Patrimoine  Mondial  de la pensée

Sagesses & enseignements
Tantrisme

33 citations | Page 1 / 2




T ous les êtres sensibles naissent de la spontanéité unique,
pleine des perfections du Bouddha,
et y trouvent leur repos.
Mais ce n’est ni existant ni non-existant.

Ils prennent d’autres routes et perdent la félicité véritable
en cherchant les plaisirs que procurent les stimulants.

Cela existe au début, au milieu et à la fin.
Cependant, la fin et le début ne sont nulle part ailleurs.


Citation 2041  |   Saraha
Extrait du chant royal 




L 'esprit résolu et paisible, il faut, avec toute l'énergie possible, s'assimiler son essence.


Citation 1614  |   Ananga vajra
Prajopayaviniscayasiddhi, IV section : la contemplation de la Réalité, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.298 




L e samsara, [...] c'est l'esprit affligé et obscurci par d'innombrables constructions mentales, vacillant tel l'éclair dans la tempête, et recouvert par la souillure tenace de l'attachement et des autres passions. L'excellent nirvana, lui, est lumineux et libre de toute construction mentale,
Débarrassé de la souillure de l'attachement et des autres passions.


Citation 1613  |   Ananga vajra
Prajopayaviniscayasiddhi, IV section : la contemplation de la Réalité, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.298 




V oilà ce qu'on appelle la non-dualité, la suprême conscience d'Eveil, le vajra, le vajrasattva, le totalement illuminé et l'illumination. On l'appelle aussi Perfection de Sapience, incarnation de toutes les Perfections, Égalité, contemplation primordiale de tous les Bouddhas. […] C'est ce que doivent contempler et réaliser les yogin, en abandonnant toute pensée d'être et de non-être, car celui qui médite, libre des notions d'être et de non-être, atteint vite la perfection. Écartant toutes les erreurs, éloigné de toute affliction, rapidement, l'ascète lumineux acquiert les qualités sans nombre qui font les Bouddhas.


Citation 1612  |   Ananga vajra
Prajopayaviniscayasiddhi, IV section : la contemplation de la Réalité, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.298 




S ans méditer, sans renoncer [au monde], on peut rester chez soi avec sa femme.Si l'on n'est pas délivré tout en prenant intensément plaisir au monde sensible, peut-on appeler cela Connaissance parfaite ? dit Saraha. (19)
S'Il est déjà manifeste, à quoi sert la méditation, et s'Il est caché, on ne peut que mesurer les ténèbres. Saraha ne cesse de proclamer: "Ni être ni non-être, éternellement, voilà la nature du Spontané. (20)
Ce par quoi l'on naît, vit et meurt, par cela même on acquiert la suprême, l'ultime Béatitude. Bien que Saraha profère ces paroles profondes et secrètes, le monde du troupeau enchaîné demeure hébété. (21. )
S'Il est dépourvu de méditation, à quoi bon méditer sur Lui? Et s'Il est indicible, à quoi bon l'expliquer? Le monde entier se trouve asservi sous le sceau du devenir et personne n'appréhende sa nature propre. (22. )
NI formule, ni texte religieux, ni objet médité, ni concentration, mais eux tous sont cause du leurre, ô insensé! Immaculée est la Conscience, ne la polluez pas par la méditation. Demeurez dans la Béatitude intime; ne vous tourmentez plus! (23. )
Mangez et buvez, soyez heureux en jouissant des plaisirs, et remplissez sans cesse [de ces offrandes] le cercle tantrique. C'est ainsi que l'on gagne l'autre monde. (24 )
Là où ni pensée ni souffle ne circulent, là ou ni soleil ni lune pénètrent, là même, insensé, mets ta conscience en repos. Tel l'enseignement que profère Saraha. (25 )
Fais un, ne fais pas deux. Dans la Connaissance ne fais pas de distinction. Que la totalité de ce triple monde prenne dans la grande attirance d'amour une seule couleur! (26 )
Là point de commencement, de milieu ni de fin; point non plus de devenir ni de nirvana. (27 )
Là où s'évanouit l'organe des sens et [où vole en éclats le sentiment du moi, ami, voici le corps du Spontané]. Demande-le clairement au vénérable Maître ! (29 )
Où la pensée meurt, le souffle s'arrête... réside la suprême et grande Béatitude. Elle ne se trouve pas ailleurs dit Saraha . (30-31)
C'est la prise de conscience intime. Mais point de confusion à ce sujet. L'identifier à être et non-être ou à la bonne voie serait la limiter. Connais ta propre pensée d'une façon subtile, ô yogin, elle est comme l'eau se mêlant à l'eau.(32 )
Ce défaut qu'est l'amour-propre [l'] empêche de voir la Réalité. Alors, il vilipende tous les Véhicules. Le monde entier est dans la confusion quant aux méditations et personne ne perçoit sa nature propre.(35. )
On ne distingue pas la racine de la conscience, car on surimpose au Spontané une triple falsification (1). Là où l'on vit, là où l'on disparaît, c'est là, mon fils, qu'il te faut demeurer! (36. )
Pour celui qui réfléchit à la Réalité sans racine, l'enseignement du guru éclaircira tout. Saraha déclare: Vraiment, sache-le, benêt, la diversité du cycle des naissances n'est qu'un aspect de la Conscience. (37.)
Notre nature propre ne peut être décrite par autrui, elle ne se révèle qu'avec l'enseignement du guru. Par là ne demeure plus l'ombre d'une imperfection. Il purifie du bien et du mal qu'il dévore ensuite. (38. )
Par l'acte karmique, on se lie. Lorsqu'on se libère de l'acte, la pensée est libérée. Et par la libération de la pensée on gagne le suprême nirvana. (40. )
La conscience liée, on est lié; la conscience libérée, on en libéré. Pas le moindre doute à ce sujet. Cela même qui lie les ignorants libère immédiatement les éveillés. (42. )
Lié, on court dans les dix directions; libre, on reste immobile. Ami, regarde le chameau (2). Ce paradoxe me frappe par son évidence. (43. )
Ne te concentre pas sur toi-même sans respirer, ô yogin planté là comme un pieu! Ne fixe pas le bout de ton nez. Insensé, jouis du Spontané et abandonne [ces] liens qui ont relent de devenir! (44. )
La pensée aussi instable que le vent et le cheval, abandonnez-la. Prenez conscience de la nature propre du Spontané et d'elle-même la pensée s'immobilisera. (45. )
Désirs, formules, traités sont voués à la destruction. Si tu cherches là où [les dieux] Brahma et Visnu avec les trois mondes au complet se dissolvent, tu seras l'absolu. (50 )
Ô toi, fils, reconnais la saveur de [ce] nectar si parfaitement inhérent au non-savoir. Ceux qui expliquent les commentaires ignorent la purification au sein du monde. (51. )
Là, l'intelligence se défait, la pensée succombe, l'orgueil vole en éclats. Telle est la suprême kala identique à l'illusion. Pourquoi s'y lier par la méditation ? (53.)
Regardez, écoutez, touchez, mangez, sentez, marchez, restez assis, levez-vous, [mais] renoncez au bavardage de la vie courante. Abandonnez la pensée, ne vous écartez pas de l'Un. (55 )
Suprêmement libre d'être et de non-être, c'est en Lui que s'engloutit le monde entier. Quand la pensée s'arrête, immobile, on se libère alors du cycle du devenir ! (59 )
Jouir du monde sensible, sans être pollué par le sensible, cueillir le lotus sans toucher l'eau, ainsi fait le yogin qui repose à la racine [des choses] : tout en jouissant du sensible, il ne se rend pas esclave. (64. )
Tant que le groupe des sens et du sensible ne meurt pas, l'acte fructifiera. Tant que l'on ne voit pas où l'on est, peut-on résoudre [cette] énigme ? (67. )
Celui qui s'adonne au vide et ne jouit pas [du monde] par des organes purifiés est comme une corneille qui, s'envolant d'une barque, décrit des cercles au-dessus d'elle et y retombe. (70. )
Ne t'attache pas au vide, considère comme semblables "ceci " et "cela". En vérité même la balle [minuscule] de la graine de sésame cause inévitablement tout autant de douleur qu'une épine. (75. )
En elle, il rend toute forme égale à l'espace infini, il affermit la pensée elle aussi dans la nature propre de [cette] égalité spatiale, celui qui rend sa pensée sans pensée se réjouit de la suprême nature propre du Spontané. (77. )
Le Dieu est unique, mais il est révélé en de nombreuses traditions, étant perçu selon le désir de chaque soi.(79. )
Le même à l'extérieur, le même à l'intérieur, fermement établi dans le quatorzième monde (3), l'incorporel est celé dans le corps. Qui sait ainsi est libéré. (89 )
Les ensembles, les univers, les organes sensoriels et leurs domaines spécifiques, ainsi que leurs modifications, voilà l'eau [du mirage]. Dans ces distiques toujours nouveaux, comment y aurait-il quelque secret ? (92)
" C'est moi, c'est un autre ", conçoit-on. Dépouille ce lien qui rend captif ; c'est ainsi qu'on se libère soi-même. (105 )
Le bel arbre de la Conscience-sans-dualité s'étend avec ampleur sur le triple monde.
Il fleurit en compassion, son fruit se nomme charité envers autrui." (107 )


Citation 1591  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 

"(1) triple falsification : sujet connaissant, objet connu et connaissance (2) le chameau qui ne cesse de s'agiter s'il est attaché, se couche si on le détache. (3) référence aux quatorze terres que franchit un bodhisattva"




L es ensembles, les univers, les organes sensoriels et leurs domaines spécifiques, ainsi que leurs modifications, voilà l'eau [du mirage]. Dans ces distiques toujours nouveaux, comment y aurait-il quelque secret ?


Citation 1590  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 92, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




L e Dieu est unique, mais il est révélé en de nombreuses traditions, étant perçu selon le désir de chaque soi.


Citation 1589  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 79, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




C elui qui s'adonne au vide et ne jouit pas [du monde] par des organes purifiés est comme une corneille qui, s'envolant d'une barque, décrit des cercles au-dessus d'elle et y retombe.

Ne t'attache pas au vide, considère comme semblables "ceci " et "cela". En vérité même la balle [minuscule] de la graine de sésame cause inévitablement tout autant de douleur qu'une épine.


Citation 1588  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 70 & 75, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




T ant que le groupe des sens et du sensible ne meurt pas, l'acte fructifiera. Tant que l'on ne voit pas où l'on est, peut-on résoudre [cette] énigme ?


Citation 1587  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 67, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




N e te concentre pas sur toi-même sans respirer, ô yogin planté là comme un pieu! Ne fixe pas le bout de ton nez. Insensé, jouis du Spontané et abandonne [ces] liens qui ont relent de devenir!

Là, l'intelligence se défait, la pensée succombe, l'orgueil vole en éclats. Telle est la suprême kala identique à l'illusion. Pourquoi s'y lier par la méditation ?


Citation 1586  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 44 & 53, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




P ar l'acte karmique, on se lie. Lorsqu'on se libère de l'acte, la pensée est libérée. Et par la libération de la pensée on gagne le suprême nirvana. (40. La conscience liée, on est lié; la conscience libérée, on en libéré. Pas le moindre doute à ce sujet. Cela même qui lie les ignorants libère immédiatement les éveillés. (42. )

Le même à l'extérieur, le même à l'intérieur, fermement établi dans le quatorzième monde (1), l'incorporel est celé dans le corps. Qui sait ainsi est libéré. (89 )

" C'est moi, c'est un autre ", conçoit-on. Dépouille ce lien qui rend captif ; c'est ainsi qu'on se libère soi-même. (105 )


Citation 1585  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 

(1) référence aux quatorze terres que franchit un bodhisattva"




P our celui qui réfléchit à la Réalité sans racine, l'enseignement du guru éclaircira tout. Saraha déclare: Vraiment, sache-le, benêt, la diversité du cycle des naissances n'est qu'un aspect de la Conscience.

Notre nature propre ne peut être décrite par autrui, elle ne se révèle qu'avec l'enseignement du guru. Par là ne demeure plus l'ombre d'une imperfection. Il purifie du bien et du mal qu'il dévore ensuite.


Citation 1584  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sqq. 37-38, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




C 'est la prise de conscience intime. Mais point de confusion à ce sujet. L'identifier à être et non-être ou à la bonne voie serait la limiter. Connais ta propre pensée d'une façon subtile, ô yogin, elle est comme l'eau se mêlant à l'eau.


Citation 1583  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 32, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




L à où s'évanouit l'organe des sens et [où vole en éclats le sentiment du moi, ami, voici le corps du Spontané]. Demande-le clairement au vénérable Maître !

Ce défaut qu'est l'amour-propre [l'] empêche de voir la Réalité. Alors, il vilipende tous les Véhicules. Le monde entier est dans la confusion quant aux méditations et personne ne perçoit sa nature propre.


Citation 1582  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 29 & 35, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




L à point de commencement, de milieu ni de fin; point non plus de devenir ni de nirvana.


Citation 1581  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 27, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




F ais un, ne fais pas deux. Dans la Connaissance ne fais pas de distinction. Que la totalité de ce triple monde prenne dans la grande attirance d'amour une seule couleur!


Citation 1580  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 26, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




L à où ni pensée ni souffle ne circulent, là ou ni soleil ni lune pénètrent, là même, insensé, mets ta conscience en repos. Tel l'enseignement que profère Saraha. (25 )

Où la pensée meurt, le souffle s'arrête... réside la suprême et grande Béatitude. Elle ne se trouve pas ailleurs dit Saraha . (30-31)

La pensée aussi instable que le vent et le cheval, abandonnez-la. Prenez conscience de la nature propre du Spontané et d'elle-même la pensée s'immobilisera. (45. )

Là, l'intelligence se défait, la pensée succombe, l'orgueil vole en éclats. Telle est la suprême kala identique à l'illusion. Pourquoi s'y lier par la méditation ? (53.)

Regardez, écoutez, touchez, mangez, sentez, marchez, restez assis, levez-vous, [mais] renoncez au bavardage de la vie courante. Abandonnez la pensée, ne vous écartez pas de l'Un. (55 )

Suprêmement libre d'être et de non-être, c'est en Lui que s'engloutit le monde entier. Quand la pensée s'arrête, immobile, on se libère alors du cycle du devenir ! (59 )

En elle, il rend toute forme égale à l'espace infini, il affermit la pensée elle aussi dans la nature propre de [cette] égalité spatiale, celui qui rend sa pensée sans pensée se réjouit de la suprême nature propre du Spontané. (77. )


Citation 1579  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




S 'Il est dépourvu de méditation, à quoi bon méditer sur Lui? Et s'Il est indicible, à quoi bon l'expliquer? Le monde entier se trouve asservi sous le sceau du devenir et personne n'appréhende sa nature propre. (22. )

Là, l'intelligence se défait, la pensée succombe, l'orgueil vole en éclats. Telle est la suprême kala identique à l'illusion. Pourquoi s'y lier par la méditation ? (53.)


Citation 1578  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 22 & 53 cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




N I formule, ni texte religieux, ni objet médité, ni concentration, mais eux tous sont cause du leurre, ô insensé! Immaculée est la Conscience, ne la polluez pas par la méditation. Demeurez dans la Béatitude intime; ne vous tourmentez plus! (23. )

Désirs, formules, traités sont voués à la destruction. Si tu cherches là où [les dieux] Brahma et Visnu avec les trois mondes au complet se dissolvent, tu seras l'absolu. (50 )

Ô toi, fils, reconnais la saveur de [ce] nectar si parfaitement inhérent au non-savoir. Ceux qui expliquent les commentaires ignorent la purification au sein du monde. (51. )


Citation 1577  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




S ans méditer, sans renoncer [au monde], on peut rester chez soi avec sa femme.
Si l'on n'est pas délivré tout en prenant intensément plaisir au monde sensible, peut-on appeler cela Connaissance parfaite ? dit Saraha. (19)
[…]
Ce par quoi l'on naît, vit et meurt, par cela même on acquiert la suprême, l'ultime Béatitude. Bien que Saraha profère ces paroles profondes et secrètes, le monde du troupeau enchaîné demeure hébété. (21. )

Mangez et buvez, soyez heureux en jouissant des plaisirs, et remplissez sans cesse [de ces offrandes] le cercle tantrique. C'est ainsi que l'on gagne l'autre monde. (24 )

On ne distingue pas la racine de la conscience, car on surimpose au Spontané une triple falsification (1). Là où l'on vit, là où l'on disparaît, c'est là, mon fils, qu'il te faut demeurer! (36. )

Regardez, écoutez, touchez, mangez, sentez, marchez, restez assis, levez-vous, [mais] renoncez au bavardage de la vie courante. Abandonnez la pensée, ne vous écartez pas de l'Un. (55 )

Jouir du monde sensible, sans être pollué par le sensible, cueillir le lotus sans toucher l'eau, ainsi fait le yogin qui repose à la racine [des choses] : tout en jouissant du sensible, il ne se rend pas esclave. (64. )


Citation 1576  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 

"(1) triple falsification : sujet connaissant, objet connu et connaissance




L e bel arbre de la Conscience-sans-dualité s'étend avec ampleur sur le triple monde.
Il fleurit en compassion, son fruit se nomme charité envers autrui."


Citation 1575  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 107, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




S 'Il est déjà manifeste, à quoi sert la méditation, et s'Il est caché, on ne peut que mesurer les ténèbres.
Saraha ne cesse de proclamer: "Ni être ni non-être, éternellement, voilà la nature du Spontané.


Citation 1574  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 20, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




L e monde est lié par l'illusion, dit Saraha,
et l'esprit puéril ne perçoit pas sa nature propre.


Citation 873  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 18, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




Q uand il n'y a ni contemplant, ni contemplation, ni objet contemplé, c'est là ce qu'on appelle réalisation de la suprême Réalité. Personne, là, n'agit ni ne jouit de l'action, car la contemplation de la Réalité suprême est au-delà de toute action ou jouissance. Il n'y a ni donneur ni preneur, car rien n'est à donner ou à prendre. Qu'ils regardent ou qu'ils écoutent, qu'ils parlent ou qu'ils rient, quelque saveur qu'ils goûtent ou quelque action qu'ils accomplissent, où qu'ils laissent aller leur esprit, les yogin qui contemplent sans cesse cette Réalité jamais n'en sont séparés. […]
Il ne connaît ni n'est objet de connaissance et son essence est suprême. Rien ne lui est extérieur. Il est la cause de la masse immense de la douleur, comme de l'apparition de tous les bonheurs.


Citation 802  |   Ananga vajra
Prajopayaviniscayasiddhi, IV section : la contemplation de la Réalité, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.298 




S ans corps, comment y aurait-il félicité ? On ne pourrait même pas en parler. Le monde est tout entier pénétré de félicité qui elle-même est pénétrée par lui. Comme le parfum se trouve dans la fleur et n'existerait pas sans elle, ainsi sans la forme [corporelle], etc., la félicité ne pourrait être perçue. Je suis existence et non-existence ; je suis l'Eveillé car je suis éclairé sur ce que sont en vérité les choses. Mais ils ne me connaissent pas, ces égarés appesantis par l'indolence. Je demeure dans le ciel Sukhavati, dans le lotus de la belle Vajrayogini, cet endroit que symbolise la lettre E, vraie corbeille emplie des joyaux des Bouddhas. Je suis le maître, je suis l'enseignement et je suis le disciple bien doué. Je suis le but et je suis celui qui enseigne le monde. Je suis le monde, aussi, et les choses de ce monde. Ma nature propre est félicité spontanée. De la félicité suprême je suis le terme, et de la félicité de la cessation, l'origine.


Citation 748  |   Kambala
Hevajratantra, IIe partie, chap. II : Comment parvenir à la perfection, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.306 



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