La Vieillesse
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(Version Pali)


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(Ⅳ)
(Ⅴ)


11. 146  
ko nu haaso kim aanando nichchaM pajjalite sati
andha-kaarena onaddhaa padiipaM na gavesatha.
- Quel sujet de rire, quelle joie y a-t-il dans ce monde éternellement enflammé par la passion ? Enveloppés de ténèbres, ne chercherez-vous pas une lampe ? (Ⅳ)
11. 147  
passa chitta-kataM bimbaM aru-kaayaM samussitaM
aaturaM bahu-sankappaM yassa n'atthi dhuvaM Thiti.
- Regarde cette masse multicolore, ce corps couvert de maux, contracté, souffrant, nourrissant des projets sans fin, quoiqu’il ne soit plus ni ferme ni droit. (Ⅳ)
11. 148  
pari jiNNam idaM ruupaM roga-niiLaM pabhanguraM
bhijjati puuti-sandeho maraN-antaM hi jiivitaM.
- Fragile est cette forme extérieure, soumise à la vieillesse, vrai nid de maladies. La corruption désagrége le corps, et la mort est sa vie. (Ⅳ)
11. 149  
yaan'imaani apatthaani alaabun'eva saarade
kaapotakaani aTThiini taani disvaana kaa rati.
- Ces os blanchâtres, semblables à des citrouilles jetées en automne, quel plaisir y a-t-il à les regarder ? (Ⅳ)
11. 150  
aTThiinaM nagaraM kataM maMsa-lohita-lepanaM
yattha jaraa cha machchu cha maano makkho cha ohito.
- Les os forment le massif intérieur, la chair et le sang le revêtement extérieur de la citadelle dans laquelle habitent la vieillesse et la mort, l’orgueil et l’hypocrisie. (Ⅳ)
11. 151  
jiiranti ve raaja-rathaa suchittaa atho sariiram pi jaraM upeti
sataM cha dhammo na jaraM upeti santo ha've sabbhi pavedayanti.
- « Ils vieillissent, les chars diversement ornés des rois, il vieillit aussi, le corps de l’homme. Seule, la vertu des justes ne vieillit pas. » Ainsi parlent aux justes les justes. (Ⅳ)
11. 152  
appa-ssut'aayaM puriso balivaddo va jiirati
maMsaani tassa vaDDhanti paññaa tassa na vaDDhati.
- L’homme qui n’apprend rien vieillit comme un bœuf ; ses chairs croissent, mais non sa science. (Ⅳ)
11. 153  
aneka-jaati-saMsaaraM sandhaavissaM anibbisaM
gaha-kaaraM gavesanto dukkhaa jaati puna-ppunaM.
- J’ai parcouru, sans rien trouver, un cycle de renaissances nombreuses, à la recherche du Constructeur de l’édifice[1]… Douloureuse est une continuelle reviviscence ! (Ⅳ)
- Le constructeur de l’édifice, le péché. Mâra. (Ⅴ)
11. 154  
gaha-kaaraka diTTho'si puna gehaM na kaahasi
sabbaa te phaasukaa bhaggaa gaha-kuuTaM visankhataM
visankhaara-gataM chittaM taNhaanaM khayam ajjhagaa.
- Mais, Constructeur de l’édifice, je te connais à présent ! tu ne le construiras plus. Brisées sont toutes les attaches (de tes chevrons), rompu aussi ton faîtage ! En même temps qu’à la désagrégation définitive, ma pensée est arrivée à la totale extinction du désir. (Ⅳ)
11. 155  
acharitvaa brahma-chariyaM aladdhaa yobbane dhanaM
jiNNa-koñchaa va jhaayanti khiiNa-machchhe va pallale.
- Ceux qui n’ont point vécu dans la chasteté, qui, étant jeunes, n’ont point acquis de trésor, — ceux-là périssent comme de vieux hérons sur le bord d’un lac vide de poisson. (Ⅳ)
11. 156  
acharitvaa brahma-chariyaM aladdhaa yobbane dhanaM
senti chaap'aatikhiiNaa va puraaNaani anutthunaM.
- Ceux qui n’ont point vécu dans la chasteté, qui, étant jeunes, n’ont point acquis de trésor[2], — ceux-là gisent comme des arcs brisés, pleurant le passé ! (Ⅳ)
- Facite vobis thesaurum non deficientem in cœlis. (Luc xii, 33.) (Ⅴ)


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