C'est ainsi que la cupidité fait irruption par des portes grandes ouvertes dans la vie humaine, et que les vices tels que la mollesse, l'orgueil, la vanité et la débauche sous toutes ses formes poussent comme des rejets et des branches mortes sur nos besoins nécessaires, lorsque l'appétit franchit les limites du besoin et s'élargit aux envies superflues. En effet, qu'a de commun avec l'utilité de la nourriture l'argent ciselé incrusté d'or et de pierres ? Et pourquoi le manteau a-t-il besoin de fil d'or, de pourpre éclatante et de dessins brodés […], alors qu'alliée à ce luxe naît la maladie de la cupidité ? C'est que, pour obtenir l'équipement et les ressources que ce luxe requiert, ils tirent de leur cupidité la matière de leurs désirs. Mais la cupidité a ouvert la voie à l'insatiabilité qui est, selon Salomon (Prov. 23,27), “le tonneau percé" qui déçoit toujours ceux qui le trouvent vide en venant y puiser. Par conséquent, ce n'est pas le corps qui est l'origine des malheurs, mais le choix qui pervertit le but du besoin en désirs déplacés.





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