La lumière sereine envahit le ciel noir,
Le quadrige soleil se cabre dans l'aurore
Les ailes des oiseaux, plus vastes que l'espoir,
Abandonnent aux mers un refrain de mandore.
Pourquoi vouloir rester sur le sol des vivants
Quand les cris de l'humain deviennent frénétiques ?
Pourquoi ne pas goûter, loin du chemin des vents,
La divine sérénité des monts antiques ?
L'orchestre des rayons aiguise ses bémols.
Des yeux s'ouvrent hagards dans les airs et les ondes.
Archanges, mes amis, déployez votre vol
Pour emmener mon âme au delà des Trois Mondes !
(François Brousse)
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