La caverne (al-kahf)
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111 Verses | Page 1 / 3
(Arabe classique)


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(Ⅰ)
(Ⅱ)
(Ⅲ)
(Ⅳ)
(Ⅴ)
(Ⅵ)
(Ⅶ)
(Ⅷ)


18. 0  
بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ
- Alhamdu lillahi rabbi alAAalameena (Ⅰ)
- Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. (Ⅱ)
-  [Commencer] par le Nom de DIEU le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. (Ⅲ)
- بسم الله الرحمن الرحيم (Ⅳ)
- بِسمِ اللَّهِ الرَّحمٰنِ الرَّحيمِ (Ⅴ)
- Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux (Ⅵ)
- Au nom de Dieu, le Tout miséricorde, le Miséricordieux (Ⅶ)
- Au nom d’Allah, le Bienfaiteur miséricordieux. (Ⅷ)
18. 1  
بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي أَنزَلَ عَلَىٰ عَبْدِهِ الْكِتَابَ وَلَمْ يَجْعَل لَّهُ عِوَجًا ۜ
- Alhamdu lillahi allathee anzala AAala AAabdihi alkitaba walam yajAAal lahu AAiwajan (Ⅰ)
- Louange à Dieu qui a révélé à Son Serviteur le Coran, sans y introduire le moindre détour, (Ⅱ)
- Louange à DIEU qui a fait descendre (révélé) le Livre à Son adorateur et Il n’a mis [dans le Livre] aucune tortuosité (aucune déviation, erreur, équivoque,...). (Ⅲ)
- بسم الله الرحمن الرحيم الحمد لله الذي أنزل على عبده الكتاب ولم يجعل له عوجا (Ⅳ)
- بِسمِ اللَّهِ الرَّحمٰنِ الرَّحيمِ الحَمدُ لِلَّهِ الَّذى أَنزَلَ عَلىٰ عَبدِهِ الكِتٰبَ وَلَم يَجعَل لَهُ عِوَجا ۜ (Ⅴ)
- Louange à Allah qui a révélé le Livre à Son serviteur et qui l’a donné sans défaut. (Ⅵ)
- Louange à Dieu qui fit descendre sur Son adorateur l’Écrit exempt de détour (Ⅶ)
- Louange à Allah qui fit descendre sur Son serviteur l’Écriture et n’y mit point de tortuosité, (Ⅷ)
18. 2  
قَيِّمًا لِّيُنذِرَ بَأْسًا شَدِيدًا مِّن لَّدُنْهُ وَيُبَشِّرَ الْمُؤْمِنِينَ الَّذِينَ يَعْمَلُونَ الصَّالِحَاتِ أَنَّ لَهُمْ أَجْرًا حَسَنًا
- Qayyiman liyunthira basan shadeedan min ladunhu wayubashshira almumineena allatheena yaAAmaloona alssalihati anna lahum ajran hasanan (Ⅰ)
- faisant de lui un Livre d’une parfaite droiture, afin de mettre les hommes en garde contre Ses terribles rigueurs et d’annoncer aux croyants qui font le bien une belle récompense (Ⅱ)
- [Livre qui confirme les livres célestes antérieurs et montre le chemin] droit, afin d’avertir [les injustes] d’un châtiment sévère venant de Lui (DIEU) ; et afin d’annoncer aux croyants qui travaillent bien [utile à eux-mêmes, à la société humaine et pour la cause de DIEU] une belle récompense, (Ⅲ)
- قيما لينذر بأسا شديدا من لدنه ويبشر المؤمنين الذين يعملون الصالحات أن لهم أجرا حسنا (Ⅳ)
- قَيِّمًا لِيُنذِرَ بَأسًا شَديدًا مِن لَدُنهُ وَيُبَشِّرَ المُؤمِنينَ الَّذينَ يَعمَلونَ الصّٰلِحٰتِ أَنَّ لَهُم أَجرًا حَسَنًا (Ⅴ)
- Livre juste qui informe de la menace terrible qui sourd de Lui et qui annonce la bonne nouvelle aux croyants pieux, car ils recevront une belle récompense… (Ⅵ)
- inflexible à te faire donner l’alarme quant à une violence terrible qui surgira de Son sein ; à te faire porter aux croyants qui effectuent les œuvres salutaires l’annonce qu’ils auront beau salaire (Ⅶ)
- [mais la fit] droite pour avertir d’une calamité sévère venant de Lui et annoncer aux Croyants qui accomplissent les œuvres pies, qu’ils auront un beau salaire, [un jardin] (Ⅷ)
18. 3  
مَّاكِثِينَ فِيهِ أَبَدًا
- Makitheena feehi abadan (Ⅰ)
- dont ils auront une jouissance éternelle ; (Ⅱ)
- [un Paradis] où ils demeureront éternellement ; (Ⅲ)
- ماكثين فيه أبدا (Ⅳ)
- مٰكِثينَ فيهِ أَبَدًا (Ⅴ)
- …où ils demeureront éternellement. (Ⅵ)
- où reposer à jamais ; (Ⅶ)
- où ils resteront accoudés éternellement, (Ⅷ)
18. 4  
وَيُنذِرَ الَّذِينَ قَالُوا اتَّخَذَ اللَّهُ وَلَدًا
- Wayunthira allatheena qaloo ittakhatha Allahu waladan (Ⅰ)
- et afin aussi d’avertir ceux qui prêtent à Dieu une progéniture, (Ⅱ)
- pour avertir ceux qui disent : « DIEU s’est attribué un fils [enfant] ! » (Ⅲ)
- وينذر الذين قالوا اتخذ الله ولدا (Ⅳ)
- وَيُنذِرَ الَّذينَ قالُوا اتَّخَذَ اللَّهُ وَلَدًا (Ⅴ)
- Il mettra en garde ceux qui disent : Allah a un fils. (Ⅵ)
- te faire donner l’alarme à ceux qui disent : « Dieu s’est choisi une progéniture » (Ⅶ)
- pour avertir [aussi] ceux qui disent qu’Allah a pris des enfants. (Ⅷ)
18. 5  
مَّا لَهُم بِهِ مِنْ عِلْمٍ وَلَا لِآبَائِهِمْ ۚ كَبُرَتْ كَلِمَةً تَخْرُجُ مِنْ أَفْوَاهِهِمْ ۚ إِن يَقُولُونَ إِلَّا كَذِبًا
- Ma lahum bihi min AAilmin wala liabaihim kaburat kalimatan takhruju min afwahihim in yaqooloona illa kathiban (Ⅰ)
- alors qu’ils n’en ont aucune preuve, pas plus que n’en avaient leurs pères. Quel monstrueux blasphème et quel horrible mensonge ! (Ⅱ)
- [ces hommes] n’en ont aucune connaissance et leurs ancêtres non plus. C’est une parole grave qui sort de leur bouche. Ce qu’ils disent n’est qu’un mensonge. (Ⅲ)
- ما لهم به من علم ولا لآبائهم كبرت كلمة تخرج من أفواههم إن يقولون إلا كذبا (Ⅳ)
- ما لَهُم بِهِ مِن عِلمٍ وَلا لِءابائِهِم ۚ كَبُرَت كَلِمَةً تَخرُجُ مِن أَفوٰهِهِم ۚ إِن يَقولونَ إِلّا كَذِبًا (Ⅴ)
- Qu’en savent-ils ? Ni eux ni leurs pères qui profèrent des monstruosités, tant est mensonger ce qu’ils disent. (Ⅵ)
- car ils n’en ont science aucune, pas plus que n’en avaient leurs pères, et c’est là une énormité de langage qui sort de leur bouche, même s’ils ne font que mentir ! (Ⅶ)
- [Ni ces gens] ni leurs pères n’ont connaissance d’Allah. Monstrueux est le mot qui sort de leurs bouches. Ils ne disent qu’un mensonge. (Ⅷ)
18. 6  
فَلَعَلَّكَ بَاخِعٌ نَّفْسَكَ عَلَىٰ آثَارِهِمْ إِن لَّمْ يُؤْمِنُوا بِهَٰذَا الْحَدِيثِ أَسَفًا
- FalaAAallaka bakhiAAun nafsaka AAala atharihim in lam yuminoo bihatha alhadeethi asafan (Ⅰ)
- Tu vas peut-être te consumer de chagrin parce qu’ils se détournent de toi et refusent de croire à ce message ! (Ⅱ)
- Peut-être (on dirait) vas-tu te consumer de chagrin [sur leurs paroles et leurs actions injustes] s’ils ne croient pas à cette narration (au Coran). (Ⅲ)
- فلعلك باخع نفسك على آثارهم إن لم يؤمنوا بهذا الحديث أسفا (Ⅳ)
- فَلَعَلَّكَ بٰخِعٌ نَفسَكَ عَلىٰ ءاثٰرِهِم إِن لَم يُؤمِنوا بِهٰذَا الحَديثِ أَسَفًا (Ⅴ)
- Peut-être ton âme sera-t-elle affligée, hélas, de constater qu’ils ne croient guère à ce récit. (Ⅵ)
- Peut-être te morfonds-tu sur leurs pas de chagrin qu’ils refusent de croire à ce propos, de regret (Ⅶ)
- Peut-être [, Prophète !], vas-tu te consumer de chagrin à les suivre s’ils ne croient point en ce discours ? (Ⅷ)
18. 7  
إِنَّا جَعَلْنَا مَا عَلَى الْأَرْضِ زِينَةً لَّهَا لِنَبْلُوَهُمْ أَيُّهُمْ أَحْسَنُ عَمَلًا
- Inna jaAAalna ma AAala alardi zeenatan laha linabluwahum ayyuhum ahsanu AAamalan (Ⅰ)
- En vérité, Nous avons fait de ce qui existe sur la Terre une parure pour elle, afin de mettre à l’épreuve les hommes et reconnaître ceux d’entre eux qui effectuent les œuvres les plus salutaires. (Ⅱ)
- Nous avons fait de tout ce qui est sur terre une parure [pour ses habitants], afin de les éprouver lesquels d’entre eux sont les meilleurs en action ? (Ⅲ)
- إنا جعلنا ما على الأرض زينة لها لنبلوهم أيهم أحسن عملا (Ⅳ)
- إِنّا جَعَلنا ما عَلَى الأَرضِ زينَةً لَها لِنَبلُوَهُم أَيُّهُم أَحسَنُ عَمَلًا (Ⅴ)
- Nous avons orné la terre de toutes ses parures afin de les éprouver et de déterminer qui, parmi eux, agit de la plus belle des manières. (Ⅵ)
- mais Nous, si du couvert de la terre Nous faisons pour elle une parure, c’est afin de les éprouver : qui d’entre eux sera le plus beau dans l’agir ? (Ⅶ)
- Nous avons fait de ce qui est sur la terre une parure pour elle afin d’éprouver lequel d’entre eux est le meilleur en œuvres. (Ⅷ)
18. 8  
وَإِنَّا لَجَاعِلُونَ مَا عَلَيْهَا صَعِيدًا جُرُزًا
- Wainna lajaAAiloona ma AAalayha saAAeedan juruzan (Ⅰ)
- Puis Nous transformerons tout ce décor en sol aride et en poussière. (Ⅱ)
- Nous transformerons ce qui est sur elle (la surface de la terre) en un sol dénudé [de toutes plantations]. (Ⅲ)
- وإنا لجاعلون ما عليها صعيدا جرزا (Ⅳ)
- وَإِنّا لَجٰعِلونَ ما عَلَيها صَعيدًا جُرُزًا (Ⅴ)
- Mais Nous la viderons de ce qu’elle contient. (Ⅵ)
- aussi bien transformons-Nous ce qui la couvre en arène dénudée... (Ⅶ)
- En vérité, Nous ferons certes de ce qui est sur [la terre] un sol dénudé. (Ⅷ)
18. 9  
أَمْ حَسِبْتَ أَنَّ أَصْحَابَ الْكَهْفِ وَالرَّقِيمِ كَانُوا مِنْ آيَاتِنَا عَجَبًا
- Am hasibta anna ashaba alkahfi waalrraqeemi kanoo min ayatina AAajaban (Ⅰ)
- Vas-tu penser que les hommes de la caverne, dont l’histoire est gravée sur l’épitaphe, constituent un de Nos signes les plus étonnants ? (Ⅱ)
- Penses-tu que les gens de la caverne et d’ar-Raqym (l’épitaphe) soient quelque chose d’étonnant parmi Nos [autres] signes [merveilleux, comme la création des cieux etc.] ? (Ⅲ)
- أم حسبت أن أصحاب الكهف والرقيم كانوا من آياتنا عجبا (Ⅳ)
- أَم حَسِبتَ أَنَّ أَصحٰبَ الكَهفِ وَالرَّقيمِ كانوا مِن ءايٰتِنا عَجَبًا (Ⅴ)
- À moins que tu n’aies trouvé que les compagnons de la Caverne, et du Rakim, soient en l’espèce une étrangeté pour Nous ? (Ⅵ)
- ... Tiendras-tu (l’aventure) des compagnons de la caverne et de l’épitaphe pour un prodige d’entre Nos signes ? (Ⅶ)
- Penses-tu que les Hommes de la Caverne et d’ar-Raqîm soient, parmi Nos signes, une merveille ? (Ⅷ)
18. 10  
إِذْ أَوَى الْفِتْيَةُ إِلَى الْكَهْفِ فَقَالُوا رَبَّنَا آتِنَا مِن لَّدُنكَ رَحْمَةً وَهَيِّئْ لَنَا مِنْ أَمْرِنَا رَشَدًا
- Ith awa alfityatu ila alkahfi faqaloo rabbana atina min ladunka rahmatan wahayyi lana min amrina rashadan (Ⅰ)
- Lorsque ces jeunes gens se réfugièrent dans cette caverne, ils firent cette prière : « Seigneur ! Assiste-nous par un effet de Ta grâce et fais que notre conduite soit conforme à la rectitude ! » (Ⅱ)
- Lorsque ces jeunes gens se réfugièrent dans la caverne, ils dirent : « Seigneur, accorde-nous une miséricorde venant de Toi, et fais que nous suivons la droiture (Ta volonté et Ton gré) dans notre affaire ». (Ⅲ)
- إذ أوى الفتية إلى الكهف فقالوا ربنا آتنا من لدنك رحمة وهيئ لنا من أمرنا رشدا (Ⅳ)
- إِذ أَوَى الفِتيَةُ إِلَى الكَهفِ فَقالوا رَبَّنا ءاتِنا مِن لَدُنكَ رَحمَةً وَهَيِّئ لَنا مِن أَمرِنا رَشَدًا (Ⅴ)
- Lorsque ces jeunes gens se réfugièrent dans la caverne, ils dirent : Ô Seigneur, accorde-nous une part de Ta miséricorde et donne-nous l’intuition de la bonne conduite. (Ⅵ)
- Lors ces jeunes hommes se réfugièrent dans la caverne et dirent : « Notre Seigneur, accorde-nous une miséricorde de Ton sein, ménage-nous de notre chef rectitude ». (Ⅶ)
- ... Quand les jeunes gens se réfugièrent dans la caverne et dirent « Seigneur ! accorde-nous, de Ta part, une miséricorde, et donne- nous rectitude en notre conduite ! » (Ⅷ)
18. 11  
فَضَرَبْنَا عَلَىٰ آذَانِهِمْ فِي الْكَهْفِ سِنِينَ عَدَدًا
- Fadarabna AAala athanihim fee alkahfi sineena AAadadan (Ⅰ)
- Nous les plongeâmes alors dans un profond sommeil, dans la caverne, de longues années durant. (Ⅱ)
- Nous assourdîmes leurs oreilles (Nous les endormîmes) dans la caverne pendant un nombre donné d’années. (Ⅲ)
- فضربنا على آذانهم في الكهف سنين عددا (Ⅳ)
- فَضَرَبنا عَلىٰ ءاذانِهِم فِى الكَهفِ سِنينَ عَدَدًا (Ⅴ)
- Dans cette caverne, Nous frappâmes leurs oreilles de surdité, et cela pendant plusieurs années. (Ⅵ)
- Nous assourdîmes leurs oreilles dans la caverne pendant des années en nombre (Ⅶ)
- Nous fîmes le silence à leurs oreilles, dans la caverne, pendant nombre années. (Ⅷ)
18. 12  
ثُمَّ بَعَثْنَاهُمْ لِنَعْلَمَ أَيُّ الْحِزْبَيْنِ أَحْصَىٰ لِمَا لَبِثُوا أَمَدًا
- Thumma baAAathnahum linaAAlama ayyu alhizbayni ahsa lima labithoo amadan (Ⅰ)
- Puis Nous les réveillâmes pour savoir lequel des deux partis saurait évaluer le mieux la durée exacte de leur séjour. (Ⅱ)
- Puis Nous les ressuscitâmes pour voir lequel des deux partis saurait mieux compter (évaluer) la durée de leur séjour. (Ⅲ)
- ثم بعثناهم لنعلم أي الحزبين أحصى لما لبثوا أمدا (Ⅳ)
- ثُمَّ بَعَثنٰهُم لِنَعلَمَ أَىُّ الحِزبَينِ أَحصىٰ لِما لَبِثوا أَمَدًا (Ⅴ)
- Puis Nous les réveillâmes de façon à comparer l’impression de chaque groupe quant au temps écoulé. (Ⅵ)
- puis les ranimâmes pour savoir lequel des deux partis serait le plus apte à compter le temps de leur séjour. (Ⅶ)
- Puis Nous les rappelâmes pour savoir laquelle des deux factions saurait le mieux compter la durée de ce qu’ils demeurèrent [dans la caverne]. (Ⅷ)
18. 13  
نَّحْنُ نَقُصُّ عَلَيْكَ نَبَأَهُم بِالْحَقِّ ۚ إِنَّهُمْ فِتْيَةٌ آمَنُوا بِرَبِّهِمْ وَزِدْنَاهُمْ هُدًى
- Nahnu naqussu AAalayka nabaahum bialhaqqi innahum fityatun amanoo birabbihim wazidnahum hudan (Ⅰ)
- Nous allons te raconter leur récit en toute vérité. C’étaient des jeunes gens qui croyaient en leur Seigneur et que Nous avions fortifiés dans la bonne voie. (Ⅱ)
- Nous te récitons leur histoire en toute vérité. C’étaient des jeunes gens qui croyaient en leur Seigneur et Nous les guidâmes encore plus sur le droit chemin. (Ⅲ)
- نحن نقص عليك نبأهم بالحق إنهم فتية آمنوا بربهم وزدناهم هدى (Ⅳ)
- نَحنُ نَقُصُّ عَلَيكَ نَبَأَهُم بِالحَقِّ ۚ إِنَّهُم فِتيَةٌ ءامَنوا بِرَبِّهِم وَزِدنٰهُم هُدًى (Ⅴ)
- Nous te rapportons leur récit avec précision : c’étaient des adolescents qui avaient en effet cru en leur Seigneur et que Nous avons orientés dans le bon chemin. (Ⅵ)
- Nous allons te narrer leur histoire dans le Vrai. C’étaient des jeunes hommes croyant en leur Seigneur : Nous les grandîmes dans la guidance (Ⅶ)
- Nous, Nous te raconterons leur histoire (nabâ’) avec vérité. C’étaient des jeunes gens qui crurent en leur Seigneur et à qui Nous accordâmes les plus grands moyens de se diriger. (Ⅷ)
18. 14  
وَرَبَطْنَا عَلَىٰ قُلُوبِهِمْ إِذْ قَامُوا فَقَالُوا رَبُّنَا رَبُّ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ لَن نَّدْعُوَ مِن دُونِهِ إِلَٰهًا ۖ لَّقَدْ قُلْنَا إِذًا شَطَطًا
- Warabatna AAala quloobihim ith qamoo faqaloo rabbuna rabbu alssamawati waalardi lan nadAAuwa min doonihi ilahan laqad qulna ithan shatatan (Ⅰ)
- Nous avions raffermi leurs cœurs lorsqu’ils s’étaient levés pour proclamer : « Notre Dieu est le Seigneur des Cieux et de la Terre ! Jamais nous n’invoquerons une autre divinité que Lui, sans quoi nous commettrions la pire des iniquités ! (Ⅱ)
- Nous fortifiâmes leurs cœurs quand ils se levèrent et dirent : « Notre Seigneur est le Seigneur des cieux et de la terre. Nous n’invoquerons point de dieu en dehors de Lui, [sinon] nous dirions [une parole] outrancière. (Ⅲ)
- وربطنا على قلوبهم إذ قاموا فقالوا ربنا رب السماوات والأرض لن ندعو من دونه إلها لقد قلنا إذا شططا (Ⅳ)
- وَرَبَطنا عَلىٰ قُلوبِهِم إِذ قاموا فَقالوا رَبُّنا رَبُّ السَّمٰوٰتِ وَالأَرضِ لَن نَدعُوَا۟ مِن دونِهِ إِلٰهًا ۖ لَقَد قُلنا إِذًا شَطَطًا (Ⅴ)
- Nous avons scellé fortement leurs cœurs de sorte qu’en se levant ils pussent dire : Notre Seigneur est le Dieu des cieux et de la terre, nous n’invoquons aucun autre dieu que Lui, auquel cas ce serait une absurdité. (Ⅵ)
- Nous ceignîmes leur cœur quand ils se levèrent, de sorte qu’ils dirent : « Notre Seigneur est le Seigneur des cieux et de la terre, nous n’invoquerons point de dieu en dehors de Lui : nous aurions proféré une imposture (Ⅶ)
- Nous fortifiâmes leur courage quand ils se levèrent et dirent : « Notre Seigneur est le Seigneur des Cieux et de la Terre. Nous ne prierons pas de divinité en dehors de Lui. [Si nous le faisions], nous dirions certes alors une abomination ! (Ⅷ)
18. 15  
هَٰؤُلَاءِ قَوْمُنَا اتَّخَذُوا مِن دُونِهِ آلِهَةً ۖ لَّوْلَا يَأْتُونَ عَلَيْهِم بِسُلْطَانٍ بَيِّنٍ ۖ فَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَىٰ عَلَى اللَّهِ كَذِبًا
- Haolai qawmuna ittakhathoo min doonihi alihatan lawla yatoona AAalayhim bisultanin bayyinin faman athlamu mimmani iftara AAala Allahi kathiban (Ⅰ)
- Ces gens-là, qui sont des nôtres, ont adopté des divinités en dehors de Dieu. Si seulement ils pouvaient justifier ce culte par une preuve évidente ! Qui donc est plus injuste que celui qui invente des mensonges contre Dieu ? » (Ⅱ)
- Voilà [où en sont] nos gens ! Ils ont adopté des dieux en dehors de Lui. Pourquoi ne fournissent-ils pas une preuve à leur sujet (au sujet des dieux idoles) ? » Qui est plus injuste que celui qui invente un mensonge contre DIEU ? (Ⅲ)
- هؤلاء قومنا اتخذوا من دونه آلهة لولا يأتون عليهم بسلطان بين فمن أظلم ممن افترى على الله كذبا (Ⅳ)
- هٰؤُلاءِ قَومُنَا اتَّخَذوا مِن دونِهِ ءالِهَةً ۖ لَولا يَأتونَ عَلَيهِم بِسُلطٰنٍ بَيِّنٍ ۖ فَمَن أَظلَمُ مِمَّنِ افتَرىٰ عَلَى اللَّهِ كَذِبًا (Ⅴ)
- Ces gens-là sont de notre peuple, ils ont pris en dehors de Lui des divinités. Si, au moins, ils avaient des éléments sûrs d’appréciation. Qui est plus injuste que celui qui forge des mensonges à l’encontre de Dieu ? (Ⅵ)
- voici que notre peuple s’est donné des dieux en dehors de Lui ; faute d’apporter sur eux démonstration patente, rien n’est plus inique que de fabuler sur Dieu un mensonge (Ⅶ)
- Ces gens-ci ont pris, en dehors de Lui, des divinités. Ah ! s’ils apportaient encore claire justification [sulṭân], envers eux-mêmes ! Qui donc est plus injuste que celui qui forge contre Allah un mensonge ? (Ⅷ)
18. 16  
وَإِذِ اعْتَزَلْتُمُوهُمْ وَمَا يَعْبُدُونَ إِلَّا اللَّهَ فَأْوُوا إِلَى الْكَهْفِ يَنشُرْ لَكُمْ رَبُّكُم مِّن رَّحْمَتِهِ وَيُهَيِّئْ لَكُم مِّنْ أَمْرِكُم مِّرْفَقًا
- Waithi iAAtazaltumoohum wama yaAAbudoona illa Allaha fawoo ila alkahfi yanshur lakum rabbukum min rahmatihi wayuhayyi lakum min amrikum mirfaqan (Ⅰ)
- » Maintenant, se dirent-ils, que vous les avez fuis, eux et ce qu’ils adorent en dehors de Dieu, réfugiez-vous dans la caverne. Dieu étendra sur vous les effets de Sa miséricorde et apportera une amélioration à votre sort. » (Ⅱ)
- Et [Nous leur avions dit] : « Quand vous vous écartez d’eux (des idolâtres) et de ce qu’ils adorent en dehors de DIEU, réfugiez-vous dans la caverne. Votre Seigneur répandra sur vous Sa miséricorde et vous apprêtera pour votre affaire des conditions faciles [et bénéfiques] ». (Ⅲ)
- وإذ اعتزلتموهم وما يعبدون إلا الله فأووا إلى الكهف ينشر لكم ربكم من رحمته ويهيئ لكم من أمركم مرفقا (Ⅳ)
- وَإِذِ اعتَزَلتُموهُم وَما يَعبُدونَ إِلَّا اللَّهَ فَأوۥا إِلَى الكَهفِ يَنشُر لَكُم رَبُّكُم مِن رَحمَتِهِ وَيُهَيِّئ لَكُم مِن أَمرِكُم مِرفَقًا (Ⅴ)
- Dès lors que vous les aurez quittés, eux et ce qu’ils adorent en dehors de Dieu, abritez-vous dans la caverne, votre Seigneur vous comblera de Sa miséricorde et veillera au mieux à votre sort. (Ⅵ)
- quand nous nous serons isolés d’eux et de cela qu’ils adorent à l’exclusion de Dieu, réfugions-nous dans la caverne, afin que notre Seigneur épanche sur nous un peu de Sa miséricorde et nous ménage de notre chef sollicitude >. (Ⅶ)
- Quand vous aurez fui [ces gens] et ce qu’ils adorent en dehors d’Allah, réfugiez-vous dans la caverne ! Votre Seigneur répandra sur vous [un peu] de Sa miséricorde et disposera pour vous un adoucissement à votre sort. » (Ⅷ)
18. 17  
۞ وَتَرَى الشَّمْسَ إِذَا طَلَعَت تَّزَاوَرُ عَن كَهْفِهِمْ ذَاتَ الْيَمِينِ وَإِذَا غَرَبَت تَّقْرِضُهُمْ ذَاتَ الشِّمَالِ وَهُمْ فِي فَجْوَةٍ مِّنْهُ ۚ ذَٰلِكَ مِنْ آيَاتِ اللَّهِ ۗ مَن يَهْدِ اللَّهُ فَهُوَ الْمُهْتَدِ ۖ وَمَن يُضْلِلْ فَلَن تَجِدَ لَهُ وَلِيًّا مُّرْشِدًا
- Watara alshshamsa itha talaAAat tazawaru AAan kahfihim thata alyameeni waitha gharabat taqriduhum thata alshshimali wahum fee fajwatin minhu thalika min ayati Allahi man yahdi Allahu fahuwa almuhtadi waman yudlil falan tajida lahu waliyyan murshidan (Ⅰ)
- Tu aurais vu alors le soleil à son lever obliquer à droite de leur caverne, et passer à gauche au moment de se coucher, tandis qu’ils dormaient dans un endroit spacieux de la caverne. C’est là un des signes de la puissance de Dieu. Seul celui que Dieu dirige est dans la bonne voie ; mais celui qu’Il égare, tu ne trouveras personne pour le protéger ni le guider. (Ⅱ)
- Tu voyais le soleil, quand il se levait, s’écarter de leur caverne vers la droite et quand il se couchait les effleurer à gauche, tandis qu’eux-mêmes étaient dans une partie spacieuse (de la caverne). C’est là un des signes de DIEU. Celui que DIEU guide est bien guidé ; et celui qu’Il laisse s’égarer (conséquences des injustices que l’individu commet obstinément), tu ne lui trouveras pas un [autre] protecteur [sincère et absolu] qui lui indiquerait la bonne voie. (Ⅲ)
- وترى الشمس إذا طلعت تزاور عن كهفهم ذات اليمين وإذا غربت تقرضهم ذات الشمال وهم في فجوة منه ذلك من آيات الله من يهد الله فهو المهتد ومن يضلل فلن تجد له وليا مرشدا (Ⅳ)
- ۞ وَتَرَى الشَّمسَ إِذا طَلَعَت تَزٰوَرُ عَن كَهفِهِم ذاتَ اليَمينِ وَإِذا غَرَبَت تَقرِضُهُم ذاتَ الشِّمالِ وَهُم فى فَجوَةٍ مِنهُ ۚ ذٰلِكَ مِن ءايٰتِ اللَّهِ ۗ مَن يَهدِ اللَّهُ فَهُوَ المُهتَدِ ۖ وَمَن يُضلِل فَلَن تَجِدَ لَهُ وَلِيًّا مُرشِدًا (Ⅴ)
- Tu verras alors comment le soleil, en se levant, s’éloignera par la droite de leur caverne et, en se couchant, les éclairera par la gauche, alors qu’ils se tiennent au milieu. Tels sont les signes de Dieu ! Celui que Dieu oriente est alors le bien guidé, mais celui que Dieu perd, tu ne lui trouveras aucun guide. (Ⅵ)
- Tu aurais vu le soleil à son lever obliquer à droite de leur caverne et les laisser à son coucher sur la gauche, eux reposant dans une anfractuosité. Autant de signes de Dieu ! Quiconque Il guide, c’est lui qui bien se guide. Quiconque Il fait s’égarer, tu ne trouveras nul protecteur pour le ramener à la rectitude (Ⅶ)
- … Tu aurais vu le soleil, à son lever, s’écarter à droite de leur caverne, et, à son coucher, les effleurer à gauche, alors qu’ils se trouvaient au centre [de la caverne]. C’est là un des signes d’Allah. Celui que conduit Allah est dans la bonne direction et celui qu’Il égare ne se trouvera aucun patron (wali) pour le diriger. (Ⅷ)
18. 18  
وَتَحْسَبُهُمْ أَيْقَاظًا وَهُمْ رُقُودٌ ۚ وَنُقَلِّبُهُمْ ذَاتَ الْيَمِينِ وَذَاتَ الشِّمَالِ ۖ وَكَلْبُهُم بَاسِطٌ ذِرَاعَيْهِ بِالْوَصِيدِ ۚ لَوِ اطَّلَعْتَ عَلَيْهِمْ لَوَلَّيْتَ مِنْهُمْ فِرَارًا وَلَمُلِئْتَ مِنْهُمْ رُعْبًا
- Watahsabuhum ayqathan wahum ruqoodun wanuqallibuhum thata alyameeni wathata alshshimali wakalbuhum basitun thiraAAayhi bialwaseedi lawi ittalaAAta AAalayhim lawallayta minhum firaran walamulita minhum ruAAban (Ⅰ)
- Et à les voir, tu aurais cru qu’ils étaient éveillés alors qu’en réalité ils dormaient. Nous les retournions tantôt à droite, tantôt à gauche, pendant que leur chien était couché à l’entrée, les pattes allongées. Si tu les avais vus dans cet état, tu aurais certainement pris la fuite, le cœur rempli de crainte. (Ⅱ)
- Et tu les croyais éveillés alors qu’[en réalité] ils dormaient. Nous les retournions sur le côté droit et sur le côté gauche, et leur chien avait les pattes étendues sur le seuil [de la caverne]. Si tu les apercevais tu te serais enfui devant eux, [le cœur] rempli d’effroi à leur vue. (Ⅲ)
- وتحسبهم أيقاظا وهم رقود ونقلبهم ذات اليمين وذات الشمال وكلبهم باسط ذراعيه بالوصيد لو اطلعت عليهم لوليت منهم فرارا ولملئت منهم رعبا (Ⅳ)
- وَتَحسَبُهُم أَيقاظًا وَهُم رُقودٌ ۚ وَنُقَلِّبُهُم ذاتَ اليَمينِ وَذاتَ الشِّمالِ ۖ وَكَلبُهُم بٰسِطٌ ذِراعَيهِ بِالوَصيدِ ۚ لَوِ اطَّلَعتَ عَلَيهِم لَوَلَّيتَ مِنهُم فِرارًا وَلَمُلِئتَ مِنهُم رُعبًا (Ⅴ)
- Tu les croirais éveillés, ils sont endormis. Nous les retournerons sur le côté droit et sur le côté gauche, tandis que leur chien, pattes allongées, est à l’entrée de la caverne. Si tu les avais vus, tu aurais été pris d’épouvante et, paniqué, tu aurais fui. (Ⅵ)
- tu les aurais crus éveillés, alors qu’ils dormaient, et que Nous les retournions sur la droite ou sur la gauche, tandis que leur chien étendait ses pattes à l’entrée. Aurais- tu plongé sur eux ton regard, que tu leur eusses tourné le dos pour fuir, tant ils auraient empli ton cœur de crainte. (Ⅶ)
- Tu les aurais crus éveillés alors qu’ils dormaient. Nous les retournions sur le côté droit et sur le côté gauche, tandis que leur chien, les pattes de devant étendues, était sur le seuil, Si tu les avais aperçus, tu aurais pris la fuite et eusses été, devant eux, empli d’effroi. (Ⅷ)
18. 19  
وَكَذَٰلِكَ بَعَثْنَاهُمْ لِيَتَسَاءَلُوا بَيْنَهُمْ ۚ قَالَ قَائِلٌ مِّنْهُمْ كَمْ لَبِثْتُمْ ۖ قَالُوا لَبِثْنَا يَوْمًا أَوْ بَعْضَ يَوْمٍ ۚ قَالُوا رَبُّكُمْ أَعْلَمُ بِمَا لَبِثْتُمْ فَابْعَثُوا أَحَدَكُم بِوَرِقِكُمْ هَٰذِهِ إِلَى الْمَدِينَةِ فَلْيَنظُرْ أَيُّهَا أَزْكَىٰ طَعَامًا فَلْيَأْتِكُم بِرِزْقٍ مِّنْهُ وَلْيَتَلَطَّفْ وَلَا يُشْعِرَنَّ بِكُمْ أَحَدًا
- Wakathalika baAAathnahum liyatasaaloo baynahum qala qailun minhum kam labithtum qaloo labithna yawman aw baAAda yawmin qaloo rabbukum aAAlamu bima labithtum faibAAathoo ahadakum biwariqikum hathihi ila almadeenati falyanthur ayyuha azka taAAaman falyatikum birizqin minhu walyatalattaf wala yushAAiranna bikum ahadan (Ⅰ)
- Nous les avons ensuite réveillés pour leur permettre de s’interroger mutuellement. C’est ainsi que l’un d’eux demanda : « Combien de temps sommes-nous restés ici ? » – « Peut-être un jour ou même moins encore », répondirent d’autres. Puis ils reprirent : « Dieu le sait mieux que nous. Envoyez plutôt l’un de vous à la ville avec l’argent que voici, pour qu’il cherche l’aliment le plus pur et qu’il vous en apporte de quoi vous nourrir. Qu’il agisse avec tact pour ne révéler à personne votre retraite, (Ⅱ)
- Nous les avons de même ressuscités pour qu’ils s’interrogent les uns les autres. L’un parmi eux dit : « Combien de temps êtes-vous restés [endormis] ? » Ils dirent : « Nous sommes restés un jour ou une fraction de jour ». [Les autres] dirent : « Votre Seigneur sait mieux combien [de temps] vous êtes restés. Envoyez l’un de vous à la ville avec cet argent que voici, pour qu’il [aille] voir quel est celui (vendeur) qui a l’aliment le plus pur et qu’il vous en apporte une nourriture ; [mais] qu’il se montre courtois et prenne bien garde de n’éveiller sur nous l’attention de personne. (Ⅲ)
- وكذلك بعثناهم ليتساءلوا بينهم قال قائل منهم كم لبثتم قالوا لبثنا يوما أو بعض يوم قالوا ربكم أعلم بما لبثتم فابعثوا أحدكم بورقكم هذه إلى المدينة فلينظر أيها أزكى طعاما فليأتكم برزق منه وليتلطف ولا يشعرن بكم أحدا (Ⅳ)
- وَكَذٰلِكَ بَعَثنٰهُم لِيَتَساءَلوا بَينَهُم ۚ قالَ قائِلٌ مِنهُم كَم لَبِثتُم ۖ قالوا لَبِثنا يَومًا أَو بَعضَ يَومٍ ۚ قالوا رَبُّكُم أَعلَمُ بِما لَبِثتُم فَابعَثوا أَحَدَكُم بِوَرِقِكُم هٰذِهِ إِلَى المَدينَةِ فَليَنظُر أَيُّها أَزكىٰ طَعامًا فَليَأتِكُم بِرِزقٍ مِنهُ وَليَتَلَطَّف وَلا يُشعِرَنَّ بِكُم أَحَدًا (Ⅴ)
- C’est ainsi que Nous les réveillâmes afin qu’ils s’interrogent mutuellement. Combien de temps sommes-nous restés ici ? dit l’un d’entre eux. – Un jour, ou un peu moins, lui répondit-on. D’autres dirent : Votre Seigneur est plus savant que vous sur cette question. Envoyons quelqu’un avec cette monnaie pour acheter quelque bonne nourriture à la ville. Qu’il achète la plus propice et qu’il revienne, mais à condition de se comparer avec délicatesse et que personne ne le remarque. (Ⅵ)
- Ainsi donc Nous les ranimâmes, pour les faire s’entre­questionner. L’un d’eux parla : « Combien de temps avons-nous séjourné ?». Les autres dirent : « Un jour » ou « une partie d’un jour », ou, mieux : « Notre Seigneur est seul à savoir le temps que nous avons séjourné... Envoyons donc l’un de nous à la ville, muni de cette pièce d’argent que nous possédons, examiner qui y (vend) la nourriture la plus pure, et nous en ramener quelque attribution. Qu’il se montre accommodant, et prenne bien garde de n’éveiller sur nous l’attention de personne (Ⅶ)
- Ainsi, Nous les rappelâmes afin qu’ils s’interrogeassent mutuellement. L’un d’entre eux dit : « Combien êtes-vous demeurés [ici] ? » — « Nous sommes », répondirent [les autres], « demeurés un jour ou une partie d’un jour ». — « Notre Seigneur », reprirent-ils, « sait très bien ce que nous sommes demeurés ici. Envoyons l’un de nous avec cette monnaie que voici, à la ville ! Qu’il cherche le marchand dont la nourriture est la plus pure et qu’il nous en apporte ! Qu’il soit civil et qu’il ne donne l’éveil à personne sur vous ! (Ⅷ)
18. 20  
إِنَّهُمْ إِن يَظْهَرُوا عَلَيْكُمْ يَرْجُمُوكُمْ أَوْ يُعِيدُوكُمْ فِي مِلَّتِهِمْ وَلَن تُفْلِحُوا إِذًا أَبَدًا
- Innahum in yathharoo AAalaykum yarjumookum aw yuAAeedookum fee millatihim walan tuflihoo ithan abadan (Ⅰ)
- car s’ils vous découvraient, ils vous lapideraient ou vous ramèneraient à leur culte, et vous ne parviendriez alors plus jamais à la félicité. » (Ⅱ)
- En effet, si [les gens] vous trouvent, ils vous lapideront ou vous feront intégrer dans leur "religion" et vous ne parviendrez plus jamais à la félicité ». (Ⅲ)
- إنهم إن يظهروا عليكم يرجموكم أو يعيدوكم في ملتهم ولن تفلحوا إذا أبدا (Ⅳ)
- إِنَّهُم إِن يَظهَروا عَلَيكُم يَرجُموكُم أَو يُعيدوكُم فى مِلَّتِهِم وَلَن تُفلِحوا إِذًا أَبَدًا (Ⅴ)
- Car, s’ils vous découvraient, ils vous lapideraient et vous forceraient à adopter leur culte. Vous serez plus heureux. (Ⅵ)
- car s’ils nous découvraient, ils nous lapideraient, ou nous feraient revenir dans leur secte : alors à jamais nous ne serions des triomphants ». (Ⅶ)
- Si [les gens] apprennent notre existence, ils nous lapideront ou bien nous réintégrerons dans leur religion (milla) et alors nous ne serons jamais des Bienheureux ». (Ⅷ)
18. 21  
وَكَذَٰلِكَ أَعْثَرْنَا عَلَيْهِمْ لِيَعْلَمُوا أَنَّ وَعْدَ اللَّهِ حَقٌّ وَأَنَّ السَّاعَةَ لَا رَيْبَ فِيهَا إِذْ يَتَنَازَعُونَ بَيْنَهُمْ أَمْرَهُمْ ۖ فَقَالُوا ابْنُوا عَلَيْهِم بُنْيَانًا ۖ رَّبُّهُمْ أَعْلَمُ بِهِمْ ۚ قَالَ الَّذِينَ غَلَبُوا عَلَىٰ أَمْرِهِمْ لَنَتَّخِذَنَّ عَلَيْهِم مَّسْجِدًا
- Wakathalika aAAtharna AAalayhim liyaAAlamoo anna waAAda Allahi haqqun waanna alsaAAata la rayba feeha ith yatanazaAAoona baynahum amrahum faqaloo ibnoo AAalayhim bunyanan rabbuhum aAAlamu bihim qala allatheena ghalaboo AAala amrihim lanattakhithanna AAalayhim masjidan (Ⅰ)
- C’est ainsi que Nous avons fait connaître leur retraite pour bien montrer aux habitants de la cité que les promesses de Dieu s’accomplissent toujours et que la résurrection ne fait pas l’ombre d’un doute. Une dispute s’engagea alors à leur sujet, entre les gens de la cité. « Murons-les sous une maçonnerie, de manière que seul leur Seigneur soit au courant de leur mystère », dirent quelques-uns. Mais ceux dont l’avis l’emporta furent ceux qui dirent : « Élevons au-dessus d’eux un sanctuaire ! » (Ⅱ)
- Et c’est ainsi que Nous fîmes connaître [leur histoire aux hommes] pour qu’ils sachent que la promesse de DIEU est vraie et qu’il n’y a pas à douter de l’Heure [de la Résurrection]. Pendant qu’ils (les hommes) se disputaient à leur sujet, [les impies] dirent : « Construisez sur eux une construction [ordinaire] car leur Seigneur est mieux informé à leur sujet ». Mais [les croyants] qui l’avaient emporté dans leur affaire (croyance à la résurrection), dirent : « Assurément nous élevons sur eux un lieu de prière (une mosquée, un sanctuaire) ». (Ⅲ)
- وكذلك أعثرنا عليهم ليعلموا أن وعد الله حق وأن الساعة لا ريب فيها إذ يتنازعون بينهم أمرهم فقالوا ابنوا عليهم بنيانا ربهم أعلم بهم قال الذين غلبوا على أمرهم لنتخذن عليهم مسجدا (Ⅳ)
- وَكَذٰلِكَ أَعثَرنا عَلَيهِم لِيَعلَموا أَنَّ وَعدَ اللَّهِ حَقٌّ وَأَنَّ السّاعَةَ لا رَيبَ فيها إِذ يَتَنٰزَعونَ بَينَهُم أَمرَهُم ۖ فَقالُوا ابنوا عَلَيهِم بُنيٰنًا ۖ رَبُّهُم أَعلَمُ بِهِم ۚ قالَ الَّذينَ غَلَبوا عَلىٰ أَمرِهِم لَنَتَّخِذَنَّ عَلَيهِم مَسجِدًا (Ⅴ)
- C’est ainsi que Nous les exposâmes afin qu’ils sachent que la promesse de Dieu est véridique et qu’il n’y a aucun doute possible sur l’Heure. Ils discutèrent entre eux de leur situation, et suggestion fut faite d’élever un temple à l’endroit où ils étaient, car seul leur Seigneur connaissait la durée réelle qu’ils avaient passée là. Mais ceux qui eurent le dernier mot dans cette affaire demandèrent plutôt un oratoire. (Ⅵ)
- Ainsi donc les fîmes-Nous découvrir par hasard, afin qu’on sût que la promesse de Dieu est Vérité et que l’Heure est inéluctable. Lors on s’entr’arracha leur sort. Certains disaient : « Murons-les sous une maçonnerie ; à leur Seigneur seul de connaître d’eux ! » Mais une opinion prévalut quant à leur sort : « Ménageons-nous sur eux un oratoire ! » (Ⅶ)
- Ainsi, Nous les décelâmes aux gens [de la cité] pour qu’ils comprissent que la promesse d’Allah est vérité et que l’Heure n’est pas objet de doute. [Nous les décelâmes], lorsque [les habitants de la ville], tiraillés entre eux à leur propos, déclarèrent : « Construisez sur eux une construction : leur Seigneur les connaît bien ! » Ceux qui l’emportèrent, à leur propos, dirent : « Élevons donc sur eux un sanctuaire (masjid) ! » (Ⅷ)
18. 22  
سَيَقُولُونَ ثَلَاثَةٌ رَّابِعُهُمْ كَلْبُهُمْ وَيَقُولُونَ خَمْسَةٌ سَادِسُهُمْ كَلْبُهُمْ رَجْمًا بِالْغَيْبِ ۖ وَيَقُولُونَ سَبْعَةٌ وَثَامِنُهُمْ كَلْبُهُمْ ۚ قُل رَّبِّي أَعْلَمُ بِعِدَّتِهِم مَّا يَعْلَمُهُمْ إِلَّا قَلِيلٌ ۗ فَلَا تُمَارِ فِيهِمْ إِلَّا مِرَاءً ظَاهِرًا وَلَا تَسْتَفْتِ فِيهِم مِّنْهُمْ أَحَدًا
- Sayaqooloona thalathatun rabiAAuhum kalbuhum wayaqooloona khamsatun sadisuhum kalbuhum rajman bialghaybi wayaqooloona sabAAatun wathaminuhum kalbuhum qul rabbee aAAlamu biAAiddatihim ma yaAAlamuhum illa qaleelun fala tumari feehim illa miraan thahiran wala tastafti feehim minhum ahadan (Ⅰ)
- On disputera aussi sur leur nombre. « Ils étaient trois, leur chien étant le quatrième », diront les uns. « Ils étaient cinq, et leur chien le sixième », diront d’autres en conjecturant sur leur mystère. « Ils étaient sept, et leur chien le huitième », affirmeront d’autres encore. Dis-leur : « Mon Seigneur est le mieux Informé de leur nombre, mais il n’en est que peu qui le savent. » Ne pousse pas trop loin la discussion à leur sujet et ne prends l’avis de personne à cet égard. (Ⅱ)
- On dira : « Ils étaient trois [hommes], quatrième [être vivant] était leur chien ». On dira : « Ils étaient cinq [hommes], sixième [être vivant] était leur chien ». [C’est] conjecturer ce qui est caché. Et l’on dira : « Ils étaient sept [hommes], et huitième [être vivant] était leur chien ». Dis : « Mon Seigneur sait leur nombre. [Et] ne savent [leur nombre] que peu [d’hommes par la permission (volonté) de DIEU] ». Ne discute à leur sujet que d’une façon apparente et à leur sujet ne demande l’avis de personne parmi eux (ceux qui s’adressent à toi). (Ⅲ)
- سيقولون ثلاثة رابعهم كلبهم ويقولون خمسة سادسهم كلبهم رجما بالغيب ويقولون سبعة وثامنهم كلبهم قل ربي أعلم بعدتهم ما يعلمهم إلا قليل فلا تمار فيهم إلا مراء ظاهرا ولا تستفت فيهم منهم أحدا (Ⅳ)
- سَيَقولونَ ثَلٰثَةٌ رابِعُهُم كَلبُهُم وَيَقولونَ خَمسَةٌ سادِسُهُم كَلبُهُم رَجمًا بِالغَيبِ ۖ وَيَقولونَ سَبعَةٌ وَثامِنُهُم كَلبُهُم ۚ قُل رَبّى أَعلَمُ بِعِدَّتِهِم ما يَعلَمُهُم إِلّا قَليلٌ ۗ فَلا تُمارِ فيهِم إِلّا مِراءً ظٰهِرًا وَلا تَستَفتِ فيهِم مِنهُم أَحَدًا (Ⅴ)
- Ils diront : Ils étaient trois et le quatrième était leur chien. Ils diront : Non, cinq, et le sixième était leur chien, tout cela en faisant fi de ce qu’ils ne connaissent pas. Ils diront : Sept, et leur chien était le huitième. Dis : Mon Seigneur connaît leur nombre, ce que peu de gens connaissent. Ne spécule là-dessus que moyennement et sans trop t’appesantir, et ne demande de conseil à personne à ce propos. (Ⅵ)
- On dira : « Trois, plus leur chien pour quatrième ». Ou bien : « Cinq, plus leur chien pour sixième ». Autant conjecturer sur le mystère ! Et l’on dira : « Sept et enfin le chien pour leur huitième ». Dis : « A mon Seigneur seul de connaître leur nombre ». Bien peu savent ce qui en est des Dormants. Ne dispute à leur sujet que dispute d’apparences. Ne consulte sur eux aucun des leurs. (Ⅶ)
- Ils diront : « [Ils étaient] trois, le quatrième étant leur chien. » [Ou] ils diront, visant l’Inconnaissable : « [Ils étaient] cinq, le sixième étant leur chien. » [Ou bien] ils diront [encore] : « [Ils étaient] sept, leur chien étant le huitième. » Réponds [-leur] : « Mon Seigneur connaît bien leur nombre. Ne le connaissent que peu [de gens]. » Ne dispute donc, à leur sujet, que d’une manière superficielle et, à leur sujet, ne questionne personne parmi eux. (Ⅷ)
18. 23  
وَلَا تَقُولَنَّ لِشَيْءٍ إِنِّي فَاعِلٌ ذَٰلِكَ غَدًا
- Wala taqoolanna lishayin innee faAAilun thalika ghadan (Ⅰ)
- Ne dis jamais à propos d’une chose : « Certes, je ferai cela demain », (Ⅱ)
- Ne dis jamais à propos d’une chose : « Certes, je la ferai demain », (Ⅲ)
- ولا تقولن لشيء إني فاعل ذلك غدا (Ⅳ)
- وَلا تَقولَنَّ لِشَا۟يءٍ إِنّى فاعِلٌ ذٰلِكَ غَدًا (Ⅴ)
- Et ne t’avance à rien, comme par exemple : Je ferai telle chose demain… (Ⅵ)
- ... Ne dis pas non plus d’une chose que tu vas la faire demain (Ⅶ)
- Tu ne diras certes plus à propos de quelque chose : « Je ferai cela demain », (Ⅷ)
18. 24  
إِلَّا أَن يَشَاءَ اللَّهُ ۚ وَاذْكُر رَّبَّكَ إِذَا نَسِيتَ وَقُلْ عَسَىٰ أَن يَهْدِيَنِ رَبِّي لِأَقْرَبَ مِنْ هَٰذَا رَشَدًا
- Illa an yashaa Allahu waothkur rabbaka itha naseeta waqul AAasa an yahdiyani rabbee liaqraba min hatha rashadan (Ⅰ)
- sans ajouter : « Si Dieu le veut ! » Invoque Ton Seigneur, s’il t’arrive d’oublier, et dis : « Plaise à mon Seigneur de me guider vers le chemin de la rectitude ! » (Ⅱ)
- sans ajouter : « Si DIEU le veut ». Et invoque ton Seigneur, quand tu oublies, et dis : « J’espère que mon Seigneur me dirige vers une voie plus proche de la rectitude que celle-ci ». (Ⅲ)
- إلا أن يشاء الله واذكر ربك إذا نسيت وقل عسى أن يهدين ربي لأقرب من هذا رشدا (Ⅳ)
- إِلّا أَن يَشاءَ اللَّهُ ۚ وَاذكُر رَبَّكَ إِذا نَسيتَ وَقُل عَسىٰ أَن يَهدِيَنِ رَبّى لِأَقرَبَ مِن هٰذا رَشَدًا (Ⅴ)
- …sans ajouter aussitôt : Si Allah le veut. In cha’Allah ! Invoque ton Seigneur si tu as oublié de le dire et demande-Lui grâce de t’orienter correctement pour être le plus proche de ton but. (Ⅵ)
- sans ajouter : « Pourvu que Dieu le veuille ». Au cas où tu l’aurais oublié, rappelle le nom de ton Seigneur, et dis : « Puissé-je être par mon Seigneur guidé à plus près dans la rectitude ». (Ⅶ)
- sinon [en ajoutant] : « Qu’Allah le veuille ! » Invoque ton Seigneur quand tu es oublieux et dis : « Peut-être Mon Seigneur me dirigera-t-Il vers ce qui est directement plus proche que cela ! » (Ⅷ)
18. 25  
وَلَبِثُوا فِي كَهْفِهِمْ ثَلَاثَ مِائَةٍ سِنِينَ وَازْدَادُوا تِسْعًا
- Walabithoo fee kahfihim thalatha miatin sineena waizdadoo tisAAan (Ⅰ)
- Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cents ans, auxquels s’en ajoutèrent neuf. (Ⅱ)
- Ils restèrent dans leur caverne trois cent ans et [en] ajoutèrent neuf [années]. (Ⅲ)
- ولبثوا في كهفهم ثلاث مائة سنين وازدادوا تسعا (Ⅳ)
- وَلَبِثوا فى كَهفِهِم ثَلٰثَ مِا۟ئَةٍ سِنينَ وَازدادوا تِسعًا (Ⅴ)
- Quant aux gens de la Caverne, ils demeurèrent dans leur caverne pendant trois siècles et neuf années de plus. (Ⅵ)
- ... « Ils ont séjourné dans leur caverne trois cents ans, auxquels on en ajouta neuf » (Ⅶ)
- Et ils demeurèrent, dans leur caverne, trois cents années [auxquelles] ils ajoutèrent neuf [années]. (Ⅷ)
18. 26  
قُلِ اللَّهُ أَعْلَمُ بِمَا لَبِثُوا ۖ لَهُ غَيْبُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ ۖ أَبْصِرْ بِهِ وَأَسْمِعْ ۚ مَا لَهُم مِّن دُونِهِ مِن وَلِيٍّ وَلَا يُشْرِكُ فِي حُكْمِهِ أَحَدًا
- Quli Allahu aAAlamu bima labithoo lahu ghaybu alssamawati waalardi absir bihi waasmiAA ma lahum min doonihi min waliyyin wala yushriku fee hukmihi ahadan (Ⅰ)
- Dis : « Dieu est le mieux Informé du temps qu’ils y ont passé, car Il détient le mystère des Cieux et de la Terre. Et nul n’entend ni ne voit mieux que Lui ! Les hommes n’ont point d’autre protecteur que Lui, car Il n’associe personne à Son autorité. » (Ⅱ)
- Dis : « [Voilà la réalité.] DIEU sait parfaitement combien de temps ils restèrent [dans la caverne]. A Lui appartient la réalité suprasensible des cieux et de la terre. Comme Il voit parfaitement et entend parfaitement ! [Les habitants des cieux et de la terre] n’ont d’autre protecteur [ami et guide] que Lui. Il n’associe personne à Sa sentence ». (Ⅲ)
- قل الله أعلم بما لبثوا له غيب السماوات والأرض أبصر به وأسمع ما لهم من دونه من ولي ولا يشرك في حكمه أحدا (Ⅳ)
- قُلِ اللَّهُ أَعلَمُ بِما لَبِثوا ۖ لَهُ غَيبُ السَّمٰوٰتِ وَالأَرضِ ۖ أَبصِر بِهِ وَأَسمِع ۚ ما لَهُم مِن دونِهِ مِن وَلِىٍّ وَلا يُشرِكُ فى حُكمِهِ أَحَدًا (Ⅴ)
- Dis : Dieu sait mieux que personne la durée de leur séjour dans la caverne. À Lui appartient l’inconnaissable des cieux et de la terre. Il est le plus clairvoyant, Celui qui perçoit le mieux et, à cet égard, ils n’ont aucun autre tuteur que Lui. Il n’associe personne à Sa gouvernance. (Ⅵ)
- dis : « Dieu en sait plus que personne sur la durée de leur séjour ». — A Lui appartient le mystère des cieux et de la terre. Comme Il voit ! Comme Il entend ! On ne peut avoir, hors Lui, de répondant. Il n’associe personne à son pouvoir. (Ⅶ)
- Réponds : « Allah sait très bien ce qu’ils demeurèrent. A Lui appartient l’Inconnaissable des cieux et de la terre. Combien Il est voyant et audient ! En dehors de Lui, ils n’ont nul patron (wali) et Il n’associe personne à Sa décision. » (Ⅷ)
18. 27  
وَاتْلُ مَا أُوحِيَ إِلَيْكَ مِن كِتَابِ رَبِّكَ ۖ لَا مُبَدِّلَ لِكَلِمَاتِهِ وَلَن تَجِدَ مِن دُونِهِ مُلْتَحَدًا
- Waotlu ma oohiya ilayka min kitabi rabbika la mubaddila likalimatihi walan tajida min doonihi multahadan (Ⅰ)
- Récite ce qui t’a été révélé du Livre de ton Seigneur, dont nul ne saurait altérer les paroles et en dehors de qui tu ne saurais trouver de refuge. (Ⅱ)
- Récite ce qui t’a été révélé du Livre [venant] de ton Seigneur. Nul ne peut changer Ses paroles. Et tu ne trouveras un refuge [sûr] autre que Lui. (Ⅲ)
- واتل ما أوحي إليك من كتاب ربك لا مبدل لكلماته ولن تجد من دونه ملتحدا (Ⅳ)
- وَاتلُ ما أوحِىَ إِلَيكَ مِن كِتابِ رَبِّكَ ۖ لا مُبَدِّلَ لِكَلِمٰتِهِ وَلَن تَجِدَ مِن دونِهِ مُلتَحَدًا (Ⅴ)
- Récite ce qui t’a été révélé du Livre de ton Seigneur, des paroles que personne ne peut substituer, de même que tu ne trouveras aucun refuge en dehors de Lui. (Ⅵ)
- Récite ce qui t’est révélé de l’Écrit de ton Seigneur. Rien ne peut se substituer à Ses paroles. Il n’est hors Lui refuge aucun. (Ⅶ)
- Et communique ce qui t’est révélé de l’Écriture de ton Seigneur ! (Nul modificateur à Son verbe !) et tu ne trouveras pas de refuge en dehors de Lui. (Ⅷ)
18. 28  
وَاصْبِرْ نَفْسَكَ مَعَ الَّذِينَ يَدْعُونَ رَبَّهُم بِالْغَدَاةِ وَالْعَشِيِّ يُرِيدُونَ وَجْهَهُ ۖ وَلَا تَعْدُ عَيْنَاكَ عَنْهُمْ تُرِيدُ زِينَةَ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا ۖ وَلَا تُطِعْ مَنْ أَغْفَلْنَا قَلْبَهُ عَن ذِكْرِنَا وَاتَّبَعَ هَوَاهُ وَكَانَ أَمْرُهُ فُرُطًا
- Waisbir nafsaka maAAa allatheena yadAAoona rabbahum bialghadati waalAAashiyyi yureedoona wajhahu wala taAAdu AAaynaka AAanhum tureedu zeenata alhayati alddunya wala tutiAA man aghfalna qalbahu AAan thikrina waittabaAAa hawahu wakana amruhu furutan (Ⅰ)
- Fais preuve de patience en compagnie de ceux qui invoquent leur Seigneur, matin et soir, recherchant Sa satisfaction ! Ne les quitte pas pour courir après les plaisirs de ce monde ! N’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur inattentif à Notre rappel, qui suit ses passions et se complaît dans ses excès ! (Ⅱ)
- Fais preuve de patience [et reste] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir et cherchent Sa face (Son agrément). Et ne détourne pas d’eux tes yeux pour [aller] chercher le luxe (le clinquant) de la vie d’ici-bas. N’obéis pas à celui dont [par suite de ses péchés obstinés] Nous avons rendu le cœur insouciant à Notre rappel et qui suit ses [mauvaises] passions et dont le comportement est outrancier. (Ⅲ)
- واصبر نفسك مع الذين يدعون ربهم بالغداة والعشي يريدون وجهه ولا تعد عيناك عنهم تريد زينة الحياة الدنيا ولا تطع من أغفلنا قلبه عن ذكرنا واتبع هواه وكان أمره فرطا (Ⅳ)
- وَاصبِر نَفسَكَ مَعَ الَّذينَ يَدعونَ رَبَّهُم بِالغَدوٰةِ وَالعَشِىِّ يُريدونَ وَجهَهُ ۖ وَلا تَعدُ عَيناكَ عَنهُم تُريدُ زينَةَ الحَيوٰةِ الدُّنيا ۖ وَلا تُطِع مَن أَغفَلنا قَلبَهُ عَن ذِكرِنا وَاتَّبَعَ هَوىٰهُ وَكانَ أَمرُهُ فُرُطًا (Ⅴ)
- Sois patient avec ceux qui prient leur Dieu matin et soir. Ils désirent Sa face. Que tes yeux ne les quittent pas au profit de la vie et de ses parures. N’obéis pas à celui dont Nous avons rendu inattentif le cœur au sujet de Notre remémoration, celui-là a poursuivi sa passion et est insolent. (Ⅵ)
- Fais patienter ton âme auprès de ceux qui invoquent leur Seigneur du matin jusqu’au soir, et aspirent à Sa Face. Que ton regard d’eux ne se détourne vers la parure de la vie d’ici-bas. Ne cède pas à celui dont Nous avons rendu le cœur indifférent à Notre Rappel, sectateur de ses passions, et de qui le comportement n’est qu’outrance. (Ⅶ)
- Fais œuvre de constance avec ceux qui prient leur Seigneur le matin et le soir, désirant Sa face ! Que tes yeux ne se détachent pas d’eux, désirant [le faux] brillant de la Vie immédiate ! N’obéis point à celui dont le cœur a été, par Nous, rendu insoucieux de Notre Édification, [à celui qui] suit sa passion et dont le comportement est insolence. (Ⅷ)
18. 29  
وَقُلِ الْحَقُّ مِن رَّبِّكُمْ ۖ فَمَن شَاءَ فَلْيُؤْمِن وَمَن شَاءَ فَلْيَكْفُرْ ۚ إِنَّا أَعْتَدْنَا لِلظَّالِمِينَ نَارًا أَحَاطَ بِهِمْ سُرَادِقُهَا ۚ وَإِن يَسْتَغِيثُوا يُغَاثُوا بِمَاءٍ كَالْمُهْلِ يَشْوِي الْوُجُوهَ ۚ بِئْسَ الشَّرَابُ وَسَاءَتْ مُرْتَفَقًا
- Waquli alhaqqu min rabbikum faman shaa falyumin waman shaa falyakfur inna aAAtadna lilththalimeena naran ahata bihim suradiquha wain yastagheethoo yughathoo bimain kaalmuhli yashwee alwujooha bisa alshsharabu wasaat murtafaqan (Ⅰ)
- Dis : « La Vérité émane de votre Seigneur. Croira qui voudra et niera qui voudra ! » Nous avons préparé pour les injustes un Feu dont les flammes les cerneront de toutes parts. S’ils demandent à boire, on leur servira un liquide bouillant, semblable à un métal en fusion qui leur brûlera le visage. Quel détestable breuvage et quel lugubre séjour ! (Ⅱ)
- Et dis[-leur] : « La vérité (le Coran) vient de votre Seigneur ». Et celui qui veut [croire en lui] qu’il croie, et qui veut [le renier] qu’il [le] renie. Nous avons préparé pour les injustes un Feu (résultat de leurs mauvais actes, corruption d’eux-mêmes et de la société) dont les flammes [telle une tente] les entourent [de toutes parts]. S’ils crient au secours, ils seront secourus par une eau comme du cuivre en fusion brûlant les visages, quelle pénible boisson et quel désagréable séjour ! (Ⅲ)
- وقل الحق من ربكم فمن شاء فليؤمن ومن شاء فليكفر إنا أعتدنا للظالمين نارا أحاط بهم سرادقها وإن يستغيثوا يغاثوا بماء كالمهل يشوي الوجوه بئس الشراب وساءت مرتفقا (Ⅳ)
- وَقُلِ الحَقُّ مِن رَبِّكُم ۖ فَمَن شاءَ فَليُؤمِن وَمَن شاءَ فَليَكفُر ۚ إِنّا أَعتَدنا لِلظّٰلِمينَ نارًا أَحاطَ بِهِم سُرادِقُها ۚ وَإِن يَستَغيثوا يُغاثوا بِماءٍ كَالمُهلِ يَشوِى الوُجوهَ ۚ بِئسَ الشَّرابُ وَساءَت مُرتَفَقًا (Ⅴ)
- Dis : La Vérité vient de votre Seigneur : que celui qui veut croire croie ; que celui qui ne veut pas croire reste incroyant. Nous avons préparé aux coupables un feu qui les embrasera de ses flammèches. S’ils appellent au secours, leur secours sera une eau comme un métal fondu qui brûlera les visages. Détestable breuvage pour un séjour non moins exécrable ! (Ⅵ)
- Dis : « Le Vrai ne procède que de notre Seigneur. Que croie celui qui veut, et que dénie celui qui veut ». Nous avons apprêté pour les iniques un feu dont se refermeront sur eux les pavillons. Quand ils clameront au secours, le secours sera d’une fonte qui rôtira les visages, ô funeste breuvage et lugubre accoudoir ! (Ⅶ)
- Et dis : « La Vérité émane de votre Seigneur. Quiconque le veut, qu’il soit croyant, et quiconque le veut, qu’il soit infidèle ! » Nous avons préparé, pour les Injustes, un feu dont les flammes les entoureront. S’ils appellent au secours, on les secourra avec une eau comme de l’airain [fondu] qui brûle les visages. Quel détestable breuvage ! Quel abominable séjour ! (Ⅷ)
18. 30  
إِنَّ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ إِنَّا لَا نُضِيعُ أَجْرَ مَنْ أَحْسَنَ عَمَلًا
- Inna allatheena amanoo waAAamiloo alssalihati inna la nudeeAAu ajra man ahsana AAamalan (Ⅰ)
- Ceux qui auront cru et qui auront accompli des œuvres pies sauront que Nous ne laissons jamais perdre la récompense de celui qui fait le bien. (Ⅱ)
- [Quant à] ceux qui croient [en DIEU Unique] et travaillent bien [utile à la société humaine], Nous ne laissons perdre la récompense à qui aurait bien agi [conforme à la loi divine]. (Ⅲ)
- إن الذين آمنوا وعملوا الصالحات إنا لا نضيع أجر من أحسن عملا (Ⅳ)
- إِنَّ الَّذينَ ءامَنوا وَعَمِلُوا الصّٰلِحٰتِ إِنّا لا نُضيعُ أَجرَ مَن أَحسَنَ عَمَلًا (Ⅴ)
- En revanche, ceux qui ont cru et qui ont fait du bien ne seront pas lésés de la moindre récompense prévue à cet effet. (Ⅵ)
- tandis que ceux qui croient, pratiquent l’œuvre salutaire... Nous ne faisons perdre son salaire au bel-agissant (Ⅶ)
- Ceux qui auront cru et pratiqué les œuvres pies [seront récompensés] : Nous ne laissons pas perdre le salaire de qui a fait de bonnes actions. (Ⅷ)
18. 31  
أُولَٰئِكَ لَهُمْ جَنَّاتُ عَدْنٍ تَجْرِي مِن تَحْتِهِمُ الْأَنْهَارُ يُحَلَّوْنَ فِيهَا مِنْ أَسَاوِرَ مِن ذَهَبٍ وَيَلْبَسُونَ ثِيَابًا خُضْرًا مِّن سُندُسٍ وَإِسْتَبْرَقٍ مُّتَّكِئِينَ فِيهَا عَلَى الْأَرَائِكِ ۚ نِعْمَ الثَّوَابُ وَحَسُنَتْ مُرْتَفَقًا
- Olaika lahum jannatu AAadnin tajree min tahtihimu alanharu yuhallawna feeha min asawira min thahabin wayalbasoona thiyaban khudran min sundusin waistabraqin muttakieena feeha AAala alaraiki niAAma alththawabu wahasunat murtafaqan (Ⅰ)
- À ceux-là sont réservés les jardins d’Éden, où coulent des ruisseaux et où ils seront parés de bracelets d’or, vêtus d’habits verts de soie et de brocard, et accoudés sur des divans. Quelle belle récompense et quel magnifique séjour ! (Ⅱ)
- Ceux-là auront des jardins d’Eden sous lesquels coulent les rivières [de bienfaits], ils y seront parés de bracelets d’or, se vêtiront d’habits verts de soie fine et de brocart, accoudés sur des divans [paradisiaques]. Quelle excellente récompense, quel beau séjour. (Ⅲ)
- أولئك لهم جنات عدن تجري من تحتهم الأنهار يحلون فيها من أساور من ذهب ويلبسون ثيابا خضرا من سندس وإستبرق متكئين فيها على الأرائك نعم الثواب وحسنت مرتفقا (Ⅳ)
- أُولٰئِكَ لَهُم جَنّٰتُ عَدنٍ تَجرى مِن تَحتِهِمُ الأَنهٰرُ يُحَلَّونَ فيها مِن أَساوِرَ مِن ذَهَبٍ وَيَلبَسونَ ثِيابًا خُضرًا مِن سُندُسٍ وَإِستَبرَقٍ مُتَّكِـٔينَ فيها عَلَى الأَرائِكِ ۚ نِعمَ الثَّوابُ وَحَسُنَت مُرتَفَقًا (Ⅴ)
- À ceux-là, un jardin d’Éden, où couleront des ruisseaux juste en dessous d’eux. Ils seront parés de bracelets d’or, ils seront vêtus de vêtements verts rehaussés de soie et de brocart. Ils seront enfin accoudés sur des sofas. Excellente récompense pour un séjour qui n’est pas moins fastueux ! (Ⅵ)
- il y a pour ceux-là des jardins d’Éden, de sous lesquels des ruisseaux coulent. Ils s’y pareront de bracelets d’or, revêtiront des robes vertes de tulle et de brocart, accoudés sous des baldaquins, ô bienheureuse rétribution, merveilleux accoudoir ! (Ⅶ)
- Ceux-là auront les Jardins d’Eden , à leurs pieds couleront des ruisseaux ; là, ils seront parés de bracelets d’or, vêtus de vêtements verts de soie et de brocart, accoudés sur des sofas. Quelle excellente rétribution et quel beau séjour ! (Ⅷ)
18. 32  
۞ وَاضْرِبْ لَهُم مَّثَلًا رَّجُلَيْنِ جَعَلْنَا لِأَحَدِهِمَا جَنَّتَيْنِ مِنْ أَعْنَابٍ وَحَفَفْنَاهُمَا بِنَخْلٍ وَجَعَلْنَا بَيْنَهُمَا زَرْعًا
- Waidrib lahum mathalan rajulayni jaAAalna liahadihima jannatayni min aAAnabin wahafafnahuma binakhlin wajaAAalna baynahuma zarAAan (Ⅰ)
- Propose-leur la parabole de deux hommes. À l’un d’eux Nous avons donné deux jardins plantés de vignes que Nous avons entourés de palmiers et séparés par des champs ensemencés. (Ⅱ)
- Propose-leur la parabole de deux hommes : Nous avions donné à l’un d’entre eux deux jardins [plantés] de vignes que Nous avions entourés de palmiers et placé entre les deux [jardins] un champ cultivé. (Ⅲ)
- واضرب لهم مثلا رجلين جعلنا لأحدهما جنتين من أعناب وحففناهما بنخل وجعلنا بينهما زرعا (Ⅳ)
- ۞ وَاضرِب لَهُم مَثَلًا رَجُلَينِ جَعَلنا لِأَحَدِهِما جَنَّتَينِ مِن أَعنٰبٍ وَحَفَفنٰهُما بِنَخلٍ وَجَعَلنا بَينَهُما زَرعًا (Ⅴ)
- Donne-leur la parabole des deux hommes. Nous octroyâmes à l’un deux jardins semés de vignes et bordés par des palmiers, et entre les deux un champ de blé. (Ⅵ)
- Use à leur intention de la semblance de deux hommes. A l’un Nous avions dispensé deux jardins de vignes ceints de palmiers, et logé dans l’entre-deux des céréales (Ⅶ)
- Et propose-leur, en parabole, deux hommes à l’un desquels Nous donnâmes deux jardins [plantés] de vignes que Nous entourâmes de palmiers et séparâmes par des céréales. (Ⅷ)
18. 33  
كِلْتَا الْجَنَّتَيْنِ آتَتْ أُكُلَهَا وَلَمْ تَظْلِم مِّنْهُ شَيْئًا ۚ وَفَجَّرْنَا خِلَالَهُمَا نَهَرًا
- Kilta aljannatayni atat okulaha walam tathlim minhu shayan wafajjarna khilalahuma naharan (Ⅰ)
- Les deux jardins produisaient de bonnes récoltes, sans la moindre défaillance, d’autant plus que Nous avions fait surgir un ruisseau entre eux. (Ⅱ)
- Les deux jardins donnaient leur récolte sans jamais manquer. Et Nous avions fait jaillir entre eux un cours d’eau. (Ⅲ)
- كلتا الجنتين آتت أكلها ولم تظلم منه شيئا وفجرنا خلالهما نهرا (Ⅳ)
- كِلتَا الجَنَّتَينِ ءاتَت أُكُلَها وَلَم تَظلِم مِنهُ شَيـًٔا ۚ وَفَجَّرنا خِلٰلَهُما نَهَرًا (Ⅴ)
- Les deux jardins donnèrent leurs fruits en abondance, au point que leur propriétaire ne fut pas déçu, tandis que Nous faisions jaillir en leur milieu une grande source. (Ⅵ)
- les deux jardins donnèrent leurs nourritures, sans la moindre défaillance, car au travers de l’un et de l’autre Nous avions fait sourdre un ruisseau. (Ⅶ)
- Nous fîmes jaillir un ruisseau entre eux. Les deux jardins donnèrent leur récolte, ne lésèrent en rien leur maître et celui-ci eut des fruits. (Ⅷ)
18. 34  
وَكَانَ لَهُ ثَمَرٌ فَقَالَ لِصَاحِبِهِ وَهُوَ يُحَاوِرُهُ أَنَا أَكْثَرُ مِنكَ مَالًا وَأَعَزُّ نَفَرًا
- Wakana lahu thamarun faqala lisahibihi wahuwa yuhawiruhu ana aktharu minka malan waaAAazzu nafaran (Ⅰ)
- Il récolta donc ses fruits et dit, au cours d’une conversation à son compagnon : « Je suis plus riche que toi et plus puissant aussi grâce à mon clan. » (Ⅱ)
- Et il avait d’autres sources de profits, il dit à son compagnon avec qui il conversait : « Je suis plus riche que toi et plus puissant aussi en nombre [en ce qui concerne de cortège, des serviteurs, des troupeaux etc.] ». (Ⅲ)
- وكان له ثمر فقال لصاحبه وهو يحاوره أنا أكثر منك مالا وأعز نفرا (Ⅳ)
- وَكانَ لَهُ ثَمَرٌ فَقالَ لِصٰحِبِهِ وَهُوَ يُحاوِرُهُ أَنا۠ أَكثَرُ مِنكَ مالًا وَأَعَزُّ نَفَرًا (Ⅴ)
- Il récolta des fruits. Le propriétaire dit à son ami au cours d’une discussion : Je suis plus riche que toi et je jouis d’un plus puissant clan. (Ⅵ)
- L’homme en eut force produit. Aussi, à son compère qui le raisonnait : « Combien, dit-il, je te surpasse en biens et te domine en nombre ! » (Ⅶ)
- Et il dit à son compagnon à qui il parlait : « J’ai plus de bien que toi et suis plus puissant par [mon] clan. » (Ⅷ)
18. 35  
وَدَخَلَ جَنَّتَهُ وَهُوَ ظَالِمٌ لِّنَفْسِهِ قَالَ مَا أَظُنُّ أَن تَبِيدَ هَٰذِهِ أَبَدًا
- Wadakhala jannatahu wahuwa thalimun linafsihi qala ma athunnu an tabeeda hathihi abadan (Ⅰ)
- Il entra dans son jardin et se fit tort à lui-même en disant : « Je ne pense pas que ce jardin puisse jamais dépérir ; (Ⅱ)
- Il entra dans son jardin et, injuste envers lui-même il dit : « Je ne pense pas que ceci (ce jardin) périsse jamais. (Ⅲ)
- ودخل جنته وهو ظالم لنفسه قال ما أظن أن تبيد هذه أبدا (Ⅳ)
- وَدَخَلَ جَنَّتَهُ وَهُوَ ظالِمٌ لِنَفسِهِ قالَ ما أَظُنُّ أَن تَبيدَ هٰذِهِ أَبَدًا (Ⅴ)
- Il entra dans son jardin et enchaîna, se portant préjudice à lui-même : Je ne pense pas que cela puisse disparaître un jour. (Ⅵ)
- il rentra dans son jardin et dit, inique envers lui-même : « Je ne crois pas que jamais ceci disparaisse (Ⅶ)
- Il entra dans son jardin et, coupable envers soi-même, il dit : « Je ne pense point que ceci périsse jamais. (Ⅷ)
18. 36  
وَمَا أَظُنُّ السَّاعَةَ قَائِمَةً وَلَئِن رُّدِدتُّ إِلَىٰ رَبِّي لَأَجِدَنَّ خَيْرًا مِّنْهَا مُنقَلَبًا
- Wama athunnu alssaAAata qaimatan walain rudidtu ila rabbee laajidanna khayran minha munqalaban (Ⅰ)
- et je ne crois pas que l’Heure du Jugement dernier puisse sonner un jour. Et si, ma foi, je dois retourner à mon Seigneur, j’aurai certainement un sort bien meilleur ! » (Ⅱ)
- Je ne pense pas que l’Heure (la résurrection) vienne, et [même] si j’étais ramené vers mon Seigneur, je trouverais meilleur lieu de retour [que ce jardin] ! » (Ⅲ)
- وما أظن الساعة قائمة ولئن رددت إلى ربي لأجدن خيرا منها منقلبا (Ⅳ)
- وَما أَظُنُّ السّاعَةَ قائِمَةً وَلَئِن رُدِدتُ إِلىٰ رَبّى لَأَجِدَنَّ خَيرًا مِنها مُنقَلَبًا (Ⅴ)
- Je ne pense pas non plus que l’Heure soit imminente et, quand bien même je serais ramené vers mon Seigneur, j’aurais bien mieux que ce jardin. (Ⅵ)
- je ne crois pas à l’imminence de l’Heure. Au reste, si je suis ramené à mon Seigneur, je jure de trouver mieux que tout ceci en remplacement ! » (Ⅶ)
- Je ne pense pas que l’Heure survienne et certes, si je suis ramené à mon Seigneur, je trouverai meilleur lieu de retour que ce jardin. » (Ⅷ)
18. 37  
قَالَ لَهُ صَاحِبُهُ وَهُوَ يُحَاوِرُهُ أَكَفَرْتَ بِالَّذِي خَلَقَكَ مِن تُرَابٍ ثُمَّ مِن نُّطْفَةٍ ثُمَّ سَوَّاكَ رَجُلًا
- Qala lahu sahibuhu wahuwa yuhawiruhu akafarta biallathee khalaqaka min turabin thumma min nutfatin thumma sawwaka rajulan (Ⅰ)
- Son compagnon qui conversait avec lui répliqua : « Aurais-tu renié Celui qui t’a créé de poussière, puis de sperme et qui, ensuite, t’a donné ta forme humaine ? (Ⅱ)
- Son compagnon lui dit, tout en conversant avec lui : « Serais-tu [devenu] impie envers Celui qui t’a créé de poussière, puis de sperme, puis t’a donné les proportions d’un homme ? » (Ⅲ)
- قال له صاحبه وهو يحاوره أكفرت بالذي خلقك من تراب ثم من نطفة ثم سواك رجلا (Ⅳ)
- قالَ لَهُ صاحِبُهُ وَهُوَ يُحاوِرُهُ أَكَفَرتَ بِالَّذى خَلَقَكَ مِن تُرابٍ ثُمَّ مِن نُطفَةٍ ثُمَّ سَوّىٰكَ رَجُلًا (Ⅴ)
- Le compagnon avec lequel il conversait lui dit : Vas-tu douter de Celui qui t’a créé d’abord de poussière, puis d’une goutte de sperme, avant de te donner la forme d’un homme ? (Ⅵ)
- L’autre alors le raisonna : « Ainsi tu dénierais, lui dit-il, Celui qui t’a créé de terre, puis d’un peu de liquide, puis enfin t’a donné proportion d’homme ? (Ⅶ)
- Son compagnon, lui adressant la parole, lui dit : « Serais-tu ingrat envers Celui qui te créa de poussière, puis de sperme, puis te donna forme humaine ? (Ⅷ)
18. 38  
لَّٰكِنَّا هُوَ اللَّهُ رَبِّي وَلَا أُشْرِكُ بِرَبِّي أَحَدًا
- Lakinna huwa Allahu rabbee wala oshriku birabbee ahadan (Ⅰ)
- Pour moi, c’est Dieu qui est mon Seigneur auquel je n’associe personne. (Ⅱ)
- Quant à moi, [je proclame que] DIEU est mon Seigneur ; et je n’associe personne à mon Seigneur. (Ⅲ)
- لكنا هو الله ربي ولا أشرك بربي أحدا (Ⅳ)
- لٰكِنّا۠ هُوَ اللَّهُ رَبّى وَلا أُشرِكُ بِرَبّى أَحَدًا (Ⅴ)
- Mais Il est Allah, mon Seigneur, auquel je ne puis rien associer. (Ⅵ)
- mais moi, c’est Dieu qui est mon Seigneur, et je n’associe personne à mon Seigneur (Ⅶ)
- Moi toutefois [je dis] : « Il est Allah, mon Seigneur, et je n’associe personne à mon Seigneur. » (Ⅷ)
18. 39  
وَلَوْلَا إِذْ دَخَلْتَ جَنَّتَكَ قُلْتَ مَا شَاءَ اللَّهُ لَا قُوَّةَ إِلَّا بِاللَّهِ ۚ إِن تَرَنِ أَنَا أَقَلَّ مِنكَ مَالًا وَوَلَدًا
- Walawla ith dakhalta jannataka qulta ma shaa Allahu la quwwata illa biAllahi in tarani ana aqalla minka malan wawaladan (Ⅰ)
- Que n’as-tu dit en entrant dans ton jardin : “Telle est la volonté de Dieu ! Il n’y a de puissance qu’en Dieu !” Et si tu vois que je suis moins pourvu que toi en biens et en enfants, (Ⅱ)
- Que n’as-tu plutôt dis, en entrant dans ton jardin : « C’est [un bien] que DIEU a voulu [octroyer], nulle force si ce n’est [venant] de DIEU ». Si tu me vois moins que toi en richesse et en enfants (si tu me vois apparemment pauvre), (Ⅲ)
- ولولا إذ دخلت جنتك قلت ما شاء الله لا قوة إلا بالله إن ترن أنا أقل منك مالا وولدا (Ⅳ)
- وَلَولا إِذ دَخَلتَ جَنَّتَكَ قُلتَ ما شاءَ اللَّهُ لا قُوَّةَ إِلّا بِاللَّهِ ۚ إِن تَرَنِ أَنا۠ أَقَلَّ مِنكَ مالًا وَوَلَدًا (Ⅴ)
- Si au moins tu étais entré dans ton jardin en disant : Par la volonté d’Allah, il n’y a de puissance que par Allah. Tu me verrais moins bien loti que toi par la fortune et les enfants ! (Ⅵ)
- ah ! si, rentrant dans ton jardin, du moins tu avais dit : “ A la volonté de Dieu ! Il n’est de force qu’en Lui ! ” Si tu me vois inférieur à toi en biens et en progéniture (Ⅶ)
- Ah ! si tu étais entré dans ton jardin et avais dit : « [Arrive] ce qu’Allah voudra ! Nulle force sinon en Allah ! » Si tu me vois, moi, moins pourvu que toi de biens et d’enfants, (Ⅷ)
18. 40  
فَعَسَىٰ رَبِّي أَن يُؤْتِيَنِ خَيْرًا مِّن جَنَّتِكَ وَيُرْسِلَ عَلَيْهَا حُسْبَانًا مِّنَ السَّمَاءِ فَتُصْبِحَ صَعِيدًا زَلَقًا
- FaAAasa rabbee an yutiyani khayran min jannatika wayursila AAalayha husbanan mina alssamai fatusbiha saAAeedan zalaqan (Ⅰ)
- il se peut que mon Seigneur me donne quelque chose de meilleur que ton jardin et qu’Il envoie sur ce dernier une calamité du ciel, qui le réduise en terrain stérile ; (Ⅱ)
- [mais] il se peut que mon Seigneur me donne [un bien] meilleur que ton jardin ; [à cause de ta méconnaissance il se peut] qu’Il déchaîne du ciel une calamité équitable [sur ton jardin] et que [ton jardin] ne sera plus qu’un sol nu glissant, (Ⅲ)
- فعسى ربي أن يؤتين خيرا من جنتك ويرسل عليها حسبانا من السماء فتصبح صعيدا زلقا (Ⅳ)
- فَعَسىٰ رَبّى أَن يُؤتِيَنِ خَيرًا مِن جَنَّتِكَ وَيُرسِلَ عَلَيها حُسبانًا مِنَ السَّماءِ فَتُصبِحَ صَعيدًا زَلَقًا (Ⅴ)
- Qui sait ! Peut-être qu’Allah me donnera mieux que ton jardin et que, au même moment, Il sèmera sur celui-ci un fléau céleste qui le transformera en un sol nu et glissant… (Ⅵ)
- il se peut que mon Seigneur me donne un jour mieux que ton jardin, et que dans ce dernier Il envoie du ciel un décompte qui le transforme en arène glissante (Ⅶ)
- peut-être [en revanche] Allah me donnera-t-Il mieux que ton jardin ! [Peut-être] déchaînera-t-Il contre celui-ci les foudres du ciel, en sorte qu’il deviendra sol dénudé. (Ⅷ)
18. 41  
أَوْ يُصْبِحَ مَاؤُهَا غَوْرًا فَلَن تَسْتَطِيعَ لَهُ طَلَبًا
- Aw yusbiha maoha ghawran falan tastateeAAa lahu talaban (Ⅰ)
- ou que l’eau qui l’arrose tarisse sans que tu puisses jamais la retrouver. » (Ⅱ)
- ou que l’eau qui l’arrose se perd en profondeur du sol de sorte que tu ne la retrouves plus ». (Ⅲ)
- أو يصبح ماؤها غورا فلن تستطيع له طلبا (Ⅳ)
- أَو يُصبِحَ ماؤُها غَورًا فَلَن تَستَطيعَ لَهُ طَلَبًا (Ⅴ)
- …et que son eau disparaîtra dans le sol et que tu ne pourras la récupérer. (Ⅵ)
- ou que son eau ne s’abîme un matin sans que ta supplication n’y puisse rien ». (Ⅶ)
- Peut-être son eau disparaissant en terre, ne pourras-tu plus la retrouver. » (Ⅷ)
18. 42  
وَأُحِيطَ بِثَمَرِهِ فَأَصْبَحَ يُقَلِّبُ كَفَّيْهِ عَلَىٰ مَا أَنفَقَ فِيهَا وَهِيَ خَاوِيَةٌ عَلَىٰ عُرُوشِهَا وَيَقُولُ يَا لَيْتَنِي لَمْ أُشْرِكْ بِرَبِّي أَحَدًا
- Waoheeta bithamarihi faasbaha yuqallibu kaffayhi AAala ma anfaqa feeha wahiya khawiyatun AAala AAurooshiha wayaqoolu ya laytanee lam oshrik birabbee ahadan (Ⅰ)
- Or, sa récolte fut détruite et il ne lui restait plus qu’à se tordre les mains de regret, en pensant à toutes les dépenses qu’il avait effectuées et en se lamentant sur ses treilles complètement ravagées. « Plût à Dieu, gémissait-il, que je n’eusse jamais donné d’associés à mon Seigneur ! » (Ⅱ)
- [Effectivement] sa récolte fut dévastée. Aussi se tordit-il les mains [de regret], [se lamentant] sur ce qu’il avait dépensé, et voilà des treillis effondrés. Et il disait : « Ah ! Je n’aurais dû associer nul autre à mon Seigneur ». (Ⅲ)
- وأحيط بثمره فأصبح يقلب كفيه على ما أنفق فيها وهي خاوية على عروشها ويقول يا ليتني لم أشرك بربي أحدا (Ⅳ)
- وَأُحيطَ بِثَمَرِهِ فَأَصبَحَ يُقَلِّبُ كَفَّيهِ عَلىٰ ما أَنفَقَ فيها وَهِىَ خاوِيَةٌ عَلىٰ عُروشِها وَيَقولُ يٰلَيتَنى لَم أُشرِك بِرَبّى أَحَدًا (Ⅴ)
- Hélas, ses fruits furent détruits. Et le lendemain matin, il se tordait les mains en pensant aux nombreuses dépenses qu’il avait faites pour l’entretien de son jardin. Le voilà dépourvu maintenant de ses pieds de vigne. Il se lamenta : Plût au Ciel que je n’eusse associé qui que ce soit à mon Seigneur ! (Ⅵ)
- Effectivement l’homme se trouva encerclé par sa propre fructification : le voici qui se tord les mains d’avoir tant investi dans ces jardins, et que ceux-ci restent vide sur leurs échalas : « Ah !, dit-il, plût au ciel qu’à Dieu je n’eusse associé personne ». (Ⅶ)
- [C’est ce qui advint], et ses fruits ayant été anéantis, le maître du jardin se prit à se tordre les mains pour ce qu’il avait dépensé dans [son jardin] alors vide [de raisin] sur ses treilles. Il criait : « Plût au ciel que je n’eusse associé personne à mon Seigneur ! » (Ⅷ)
18. 43  
وَلَمْ تَكُن لَّهُ فِئَةٌ يَنصُرُونَهُ مِن دُونِ اللَّهِ وَمَا كَانَ مُنتَصِرًا
- Walam takun lahu fiatun yansuroonahu min dooni Allahi wama kana muntasiran (Ⅰ)
- Et il ne trouva aucun parti pour le secourir contre Dieu, pas plus qu’il ne put se secourir lui-même, (Ⅱ)
- Et il n’avait nul clan pour le protéger [et sauver le jardin,] contre [le châtiment de] DIEU, ni [trouver] de secours en lui-même. (Ⅲ)
- ولم تكن له فئة ينصرونه من دون الله وما كان منتصرا (Ⅳ)
- وَلَم تَكُن لَهُ فِئَةٌ يَنصُرونَهُ مِن دونِ اللَّهِ وَما كانَ مُنتَصِرًا (Ⅴ)
- Et personne n’était là pour le secourir en dehors d’Allah. Il ne fut pas vainqueur. (Ⅵ)
- Aucune coterie ne pouvait le secourir en dehors de Dieu : il ne reçut aucun secours... (Ⅶ)
- Contre Allah, il n’a point eu de bande pour le secourir et il n’a pas été secouru. (Ⅷ)
18. 44  
هُنَالِكَ الْوَلَايَةُ لِلَّهِ الْحَقِّ ۚ هُوَ خَيْرٌ ثَوَابًا وَخَيْرٌ عُقْبًا
- Hunalika alwalayatu lillahi alhaqqi huwa khayrun thawaban wakhayrun AAuqban (Ⅰ)
- car, en pareil cas, la souveraine protection n’appartient qu’à Dieu qui est la Vérité suprême, et qui accorde la meilleure récompense et assure la fin la plus heureuse. (Ⅱ)
- C’est là [que l’on voit] la [souveraine] protection (guidance, amitié, volonté) appartient à DIEU, le Vrai. C’est Lui qui donne la meilleure récompense et [accorde à l’homme] la meilleure fin (issue). (Ⅲ)
- هنالك الولاية لله الحق هو خير ثوابا وخير عقبا (Ⅳ)
- هُنالِكَ الوَلٰيَةُ لِلَّهِ الحَقِّ ۚ هُوَ خَيرٌ ثَوابًا وَخَيرٌ عُقبًا (Ⅴ)
- En cette matière, la protection ne vient que d’Allah, le Vrai. Il est meilleur par Sa récompense, meilleur aussi par l’issue qu’Il offre. (Ⅵ)
- — Où l’on voit qu’il n’est de protection qu’en Dieu, le Vrai, Lui le Meilleur dans la récompense, le Meilleur quant aux fins. (Ⅶ)
- En l’occurrence, la tutélaire protection appartient à la Vérité, à Allah, et Il est le meilleur en [Sa] récompense et en [la] fin [qu’Il accorde]. (Ⅷ)
18. 45  
وَاضْرِبْ لَهُم مَّثَلَ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا كَمَاءٍ أَنزَلْنَاهُ مِنَ السَّمَاءِ فَاخْتَلَطَ بِهِ نَبَاتُ الْأَرْضِ فَأَصْبَحَ هَشِيمًا تَذْرُوهُ الرِّيَاحُ ۗ وَكَانَ اللَّهُ عَلَىٰ كُلِّ شَيْءٍ مُّقْتَدِرًا
- Waidrib lahum mathala alhayati alddunya kamain anzalnahu mina alssamai faikhtalata bihi nabatu alardi faasbaha hasheeman tathroohu alrriyahu wakana Allahu AAala kulli shayin muqtadiran (Ⅰ)
- Propose-leur encore la parabole de la vie en ce bas monde. Elle est semblable à cette eau que Nous faisons descendre du ciel, et dont les plantes s’imprègnent un instant pour se transformer ensuite en chaume à la merci des vents, car la puissance de Dieu n’a point de limite. (Ⅱ)
- Propose-leur (aux hommes) la parabole de la vie d’ici-bas comparée à une eau que Nous faisons descendre du ciel, de quoi les végétaux s’enchevêtrent (trouvent vivacité) sur la terre, puis devient herbage desséché que dispersent les vents. DIEU est Puissant sur toute chose. (Ⅲ)
- واضرب لهم مثل الحياة الدنيا كماء أنزلناه من السماء فاختلط به نبات الأرض فأصبح هشيما تذروه الرياح وكان الله على كل شيء مقتدرا (Ⅳ)
- وَاضرِب لَهُم مَثَلَ الحَيوٰةِ الدُّنيا كَماءٍ أَنزَلنٰهُ مِنَ السَّماءِ فَاختَلَطَ بِهِ نَباتُ الأَرضِ فَأَصبَحَ هَشيمًا تَذروهُ الرِّيٰحُ ۗ وَكانَ اللَّهُ عَلىٰ كُلِّ شَيءٍ مُقتَدِرًا (Ⅴ)
- Donne-leur en exemple la parabole de la vie et de ses plaisirs immédiats : ce pourrait être une eau que Nous faisons couler du ciel et qui se mêlera aux plantes de la terre. Après quoi, celles-ci deviendront du chaume que les vents dispersent. Allah est tout-puissant sur toute chose. (Ⅵ)
- — Use encore, à leur intention, d’une semblance de la vie d’ici-bas : telle une eau que Nous avons fait descendre du ciel, et dont s’enchevêtrent les plantes de la terre, pour devenir un chaume que vanneront les vents. — Dieu est sur tout Dominant. (Ⅶ)
- Et propose-leur la parabole de la Vie Immédiate comparée à une eau que Nous avons fait descendre du ciel et dont se gorgent les plantes de la terre. Celles-ci deviennent herbage desséché que dispersent les vents. Allah sur toute chose est tout-puissant. (Ⅷ)
18. 46  
الْمَالُ وَالْبَنُونَ زِينَةُ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا ۖ وَالْبَاقِيَاتُ الصَّالِحَاتُ خَيْرٌ عِندَ رَبِّكَ ثَوَابًا وَخَيْرٌ أَمَلًا
- Almalu waalbanoona zeenatu alhayati alddunya waalbaqiyatu alssalihatu khayrun AAinda rabbika thawaban wakhayrun amalan (Ⅰ)
- Richesses et enfants ne sont que la parure de la vie de ce monde, tandis que les bonnes œuvres qui perdurent ont auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et suscitent dans le cœur des fidèles une belle espérance. (Ⅱ)
- La richesse et les enfants sont la parure de la vie d’ici-bas ; [en tout cas] les bons travaux durables [utiles à la société humaine et pour la cause de DIEU] ont meilleure récompense auprès de ton Seigneur et [suscitent] la meilleure espérance. (Ⅲ)
- المال والبنون زينة الحياة الدنيا والباقيات الصالحات خير عند ربك ثوابا وخير أملا (Ⅳ)
- المالُ وَالبَنونَ زينَةُ الحَيوٰةِ الدُّنيا ۖ وَالبٰقِيٰتُ الصّٰلِحٰتُ خَيرٌ عِندَ رَبِّكَ ثَوابًا وَخَيرٌ أَمَلًا (Ⅴ)
- La fortune et les enfants ne sont qu’une parure de la vie ici-bas. Seules demeurent les bonnes œuvres engrangées, car elles seront récompensées de la meilleure manière auprès de ton Seigneur, et par une grande espérance. (Ⅵ)
- Biens et enfants ne sont que parure de la vie d’ici-bas. Les perdurables et salutaires valent mieux auprès de ton Seigneur pour la rétribution, mieux pour l’espérance (Ⅶ)
- Les biens, les fils sont la parure [éphémère] de la Vie Immédiate. Cependant les œuvres impérissables, les œuvres pies ont meilleure récompense auprès de ton Seigneur, et meilleure espérance (Ⅷ)
18. 47  
وَيَوْمَ نُسَيِّرُ الْجِبَالَ وَتَرَى الْأَرْضَ بَارِزَةً وَحَشَرْنَاهُمْ فَلَمْ نُغَادِرْ مِنْهُمْ أَحَدًا
- Wayawma nusayyiru aljibala watara alarda barizatan wahasharnahum falam nughadir minhum ahadan (Ⅰ)
- Le jour où Nous mettrons les montagnes en mouvement et où la terre sera tout aplanie, Nous rassemblerons les hommes sans en omettre aucun. (Ⅱ)
- Le Jour où Nous mettrons les montagnes en marche et où tu verras la terre nivelée [qui divulgue son contenu] et Nous les rassemblerons (les hommes) sans en omettre un seul. (Ⅲ)
- ويوم نسير الجبال وترى الأرض بارزة وحشرناهم فلم نغادر منهم أحدا (Ⅳ)
- وَيَومَ نُسَيِّرُ الجِبالَ وَتَرَى الأَرضَ بارِزَةً وَحَشَرنٰهُم فَلَم نُغادِر مِنهُم أَحَدًا (Ⅴ)
- Le jour où Nous mettrons les montagnes en marche et où tu verras la terre mise à nu et où Nous les rassemblerons tous, sans exception. (Ⅵ)
- — Au Jour où Nous mettrons les montagnes en marche, où l’on verra la terre à découvert, où Nous aurons rassemblé les (morts) sans en laisser aucun (Ⅶ)
- au jour où Nous mettrons les montagnes en marche, où tu verras la terre [rasée] comme une plaine, où Nous rassemblerons [les Humains] sans laisser personne parmi eux. (Ⅷ)
18. 48  
وَعُرِضُوا عَلَىٰ رَبِّكَ صَفًّا لَّقَدْ جِئْتُمُونَا كَمَا خَلَقْنَاكُمْ أَوَّلَ مَرَّةٍ ۚ بَلْ زَعَمْتُمْ أَلَّن نَّجْعَلَ لَكُم مَّوْعِدًا
- WaAAuridoo AAala rabbika saffan laqad jitumoona kama khalaqnakum awwala marratin bal zaAAamtum allan najAAala lakum mawAAidan (Ⅰ)
- Et ils seront présentés en rangs devant ton Seigneur qui leur dira : « Vous voilà revenus à Nous tels que Nous vous avons créés pour la première fois ! Pourtant vous prétendiez que jamais ce rendez-vous n’aurait lieu ! » (Ⅱ)
- Ils seront présentés, en rang, à ton Seigneur : « Vous voici revenus à Nous, tels que Nous vous avions créés la première fois. Pourtant vous prétendiez que Nous ne vous fixerions pas un moment [et lieu de rencontre] ». (Ⅲ)
- وعرضوا على ربك صفا لقد جئتمونا كما خلقناكم أول مرة بل زعمتم ألن نجعل لكم موعدا (Ⅳ)
- وَعُرِضوا عَلىٰ رَبِّكَ صَفًّا لَقَد جِئتُمونا كَما خَلَقنٰكُم أَوَّلَ مَرَّةٍ ۚ بَل زَعَمتُم أَلَّن نَجعَلَ لَكُم مَوعِدًا (Ⅴ)
- Ils seront présentés en rang à ton Seigneur : Vous voilà tels que Nous vous créâmes la première fois. Mais vous prétendiez que Nous ne vous fixerions pas de rencontre ultime. (Ⅵ)
- où ils seront en rangs présentés à ton Seigneur : « Vous voici revenus tels qu’une première fois Nous vous avons créés. Mais non ! vous présumiez que Nous ne vous fixerions pas de moment ! » (Ⅶ)
- [Le jour où] ils seront exposés à ton Seigneur, en rangs, [il leur sera dit] : « Vous venez à Nous comme Nous vous avons créés à votre naissance. Pourtant, ne prétendiez-vous pas que Nous ne saurions tenir [Notre] promesse ? » (Ⅷ)
18. 49  
وَوُضِعَ الْكِتَابُ فَتَرَى الْمُجْرِمِينَ مُشْفِقِينَ مِمَّا فِيهِ وَيَقُولُونَ يَا وَيْلَتَنَا مَالِ هَٰذَا الْكِتَابِ لَا يُغَادِرُ صَغِيرَةً وَلَا كَبِيرَةً إِلَّا أَحْصَاهَا ۚ وَوَجَدُوا مَا عَمِلُوا حَاضِرًا ۗ وَلَا يَظْلِمُ رَبُّكَ أَحَدًا
- WawudiAAa alkitabu fatara almujrimeena mushfiqeena mimma feehi wayaqooloona ya waylatana ma lihatha alkitabi la yughadiru sagheeratan wala kabeeratan illa ahsaha wawajadoo ma AAamiloo hadiran wala yathlimu rabbuka ahadan (Ⅰ)
- Et quand le registre sera déposé, tu verras alors les coupables saisis de frayeur par son libellé. « Malheur à nous !, s’écrieront-ils. Qu’a donc ce registre à n’omettre ni péché véniel ni péché capital sans les porter à notre compte ? » Et c’est ainsi qu’ils se retrouveront en présence de toutes leurs œuvres, car ton Seigneur ne fait jamais de tort à personne. (Ⅱ)
- Le livret [des actions] sera posé. Alors tu verras les criminels effrayés de son contenu. Ils diront : « Malheur à nous ! Qu’a donc ce livret qui n’a rien omis d’enregistrer [tout acte] petit ou grand ? » Et ils trouveront présent devant eux tout ce qu’ils ont fait. Et ton Seigneur ne fait du tort à personne (tout se fera loyalement et parfaitement juste). (Ⅲ)
- ووضع الكتاب فترى المجرمين مشفقين مما فيه ويقولون يا ويلتنا مال هذا الكتاب لا يغادر صغيرة ولا كبيرة إلا أحصاها ووجدوا ما عملوا حاضرا ولا يظلم ربك أحدا (Ⅳ)
- وَوُضِعَ الكِتٰبُ فَتَرَى المُجرِمينَ مُشفِقينَ مِمّا فيهِ وَيَقولونَ يٰوَيلَتَنا مالِ هٰذَا الكِتٰبِ لا يُغادِرُ صَغيرَةً وَلا كَبيرَةً إِلّا أَحصىٰها ۚ وَوَجَدوا ما عَمِلوا حاضِرًا ۗ وَلا يَظلِمُ رَبُّكَ أَحَدًا (Ⅴ)
- Le livre sera posé devant eux. Les coupables diront, effrayés : Quel malheur ! Pourquoi ce livre enregistre-t-il tout ce que nous avons fait, et n’en omet-il ni les petites choses ni les grandes ? Ils trouveront ainsi le décompte de tout ce qu’ils ont fait, et ton Seigneur ne lèsera personne. (Ⅵ)
- Déposé sera le registre. On verra les criminels, bouleversés de ce qu’il contient, dire : « Malheur à nous ! Pourquoi ce registre ne passe-t-il faute grave ni vénielle sans la prendre en compte ? » Ils trouveront en effet présentes leurs actions : car ton Seigneur n’est inique envers personne... (Ⅶ)
- Le Registre (kitâb) [des actions de tous] sera posé. Tu verras les Coupables émus de ce qu’il contient et ils diront : « Malheur à nous ! pourquoi ce Registre n’omet-il pas de compter [toute action] petite ou grande ? » Ce qu’ils auront fait, ils le trouveront présent, et ton Seigneur ne lésera personne. (Ⅷ)


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