Quand entre soi et autrui il n'y a plus aucune distinction, comment y aurait-il alors Connaissance-en-soi et autre connaissance ?
Quand tous les signes distinctifs et les définitions sont l'erreur, comment y aurait-il des preuves et des connaissances ?
Quand on comprend toutes choses en relâchant [sa pensée], pourquoi serait-il besoin de tout condenser en une chose ?
Quand, quoi qu'on fasse, on n'a même plus l'odeur d'un désir pour soi, proclamer qu'on nourrit la Pensée d'Eveil vous rebat les oreilles.
Quand on a arraché à la base l'espoir d'achever quelque chose, le grand fruit [d'être bouddha] : a-la-ho !
(Brug-pa Kun_legs)
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