Il est donc vain, comme nous venons de le démontrer, d'être hostile à la nature de la chair; car ce n'est pas d'elle qu'a dépendu la cause des maux [1] (sinon, elle dominerait de façon égale tous ceux qui ont eu pour sort la vie corporelle). Au contraire, chacun de ceux dont on garde en mémoire la vertu vivait dans la chair, sans vivre pour autant dans le vice : c'est là une preuve évidente que ce n'est pas le corps qui est la cause des passions, mais le choix qui produit les passions [2]. Car le corps se meut conformément à sa nature propre, et se dirige par sa propre impulsion vers ce qui lui permet de conserver sa cohésion et sa permanence.





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