Voyons à présent comment il peut se faire que cette lumière de contemplation, si suave et si charmante que l'âme ne peut rien désirer au-delà - car, nous l'avons dit, c'est à elle que l'âme doit s'unir, c'est en elle qu'elle trouvera tous les biens dans l'état de perfection auquel elle aspire -, voyons, dis-je, pourquoi son arrivée dans l'âme produit des effets si douloureux et si cruels. Il est facile de répondre à cette question, et nous y avons déjà en partie répondu. Il n'y a de la part de la contemplation et de l'infusion divine rien qui puisse faire souffrir, elle n'apporte là où elle entre que suavités et délices, et par le fait elle les apportera un jour. La souffrance vient de la faiblesse et de l'imperfection dont l'âme est maintenant entachée et des dispositions où elle se trouve, dispositions qui sont opposées à la suavité et aux délices qui dérivent de la lumière divine. Celle-ci, en l'investissant, rencontre ces oppositions. Il est donc inévitable que l'âme endure tout ce que nous venons de dire.





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