوىٰ بَينَ الصَّدَفَينِ قالَ انفُخوا ۖ حَتّىٰ إِذا جَعَلَهُ نارًا قالَ ءاتونى أُفرِغ عَلَيهِ قِطرًا (Ⅴ)
- Apportez-moi des blocs de fer. Quand il eut comblé l’espace entre les deux versants, il dit : Soufflez ! Quand le feu devint très chaud, il dit : Apportez-moi de l’airain que je puisse le verser dessus. (Ⅵ)
- apportez-moi des blocs de fer ». Jusqu’à ce qu’ayant comblé l’écart entre les deux falaises, il dît : « Soufflez ! » Et cela jusqu’à ce qu’il en fit du feu. Il dit : « Apportez du cuivre, pour que j’en verse dessus la fonte ». (Ⅶ)
- Apportez-moi des blocs de fer ! » Quand il eut comblé l’espace entre les deux versants [des monts], il dit : « Soufflez ! » Quand il eut fait du fer [une masse de] feu, il dit : « Apportez-moi de l’airain que je verserai sur ce fer ! » (Ⅷ)
18. 97  
Depuis lors, les Yâjûj et les Mâjûj ne purent plus ni escalader l’obstacle ni le transpercer.
- Fama istaAAoo an yathharoohu wama istataAAoo lahu naqban (Ⅰ)
- [Les rebelles] ne purent-ils l’escalader [le rempart] ni le percer. (Ⅱ)
- فما اسطاعوا أن يظهروه وما استطاعوا له نقبا (Ⅲ)
- فَمَا اسْطَاعُوا أَن يَظْهَرُوهُ وَمَا اسْتَطَاعُوا لَهُ نَقْبًا (Ⅳ)
- فَمَا اسطٰعوا أَن يَظهَروهُ وَمَا استَطٰعوا لَهُ نَقبًا (Ⅴ)
- Ils [Gog et Magog] ne purent escalader le remblai ; ils ne purent y faire une brèche. (Ⅵ)
- Gog et Magog ne purent l’escalader ni le percer. (Ⅶ)
- [Les Gog et les Magog] ne purent ni escalader ce rempart ni y pratiquer une brèche. (Ⅷ)
18. 98  
» Cet obstacle, dit-il, est une miséricorde émanant de mon Seigneur. Mais, quand Dieu accomplira Sa promesse, Il le réduira en poussière, car la promesse de Dieu est infaillible. »
- Qala hatha rahmatun min rabbee faitha jaa waAAdu rabbee jaAAalahu dakkaa wakana waAAdu rabbee haqqan (Ⅰ)
- [Dhul-Qarnayn] dit : « Voilà une miséricorde (un don) de mon Seigneur. Quand la promesse (l’ordre) de mon Seigneur viendra, Il le réduira en ruine. Et la promesse de mon Seigneur est vraie (juste) ». (Ⅱ)
- قال هذا رحمة من ربي فإذا جاء وعد ربي جعله دكاء وكان وعد ربي حقا (Ⅲ)
- قَالَ هَٰذَا رَحْمَةٌ مِّن رَّبِّي ۖ فَإِذَا جَاءَ وَعْدُ رَبِّي جَعَلَهُ دَكَّاءَ ۖ وَكَانَ وَعْدُ رَبِّي حَقًّا (Ⅳ)
- قالَ هٰذا رَحمَةٌ مِن رَبّى ۖ فَإِذا جاءَ وَعدُ رَبّى جَعَلَهُ دَكّاءَ ۖ وَكانَ وَعدُ رَبّى حَقًّا (Ⅴ)
- Ceci est une miséricorde de la part de mon Seigneur, dit Dhû-al-Qarnaïn. Lorsque l’ordre divin se produira de nouveau, ce remblai sera rasé, tandis que la promesse de mon Seigneur est véridique. (Ⅵ)
- Dhû‘l-Qarnayn dit : « C’est là une miséricorde de mon Seigneur. Quand la promesse de mon Seigneur viendra, Il le nivellera. Promesse de mon Seigneur est vérité ». (Ⅶ)
- [Dhou-l-Qarnaïn] dit : « Ceci est une bonté (raḥma) de mon Seigneur. Quand viendra [la réalisation de] la promesse de mon Seigneur, Il rasera ce rempart : la promesse de mon Seigneur est inévitable. » (Ⅷ)
18. 99  
Ce jour-là, Nous laisserons les hommes déferler les uns sur les autres. Puis la Trompette sonnera et ils seront tous rassemblés.
- Watarakna baAAdahum yawmaithin yamooju fee baAAdin wanufikha fee alssoori fajamaAAnahum jamAAan (Ⅰ)
- Ce jour-là, Nous les laisserons [les hommes] ondoyer [comme les flots] les uns sur les autres [ou, s’entremêler les uns aux autres]. Et il sera soufflé dans la Trompe et Nous les réunirons tous [pour les juger]. (Ⅱ)
- وتركنا بعضهم يومئذ يموج في بعض ونفخ في الصور فجمعناهم جمعا (Ⅲ)
- ۞ وَتَرَكْنَا بَعْضَهُمْ يَوْمَئِذٍ يَمُوجُ فِي بَعْضٍ ۖ وَنُفِخَ فِي الصُّورِ فَجَمَعْنَاهُمْ جَمْعًا (Ⅳ)
- ۞ وَتَرَكنا بَعضَهُم يَومَئِذٍ يَموجُ فى بَعضٍ ۖ وَنُفِخَ فِى الصّورِ فَجَمَعنٰهُم جَمعًا (Ⅴ)
- Ce jour-là, Nous les laisserons déferler par vagues entières les uns sur les autres. À ce moment-là, on soufflera dans la trompette et Nous les rassemblerons tous. (Ⅵ)
- Ce Jour-là Nous laisserons les uns déferler sur les autres. De la trompe il sera soufflé. Nous les rassemblerons du grand rassemblement (Ⅶ)
- En ce jour, Nous laisserons les uns se fondre en d’autres, en un flot. Il sera soufflé dans la Trompe et Nous les réunirons d’un coup. (Ⅷ)


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