Dieu dont le souffle immense inspire mon délire,
Je veux te visiter,
Plus loin que les lointains où les astres pâlirent,
Jusque dans ta cité.
je monterai, malgré les étoiles sauvages,
Vers ton palais d'azur;
Et le ciel offrira son écrin sans rivages
A mon diamant pur.
Le monde se dissipe ainsi qu'un noir fantôme...
Son livre, je l'ai lu !
Moi, pontife géant, sur le mont des Axiomes,
Je boirai l'Absolu
(François Brousse)
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