La vache
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287 Verses | Page 5 / 6
(Arabe classique)


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(Ⅰ)
(Ⅱ)
(Ⅲ)
(Ⅳ)
(Ⅴ)
(Ⅵ)
(Ⅶ)
(Ⅷ)


2. 200  
فَإِذَا قَضَيْتُم مَّنَاسِكَكُمْ فَاذْكُرُوا اللَّهَ كَذِكْرِكُمْ آبَاءَكُمْ أَوْ أَشَدَّ ذِكْرًا ۗ فَمِنَ النَّاسِ مَن يَقُولُ رَبَّنَا آتِنَا فِي الدُّنْيَا وَمَا لَهُ فِي الْآخِرَةِ مِنْ خَلَاقٍ
- Faitha qadaytum manasikakum faothkuroo Allaha kathikrikum abaakum aw ashadda thikran famina alnnasi man yaqoolu rabbana atina fee alddunya wama lahu fee alakhirati min khalaqin (Ⅰ)
- Une fois ces rites terminés, invoquez Dieu comme vous invoquez d’habitude vos pères, mais avec une ferveur plus vive encore. Mais il est certaines personnes qui disent seulement : « Seigneur ! Accorde-nous une belle part dans ce monde ! » Ceux-là n’auront aucune part dans la vie future. (Ⅱ)
- Quand vous avez achevé vos rites, invoquez DIEU comme vous invoquez vos pères et mieux encore. Parmi les hommes, il en est qui disent : « Seigneur ! Donne-nous [n’importe quel bien (même mal acquis)] dans ce monde ». Pas de part pour eux dans la vie future. (Ⅲ)
- فإذا قضيتم مناسككم فاذكروا الله كذكركم آباءكم أو أشد ذكرا فمن الناس من يقول ربنا آتنا في الدنيا وما له في الآخرة من خلاق (Ⅳ)
- فَإِذا قَضَيتُم مَنٰسِكَكُم فَاذكُرُوا اللَّهَ كَذِكرِكُم ءاباءَكُم أَو أَشَدَّ ذِكرًا ۗ فَمِنَ النّاسِ مَن يَقولُ رَبَّنا ءاتِنا فِى الدُّنيا وَما لَهُ فِى الءاخِرَةِ مِن خَلٰقٍ (Ⅴ)
- Une fois vos rites accomplis, vous invoquerez Allah comme vous l’aurez fait pour vos pères, et même plus. Certains disent : Ô Dieu, accorde-nous de Tes bienfaits immédiatement, mais ils n’auront rien dans la vie future. (Ⅵ)
- — après vous être acquittés de vos rites, rappelez le nom de Dieu, comme vous faites celui de vos ancêtres, voire d’un rappel plus intense… Il en est parmi ces gens-là qui disent : « Mon Dieu, donne-nous dans ce monde »... Ceux-là n’auront nulle part de la vie dernière (Ⅶ)
- Quand vous accomplissez vos rites du Pèlerinage, invoquez (ḏakara) Allah comme vous invoquez vos pères ou plus ardemment encore ! Et parmi les Hommes, il en est qui disent : « Seigneur !, donne-nous en cette [Vie] Immédiate ! » [Mais] ceux-là, en la [Vie] Dernière, n’auront nulle part (ḫalâq). (Ⅷ)
2. 201  
وَمِنْهُم مَّن يَقُولُ رَبَّنَا آتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الْآخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنَا عَذَابَ النَّارِ
- Waminhum man yaqoolu rabbana atina fee alddunya hasanatan wafee alakhirati hasanatan waqina AAathaba alnnari (Ⅰ)
- Et il en est d’autres qui disent : « Seigneur ! Accorde-nous une belle part dans ce monde et une belle part dans la vie future, et préserve-nous des tourments de l’Enfer ! » (Ⅱ)
- D’autres disent : « Seigneur ! Donne-nous [les] bons [biens] dans ce monde et [les] bons [biens] dans la vie future, et préserve-nous du châtiment du Feu ». (Ⅲ)
- ومنهم من يقول ربنا آتنا في الدنيا حسنة وفي الآخرة حسنة وقنا عذاب النار (Ⅳ)
- وَمِنهُم مَن يَقولُ رَبَّنا ءاتِنا فِى الدُّنيا حَسَنَةً وَفِى الءاخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنا عَذابَ النّارِ (Ⅴ)
- D’autres disent : Ô notre Dieu, donne-nous ici-bas de Tes bienfaits ainsi que dans l’au-delà et préserve-nous des tourments de l’enfer. (Ⅵ)
- d’autres disent : « Donne-nous Ton bienfait dans cette vie-ci, puis Ton bienfait dans l’autre, en nous préservant du tourment du Feu » (Ⅶ)
- Parmi eux, il en est qui disent : « Seigneur ! donne-nous belle [part] en la [Vie] Immédiate et belle [part] en la [Vie] Dernière, et préserve-nous du Tourment du Feu ! » (Ⅷ)
2. 202  
أُولَٰئِكَ لَهُمْ نَصِيبٌ مِّمَّا كَسَبُوا ۚ وَاللَّهُ سَرِيعُ الْحِسَابِ
- Olaika lahum naseebun mimma kasaboo waAllahu sareeAAu alhisabi (Ⅰ)
- Ceux-là auront une part conforme à ce qu’ils auront mérité et Dieu est prompt dans Ses comptes. (Ⅱ)
- Ceux-ci auront une [belle] part selon ce qu’ils auront acquis ; DIEU est Prompt au compte. (Ⅲ)
- أولئك لهم نصيب مما كسبوا والله سريع الحساب (Ⅳ)
- أُولٰئِكَ لَهُم نَصيبٌ مِمّا كَسَبوا ۚ وَاللَّهُ سَريعُ الحِسابِ (Ⅴ)
- Ceux-là auront une partie du bien qu’ils auront acquis, Allah étant Celui qui fait rendre des comptes. (Ⅵ)
- ceux-là auront leur lot de ce qu’ils se seront acquis — Dieu est prompt à faire le compte. (Ⅶ)
- Ceux-là auront une part de ce qu’ils se seront acquis. Allah est prompt à faire rendre compte. (Ⅷ)
2. 203  
۞ وَاذْكُرُوا اللَّهَ فِي أَيَّامٍ مَّعْدُودَاتٍ ۚ فَمَن تَعَجَّلَ فِي يَوْمَيْنِ فَلَا إِثْمَ عَلَيْهِ وَمَن تَأَخَّرَ فَلَا إِثْمَ عَلَيْهِ ۚ لِمَنِ اتَّقَىٰ ۗ وَاتَّقُوا اللَّهَ وَاعْلَمُوا أَنَّكُمْ إِلَيْهِ تُحْشَرُونَ
- Waothkuroo Allaha fee ayyamin maAAdoodatin faman taAAajjala fee yawmayni fala ithma AAalayhi waman taakhkhara fala ithma AAalayhi limani ittaqa waittaqoo Allaha waiAAlamoo annakum ilayhi tuhsharoona (Ⅰ)
- Invoquez Dieu pendant les jours fixés. Mais celui qui en réduit le nombre à deux jours ne commet point de péché, pas plus que celui qui retarde son départ, à condition qu’il fasse preuve de piété. Craignez donc Dieu et sachez que c’est vers Lui que vous serez rassemblés ! (Ⅱ)
- Invoquez DIEU pendant des jours comptés. Pour celui qui se comportera pieusement, point de péché à se hâter [de partir] au bout de deux jours, point de péché [non plus] à s’attarder (rester trois nuits). Soyez pieux envers DIEU et sachez que vous serez rassemblés devant Lui. (Ⅲ)
- واذكروا الله في أيام معدودات فمن تعجل في يومين فلا إثم عليه ومن تأخر فلا إثم عليه لمن اتقى واتقوا الله واعلموا أنكم إليه تحشرون (Ⅳ)
- ۞ وَاذكُرُوا اللَّهَ فى أَيّامٍ مَعدودٰتٍ ۚ فَمَن تَعَجَّلَ فى يَومَينِ فَلا إِثمَ عَلَيهِ وَمَن تَأَخَّرَ فَلا إِثمَ عَلَيهِ ۚ لِمَنِ اتَّقىٰ ۗ وَاتَّقُوا اللَّهَ وَاعلَموا أَنَّكُم إِلَيهِ تُحشَرونَ (Ⅴ)
- Invoquez Allah en un nombre de jours restreint. Celui qui L’invoque en deux jours ne commet aucun péché ; celui qui prend du temps ne commet aucun péché, surtout s’il est pieux. Craignez Allah, et sachez que devant Lui vous serez rassemblés. (Ⅵ)
- — Rappelez Dieu pendant des jours dénombrés. Cependant, qui les abrège en deux jours n’encourt nul péché ; qui les prolonge n’encourt aucun péché, à condition de se prémunir. Donc prémunissez-vous envers Dieu. Sachez que vers Lui vous serez rassemblés. (Ⅶ)
- Invoquez Allah en des jours comptés ! Quiconque se hâte, dans [les] deux [premiers] jours, nul péché sur lui ! quiconque s’attarde, nul péché sur lui ! [Ceci est] pour qui est pieux. Soyez pieux envers Allah, car vers Allah vous serez rassemblés ! (Ⅷ)
2. 204  
وَمِنَ النَّاسِ مَن يُعْجِبُكَ قَوْلُهُ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَيُشْهِدُ اللَّهَ عَلَىٰ مَا فِي قَلْبِهِ وَهُوَ أَلَدُّ الْخِصَامِ
- Wamina alnnasi man yuAAjibuka qawluhu fee alhayati alddunya wayushhidu Allaha AAala ma fee qalbihi wahuwa aladdu alkhisami (Ⅰ)
- Il est des gens qui te charment par les propos qu’ils tiennent sur la vie de ce bas monde, allant jusqu’à prendre Dieu à témoin de la pureté de leurs sentiments, alors qu’ils sont, au fond, les plus irréductibles des chicaneurs, (Ⅱ)
- Parmi les hommes, il y a celui dont la parole concernant la vie d’ici-bas te plaît. Il prend DIEU à témoin de ce qu’il a dans le cœur, [tandis qu’]il est le plus acharné des ennemis [qui ment et querelle avec les croyants]. (Ⅲ)
- ومن الناس من يعجبك قوله في الحياة الدنيا ويشهد الله على ما في قلبه وهو ألد الخصام (Ⅳ)
- وَمِنَ النّاسِ مَن يُعجِبُكَ قَولُهُ فِى الحَيوٰةِ الدُّنيا وَيُشهِدُ اللَّهَ عَلىٰ ما فى قَلبِهِ وَهُوَ أَلَدُّ الخِصامِ (Ⅴ)
- Il est des hommes en cette terre qui savent se rendre agréables, et prennent à témoin Allah de ce que contiennent leurs cœurs. Pourtant, ce sont des querelleurs impénitents. (Ⅵ)
- Il s’en trouve aussi, de qui te charme le propos sur la vie d’ici-bas ; tel va jusqu’à prendre Dieu à témoin de ce qu’il a dans le cœur : or, il est le plus acharné des adversaires (Ⅶ)
- Parmi les Hommes, il est quelqu’un dont le dire te plaît touchant la Vie Immédiate, qui atteste Allah sur ce qui est en son cœur, [mais] qui est ardent disputeur, (Ⅷ)
2. 205  
وَإِذَا تَوَلَّىٰ سَعَىٰ فِي الْأَرْضِ لِيُفْسِدَ فِيهَا وَيُهْلِكَ الْحَرْثَ وَالنَّسْلَ ۗ وَاللَّهُ لَا يُحِبُّ الْفَسَادَ
- Waitha tawalla saAAa fee alardi liyufsida feeha wayuhlika alhartha waalnnasla waAllahu la yuhibbu alfasada (Ⅰ)
- car, dès qu’ils te tournent le dos, ils s’empressent de semer le désordre sur la Terre, saccageant récoltes et bétail. Dieu n’aime pas les semeurs de désordre. (Ⅱ)
- Dès qu’il tourne le dos (dès qu’il te quitte), il fait tout ce qu’il peut pour semer la corruption sur terre, pour ravager récolte et bétail. Et DIEU n’aime pas la corruption. (Ⅲ)
- وإذا تولى سعى في الأرض ليفسد فيها ويهلك الحرث والنسل والله لا يحب الفساد (Ⅳ)
- وَإِذا تَوَلّىٰ سَعىٰ فِى الأَرضِ لِيُفسِدَ فيها وَيُهلِكَ الحَرثَ وَالنَّسلَ ۗ وَاللَّهُ لا يُحِبُّ الفَسادَ (Ⅴ)
- Mais ce genre-là, dès qu’il a le dos tourné, il parcourt la terre pour y commettre des méfaits, détruire les labours et le bétail. Dieu n’aime pas le désordre. (Ⅵ)
- à peine a-t-il tourné le dos qu’il se démène sur la terre à y faire dégât, à ruiner labour, engendrement. — Or Dieu déteste le dégât (Ⅶ)
- qui [te] tourne le dos, s’évertue à semer le scandale sur la terre et détruit récolte et bétail. Allah n’aime point le scandale. (Ⅷ)
2. 206  
وَإِذَا قِيلَ لَهُ اتَّقِ اللَّهَ أَخَذَتْهُ الْعِزَّةُ بِالْإِثْمِ ۚ فَحَسْبُهُ جَهَنَّمُ ۚ وَلَبِئْسَ الْمِهَادُ
- Waitha qeela lahu ittaqi Allaha akhathathu alAAizzatu bialithmi fahasbuhu jahannamu walabisa almihadu (Ⅰ)
- Et lorsqu’on leur dit : « Craignez Dieu ! », leur arrogance pécheresse ne connaît plus de limites. Ainsi l’Enfer aura-t-il raison d’eux. Et quelle affreuse demeure ! (Ⅱ)
- Quand on dit [à l’injuste corrupteur, impie, querelleur,...] : « Sois pieux envers DIEU », l’orgueil injuste le pousse à commettre [encore] des péchés. L’Enfer lui suffira [comme rétribution] et quelle désagréable séjour ! (Ⅲ)
- وإذا قيل له اتق الله أخذته العزة بالإثم فحسبه جهنم ولبئس المهاد (Ⅳ)
- وَإِذا قيلَ لَهُ اتَّقِ اللَّهَ أَخَذَتهُ العِزَّةُ بِالإِثمِ ۚ فَحَسبُهُ جَهَنَّمُ ۚ وَلَبِئسَ المِهادُ (Ⅴ)
- Et si on lui dit : Crains Dieu, l’orgueil du mal le saisit, mais son compte sera la géhenne. Il n’y a pas d’endroit plus horrible. (Ⅵ)
- — on peut bien lui dire : « Prémunis-toi envers Dieu ». La puissance le prend par le péché. Assez pour lui que la Géhenne, exécrable couche. (Ⅶ)
- Quand on dit à [cet homme] : « Sois pieux envers Allah ! », il est saisi par la puissance du péché. Son partage sera la Géhenne. Quelle détestable couche ! (Ⅷ)
2. 207  
وَمِنَ النَّاسِ مَن يَشْرِي نَفْسَهُ ابْتِغَاءَ مَرْضَاتِ اللَّهِ ۗ وَاللَّهُ رَءُوفٌ بِالْعِبَادِ
- Wamina alnnasi man yashree nafsahu ibtighaa mardati Allahi waAllahu raoofun bialAAibadi (Ⅰ)
- Mais il en est d’autres qui se sacrifient pour être agréés par Dieu, et Dieu est Plein de bonté pour Ses serviteurs. (Ⅱ)
- [Tandis qu’]il y a parmi les hommes celui qui, en cherchant l’agrément de DIEU, sacrifie son âme [pour Sa cause]. DIEU est Clément envers Ses adorateurs. (Ⅲ)
- ومن الناس من يشري نفسه ابتغاء مرضات الله والله رءوف بالعباد (Ⅳ)
- وَمِنَ النّاسِ مَن يَشرى نَفسَهُ ابتِغاءَ مَرضاتِ اللَّهِ ۗ وَاللَّهُ رَءوفٌ بِالعِبادِ (Ⅴ)
- Il est des hommes qui rachètent leur âme dans l’espoir d’attirer la bienveillance divine, mais Allah est bon vis-à-vis de Ses serviteurs. (Ⅵ)
- — Tel se trouve, en revanche, payer du prix de sa personne son désir de complaire à Dieu. — Or Dieu est Tendre envers Ses adorateurs. (Ⅶ)
- [Toutefois], parmi les Hommes, il en est qui vouent leur personne [à la cause d’Allah], recherchant l’agrément d’Allah. Allah est bienveillant envers Ses Serviteurs. (Ⅷ)
2. 208  
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا ادْخُلُوا فِي السِّلْمِ كَافَّةً وَلَا تَتَّبِعُوا خُطُوَاتِ الشَّيْطَانِ ۚ إِنَّهُ لَكُمْ عَدُوٌّ مُّبِينٌ
- Ya ayyuha allatheena amanoo odkhuloo fee alssilmi kaffatan wala tattabiAAoo khutuwati alshshaytani innahu lakum AAaduwwun mubeenun (Ⅰ)
- Ô croyants ! Rangez-vous tous sous la bannière de l’islam ! Gardez-vous de suivre les traces de Satan ! Il est pour vous un ennemi déclaré. (Ⅱ)
- Croyants, entrez tous [tout à fait] dans la soumission (l’obéissance aux enseignements de DIEU, adorez-Le) et ne suivez point les pas (les tentations) de Satan, car [Satan] est pour vous un ennemi déclaré. (Ⅲ)
- يا أيها الذين آمنوا ادخلوا في السلم كافة ولا تتبعوا خطوات الشيطان إنه لكم عدو مبين (Ⅳ)
- يٰأَيُّهَا الَّذينَ ءامَنُوا ادخُلوا فِى السِّلمِ كافَّةً وَلا تَتَّبِعوا خُطُوٰتِ الشَّيطٰنِ ۚ إِنَّهُ لَكُم عَدُوٌّ مُبينٌ (Ⅴ)
- Ô vous qui croyez, rentrez massivement dans la paix et ne suivez pas la voie de Satan, car il est un ennemi déclaré. (Ⅵ)
- — Vous qui croyez, entrez en masse dans la paix, gardez-vous de suivre les pas de Satan, il est pour vous un ennemi déclaré. (Ⅶ)
- O vous qui croyez !, entrez dans la Paix, en totalité, et ne suivez point les pas du Démon, car il est pour vous un ennemi déclaré ! (Ⅷ)
2. 209  
فَإِن زَلَلْتُم مِّن بَعْدِ مَا جَاءَتْكُمُ الْبَيِّنَاتُ فَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ عَزِيزٌ حَكِيمٌ
- Fain zalaltum min baAAdi ma jaatkumu albayyinatu faiAAlamoo anna Allaha AAazeezun hakeemun (Ⅰ)
- Et si, malgré les preuves évidentes qui vous sont parvenues, vous cédez à la tentation, sachez que Dieu est Puissant et Sage ! (Ⅱ)
- Si vous trébuchez après que vous sont venues les preuves, sachez bien [que vous ne pourrez fuir la justice divine et] que DIEU est Puissant honoré [et] Sage. (Ⅲ)
- فإن زللتم من بعد ما جاءتكم البينات فاعلموا أن الله عزيز حكيم (Ⅳ)
- فَإِن زَلَلتُم مِن بَعدِ ما جاءَتكُمُ البَيِّنٰتُ فَاعلَموا أَنَّ اللَّهَ عَزيزٌ حَكيمٌ (Ⅴ)
- Et si vous faiblissez après avoir reçu des preuves évidentes, sachez aussi que Dieu est puissant et sage. (Ⅵ)
- Si vous glissez après que vous sont venues les preuves, sachez bien que Dieu est Puissant et Sage. (Ⅶ)
- Si vous trébuchez après que les Preuves sont venues à vous, [vous serez châtiés]. Sachez qu’Allah est puissant et sage ! (Ⅷ)
2. 210  
هَلْ يَنظُرُونَ إِلَّا أَن يَأْتِيَهُمُ اللَّهُ فِي ظُلَلٍ مِّنَ الْغَمَامِ وَالْمَلَائِكَةُ وَقُضِيَ الْأَمْرُ ۚ وَإِلَى اللَّهِ تُرْجَعُ الْأُمُورُ
- Hal yanthuroona illa an yatiyahumu Allahu fee thulalin mina alghamami waalmalaikatu waqudiya alamru waila Allahi turjaAAu alomooru (Ⅰ)
- Qu’attendent ces infidèles ? Peut-être s’attendent-ils à voir venir vers eux Dieu et Ses anges, à l’ombre des nuages, et que leur sort soit ainsi réglé ? Mais c’est à Dieu que tout sera ramené. (Ⅱ)
- Qu’attendent-ils [les impies, injustes,...] sinon que DIEU vienne à eux dans les pénombres de la nuée, les anges [L’accompagnent] et que l’ordre soit décrété ? Les affaires seront ramenées (présentées) à DIEU [et jugées]. (Ⅲ)
- هل ينظرون إلا أن يأتيهم الله في ظلل من الغمام والملائكة وقضي الأمر وإلى الله ترجع الأمور (Ⅳ)
- هَل يَنظُرونَ إِلّا أَن يَأتِيَهُمُ اللَّهُ فى ظُلَلٍ مِنَ الغَمامِ وَالمَلٰئِكَةُ وَقُضِىَ الأَمرُ ۚ وَإِلَى اللَّهِ تُرجَعُ الأُمورُ (Ⅴ)
- Attendent-ils qu’Allah leur vienne sur une nuée, ainsi que les anges, alors que l’ordre de Dieu s’est imposé, puisque à Allah reviennent les choses ? (Ⅵ)
- Qu’attendent-ils, sinon que Dieu leur vienne dans une nuageuse pénombre, les anges avec Lui et que tout soit consommé ? — A Dieu est ramenée toute chose. (Ⅶ)
- Qu’attendent-ils sinon qu’Allah et les Anges viennent à eux dans [l’]ombre des nuées, alors que l’Ordre aura été décrété ? A Allah sont ramenés les ordres. (Ⅷ)
2. 211  
سَلْ بَنِي إِسْرَائِيلَ كَمْ آتَيْنَاهُم مِّنْ آيَةٍ بَيِّنَةٍ ۗ وَمَن يُبَدِّلْ نِعْمَةَ اللَّهِ مِن بَعْدِ مَا جَاءَتْهُ فَإِنَّ اللَّهَ شَدِيدُ الْعِقَابِ
- Sal banee israeela kam ataynahum min ayatin bayyinatin waman yubaddil niAAmata Allahi min baAAdi ma jaathu fainna Allaha shadeedu alAAiqabi (Ⅰ)
- Demande aux fils d’Israël combien de preuves éclatantes ne leur avons-Nous pas données. Mais celui qui dénature les bienfaits que Dieu lui a accordés doit savoir que Dieu est Terrible quand Il sévit. (Ⅱ)
- Interroge les enfants d’Israël (Jacob) : Combien de signes [et de versets] manifestes que Nous [ne] leur avons apportés. Quiconque altère un bien (un don) de DIEU après qu’il lui est parvenu, DIEU a certes le châtiment sévère. (Ⅲ)
- سل بني إسرائيل كم آتيناهم من آية بينة ومن يبدل نعمة الله من بعد ما جاءته فإن الله شديد العقاب (Ⅳ)
- سَل بَنى إِسرٰءيلَ كَم ءاتَينٰهُم مِن ءايَةٍ بَيِّنَةٍ ۗ وَمَن يُبَدِّل نِعمَةَ اللَّهِ مِن بَعدِ ما جاءَتهُ فَإِنَّ اللَّهَ شَديدُ العِقابِ (Ⅴ)
- Demande aux fils d’Israël combien Nous leur avons donné de Nos signes évidents. Que celui qui change Nos bienfaits après ce qu’il a reçu de Nous connaisse un terrible châtiment. (Ⅵ)
- — Interroge les Fils d’Israël : combien ne leur avons- Nous pas apporté de signes explicites ! Qui changerait le bienfait de Dieu après qu’il lui est échu ? — Dieu est terrible en Sa punition. (Ⅶ)
- Demande aux Fils d’Israël combien Nous leur avons donné de signes éclatants ! [Mais] quiconque change le bienfait d’Allah après qu’il est venu à lui [, sera puni], car Allah est redoutable en [Son] châtiment. (Ⅷ)
2. 212  
زُيِّنَ لِلَّذِينَ كَفَرُوا الْحَيَاةُ الدُّنْيَا وَيَسْخَرُونَ مِنَ الَّذِينَ آمَنُوا ۘ وَالَّذِينَ اتَّقَوْا فَوْقَهُمْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ ۗ وَاللَّهُ يَرْزُقُ مَن يَشَاءُ بِغَيْرِ حِسَابٍ
- Zuyyina lillatheena kafaroo alhayatu alddunya wayaskharoona mina allatheena amanoo waallatheena ittaqaw fawqahum yawma alqiyamati waAllahu yarzuqu man yashao bighayri hisabin (Ⅰ)
- La vie d’ici-bas exerce sur les négateurs un tel attrait qu’ils se permettent de se moquer des croyants. Mais ceux qui craignent Dieu seront placés bien plus haut que ces négateurs, le Jour du Jugement dernier, car Dieu dispense Ses bienfaits à qui Il veut, sans compter. (Ⅱ)
- La vie d’ici-bas est parée [de mille attraits] aux [yeux des] impies [injustes, hypocrites, idolâtres,..., qui ont détruit leur cœur] et ils rient des croyants. Mais ceux qui sont pieux seront au-dessus d’eux le Jour de la Résurrection. DIEU accorde Ses dons à qui Il veut, abondamment [ou, par des voies inattendues]. (Ⅲ)
- زين للذين كفروا الحياة الدنيا ويسخرون من الذين آمنوا والذين اتقوا فوقهم يوم القيامة والله يرزق من يشاء بغير حساب (Ⅳ)
- زُيِّنَ لِلَّذينَ كَفَرُوا الحَيوٰةُ الدُّنيا وَيَسخَرونَ مِنَ الَّذينَ ءامَنوا ۘ وَالَّذينَ اتَّقَوا فَوقَهُم يَومَ القِيٰمَةِ ۗ وَاللَّهُ يَرزُقُ مَن يَشاءُ بِغَيرِ حِسابٍ (Ⅴ)
- À ceux qui ne croient pas, la vie ici-bas se présente sous ses meilleurs atours, ce qui leur permet de tourner en dérision ceux qui croient et ceux qui sont pieux. Mais ils seront placés bien au-dessus d’eux le jour de la résurrection, car Allah est Celui qui octroie Ses bienfaits à qui Il veut, sans limite. (Ⅵ)
- Elle se pare si bien, aux yeux des dénégateurs, la vie de ce monde, qu’ils tournent en dérision les croyants. Mais ceux qui se prémunissent seront placés plus haut qu’eux au Jour de la résurrection — Dieu pourvoit celui qu’Il veut sans compter. (Ⅶ)
- La Vie Immédiate a été parée [de fausses apparences] pour ceux qui sont infidèles et se gaussent de ceux qui croient. [Mais] ceux qui sont pieux seront au-dessus d’eux, au Jour de la Résurrection. Allah attribue [Ses bienfaits] à qui Il veut, sans compter. (Ⅷ)
2. 213  
كَانَ النَّاسُ أُمَّةً وَاحِدَةً فَبَعَثَ اللَّهُ النَّبِيِّينَ مُبَشِّرِينَ وَمُنذِرِينَ وَأَنزَلَ مَعَهُمُ الْكِتَابَ بِالْحَقِّ لِيَحْكُمَ بَيْنَ النَّاسِ فِيمَا اخْتَلَفُوا فِيهِ ۚ وَمَا اخْتَلَفَ فِيهِ إِلَّا الَّذِينَ أُوتُوهُ مِن بَعْدِ مَا جَاءَتْهُمُ الْبَيِّنَاتُ بَغْيًا بَيْنَهُمْ ۖ فَهَدَى اللَّهُ الَّذِينَ آمَنُوا لِمَا اخْتَلَفُوا فِيهِ مِنَ الْحَقِّ بِإِذْنِهِ ۗ وَاللَّهُ يَهْدِي مَن يَشَاءُ إِلَىٰ صِرَاطٍ مُّسْتَقِيمٍ
- Kana alnnasu ommatan wahidatan fabaAAatha Allahu alnnabiyyeena mubashshireena wamunthireena waanzala maAAahumu alkitaba bialhaqqi liyahkuma bayna alnnasi feema ikhtalafoo feehi wama ikhtalafa feehi illa allatheena ootoohu min baAAdi ma jaathumu albayyinatu baghyan baynahum fahada Allahu allatheena amanoo lima ikhtalafoo feehi mina alhaqqi biithnihi waAllahu yahdee man yashao ila siratin mustaqeemin (Ⅰ)
- Les hommes ne formaient, à l’origine, qu’une seule communauté. Dieu leur envoya les prophètes pour annoncer la bonne nouvelle et lancer un avertissement ; de même qu’Il a fait descendre avec eux le Livre renfermant la Vérité afin d’arbitrer les différends qui opposent les hommes. Or, ce sont ceux-là mêmes qui avaient reçu le message qui entrèrent en désaccord à son sujet, en dépit des preuves évidentes qui leur furent apportées et ce, par pur esprit de rivalité. Puis Dieu, dans Sa sollicitude, voulut bien guider les croyants vers cette part de vérité sur laquelle justement les autres disputaient, car Dieu dirige qui Il veut dans le droit chemin. (Ⅱ)
- Les hommes formaient une même communauté. DIEU envoya les Prophètes pour [leur] apporter la bonne nouvelle (montrer le bon chemin) et pour [les] avertir [des dangers qu’existent dans les mauvais chemins], et Il fit descendre avec eux le Livre en toute vérité pour arbitrer entre les hommes au sujet de ce sur quoi ils étaient en désaccord. Ne se sont mis en désaccord à son sujet que ceux à qui il était donné, malgré les preuves qui leur furent venues, [et ce] par l’esprit d’injustice qui régnait entre eux (injustes). DIEU, par Sa grâce, guida les croyants vers la vérité au sujet de laquelle [les autres] étaient en désaccord. DIEU guide qui Il veut [ou, celui qui le veut sincèrement] sur la voie droite. (Ⅲ)
- كان الناس أمة واحدة فبعث الله النبيين مبشرين ومنذرين وأنزل معهم الكتاب بالحق ليحكم بين الناس فيما اختلفوا فيه وما اختلف فيه إلا الذين أوتوه من بعد ما جاءتهم البينات بغيا بينهم فهدى الله الذين آمنوا لما اختلفوا فيه من الحق بإذنه والله يهدي من يشاء إلى صراط مستقيم (Ⅳ)
- كانَ النّاسُ أُمَّةً وٰحِدَةً فَبَعَثَ اللَّهُ النَّبِيّۦنَ مُبَشِّرينَ وَمُنذِرينَ وَأَنزَلَ مَعَهُمُ الكِتٰبَ بِالحَقِّ لِيَحكُمَ بَينَ النّاسِ فيمَا اختَلَفوا فيهِ ۚ وَمَا اختَلَفَ فيهِ إِلَّا الَّذينَ أوتوهُ مِن بَعدِ ما جاءَتهُمُ البَيِّنٰتُ بَغيًا بَينَهُم ۖ فَهَدَى اللَّهُ الَّذينَ ءامَنوا لِمَا اختَلَفوا فيهِ مِنَ الحَقِّ بِإِذنِهِ ۗ وَاللَّهُ يَهدى مَن يَشاءُ إِلىٰ صِرٰطٍ مُستَقيمٍ (Ⅴ)
- Les hommes formaient une seule communauté. C’est alors que Dieu leur envoya des prophètes pour les avertir et pour les orienter. Il les a dotés de livres de vérité afin de juger sagement leurs différends. Mais ceux qui, par ostentation, s’opposent à la vérité après qu’ils l’ont reçue ne seront pas guidés, Allah étant Celui qui guide ceux qui croient, y compris lorsqu’ils s’opposent entre eux, car Allah oriente qui Il veut dans le droit chemin. (Ⅵ)
- Les hommes ne formaient qu’une communauté unique. Alors Dieu envoya les envoyés leur porter la bonne nouvelle et leur donner l’alarme. Avec eux Il faisait descendre l’Écrit porteur de Vérité pour décider entre les hommes sur l’objet de leurs différends. De différends, d’ailleurs, il ne s’en produisit que du fait des destinataires de l’Écrit, une fois qu’ils en avaient reçu les preuves, et par leur réciproque impudence. Mais Dieu avait guidé les croyants à diverger, avec Son autorisation, sur tels points de la Vérité... — Dieu guide qui Il veut sur la voie de la rectitude (Ⅶ)
- Les Hommes formaient une communauté unique. Allah envoya des Prophètes comme Annonciateurs et Avertisseurs et fit descendre avec eux l’Écriture [chargée] de Vérité, pour juger entre les Hommes sur ce sur quoi ils s’opposèrent. Seuls, par superbe mutuelle, ceux qui avaient reçu l’Écriture s’opposèrent à l’égard de celle-ci après que les Preuves furent venues à eux et Allah dirigea ceux qui crurent à la Vérité sur laquelle les autres s’opposèrent, avec Sa permission. Allah dirige qui Il veut vers une Voie Droite. (Ⅷ)
2. 214  
أَمْ حَسِبْتُمْ أَن تَدْخُلُوا الْجَنَّةَ وَلَمَّا يَأْتِكُم مَّثَلُ الَّذِينَ خَلَوْا مِن قَبْلِكُم ۖ مَّسَّتْهُمُ الْبَأْسَاءُ وَالضَّرَّاءُ وَزُلْزِلُوا حَتَّىٰ يَقُولَ الرَّسُولُ وَالَّذِينَ آمَنُوا مَعَهُ مَتَىٰ نَصْرُ اللَّهِ ۗ أَلَا إِنَّ نَصْرَ اللَّهِ قَرِيبٌ
- Am hasibtum an tadkhuloo aljannata walamma yatikum mathalu allatheena khalaw min qablikum massathumu albasao waalddarrao wazulziloo hatta yaqoola alrrasoolu waallatheena amanoo maAAahu mata nasru Allahi ala inna nasra Allahi qareebun (Ⅰ)
- Espérez-vous accéder au Paradis sans avoir été éprouvés comme l’ont été ceux qui vous ont précédés ? Ils ont connu des malheurs et des calamités ; ils ont été secoués par l’adversité au point que leur prophète et ceux qui le suivaient en vinrent à se demander : « À quand donc le secours du Seigneur ? » Certes, le secours de Dieu est toujours proche ! (Ⅱ)
- Est-ce que vous vous êtes imaginés entrer au Paradis sans avoir subi les [épreuves] semblables à celles que subirent ceux qui vécurent avant vous ? Ils furent touchés par les calamités et les misères. Ils furent secoués au point que le Prophète et les croyants avec lui dirent : A quand le secours de DIEU ? Remarquez que le secours de DIEU est tout proche. (Ⅲ)
- أم حسبتم أن تدخلوا الجنة ولما يأتكم مثل الذين خلوا من قبلكم مستهم البأساء والضراء وزلزلوا حتى يقول الرسول والذين آمنوا معه متى نصر الله ألا إن نصر الله قريب (Ⅳ)
- أَم حَسِبتُم أَن تَدخُلُوا الجَنَّةَ وَلَمّا يَأتِكُم مَثَلُ الَّذينَ خَلَوا مِن قَبلِكُم ۖ مَسَّتهُمُ البَأساءُ وَالضَّرّاءُ وَزُلزِلوا حَتّىٰ يَقولَ الرَّسولُ وَالَّذينَ ءامَنوا مَعَهُ مَتىٰ نَصرُ اللَّهِ ۗ أَلا إِنَّ نَصرَ اللَّهِ قَريبٌ (Ⅴ)
- Pensez-vous gagner le paradis, sans subir les épreuves de ceux qui vous ont précédés ? Ils furent atteints de tristesse et de malheur au point d’être déstabilisés, jusqu’au moment où le messager et ceux qui ont crû avec lui dirent : À quand le secours d’Allah ? Mais le secours d’Allah est imminent. (Ⅵ)
- — ... ou prétendriez-vous entrer au Jardin sans aucunement passer par des épreuves analogues à celles de vos devanciers révolus ? Calamité, douleur les affectèrent ; ils furent secoués au point que l’Envoyé et ses compagnons dans la foi s’écrièrent : « A quand le secours de Dieu ? » — Or le secours de Dieu est toujours proche... (Ⅶ)
- Comptez-vous entrer au Jardin [, Croyants !,] alors que vous n’avez pas encore subi le [sort] même de ceux qui furent avant vous, [qui] furent touchés par l’infortune et le malheur et furent victimes de séismes ? [Vous subirez pareil sort] au point que l’Apôtre et ceux qui croient avec lui s’écrieront : « Quand viendra donc le secours d’Allah ? » Eh quoi ! le secours d’Allah est proche ! (Ⅷ)
2. 215  
يَسْأَلُونَكَ مَاذَا يُنفِقُونَ ۖ قُلْ مَا أَنفَقْتُم مِّنْ خَيْرٍ فَلِلْوَالِدَيْنِ وَالْأَقْرَبِينَ وَالْيَتَامَىٰ وَالْمَسَاكِينِ وَابْنِ السَّبِيلِ ۗ وَمَا تَفْعَلُوا مِنْ خَيْرٍ فَإِنَّ اللَّهَ بِهِ عَلِيمٌ
- Yasaloonaka matha yunfiqoona qul ma anfaqtum min khayrin falilwalidayni waalaqrabeena waalyatama waalmasakeeni waibni alssabeeli wama tafAAaloo min khayrin fainna Allaha bihi AAaleemun (Ⅰ)
- Ils te demandent à qui il faut porter aide. Dis-leur : « Que votre aide aille à vos père et mère, à vos proches, aux orphelins, aux pauvres et aux voyageurs démunis, car quelque bien que vous fassiez, Dieu en est parfaitement Informé. » (Ⅱ)
- Ils t’interrogent au sujet de ce qu’ils doivent dépenser [pour la cause de DIEU]. Dis[-leur] : « Ce que vous dépensez comme bien doit être pour le père et la mère, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs nécessiteux [dans le chemin de DIEU] ». Quelque bien que vous fassiez, DIEU le sait. (Ⅲ)
- يسألونك ماذا ينفقون قل ما أنفقتم من خير فللوالدين والأقربين واليتامى والمساكين وابن السبيل وما تفعلوا من خير فإن الله به عليم (Ⅳ)
- يَسـَٔلونَكَ ماذا يُنفِقونَ ۖ قُل ما أَنفَقتُم مِن خَيرٍ فَلِلوٰلِدَينِ وَالأَقرَبينَ وَاليَتٰمىٰ وَالمَسٰكينِ وَابنِ السَّبيلِ ۗ وَما تَفعَلوا مِن خَيرٍ فَإِنَّ اللَّهَ بِهِ عَليمٌ (Ⅴ)
- Les croyants te demanderont la part de ce qu’ils doivent donner comme aumône. Dis : Ce que vous dépensez de profitable doit l’être prioritairement pour vos parents et vos proches, pour les orphelins, les pauvres et les enfants de la route ; sachez que tout ce que vous dépensez en bien, Allah en est le témoin. (Ⅵ)
- On t’interroge : « En vue de faire dépense ? » Dis : « Ce dont vous faites dépense en bien doit aller aux père et mère, puis aux plus proches, aux orphelins, aux pauvres, à l’enfant du chemin ». — Ce que vous faites de bien, Dieu en est le Connaissant. (Ⅶ)
- [Les Croyants] t’interrogent [, Prophète, !] sur ce dont ils doivent faire dépense. Réponds[-leur] : « Ce dont vous faites dépense en bien, [doit l’être] pour vos père et mère, [pour] les Proches, les Orphelins, les Pauvres, le Voyageur. Quelque bien que vous fassiez, Allah le connaît. (Ⅷ)
2. 216  
كُتِبَ عَلَيْكُمُ الْقِتَالُ وَهُوَ كُرْهٌ لَّكُمْ ۖ وَعَسَىٰ أَن تَكْرَهُوا شَيْئًا وَهُوَ خَيْرٌ لَّكُمْ ۖ وَعَسَىٰ أَن تُحِبُّوا شَيْئًا وَهُوَ شَرٌّ لَّكُمْ ۗ وَاللَّهُ يَعْلَمُ وَأَنتُمْ لَا تَعْلَمُونَ
- Kutiba AAalaykumu alqitalu wahuwa kurhun lakum waAAasa an takrahoo shayan wahuwa khayrun lakum waAAasa an tuhibboo shayan wahuwa sharrun lakum waAllahu yaAAlamu waantum la taAAlamoona (Ⅰ)
- Il vous est prescrit de combattre, et cette prescription, vous l’avez en horreur. Mais il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose qui constitue pourtant un bien pour vous ; et il se peut que vous chérissiez une autre, alors qu’elle constitue un mal pour vous. Dieu le sait ; mais vous, vous ne le savez pas. (Ⅱ)
- Le combat [et le travail] vous est prescrit et il vous paraît répugnant (difficile). Il se peut que vous répugniez à une chose alors qu’elle est un bien pour vous, et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle est un mal pour vous. DIEU sait, et vous, vous ne savez pas. (Ⅲ)
- كتب عليكم القتال وهو كره لكم وعسى أن تكرهوا شيئا وهو خير لكم وعسى أن تحبوا شيئا وهو شر لكم والله يعلم وأنتم لا تعلمون (Ⅳ)
- كُتِبَ عَلَيكُمُ القِتالُ وَهُوَ كُرهٌ لَكُم ۖ وَعَسىٰ أَن تَكرَهوا شَيـًٔا وَهُوَ خَيرٌ لَكُم ۖ وَعَسىٰ أَن تُحِبّوا شَيـًٔا وَهُوَ شَرٌّ لَكُم ۗ وَاللَّهُ يَعلَمُ وَأَنتُم لا تَعلَمونَ (Ⅴ)
- On vous a prescrit le combat, bien qu’il vous répugne, car il arrive que vous détestiez une chose qui vous est utile, de même qu’il vous arrive d’aimer une chose alors qu’elle est néfaste pour vous. Allah sait, et vous ne savez point. (Ⅵ)
- — Il vous est prescrit de combattre : et pourtant vous y répugnez. Aussi bien se peut-il que vous répugniez à une chose, et qu’elle soit pour votre bien ; il se peut que vous en chérissiez une autre, et qu’elle soit pour votre mal — Dieu sait, vous ne savez pas. (Ⅶ)
- Combattre vous a été prescrit, bien que vous l’ayez en aversion. Il est possible que vous ayez de l’aversion pour une chose qui est un bien pour vous et il est possible que vous aimiez une chose qui est un mal pour vous. Allah sait, alors que vous ne savez pas. (Ⅷ)
2. 217  
يَسْأَلُونَكَ عَنِ الشَّهْرِ الْحَرَامِ قِتَالٍ فِيهِ ۖ قُلْ قِتَالٌ فِيهِ كَبِيرٌ ۖ وَصَدٌّ عَن سَبِيلِ اللَّهِ وَكُفْرٌ بِهِ وَالْمَسْجِدِ الْحَرَامِ وَإِخْرَاجُ أَهْلِهِ مِنْهُ أَكْبَرُ عِندَ اللَّهِ ۚ وَالْفِتْنَةُ أَكْبَرُ مِنَ الْقَتْلِ ۗ وَلَا يَزَالُونَ يُقَاتِلُونَكُمْ حَتَّىٰ يَرُدُّوكُمْ عَن دِينِكُمْ إِنِ اسْتَطَاعُوا ۚ وَمَن يَرْتَدِدْ مِنكُمْ عَن دِينِهِ فَيَمُتْ وَهُوَ كَافِرٌ فَأُولَٰئِكَ حَبِطَتْ أَعْمَالُهُمْ فِي الدُّنْيَا وَالْآخِرَةِ ۖ وَأُولَٰئِكَ أَصْحَابُ النَّارِ ۖ هُمْ فِيهَا خَالِدُونَ
- Yasaloonaka AAani alshshahri alharami qitalin feehi qul qitalun feehi kabeerun wasaddun AAan sabeeli Allahi wakufrun bihi waalmasjidi alharami waikhraju ahlihi minhu akbaru AAinda Allahi waalfitnatu akbaru mina alqatli wala yazaloona yuqatiloonakum hatta yaruddookum AAan deenikum ini istataAAoo waman yartadid minkum AAan deenihi fayamut wahuwa kafirun faolaika habitat aAAmaluhum fee alddunya waalakhirati waolaika ashabu alnnari hum feeha khalidoona (Ⅰ)
- Ils t’interrogent aussi sur le mois sacré et s’il y est permis de combattre. Réponds-leur : « Certes, combattre en ce mois est un vrai sacrilège ! Mais éloigner les gens de la Voie de Dieu, renier Dieu, détourner les fidèles de la Mosquée sacrée et chasser de son enceinte ceux qui l’habitent est un sacrilège bien plus grave encore auprès de Dieu, car la subversion est plus grave que la guerre. » Les infidèles ne cesseront de vous combattre tant qu’ils ne vous auront pas détournés de votre foi, si toutefois ils réussissent à le faire. Or, ceux d’entre vous qui renieront leur foi et mourront en état d’infidélité perdront à jamais le bénéfice de leurs œuvres dans cette vie et dans la vie future, et seront voués au châtiment du Feu. (Ⅱ)
- On t’interroge sur le mois sacré et faire la guerre pendant [ce mois]. Dis[-leur] : « Faire la guerre en [ce mois] est [un péché] grave, mais empêcher [les hommes] de suivre le chemin de DIEU, être impie envers Lui, et [élever des obstacles sur le chemin de] la Mosquée sacrée et chasser de là ses habitants, [tout cela] est plus grave encore devant DIEU. Et le trouble (chercher à détourner les hommes de leur croyance en DIEU, et répandre la perversité) est plus grave que le meurtre ». [Les idolâtres et les impies] ne cesseront pas de vous combattre jusqu’à vous faire détourner de votre religion s’ils le peuvent. Ceux d’entre vous qui apostasieraient et mourraient impies, leurs actions échoueront en ce monde et dans le monde future ; ce sont les compagnons du Feu où ils demeureront perpétuellement. (Ⅲ)
- يسألونك عن الشهر الحرام قتال فيه قل قتال فيه كبير وصد عن سبيل الله وكفر به والمسجد الحرام وإخراج أهله منه أكبر عند الله والفتنة أكبر من القتل ولا يزالون يقاتلونكم حتى يردوكم عن دينكم إن استطاعوا ومن يرتدد منكم عن دينه فيمت وهو كافر فأولئك حبطت أعمالهم في الدنيا والآخرة وأولئك أصحاب النار هم فيها خالدون (Ⅳ)
- يَسـَٔلونَكَ عَنِ الشَّهرِ الحَرامِ قِتالٍ فيهِ ۖ قُل قِتالٌ فيهِ كَبيرٌ ۖ وَصَدٌّ عَن سَبيلِ اللَّهِ وَكُفرٌ بِهِ وَالمَسجِدِ الحَرامِ وَإِخراجُ أَهلِهِ مِنهُ أَكبَرُ عِندَ اللَّهِ ۚ وَالفِتنَةُ أَكبَرُ مِنَ القَتلِ ۗ وَلا يَزالونَ يُقٰتِلونَكُم حَتّىٰ يَرُدّوكُم عَن دينِكُم إِنِ استَطٰعوا ۚ وَمَن يَرتَدِد مِنكُم عَن دينِهِ فَيَمُت وَهُوَ كافِرٌ فَأُولٰئِكَ حَبِطَت أَعمٰلُهُم فِى الدُّنيا وَالءاخِرَةِ ۖ وَأُولٰئِكَ أَصحٰبُ النّارِ ۖ هُم فيها خٰلِدونَ (Ⅴ)
- Ils t’interrogeront au sujet de la guerre qu’il faut mener pendant le mois sacré. Dis : Mener la guerre durant ce mois est un grand péché. Mais plus grave encore est le fait de se détourner de la voie d’Allah, de ne pas croire en Lui et à la Mosquée sacrée, ou encore de chasser ses occupants. La subversion est plus néfaste que la guerre, car ils vous combattront jusqu’au jour où vous abandonnerez votre religion, pour autant qu’ils y parviennent. L’apostat qui meurt dans son incroyance et qui trépasse tout en étant impie, celui-là verra ses bonnes actions devenir inutiles sur terre comme dans l’au-delà. Il fait partie de ceux qui fourniront l’aliment du feu où ils demeureront éternellement. (Ⅵ)
- — On t’interroge sur le mois où il est prohibé de combattre. Dis : « Combattre en cette période est chose grave. Élever des obstacles sur le chemin de Dieu, le dénier, élever des obstacles sur celui du Sanctuaire consacré, en expulser les fidèles sont choses plus graves en Dieu ». Car le trouble est plus grave que le meurtre. Or ils s’acharnent à vous combattre pour vous faire apostasier, s’ils le pouvaient, alors que celui des vôtres qui le ferait et mourrait dans la dénégation — eh bien ! tous ceux-là, leurs actions crèveront en ce monde et dans la vie dernière. — Ce sont les compagnons du Feu. Ils y seront éternels, (Ⅶ)
- [Les Croyants] t’interrogent sur le mois sacré et le fait de combattre durant celui-ci. Réponds[-leur] : « Combattre en ce mois est [péché] grave. [Mais] écarter du Chemin d’Allah, être impie envers Celui-ci et la Mosquée Sacrée, expulser de celle-ci ceux qui l’occupent est plus grave que cela aux yeux de Dieu : persécuter [tes Croyants] est plus grave que tuer [les Impies]. Or [les Polythéistes] ne cesseront de vous combattre que quand ils vous auront fait abjurer votre religion, s’ils [le] peuvent. Ceux qui, parmi vous, abjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions dans la [Vie] Immédiate et Dernière : ceux-là seront les Hôtes du Feu où ils seront immortels. (Ⅷ)
2. 218  
إِنَّ الَّذِينَ آمَنُوا وَالَّذِينَ هَاجَرُوا وَجَاهَدُوا فِي سَبِيلِ اللَّهِ أُولَٰئِكَ يَرْجُونَ رَحْمَتَ اللَّهِ ۚ وَاللَّهُ غَفُورٌ رَّحِيمٌ
- Inna allatheena amanoo waallatheena hajaroo wajahadoo fee sabeeli Allahi olaika yarjoona rahmata Allahi waAllahu ghafoorun raheemun (Ⅰ)
- Tandis que ceux qui ont cru, qui ont émigré et qui ont combattu pour la Cause de Dieu, ceux-là peuvent espérer en Sa miséricorde, car Il est Clément et Miséricordieux. (Ⅱ)
- Ceux qui croient et ceux qui émigrent et combattent [et travaillent] pour la cause de DIEU, voilà ceux qui espèrent la miséricorde (les biens accordés de la part) de DIEU. DIEU pardonne [et Il est] Très-Miséricordieux [accorde les biens particuliers]. (Ⅲ)
- إن الذين آمنوا والذين هاجروا وجاهدوا في سبيل الله أولئك يرجون رحمت الله والله غفور رحيم (Ⅳ)
- إِنَّ الَّذينَ ءامَنوا وَالَّذينَ هاجَروا وَجٰهَدوا فى سَبيلِ اللَّهِ أُولٰئِكَ يَرجونَ رَحمَتَ اللَّهِ ۚ وَاللَّهُ غَفورٌ رَحيمٌ (Ⅴ)
- Quant à ceux qui ont cru, ceux qui ont fait le voyage d’exil et ceux qui ont combattu dans la voie d’Allah, ceux-là peuvent espérer la miséricorde d’Allah sur eux, car Allah est Celui qui pardonne et qui fait miséricorde. (Ⅵ)
- tandis que ceux qui croient, ont fait exode, font effort sur le chemin de Dieu, ceux-là peuvent espérer la compassion de Dieu — Dieu est Tout pardon, Miséricordieux. (Ⅶ)
- Ceux qui croient, ceux qui émigrent [de la Mekke à Médine] et mènent combat dans le Chemin d’Allah, ceux-là peuvent espérer la grâce (raḥma) d’Allah. Allah est absoluteur et miséricordieux. (Ⅷ)
2. 219  
۞ يَسْأَلُونَكَ عَنِ الْخَمْرِ وَالْمَيْسِرِ ۖ قُلْ فِيهِمَا إِثْمٌ كَبِيرٌ وَمَنَافِعُ لِلنَّاسِ وَإِثْمُهُمَا أَكْبَرُ مِن نَّفْعِهِمَا ۗ وَيَسْأَلُونَكَ مَاذَا يُنفِقُونَ قُلِ الْعَفْوَ ۗ كَذَٰلِكَ يُبَيِّنُ اللَّهُ لَكُمُ الْآيَاتِ لَعَلَّكُمْ تَتَفَكَّرُونَ
- Yasaloonaka AAani alkhamri waalmaysiri qul feehima ithmun kabeerun wamanafiAAu lilnnasi waithmuhuma akbaru min nafAAihima wayasaloonaka matha yunfiqoona quli alAAafwa kathalika yubayyinu Allahu lakumu alayati laAAallakum tatafakkaroona (Ⅰ)
- Ils t’interrogent sur le vin et le jeu de hasard. Réponds-leur : « Dans l’un comme dans l’autre, il y a un grave péché et quelques avantages pour les hommes ; mais le péché l’emporte largement sur les avantages qu’on peut en tirer. » Ils t’interrogent également sur ce qu’ils doivent dépenser en aumône, dis-leur : « Selon vos moyens ! » Tels sont les enseignements que Dieu vous donne pour vous amener à réfléchir, (Ⅱ)
- Ils t’interrogent sur le vin et le jeu de hasard. Dis[-leur] : « Dans les deux il y a un péché grave et quelques profits pour les hommes ; mais dans les deux, le péché est beaucoup plus grand que le profit ». Et ils t’interrogent : « Que doit-on dépenser [en charité] ? » Dis : « Dépenser ce que vous pouvez [ni gaspiller ni être avare ; ou, l’excédent de vos biens]. » DIEU vous explique ainsi les versets [et les signes] afin que vous réfléchissiez ; (Ⅲ)
- يسألونك عن الخمر والميسر قل فيهما إثم كبير ومنافع للناس وإثمهما أكبر من نفعهما ويسألونك ماذا ينفقون قل العفو كذلك يبين الله لكم الآيات لعلكم تتفكرون (Ⅳ)
- ۞ يَسـَٔلونَكَ عَنِ الخَمرِ وَالمَيسِرِ ۖ قُل فيهِما إِثمٌ كَبيرٌ وَمَنٰفِعُ لِلنّاسِ وَإِثمُهُما أَكبَرُ مِن نَفعِهِما ۗ وَيَسـَٔلونَكَ ماذا يُنفِقونَ قُلِ العَفوَ ۗ كَذٰلِكَ يُبَيِّنُ اللَّهُ لَكُمُ الءايٰتِ لَعَلَّكُم تَتَفَكَّرونَ (Ⅴ)
- Ils t’interrogent sur le vin et les jeux de hasard ; réponds-leur qu’ils comportent tous deux une grande souillure, mais aussi des bienfaits pour les hommes. Cependant, leurs méfaits sont supérieurs à leurs bienfaits. Ils t’interrogent au sujet de ce qu’ils dépensent ; dis : Donnez ce que vous pouvez. Ainsi Dieu explique Ses signes, peut-être saurez-vous les méditer... (Ⅵ)
- Ils t’interrogent sur l’alcool et sur le jeu d’argent. Dis : « En l’un comme en l’autre résident un péché grave et certaines utilités pour l’homme, mais dans les deux cas, le péché l’emporte sur l’utilité ». Ils t’interrogent sur quoi faire dépense. Dis : « L’excédent ». C’est ainsi que Dieu vous explicite Ses signes, dans l’attente que vous réfléchissiez (Ⅶ)
- [Les Croyants] t’interrogent sur les boissons fermentées (ḫamr) et le [jeu de] maysir. Réponds[-leur] : « Dans les deux, sont pour les Hommes un grand péché et des utilités, [mais] le péché qui est en eux est plus grand que leur utilité. » Ils t’interrogent sur ce dont ils doivent faire dépense [en aumône]. Réponds[-leur] : « [Donnez] selon votre mesure! » Ainsi Allah vous explique les aya, [espérant que] peut-être vous réfléchirez (Ⅷ)
2. 220  
فِي الدُّنْيَا وَالْآخِرَةِ ۗ وَيَسْأَلُونَكَ عَنِ الْيَتَامَىٰ ۖ قُلْ إِصْلَاحٌ لَّهُمْ خَيْرٌ ۖ وَإِن تُخَالِطُوهُمْ فَإِخْوَانُكُمْ ۚ وَاللَّهُ يَعْلَمُ الْمُفْسِدَ مِنَ الْمُصْلِحِ ۚ وَلَوْ شَاءَ اللَّهُ لَأَعْنَتَكُمْ ۚ إِنَّ اللَّهَ عَزِيزٌ حَكِيمٌ
- Fee alddunya waalakhirati wayasaloonaka AAani alyatama qul islahun lahum khayrun wain tukhalitoohum faikhwanukum waAllahu yaAAlamu almufsida mina almuslihi walaw shaa Allahu laaAAnatakum inna Allaha AAazeezun hakeemun (Ⅰ)
- sur la vie présente et sur la vie future. Quant aux orphelins, tu diras à ceux qui t’interrogent à leur sujet : « Améliorer leur condition est une bonne œuvre. Si vous les fréquentez, traitez-les en frères ! » Dieu sait qui fait le mal et qui fait le bien. Et si Dieu l’avait voulu, Il aurait rendu votre tâche plus difficile à supporter, car Il est Puissant et Sage. (Ⅱ)
- [réfléchissez] sur la vie présente et la vie future. Et ils t’interrogent sur les orphelins. Dis : « Améliorer leur situation est une bonne action. Si [pour ce qui concerne leurs biens] vous les mêlez à vous (par ex. vous les associez honnêtement à vos affaires) [il n’y a aucun mal à cela car] ils sont vos frères [en religion]. » DIEU distingue celui qui améliore [la situation des gens] de celui qui sème la corruption. Si DIEU voulait, Il vous surchargerait. DIEU est Puissant honoré [et] Sage. (Ⅲ)
- في الدنيا والآخرة ويسألونك عن اليتامى قل إصلاح لهم خير وإن تخالطوهم فإخوانكم والله يعلم المفسد من المصلح ولو شاء الله لأعنتكم إن الله عزيز حكيم (Ⅳ)
- فِى الدُّنيا وَالءاخِرَةِ ۗ وَيَسـَٔلونَكَ عَنِ اليَتٰمىٰ ۖ قُل إِصلاحٌ لَهُم خَيرٌ ۖ وَإِن تُخالِطوهُم فَإِخوٰنُكُم ۚ وَاللَّهُ يَعلَمُ المُفسِدَ مِنَ المُصلِحِ ۚ وَلَو شاءَ اللَّهُ لَأَعنَتَكُم ۚ إِنَّ اللَّهَ عَزيزٌ حَكيمٌ (Ⅴ)
- ...en ce bas monde et dans la vie dernière. Ils t’interrogent au sujet des orphelins. Réponds : Leur faire du bien est une bonne action. Et si vous les fréquentez, ils sont vos frères. Allah distingue le corrupteur de l’homme sain. Si Allah voulait, Il vous accablerait. Mais Allah est puissant et sage. (Ⅵ)
- à la vie immédiate et à la dernière. ... Ils t’interrogent sur les orphelins. Dis : « Améliorer leur sort, c’est bien. Si vous les accueillez dans l’intimité, qu’ils soient vos frères ». Dieu distingue l’homme d’amélioration de l’homme de dégât. S’Il voulait, Il vous accablerait. — Dieu est Puissant et Sage. (Ⅶ)
- sur la [Vie] Immédiate et Dernière. Ils t’interrogent sur les Orphelins. Réponds[-leur] : « Les réformer (?) (’aṣlaḥa) est bien ; si vous les admettez parmi vous, qu’ils soient vos frères. » Allah reconnaît le Semeur de scandale, du Réformateur. Si Allah avait voulu, Il vous eût affligés. Allah est puissant et sage. (Ⅷ)
2. 221  
وَلَا تَنكِحُوا الْمُشْرِكَاتِ حَتَّىٰ يُؤْمِنَّ ۚ وَلَأَمَةٌ مُّؤْمِنَةٌ خَيْرٌ مِّن مُّشْرِكَةٍ وَلَوْ أَعْجَبَتْكُمْ ۗ وَلَا تُنكِحُوا الْمُشْرِكِينَ حَتَّىٰ يُؤْمِنُوا ۚ وَلَعَبْدٌ مُّؤْمِنٌ خَيْرٌ مِّن مُّشْرِكٍ وَلَوْ أَعْجَبَكُمْ ۗ أُولَٰئِكَ يَدْعُونَ إِلَى النَّارِ ۖ وَاللَّهُ يَدْعُو إِلَى الْجَنَّةِ وَالْمَغْفِرَةِ بِإِذْنِهِ ۖ وَيُبَيِّنُ آيَاتِهِ لِلنَّاسِ لَعَلَّهُمْ يَتَذَكَّرُونَ
- Wala tankihoo almushrikati hatta yuminna walaamatun muminatun khayrun min mushrikatin walaw aAAjabatkum wala tunkihoo almushrikeena hatta yuminoo walaAAabdun muminun khayrun min mushrikin walaw aAAjabakum olaika yadAAoona ila alnnari waAllahu yadAAoo ila aljannati waalmaghfirati biithnihi wayubayyinu ayatihi lilnnasi laAAallahum yatathakkaroona (Ⅰ)
- N’épousez pas les femmes idolâtres tant qu’elles n’ont pas acquis la foi. Une esclave croyante est préférable à une idolâtre libre, même si celle-ci a l’avantage de vous plaire. Ne mariez pas vos filles aux idolâtres tant qu’ils n’ont pas acquis la foi. Un esclave croyant vaut mieux qu’un négateur libre, même si ce dernier a l’avantage de vous plaire, car les négateurs vous convient à l’Enfer, alors que Dieu, par un effet de Sa grâce, vous invite au Paradis et à l’absolution de vos péchés. Dieu explique avec clarté Ses versets aux hommes, afin de les amener à réfléchir. (Ⅱ)
- N’épousez point les femmes polythéistes (qui donnent des associés à DIEU) avant qu’elles ne croient [en DIEU l’Unique] ; une esclave croyante vaut mieux qu’une femme polythéiste même si celle-ci vous émerveille. Ne mariez pas [vos filles] aux hommes polythéistes avant qu’ils ne croient [en DIEU l’Unique] ; un esclave croyant vaut mieux qu’un homme polythéiste même si celui-ci vous émerveille. [Les polythéistes, idolâtres, etc.] vous appellent au Feu ; mais DIEU vous appelle au Paradis et au pardon, avec Sa permission (biwilâyatihi) ; Il explique clairement Ses versets aux hommes, peut-être méditeront-ils. (Ⅲ)
- ولا تنكحوا المشركات حتى يؤمن ولأمة مؤمنة خير من مشركة ولو أعجبتكم ولا تنكحوا المشركين حتى يؤمنوا ولعبد مؤمن خير من مشرك ولو أعجبكم أولئك يدعون إلى النار والله يدعو إلى الجنة والمغفرة بإذنه ويبين آياته للناس لعلهم يتذكرون (Ⅳ)
- وَلا تَنكِحُوا المُشرِكٰتِ حَتّىٰ يُؤمِنَّ ۚ وَلَأَمَةٌ مُؤمِنَةٌ خَيرٌ مِن مُشرِكَةٍ وَلَو أَعجَبَتكُم ۗ وَلا تُنكِحُوا المُشرِكينَ حَتّىٰ يُؤمِنوا ۚ وَلَعَبدٌ مُؤمِنٌ خَيرٌ مِن مُشرِكٍ وَلَو أَعجَبَكُم ۗ أُولٰئِكَ يَدعونَ إِلَى النّارِ ۖ وَاللَّهُ يَدعوا إِلَى الجَنَّةِ وَالمَغفِرَةِ بِإِذنِهِ ۖ وَيُبَيِّنُ ءايٰتِهِ لِلنّاسِ لَعَلَّهُم يَتَذَكَّرونَ (Ⅴ)
- N’épousez les femmes polythéistes que si elles décident de croire. Une esclave croyante vaut mieux que la polythéiste, quand bien même elle vous plaît. De même, ne mariez pas vos filles à des incroyants tant qu’ils n’ont pas cru, car l’esclave croyant est meilleur que le polythéiste, même si ce dernier vous séduit. Ceux-là appellent à l’enfer tandis que Dieu vous invite sur le bon chemin, celui du paradis, le pardon Lui incombe. Allah livre Ses signes aux hommes, peut-être réfléchiront-ils ! (Ⅵ)
- — N’épousez pas des associantes, qu’elles ne croient. Une esclave croyante vaut assurément mieux qu’une associante, cette dernière vous plût-elle. Ne donnez pas en mariage vos filles à des associants, qu’ils ne croient. Un esclave croyant vaut assurément mieux qu’un associant, ce dernier vous plût-il. Ceux-là convient au Feu; alors que Dieu convie au Jardin, à la rémission par Lui permise. Il explicite Ses signes pour les hommes, dans l’attente que les hommes méditent (Ⅶ)
- N’épousez point les Associatrices avant qu’elles ne croient ! Certes, une esclave croyante est meilleure qu’une Associatrice, même si celle-ci vous plaît. Ne donnez point [vos filles] en mariage aux Associateurs avant qu’ils ne croient ! Certes, un esclave croyant est meilleur qu’un Associateur, même si celui-ci vous plaît. Ces gens-là appellent [au tourment] du Feu, tandis qu’Allah appelle au Jardin et au Pardon, avec Sa permission, et explique Ses aya aux Hommes, [espérant que] peut-être ils réfléchiront. (Ⅷ)
2. 222  
وَيَسْأَلُونَكَ عَنِ الْمَحِيضِ ۖ قُلْ هُوَ أَذًى فَاعْتَزِلُوا النِّسَاءَ فِي الْمَحِيضِ ۖ وَلَا تَقْرَبُوهُنَّ حَتَّىٰ يَطْهُرْنَ ۖ فَإِذَا تَطَهَّرْنَ فَأْتُوهُنَّ مِنْ حَيْثُ أَمَرَكُمُ اللَّهُ ۚ إِنَّ اللَّهَ يُحِبُّ التَّوَّابِينَ وَيُحِبُّ الْمُتَطَهِّرِينَ
- Wayasaloonaka AAani almaheedi qul huwa athan faiAAtaziloo alnnisaa fee almaheedi wala taqraboohunna hatta yathurna faitha tatahharna fatoohunna min haythu amarakumu Allahu inna Allaha yuhibbu alttawwabeena wayuhibbu almutatahhireena (Ⅰ)
- Ils t’interrogeront aussi sur les menstrues. Réponds-leur : « La menstruation est une souillure. Tenez-vous à l’écart de vos femmes durant cette période ; n’ayez point de rapports charnels avec elles tant qu’elles ne se sont pas purifiées. Mais une fois qu’elles sont en état de pureté, reprenez vos rapports avec elles, comme Dieu vous l’a prescrit. » Dieu aime ceux qui se repentent et ceux qui se purifient. (Ⅱ)
- Et ils t’interrogent sur la menstruation. Dis[-leur] : « C’est une affection [qui cause parfois des douleurs ; ou, il (avoir des rapports sexuels en cette période) est nocif] ; évitez les rapports avec les femmes durant la menstruation ; n’ayez de rapport charnel avec elles qu’une fois purifiées. Quand elles sont purifiées, venez à elles suivant ce que DIEU vous a prescrit. DIEU aime ceux qui se repentent et Il aime ceux qui se purifient [âme, cœur, corps et vie]. » (Ⅲ)
- ويسألونك عن المحيض قل هو أذى فاعتزلوا النساء في المحيض ولا تقربوهن حتى يطهرن فإذا تطهرن فأتوهن من حيث أمركم الله إن الله يحب التوابين ويحب المتطهرين (Ⅳ)
- وَيَسـَٔلونَكَ عَنِ المَحيضِ ۖ قُل هُوَ أَذًى فَاعتَزِلُوا النِّساءَ فِى المَحيضِ ۖ وَلا تَقرَبوهُنَّ حَتّىٰ يَطهُرنَ ۖ فَإِذا تَطَهَّرنَ فَأتوهُنَّ مِن حَيثُ أَمَرَكُمُ اللَّهُ ۚ إِنَّ اللَّهَ يُحِبُّ التَّوّٰبينَ وَيُحِبُّ المُتَطَهِّرينَ (Ⅴ)
- Ils t’interrogent à propos des menstrues ; dis qu’il s’agit d’un mal. Éloignez-vous des femmes durant leurs règles et ne les approchez que lorsqu’elles se purifient. Si elles se purifient, joignez-vous à elles par là où Allah vous a ordonné. Allah aime ceux qui se repentent ; Il aime les purs. (Ⅵ)
- ils t’interrogent sur les menstrues. Dis : « C’est une affection ». Isolez-vous des femmes en cours de menstruation. N’approchez d’elles qu’une fois purifiées. Quand elles seront en état, allez à elles par où Dieu l’a pour vous décrété — Dieu aime les enclins au repentir. Il aime les scrupuleux de pureté. (Ⅶ)
- [Les Croyants] t’interrogent sur la menstruation. Réponds[-leur] : « C’est un mal. Tenez-vous à l’écart des femmes, durant la menstruation, et ne vous approchez point d’elles avant qu’elles ne soient pures. Quand elles se seront purifiées, venez à elles comme Allah vous [l’]a ordonné ! Allah aime ceux qui viennent à résipiscence et ceux qui se purifient. » (Ⅷ)
2. 223  
نِسَاؤُكُمْ حَرْثٌ لَّكُمْ فَأْتُوا حَرْثَكُمْ أَنَّىٰ شِئْتُمْ ۖ وَقَدِّمُوا لِأَنفُسِكُمْ ۚ وَاتَّقُوا اللَّهَ وَاعْلَمُوا أَنَّكُم مُّلَاقُوهُ ۗ وَبَشِّرِ الْمُؤْمِنِينَ
- Nisaokum harthun lakum fatoo harthakum anna shitum waqaddimoo lianfusikum waittaqoo Allaha waiAAlamoo annakum mulaqoohu wabashshiri almumineena (Ⅰ)
- Vos femmes sont pour vous comme un champ de culture. Allez à vos champs comme vous l’entendez. Constituez-vous un capital de bonnes œuvres et craignez Dieu, en vous rappelant que vous aurez à Le rencontrer ! Annonce donc cette bonne nouvelle aux croyants ! (Ⅱ)
- Vos femmes sont pour vous [comme] un champ [de culture]. Allez à votre champ à votre guise, et accomplissez à l’avance [quelques œuvres méritoires, aumône, etc.] pour vous-mêmes. Craignez [pieusement] DIEU et sachez bien que vous Le rencontrerez. Et annonce aux croyants la bonne nouvelle (le salut). (Ⅲ)
- نساؤكم حرث لكم فأتوا حرثكم أنى شئتم وقدموا لأنفسكم واتقوا الله واعلموا أنكم ملاقوه وبشر المؤمنين (Ⅳ)
- نِساؤُكُم حَرثٌ لَكُم فَأتوا حَرثَكُم أَنّىٰ شِئتُم ۖ وَقَدِّموا لِأَنفُسِكُم ۚ وَاتَّقُوا اللَّهَ وَاعلَموا أَنَّكُم مُلٰقوهُ ۗ وَبَشِّرِ المُؤمِنينَ (Ⅴ)
- Vos femmes sont un champ de labour pour vous : cultivez votre champ de la manière qui vous convient, et œuvrez pour vous-mêmes préalablement. Craignez Allah et sachez que vous allez Le rencontrer. Apporte [ô Prophète] la bonne nouvelle aux croyants. (Ⅵ)
- vos femmes sont votre semaille. Allez à votre semaille de la façon que vous voulez. Tirez-en une avance pour vous-mêmes, en vous prémunissant envers Dieu ; sachez que vous Le rencontrerez : de cela porte la bonne nouvelle aux croyants… (Ⅶ)
- Vos femmes sont un [champ de] labour pour vous. Venez à votre [champ de] labour, comme vous voulez, et œuvrez pour vous-mêmes à l’avance ! Soyez pieux envers Allah et sachez que vous Le rencontrerez ! [Prophète !,] fais gracieuse annonce aux Croyants. (Ⅷ)
2. 224  
وَلَا تَجْعَلُوا اللَّهَ عُرْضَةً لِّأَيْمَانِكُمْ أَن تَبَرُّوا وَتَتَّقُوا وَتُصْلِحُوا بَيْنَ النَّاسِ ۗ وَاللَّهُ سَمِيعٌ عَلِيمٌ
- Wala tajAAaloo Allaha AAurdatan liaymanikum an tabarroo watattaqoo watuslihoo bayna alnnasi waAllahu sameeAAun AAaleemun (Ⅰ)
- Ne faites pas du Nom de Dieu, dans vos serments, un prétexte pour vous dispenser de faire le bien, d’être pieux ou d’établir la bonne entente entre les gens, alors que Dieu entend tout et sait tout. (Ⅱ)
- Ne faites pas [du nom] de DIEU, dans vos serments, un prétexte vous dispensant d’êtres bons et pieux ou de réconcilier les hommes. DIEU entend tout [et Il est] Omniscient. (Ⅲ)
- ولا تجعلوا الله عرضة لأيمانكم أن تبروا وتتقوا وتصلحوا بين الناس والله سميع عليم (Ⅳ)
- وَلا تَجعَلُوا اللَّهَ عُرضَةً لِأَيمٰنِكُم أَن تَبَرّوا وَتَتَّقوا وَتُصلِحوا بَينَ النّاسِ ۗ وَاللَّهُ سَميعٌ عَليمٌ (Ⅴ)
- Ne prenez pas Allah comme obstacle à vos serments, à moins que vous ne soyez croyants et pieux, et que vous n’établissiez la concorde entre les gens. Allah est Celui qui entend et qui sait. (Ⅵ)
- Ne faites pas de Dieu, dans vos serments, un empêchement d’être pieux, de vous prémunir, d’exercer la conciliation. — Dieu est Entendant, Connaissant. (Ⅶ)
- A) Ne faites point d’Allah, en vos serments, un obstacle à ce que vous soyez bons et pieux et [à ce que] vous établissiez la concorde entre les Hommes ! Allah est audient et omniscient. B) Ne faites point d’Allah un [vain] objet dans vos serments, afin d’être bons et pieux et d’établir la concorde entre les Hommes ! Allah est audient et omniscient. (Ⅷ)
2. 225  
لَّا يُؤَاخِذُكُمُ اللَّهُ بِاللَّغْوِ فِي أَيْمَانِكُمْ وَلَٰكِن يُؤَاخِذُكُم بِمَا كَسَبَتْ قُلُوبُكُمْ ۗ وَاللَّهُ غَفُورٌ حَلِيمٌ
- La yuakhithukumu Allahu biallaghwi fee aymanikum walakin yuakhithukum bima kasabat quloobukum waAllahu ghafoorun haleemun (Ⅰ)
- Dieu vous tiendra rigueur non pas d’un serment que vous aurez prononcé à la légère, mais de celui que vous aurez proféré en toute conscience, car Dieu est Clément et Plein de mansuétude. (Ⅱ)
- DIEU ne vous réprimande pas pour vos paroles prononcées à la légère dans vos serments, mais Il vous réprimande pour ce que vos cœurs auront acquis. DIEU pardonne [et Il est] Indulgent. (Ⅲ)
- لا يؤاخذكم الله باللغو في أيمانكم ولكن يؤاخذكم بما كسبت قلوبكم والله غفور حليم (Ⅳ)
- لا يُؤاخِذُكُمُ اللَّهُ بِاللَّغوِ فى أَيمٰنِكُم وَلٰكِن يُؤاخِذُكُم بِما كَسَبَت قُلوبُكُم ۗ وَاللَّهُ غَفورٌ حَليمٌ (Ⅴ)
- Allah ne vous reprendra guère pour vos vaines spéculations, mais Il vous demandera des comptes sur ce que vos cœurs auront nourri. Allah est Celui qui pardonne, Il est magnanime. (Ⅵ)
- Dieu ne vous tient pas grief du verbiage en vos serments. Mais Il vous tient grief de ce que s’acquiert votre cœur. — Dieu est Tout pardon, Longanime. (Ⅶ)
- Allah ne vous reprendra point de [votre] jactance, en vos serments, mais Il vous reprendra de ce que [vous] auront acquis vos cœurs. Allah est absoluteur et longanime. (Ⅷ)
2. 226  
لِّلَّذِينَ يُؤْلُونَ مِن نِّسَائِهِمْ تَرَبُّصُ أَرْبَعَةِ أَشْهُرٍ ۖ فَإِن فَاءُوا فَإِنَّ اللَّهَ غَفُورٌ رَّحِيمٌ
- Lillatheena yuloona min nisaihim tarabbusu arbaAAati ashhurin fain faoo fainna Allaha ghafoorun raheemun (Ⅰ)
- À ceux qui jurent de ne plus approcher leurs femmes, un délai d’attente de quatre mois est accordé. Mais s’ils reviennent sur leur serment avant l’expiration de ce délai, Dieu sera à leur égard Clément et Miséricordieux. (Ⅱ)
- Pour ceux qui jurent de ne plus avoir des rapports avec leurs femmes, il y a un délai d’attente [maximale] de quatre mois. Et s’ils reviennent [sur leur serment], certes DIEU pardonne [Il est] Très-Miséricordieux (Très-Bienfaiteur). (Ⅲ)
- للذين يؤلون من نسائهم تربص أربعة أشهر فإن فاءوا فإن الله غفور رحيم (Ⅳ)
- لِلَّذينَ يُؤلونَ مِن نِسائِهِم تَرَبُّصُ أَربَعَةِ أَشهُرٍ ۖ فَإِن فاءو فَإِنَّ اللَّهَ غَفورٌ رَحيمٌ (Ⅴ)
- À ceux qui répudient leurs femmes est prescrite une attente de quatre mois, à moins qu’ils ne reviennent sur leurs serments. Allah est Celui qui pardonne, Il est le Miséricordieux. (Ⅵ)
- Pour ceux qui s’abstiennent par imprécation de leurs femmes, mise en observation de quatre mois. S’ils se reprennent… — Dieu est Tout pardon, Miséricordieux. (Ⅶ)
- Pour ceux qui jurent à l’égard de leurs femmes, une attente de quatre mois. Si [, avant l'expiration de ces quatre mois,] ils reviennent sur leur serment, [celui-ci est annulé], car Allah est absoluteur et miséricordieux. (Ⅷ)
2. 227  
وَإِنْ عَزَمُوا الطَّلَاقَ فَإِنَّ اللَّهَ سَمِيعٌ عَلِيمٌ
- Wain AAazamoo alttalaqa fainna Allaha sameeAAun AAaleemun (Ⅰ)
- Si, au contraire, le serment est maintenu, alors Dieu entend tout et sait tout. (Ⅱ)
- Mais s’ils se décident au divorce, DIEU entend tout [et Il est] Omniscient. (Ⅲ)
- وإن عزموا الطلاق فإن الله سميع عليم (Ⅳ)
- وَإِن عَزَمُوا الطَّلٰقَ فَإِنَّ اللَّهَ سَميعٌ عَليمٌ (Ⅴ)
- S’ils maintiennent quand même la répudiation, Allah est Celui qui entend, Celui qui sait. (Ⅵ)
- s’ils persistent dans la répudiation, Dieu est Entendant, Connaissant (Ⅶ)
- Si [au contraire] ils maintiennent la répudiation, [celle-ci devient exécutoire], car Allah est audient et omniscient. (Ⅷ)
2. 228  
وَالْمُطَلَّقَاتُ يَتَرَبَّصْنَ بِأَنفُسِهِنَّ ثَلَاثَةَ قُرُوءٍ ۚ وَلَا يَحِلُّ لَهُنَّ أَن يَكْتُمْنَ مَا خَلَقَ اللَّهُ فِي أَرْحَامِهِنَّ إِن كُنَّ يُؤْمِنَّ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الْآخِرِ ۚ وَبُعُولَتُهُنَّ أَحَقُّ بِرَدِّهِنَّ فِي ذَٰلِكَ إِنْ أَرَادُوا إِصْلَاحًا ۚ وَلَهُنَّ مِثْلُ الَّذِي عَلَيْهِنَّ بِالْمَعْرُوفِ ۚ وَلِلرِّجَالِ عَلَيْهِنَّ دَرَجَةٌ ۗ وَاللَّهُ عَزِيزٌ حَكِيمٌ
- Waalmutallaqatu yatarabbasna bianfusihinna thalathata qurooin wala yahillu lahunna an yaktumna ma khalaqa Allahu fee arhamihinna in kunna yuminna biAllahi waalyawmi alakhiri wabuAAoolatuhunna ahaqqu biraddihinna fee thalika in aradoo islahan walahunna mithlu allathee AAalayhinna bialmaAAroofi walilrrijali AAalayhinna darajatun waAllahu AAazeezun hakeemun (Ⅰ)
- Les femmes divorcées sont tenues d’observer un délai d’attente de trois périodes menstruelles. Il leur est interdit de dissimuler les germes de maternité que Dieu a pu déposer en leur sein, pour peu qu’elles croient en Dieu et au Jour dernier. Durant cette attente, les maris ont un droit prioritaire à reprendre leurs épouses, s’ils désirent se réconcilier. Les épouses ont autant de droits que de devoirs qu’il faut respecter suivant le bon usage, bien qu’une certaine préséance reste acquise aux maris. Dieu est Puissant et Sage. (Ⅱ)
- Les femmes divorcées observeront un délai d’attente de trois menstruation. Il ne leur est pas permis de cacher ce que DIEU a créé en leur sein si elles croient en DIEU et au Jour [du jugement] dernier. Et leur mari sera plus en droit de les reprendre pendant ce délai, s’ils désirent une réconciliation. [Quant à elles] elles ont [des droits] équivalents à leurs obligations, selon les convenances [respectant la loi divine]. Et les hommes ont une prééminence sur elles. DIEU est Puissant honoré [et] Sage. (Ⅲ)
- والمطلقات يتربصن بأنفسهن ثلاثة قروء ولا يحل لهن أن يكتمن ما خلق الله في أرحامهن إن كن يؤمن بالله واليوم الآخر وبعولتهن أحق بردهن في ذلك إن أرادوا إصلاحا ولهن مثل الذي عليهن بالمعروف وللرجال عليهن درجة والله عزيز حكيم (Ⅳ)
- وَالمُطَلَّقٰتُ يَتَرَبَّصنَ بِأَنفُسِهِنَّ ثَلٰثَةَ قُروءٍ ۚ وَلا يَحِلُّ لَهُنَّ أَن يَكتُمنَ ما خَلَقَ اللَّهُ فى أَرحامِهِنَّ إِن كُنَّ يُؤمِنَّ بِاللَّهِ وَاليَومِ الءاخِرِ ۚ وَبُعولَتُهُنَّ أَحَقُّ بِرَدِّهِنَّ فى ذٰلِكَ إِن أَرادوا إِصلٰحًا ۚ وَلَهُنَّ مِثلُ الَّذى عَلَيهِنَّ بِالمَعروفِ ۚ وَلِلرِّجالِ عَلَيهِنَّ دَرَجَةٌ ۗ وَاللَّهُ عَزيزٌ حَكيمٌ (Ⅴ)
- Les femmes répudiées observent trois périodes menstruelles avant de se remarier. Il leur est interdit de cacher ce que Dieu a déposé en leur sein, si toutefois elles croient en Dieu et au Jour dernier. Il est plus juste que leurs époux les reprennent durant cette période s’ils désirent se réconcilier avec elles. Aux femmes, les droits équivalents à leurs devoirs et selon l’usage ; aux hommes, des droits prééminents. Allah est puissant et sage. (Ⅵ)
- quant aux répudiées, mise en observation de leur personne pour une durée de trois menstruations. Il ne leur est pas licite de celer ce que Dieu crée en leur matrice Pour autant qu’elles croient en Dieu et au Jour dernier. Leur mari aura priorité pour les reprendre, s’il préfère une réconciliation. Les femmes ont droit à l’équivalent de ce qui leur incombe selon les convenances. Les hommes ont toutefois sur elles préséance d’un degré — Dieu est Puissant et Sage. (Ⅶ)
- Les femmes sous le coup d’une répudiation attendront elles-mêmes trois flux menstruels [avant remariage] ; il ne leur sera point licite de céler ce qu’Allah a créé dans leur sein, si elles se trouvent croire en Allah et au Dernier Jour. Leurs époux ont plein droit de les reprendre, en ce temps, s’ils désirent établir la concorde (’aṣlaḥa). [Les épouses] ont pour elles [des droits] semblables à ce qui leur incombe [envers leurs époux], en ce qui est reconnu [convenable] ; les hommes ont cependant sur elles une prééminence. Allah est puissant et sage. (Ⅷ)
2. 229  
الطَّلَاقُ مَرَّتَانِ ۖ فَإِمْسَاكٌ بِمَعْرُوفٍ أَوْ تَسْرِيحٌ بِإِحْسَانٍ ۗ وَلَا يَحِلُّ لَكُمْ أَن تَأْخُذُوا مِمَّا آتَيْتُمُوهُنَّ شَيْئًا إِلَّا أَن يَخَافَا أَلَّا يُقِيمَا حُدُودَ اللَّهِ ۖ فَإِنْ خِفْتُمْ أَلَّا يُقِيمَا حُدُودَ اللَّهِ فَلَا جُنَاحَ عَلَيْهِمَا فِيمَا افْتَدَتْ بِهِ ۗ تِلْكَ حُدُودُ اللَّهِ فَلَا تَعْتَدُوهَا ۚ وَمَن يَتَعَدَّ حُدُودَ اللَّهِ فَأُولَٰئِكَ هُمُ الظَّالِمُونَ
- Alttalaqu marratani faimsakun bimaAAroofin aw tasreehun biihsanin wala yahillu lakum an takhuthoo mimma ataytumoohunna shayan illa an yakhafa alla yuqeema hudooda Allahi fain khiftum alla yuqeema hudooda Allahi fala junaha AAalayhima feema iftadat bihi tilka hudoodu Allahi fala taAAtadooha waman yataAAadda hudooda Allahi faolaika humu alththalimoona (Ⅰ)
- La répudiation ne peut être prononcée que deux fois. En cas de reprise : ou on garde sa femme et on la traite avec égards, ou on lui rend sa liberté sans lui causer aucun préjudice. Il n’est pas permis au mari de reprendre quoi que ce soit de la dot qu’il lui avait donnée, à moins que les deux conjoints ne craignent d’outrepasser les limites que Dieu a fixées en continuant à vivre ensemble. Si pareilles craintes existent, il n’y aura aucun inconvénient à ce que la femme rachète sa liberté au mari. Telles sont les limites établies par Dieu. Ne les transgressez pas, car c’est faire preuve d’injustice que de les transgresser. (Ⅱ)
- Le divorce ["réversible"] est permis seulement deux fois : soit de retenir [l’épouse] selon les convenances, soit [la] laisser libre [par le divorce] avec bonté. Et il ne vous est pas permis de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur avez donné, à moins que les deux [époux] ne risquent de ne pas observer les limites [normatives venant] de DIEU. Si vous craignez de ne pas observer les limites [normatives] de DIEU, alors ce n’est pas un péché pour eux si la femme [pour avoir le divorce] offre une compensation. Telles sont les limites [normatives] de DIEU, ne les transgressez pas. Ceux qui transgressent les limites [normatives] de DIEU, ces gens-ci seront injustes. (Ⅲ)
- الطلاق مرتان فإمساك بمعروف أو تسريح بإحسان ولا يحل لكم أن تأخذوا مما آتيتموهن شيئا إلا أن يخافا ألا يقيما حدود الله فإن خفتم ألا يقيما حدود الله فلا جناح عليهما فيما افتدت به تلك حدود الله فلا تعتدوها ومن يتعد حدود الله فأولئك هم الظالمون (Ⅳ)
- الطَّلٰقُ مَرَّتانِ ۖ فَإِمساكٌ بِمَعروفٍ أَو تَسريحٌ بِإِحسٰنٍ ۗ وَلا يَحِلُّ لَكُم أَن تَأخُذوا مِمّا ءاتَيتُموهُنَّ شَيـًٔا إِلّا أَن يَخافا أَلّا يُقيما حُدودَ اللَّهِ ۖ فَإِن خِفتُم أَلّا يُقيما حُدودَ اللَّهِ فَلا جُناحَ عَلَيهِما فيمَا افتَدَت بِهِ ۗ تِلكَ حُدودُ اللَّهِ فَلا تَعتَدوها ۚ وَمَن يَتَعَدَّ حُدودَ اللَّهِ فَأُولٰئِكَ هُمُ الظّٰلِمونَ (Ⅴ)
- La répudiation coutumière est permise deux fois. Mais si vous voulez reprendre votre épouse, faites-le de manière convenable, à moins que vous ne la libériez tout aussi dignement. Vous ne reprendrez aucune chose de ce que vous lui avez donné, sauf si vous craignez tous les deux de dépasser les limites prescrites par Dieu. À cette condition, il n’est aucun tort pour les deux que la femme reprenne sa liberté moyennant compensation. Telles sont les prescriptions d’Allah. Il ne faut pas les transgresser, car ceux qui transgressent les lois de Dieu sont injustes. (Ⅵ)
- la répudiation, même redoublée, laisse faculté soit de retenir l’épouse selon les convenances, soit de la libérer généreusement. Il ne vous est permis de rien récupérer sur elles de vos dons, à moins que tous deux ne craignent de ne pas satisfaire aux normes expresses de Dieu. Si vous craignez de la part de vous deux le non- respect de ces normes, point de faute pour eux à ce qu’elle se libère par rançon. — Telles sont les normes de Dieu. Ne les transgressez pas. Qui transgresse les normes de Dieu, ce sont eux les iniques. (Ⅶ)
- La répudiation a lieu deux fois : donc, reprendre [l'épouse] d’une manière reconnue [convenable] ou [lui] donner la liberté de bonne grâce. Il ne vous est pas licite de prendre quelque chose sur ce que vous avez donné [comme] douaire à vos épouses. A moins que tous deux craignent de ne pas appliquer les lois (ḥudûd) d’Allah. Si vous craignez que tous deux n’appliquent point les lois d’Allah, nul grief à leur faire à tous deux si l’époux se rachète. Voilà les lois (ḥudûd) d’Allah. Ne les transgressez point ! Ceux qui transgressent les lois d’Allah, ceux-là sont les Injustes. (Ⅷ)
2. 230  
فَإِن طَلَّقَهَا فَلَا تَحِلُّ لَهُ مِن بَعْدُ حَتَّىٰ تَنكِحَ زَوْجًا غَيْرَهُ ۗ فَإِن طَلَّقَهَا فَلَا جُنَاحَ عَلَيْهِمَا أَن يَتَرَاجَعَا إِن ظَنَّا أَن يُقِيمَا حُدُودَ اللَّهِ ۗ وَتِلْكَ حُدُودُ اللَّهِ يُبَيِّنُهَا لِقَوْمٍ يَعْلَمُونَ
- Fain tallaqaha fala tahillu lahu min baAAdu hatta tankiha zawjan ghayrahu fain tallaqaha fala junaha AAalayhima an yatarajaAAa in thanna an yuqeema hudooda Allahi watilka hudoodu Allahi yubayyinuha liqawmin yaAAlamoona (Ⅰ)
- Si le mari répudie une troisième fois sa femme, il ne lui est plus permis de la reprendre que lorsqu’elle aura épousé un autre homme, et que ce dernier l’aura, à son tour, répudiée. C’est à cette condition que les anciens époux pourront, sans tomber dans le péché, se remarier, s’ils pensent pouvoir respecter les prescriptions divines. Telles sont les lois que Dieu décrète à l’usage des gens doués d’entendement. (Ⅱ)
- Si [le mari] divorce avec elle [la troisième fois] alors elle ne lui sera plus licite avant d’être mariée à un autre et si [ce dernier] divorce avec elle, alors il n’y a pas de reproche à faire à ce qu’ils (la femme et son ex-mari) reviennent l’un vers l’autre pourvu qu’ils estiment tous deux se conformer aux limites [normatives] de DIEU. Telles sont les limites [normatives] de DIEU [à ce sujet]. [DIEU] les expose clairement à l’intention de ceux qui savent. (Ⅲ)
- فإن طلقها فلا تحل له من بعد حتى تنكح زوجا غيره فإن طلقها فلا جناح عليهما أن يتراجعا إن ظنا أن يقيما حدود الله وتلك حدود الله يبينها لقوم يعلمون (Ⅳ)
- فَإِن طَلَّقَها فَلا تَحِلُّ لَهُ مِن بَعدُ حَتّىٰ تَنكِحَ زَوجًا غَيرَهُ ۗ فَإِن طَلَّقَها فَلا جُناحَ عَلَيهِما أَن يَتَراجَعا إِن ظَنّا أَن يُقيما حُدودَ اللَّهِ ۗ وَتِلكَ حُدودُ اللَّهِ يُبَيِّنُها لِقَومٍ يَعلَمونَ (Ⅴ)
- Si un homme répudie sa femme [pour la troisième fois], elle n’est plus licite pour lui jusqu’au moment où elle se marie avec un autre homme. Si le second mari la répudie, elle n’est plus illicite pour une vie commune avec le premier, si toutefois ils ne transgressent plus les prescriptions établies par Allah. Ces prescriptions, Allah les montre à un peuple qui comprend. (Ⅵ)
- — Une fois répudiée, l’épouse n’est plus licite à l’ancien mari, qu’elle n’ait épousé un autre mari. Si ce tiers la répudiait, nulle faute pour les deux premiers à se marier derechef, s’ils s’estiment capables de satisfaire aux normes de Dieu. — Telles sont les normes de Dieu. Il les explicite à un peuple capable de connaissance. (Ⅶ)
- Si [l’époux] répudie [son épouse], elle n’est plus licite ensuite pour lui avant qu’elle ne se soit mariée à un époux autre que lui. Si celui-ci la répudie, nul grief à leur faire à tous deux s’ils reviennent ensemble, s’ils pensent appliquer les lois d’Allah. Voilà les lois d’Allah. Il les explique à un peuple qui sait. (Ⅷ)
2. 231  
وَإِذَا طَلَّقْتُمُ النِّسَاءَ فَبَلَغْنَ أَجَلَهُنَّ فَأَمْسِكُوهُنَّ بِمَعْرُوفٍ أَوْ سَرِّحُوهُنَّ بِمَعْرُوفٍ ۚ وَلَا تُمْسِكُوهُنَّ ضِرَارًا لِّتَعْتَدُوا ۚ وَمَن يَفْعَلْ ذَٰلِكَ فَقَدْ ظَلَمَ نَفْسَهُ ۚ وَلَا تَتَّخِذُوا آيَاتِ اللَّهِ هُزُوًا ۚ وَاذْكُرُوا نِعْمَتَ اللَّهِ عَلَيْكُمْ وَمَا أَنزَلَ عَلَيْكُم مِّنَ الْكِتَابِ وَالْحِكْمَةِ يَعِظُكُم بِهِ ۚ وَاتَّقُوا اللَّهَ وَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ بِكُلِّ شَيْءٍ عَلِيمٌ
- Waitha tallaqtumu alnnisaa fabalaghna ajalahunna faamsikoohunna bimaAAroofin aw sarrihoohunna bimaAAroofin wala tumsikoohunna diraran litaAAtadoo waman yafAAal thalika faqad thalama nafsahu wala tattakhithoo ayati Allahi huzuwan waothkuroo niAAmata Allahi AAalaykum wama anzala AAalaykum mina alkitabi waalhikmati yaAAithukum bihi waittaqoo Allaha waiAAlamoo anna Allaha bikulli shayin AAaleemun (Ⅰ)
- Lorsque la femme répudiée arrive au terme de sa retraite légale, le mari devra soit la reprendre d’une manière convenable, soit la libérer décemment. Il lui est interdit de la retenir contre son gré avec l’intention de lui nuire. Agir ainsi, c’est se faire du tort à soi-même. Ne prenez pas à la légère les enseignements de Dieu, mais rappelez-vous plutôt les bienfaits dont Il vous a comblés, ainsi que le Livre et la Sagesse qu’Il vous a révélés pour vous exhorter. Craignez Dieu ! Sachez qu’Il connaît tout ! (Ⅱ)
- Quand vous divorcez de [vos] femmes et qu’elles ont rempli leur délai, reprenez-les convenablement ou laissez-les libres convenablement. Mais ne les reprenez pas en vue de leur causer quelque préjudice, vous transgresseriez alors [les lois] et celui qui agirait ainsi se ferait du tort à lui-même. Ne prenez point en dérision les versets [et les signes] de DIEU. Souvenez-vous des bienfaits de DIEU à votre égard et de ce qu’Il vous a fait descendre (révélé) du Livre et de la Sagesse par lesquels Il vous exhorte. Craignez [pieusement] DIEU et sachez que DIEU est Omniscient. (Ⅲ)
- وإذا طلقتم النساء فبلغن أجلهن فأمسكوهن بمعروف أو سرحوهن بمعروف ولا تمسكوهن ضرارا لتعتدوا ومن يفعل ذلك فقد ظلم نفسه ولا تتخذوا آيات الله هزوا واذكروا نعمت الله عليكم وما أنزل عليكم من الكتاب والحكمة يعظكم به واتقوا الله واعلموا أن الله بكل شيء عليم (Ⅳ)
- وَإِذا طَلَّقتُمُ النِّساءَ فَبَلَغنَ أَجَلَهُنَّ فَأَمسِكوهُنَّ بِمَعروفٍ أَو سَرِّحوهُنَّ بِمَعروفٍ ۚ وَلا تُمسِكوهُنَّ ضِرارًا لِتَعتَدوا ۚ وَمَن يَفعَل ذٰلِكَ فَقَد ظَلَمَ نَفسَهُ ۚ وَلا تَتَّخِذوا ءايٰتِ اللَّهِ هُزُوًا ۚ وَاذكُروا نِعمَتَ اللَّهِ عَلَيكُم وَما أَنزَلَ عَلَيكُم مِنَ الكِتٰبِ وَالحِكمَةِ يَعِظُكُم بِهِ ۚ وَاتَّقُوا اللَّهَ وَاعلَموا أَنَّ اللَّهَ بِكُلِّ شَيءٍ عَليمٌ (Ⅴ)
- Lorsque vous répudiez vos femmes et qu’elles auront atteint le délai de viduité, reprenez-les décemment ou libérez-les décemment. Ne les forcez pas au risque d’être transgresseurs, car alors vous vous feriez du tort. Ne pensez pas que les signes d’Allah ont peu de valeur ; souvenez-vous des bienfaits qu’Allah a déversés sur vous, du Livre qu’Il vous a révélé, ainsi que de la sagesse qui Lui est assortie et qui vous oblige. Craignez Allah, en sachant qu’Allah est informé de tout. (Ⅵ)
- — Si vous répudiez des femmes, et qu’elles aient rempli leur délai, ou bien retenez-les selon les convenances, ou bien libérez-les selon les mêmes convenances. Ne les retenez pas en vue de leur nuire, en purs transgresseurs : qui le ferait serait inique envers lui- même. — Ne tournez pas les signes de Dieu en dérision. Rappelez les bienfaits qu’Il vous prodigue, ce qu’il a sur vous fait descendre de l’Écrit et de la sagesse, pour vous en édifier. — Prémunissez-vous envers Dieu. Sachez que Dieu de toute chose est Connaissant... (Ⅶ)
- Quand vous répudiez [vos] femmes et qu’elles ont atteint leur terme, [ou bien] reprenez-les d’une manière reconnue [convenable] ou bien donnez-leur leur liberté d’une manière reconnue [convenable, mais] ne les retenez point par contrainte afin de transgresser [les lois d’Allah]. Qui fait cela se lèse lui-même [par le châtiment qu’il encourra d’Allah]. Ne prenez point les aya d’Allah en raillerie ! Rappelez-vous le bienfait d’Allah envers vous et ce qu’il a fait descendre sur vous d’Écriture et de Sagesse par quoi Il vous exhorte ! Soyez pieux envers Allah et sachez qu'Allah, de toute chose, est omniscient. (Ⅷ)
2. 232  
وَإِذَا طَلَّقْتُمُ النِّسَاءَ فَبَلَغْنَ أَجَلَهُنَّ فَلَا تَعْضُلُوهُنَّ أَن يَنكِحْنَ أَزْوَاجَهُنَّ إِذَا تَرَاضَوْا بَيْنَهُم بِالْمَعْرُوفِ ۗ ذَٰلِكَ يُوعَظُ بِهِ مَن كَانَ مِنكُمْ يُؤْمِنُ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الْآخِرِ ۗ ذَٰلِكُمْ أَزْكَىٰ لَكُمْ وَأَطْهَرُ ۗ وَاللَّهُ يَعْلَمُ وَأَنتُمْ لَا تَعْلَمُونَ
- Waitha tallaqtumu alnnisaa fabalaghna ajalahunna fala taAAduloohunna an yankihna azwajahunna itha taradaw baynahum bialmaAAroofi thalika yooAAathu bihi man kana minkum yuminu biAllahi waalyawmi alakhiri thalikum azka lakum waatharu waAllahu yaAAlamu waantum la taAAlamoona (Ⅰ)
- Lorsque la femme que vous avez répudiée a accompli sa retraite, ne l’empêchez pas de revenir à son ex-mari, si tous les deux l’ont honnêtement décidé. Ce conseil s’adresse à ceux d’entre vous qui croient en Dieu et au Jour dernier. Cela est plus sain et plus honnête pour vous, car seul Dieu sait ce qui vous convient, et vous, vous ne le savez pas. (Ⅱ)
- Et quand vous divorcez de [vos] femmes et qu’elles ont rempli leur délai, ne les empêchez pas de se remarier avec leur ex-mari, s’ils se sont mis d’accord convenablement. Voilà à quoi est exhorté celui qui parmi vous croit en DIEU et au Jour [du jugement] dernier. Voilà ce qui est plus décent et plus pur (honnête) pour vous. DIEU sait et vous ne savez pas. (Ⅲ)
- وإذا طلقتم النساء فبلغن أجلهن فلا تعضلوهن أن ينكحن أزواجهن إذا تراضوا بينهم بالمعروف ذلك يوعظ به من كان منكم يؤمن بالله واليوم الآخر ذلكم أزكى لكم وأطهر والله يعلم وأنتم لا تعلمون (Ⅳ)
- وَإِذا طَلَّقتُمُ النِّساءَ فَبَلَغنَ أَجَلَهُنَّ فَلا تَعضُلوهُنَّ أَن يَنكِحنَ أَزوٰجَهُنَّ إِذا تَرٰضَوا بَينَهُم بِالمَعروفِ ۗ ذٰلِكَ يوعَظُ بِهِ مَن كانَ مِنكُم يُؤمِنُ بِاللَّهِ وَاليَومِ الءاخِرِ ۗ ذٰلِكُم أَزكىٰ لَكُم وَأَطهَرُ ۗ وَاللَّهُ يَعلَمُ وَأَنتُم لا تَعلَمونَ (Ⅴ)
- Si vous avez répudié vos femmes et qu’elles atteignent la période prescrite, ne les empêchez pas de prendre un éventuel époux qui se présenterait à elles en vertu des bonnes mœurs établies. Aussi, celui qui croit en Dieu et au Jour dernier est appelé à cet usage. Cela est mieux pour vous et plus sain, Allah sait ce que vous ignorez. (Ⅵ)
- — Si vous avez répudié une femme et qu’elle ait rempli son délai, n’élevez pas de difficultés contre son remariage avec un nouveau mari, s’ils se sont mis d’accord selon les convenances. Que cela édifie quiconque d’entre vous croit en Dieu et au Jour dernier. Agir de la sorte sera pour vous plus propre et plus pur. — Dieu sait, vous ne savez pas. (Ⅶ)
- Quand vous répudiez [vos] femmes et qu’elles ont atteint leur terme, ne les mettez point en difficulté de se marier avec leur [nouvel] époux, quand ils se sont donné mutuel agrément, de la manière reconnue [convenable]. C’est ce à quoi est exhorté celui qui, parmi vous, croit en Allah et au Dernier Jour. Cela est plus pur et plus net pour vous. Allah sait, alors que vous ne savez point. (Ⅷ)
2. 233  
۞ وَالْوَالِدَاتُ يُرْضِعْنَ أَوْلَادَهُنَّ حَوْلَيْنِ كَامِلَيْنِ ۖ لِمَنْ أَرَادَ أَن يُتِمَّ الرَّضَاعَةَ ۚ وَعَلَى الْمَوْلُودِ لَهُ رِزْقُهُنَّ وَكِسْوَتُهُنَّ بِالْمَعْرُوفِ ۚ لَا تُكَلَّفُ نَفْسٌ إِلَّا وُسْعَهَا ۚ لَا تُضَارَّ وَالِدَةٌ بِوَلَدِهَا وَلَا مَوْلُودٌ لَّهُ بِوَلَدِهِ ۚ وَعَلَى الْوَارِثِ مِثْلُ ذَٰلِكَ ۗ فَإِنْ أَرَادَا فِصَالًا عَن تَرَاضٍ مِّنْهُمَا وَتَشَاوُرٍ فَلَا جُنَاحَ عَلَيْهِمَا ۗ وَإِنْ أَرَدتُّمْ أَن تَسْتَرْضِعُوا أَوْلَادَكُمْ فَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ إِذَا سَلَّمْتُم مَّا آتَيْتُم بِالْمَعْرُوفِ ۗ وَاتَّقُوا اللَّهَ وَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرٌ
- Waalwalidatu yurdiAAna awladahunna hawlayni kamilayni liman arada an yutimma alrradaAAata waAAala almawloodi lahu rizquhunna wakiswatuhunna bialmaAAroofi la tukallafu nafsun illa wusAAaha la tudarra walidatun biwaladiha wala mawloodun lahu biwaladihi waAAala alwarithi mithlu thalika fain arada fisalan AAan taradin minhuma watashawurin fala junaha AAalayhima wain aradtum an tastardiAAoo awladakum fala junaha AAalaykum itha sallamtum ma ataytum bialmaAAroofi waittaqoo Allaha waiAAlamoo anna Allaha bima taAAmaloona baseerun (Ⅰ)
- Les mères qui veulent parfaire l’allaitement de leurs bébés les allaiteront deux années entières. Le père de l’enfant est tenu de pourvoir à la nourriture et à l’habillement de la mère d’une manière convenable. Mais à l’impossible nul n’est tenu, et un enfant ne doit pas être une source d’ennuis pour la mère ni pour le père. La même obligation incombera, le cas échéant, aux héritiers du père. Si les parents décident d’un commun accord de sevrer leur enfant, cela n’implique aucun inconvénient. De même qu’aucune faute ne vous sera imputée, si vous mettez votre enfant en nourrice, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue. Craignez Dieu, et sachez qu’Il voit parfaitement ce que vous faites ! (Ⅱ)
- Les mères allaiteront leurs enfants deux années entières ; [ceci] pour celui qui veut que l’allaitement soit complet. Au père de l’enfant de les nourrir et vêtir convenablement. A une personne n’est proposé un devoir que selon ses possibilités. Une mère ne subira pas de dommage [décisif] pour son enfant, ni le père, pour son enfant [ou, une mère ne doit pas léser son enfant, ni un père]. La même [obligation incombe] à l’héritier. Si d’un commun accord, et après consultation mutuelle, ils veulent sevrer l’enfant, aucune faute ne leur sera reprochée. Et si vous voulez donner vos enfants en nourrice, aucune faute ne vous sera reprochée à condition que vous acquittiez le salaire convenu (la part de la mère et de l’enfant) convenablement [et honnêtement]. Craignez [pieusement] DIEU, et sachez que DIEU voit vos actes. (Ⅲ)
- والوالدات يرضعن أولادهن حولين كاملين لمن أراد أن يتم الرضاعة وعلى المولود له رزقهن وكسوتهن بالمعروف لا تكلف نفس إلا وسعها لا تضار والدة بولدها ولا مولود له بولده وعلى الوارث مثل ذلك فإن أرادا فصالا عن تراض منهما وتشاور فلا جناح عليهما وإن أردتم أن تسترضعوا أولادكم فلا جناح عليكم إذا سلمتم ما آتيتم بالمعروف واتقوا الله واعلموا أن الله بما تعملون بصير (Ⅳ)
- ۞ وَالوٰلِدٰتُ يُرضِعنَ أَولٰدَهُنَّ حَولَينِ كامِلَينِ ۖ لِمَن أَرادَ أَن يُتِمَّ الرَّضاعَةَ ۚ وَعَلَى المَولودِ لَهُ رِزقُهُنَّ وَكِسوَتُهُنَّ بِالمَعروفِ ۚ لا تُكَلَّفُ نَفسٌ إِلّا وُسعَها ۚ لا تُضارَّ وٰلِدَةٌ بِوَلَدِها وَلا مَولودٌ لَهُ بِوَلَدِهِ ۚ وَعَلَى الوارِثِ مِثلُ ذٰلِكَ ۗ فَإِن أَرادا فِصالًا عَن تَراضٍ مِنهُما وَتَشاوُرٍ فَلا جُناحَ عَلَيهِما ۗ وَإِن أَرَدتُم أَن تَستَرضِعوا أَولٰدَكُم فَلا جُناحَ عَلَيكُم إِذا سَلَّمتُم ما ءاتَيتُم بِالمَعروفِ ۗ وَاتَّقُوا اللَّهَ وَاعلَموا أَنَّ اللَّهَ بِما تَعمَلونَ بَصيرٌ (Ⅴ)
- Les mères allaiteront leurs enfants deux années pleines, [pour celles] qui veulent aller jusqu’au bout de l’allaitement. Le père assure nourriture et vêtement, selon l’usage et dans les limites de ses moyens. Ni la mère, ni le père ne doivent souffrir de l’arrivée de leur enfant. Il en va de même du tuteur héritier. Si [au bout d’un certain nombre de mois] les parents décident de sevrer l’enfant, il ne leur sera fait aucun reproche. Pas de tort non plus pour les parents qui, moyennant une rétribution convenable, désirent placer leur enfant chez une nourrice. Craignez Allah, et sachez qu’Allah regarde de très près ce que vous faites. (Ⅵ)
- — Les mères allaitent leurs nourrissons deux ans entiers, pour quiconque veut que l’allaitement se parachève, à charge pour celui à qui l’enfant est né de pourvoir à l’entretien de la femme et à son habillement, selon les convenances... Nulle âme ne soit imposée qu’à sa capacité... Nulle mère ne soit lésée du fait de son enfant, non plus que celui à qui l’enfant est né... A l’héritier, même obligation. Si le père et la mère s’entendent pour un sevrage, après consultation réciproque et mutuel consentement, nulle faute à leur charge. Si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nulle faute à vous, pourvu que vous livriez votre prestation selon les convenances. Prémunissez-vous envers Dieu. — Dieu est Clairvoyant sur vos actions. (Ⅶ)
- Les mères allaitent leurs enfants deux années entières, [ceci] pour quiconque veut donner un complet allaitement. Au père de l’enfant incombe la subsistance et la vêture [des mères], de la manière reconnue [convenable] : chaque personne (nafs) n’est imposée qu’à sa capacité. Nulle mère ne subira contrainte en son enfant et nul père, en l’enfant qui lui est né. A l’héritier incombe pareille charge [qu’au père]. Si d’un commun agrément, [le père et la mère] désirent sevrer [l’enfant], nul grief à leur faire. Si vous désirez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous faire, à condition de verser ce que vous donnez [en rétribution] de la manière reconnue [convenable]. Soyez pieux envers Allah et sachez qu'Allah est clairvoyant sur ce que vous faites ! (Ⅷ)
2. 234  
وَالَّذِينَ يُتَوَفَّوْنَ مِنكُمْ وَيَذَرُونَ أَزْوَاجًا يَتَرَبَّصْنَ بِأَنفُسِهِنَّ أَرْبَعَةَ أَشْهُرٍ وَعَشْرًا ۖ فَإِذَا بَلَغْنَ أَجَلَهُنَّ فَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ فِيمَا فَعَلْنَ فِي أَنفُسِهِنَّ بِالْمَعْرُوفِ ۗ وَاللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرٌ
- Waallatheena yutawaffawna minkum wayatharoona azwajan yatarabbasna bianfusihinna arbaAAata ashhurin waAAashran faitha balaghna ajalahunna fala junaha AAalaykum feema faAAalna fee anfusihinna bialmaAAroofi waAllahu bima taAAmaloona khabeerun (Ⅰ)
- Les femmes qui ont perdu leurs maris sont tenues d’observer une période de viduité de quatre mois et dix jours. Passé ce délai, vous n’êtes plus responsables de la manière dont elles disposeront honnêtement d’elles-mêmes. Dieu est bien Informé de ce que vous faites. (Ⅱ)
- Ceux parmi vous qui meurent et laissent des épouses, que celles-ci observent un délai d’attente de quatre mois et dix jours. Lorsqu’elles termineront leur délai, pas de grief contre vous [tuteurs] si elles agissent de leurs personnes d’une manière convenable. DIEU connaît bien vos actes. (Ⅲ)
- والذين يتوفون منكم ويذرون أزواجا يتربصن بأنفسهن أربعة أشهر وعشرا فإذا بلغن أجلهن فلا جناح عليكم فيما فعلن في أنفسهن بالمعروف والله بما تعملون خبير (Ⅳ)
- وَالَّذينَ يُتَوَفَّونَ مِنكُم وَيَذَرونَ أَزوٰجًا يَتَرَبَّصنَ بِأَنفُسِهِنَّ أَربَعَةَ أَشهُرٍ وَعَشرًا ۖ فَإِذا بَلَغنَ أَجَلَهُنَّ فَلا جُناحَ عَلَيكُم فيما فَعَلنَ فى أَنفُسِهِنَّ بِالمَعروفِ ۗ وَاللَّهُ بِما تَعمَلونَ خَبيرٌ (Ⅴ)
- Lorsque certains d’entre vous décèdent en laissant des épouses, celles-ci doivent observer une période de viduité de quatre mois et dix jours. Passé ce délai, personne ne trouverait à redire si elles disposaient d’elles-mêmes, pour autant qu’elles respectent les formes prescrites. Allah est très informé de ce que vous faites. (Ⅵ)
- Ceux d’entre vous qui sont par Dieu récupérés laissant des veuves, celles-ci seront mises en observation de leur personne quatre mois et dix jours. Le délai rempli, vous n’encourriez nulle faute en raison de ce qu’elles feraient de leur personne dans les limites des convenances. — Dieu de tous vos actes est Informé. (Ⅶ)
- Pour ce qui est de ceux qui sont rappelés à Nous (tawaffā), laissant des épouses, celles-ci devront attendre personnellement quatre mois et dix [jours avant de se remarier]. Quand elles auront atteint leur terme, nul grief à vous (sic) faire en ce qu’elles font touchant leur personne, de la manière reconnue [convenable]. Allah, de ce que vous faites, est très informé. (Ⅷ)
2. 235  
وَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ فِيمَا عَرَّضْتُم بِهِ مِنْ خِطْبَةِ النِّسَاءِ أَوْ أَكْنَنتُمْ فِي أَنفُسِكُمْ ۚ عَلِمَ اللَّهُ أَنَّكُمْ سَتَذْكُرُونَهُنَّ وَلَٰكِن لَّا تُوَاعِدُوهُنَّ سِرًّا إِلَّا أَن تَقُولُوا قَوْلًا مَّعْرُوفًا ۚ وَلَا تَعْزِمُوا عُقْدَةَ النِّكَاحِ حَتَّىٰ يَبْلُغَ الْكِتَابُ أَجَلَهُ ۚ وَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ يَعْلَمُ مَا فِي أَنفُسِكُمْ فَاحْذَرُوهُ ۚ وَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ غَفُورٌ حَلِيمٌ
- Wala junaha AAalaykum feema AAarradtum bihi min khitbati alnnisai aw aknantum fee anfusikum AAalima Allahu annakum satathkuroonahunna walakin la tuwaAAidoohunna sirran illa an taqooloo qawlan maAAroofan wala taAAzimoo AAuqdata alnnikahi hatta yablugha alkitabu ajalahu waiAAlamoo anna Allaha yaAAlamu ma fee anfusikum faihtharoohu waiAAlamoo anna Allaha ghafoorun haleemun (Ⅰ)
- Vous ne commettez aucun péché en faisant discrètement une proposition de mariage à l’une de ces veuves en période de viduité ou en nourrissant simplement l’espoir de le faire. Il n’échappe pas à Dieu qu’une telle pensée peut vous effleurer l’esprit. Mais ne vous liez pas à elles par des promesses secrètes et ne leur tenez pas des propos malhonnêtes ! Ne concluez donc le mariage qu’à l’expiration du délai imparti. Sachez que Dieu connaît toutes vos pensées ! Craignez-Le et n’oubliez pas qu’Il est Clément et Miséricordieux. (Ⅱ)
- Nul grief contre vous si vous faites allusion à une demande en mariage aux femmes [veuves, en délai d’attente] ou d’en garder secrète l’intention ; DIEU sait que vous la leur proposerez ; mais ne leur promettez rien en secret ; dites-leur simplement les paroles [honnêtes] qui conviennent. Ne vous décidez pas au contrat de mariage avant l’expiration du délai prescrit. Sachez que DIEU sait ce qui est en vous-mêmes (votre cœur). Craignez [pieusement] - [DIEU], et sachez bien que DIEU pardonne [et Il est] Indulgent. (Ⅲ)
- ولا جناح عليكم فيما عرضتم به من خطبة النساء أو أكننتم في أنفسكم علم الله أنكم ستذكرونهن ولكن لا تواعدوهن سرا إلا أن تقولوا قولا معروفا ولا تعزموا عقدة النكاح حتى يبلغ الكتاب أجله واعلموا أن الله يعلم ما في أنفسكم فاحذروه واعلموا أن الله غفور حليم (Ⅳ)
- وَلا جُناحَ عَلَيكُم فيما عَرَّضتُم بِهِ مِن خِطبَةِ النِّساءِ أَو أَكنَنتُم فى أَنفُسِكُم ۚ عَلِمَ اللَّهُ أَنَّكُم سَتَذكُرونَهُنَّ وَلٰكِن لا تُواعِدوهُنَّ سِرًّا إِلّا أَن تَقولوا قَولًا مَعروفًا ۚ وَلا تَعزِموا عُقدَةَ النِّكاحِ حَتّىٰ يَبلُغَ الكِتٰبُ أَجَلَهُ ۚ وَاعلَموا أَنَّ اللَّهَ يَعلَمُ ما فى أَنفُسِكُم فَاحذَروهُ ۚ وَاعلَموا أَنَّ اللَّهَ غَفورٌ حَليمٌ (Ⅴ)
- Il n’y a aucun grief à vous faire si vous décidez de demander en mariage telle femme durant son délai de viduité ou si, à l’inverse, vous gardez pour vous un tel désir. Allah sait que vous y pensez dans votre for intérieur. Toutefois, il ne faut rien leur promettre en secret, hormis des engagements ordinaires. Ne vous engagez avec elle dans le mariage que lorsque le délai est atteint. Sachez qu’Allah sait ce que vous tramez. Tenez-en compte, Il est Celui qui pardonne et qui est plein de sa mansuétude. (Ⅵ)
- Nulle faute ne s’attache pour vous à demander l’une de ces (veuves) en mariage, si vous vous en tenez au sous- entendu, ou gardez la chose en vous-mêmes. Dieu sait que vous en viendrez à les nommer ! En tout cas, ne leur faites pas de promesse secrète, sauf à observer un langage de convenance. En définitive, ne vous décidez à la conclusion d’un mariage qu’une fois expiré le délai prescrit. — Sachez que Dieu connaît ce qu’il y a dans votre cœur. Prenez-y garde, tout en sachant que Dieu est Tout-Puissant, Longanime. (Ⅶ)
- Nul grief à vous faire dans l’allusion que vous faites à la demande en mariage de [vos] femmes, non plus que dans le secret projet que vous formez de la faire. Allah sait que vous songez à [ces femmes]. Toutefois, ne leur promettez rien secrètement sauf à [leur] dire des paroles reconnues [convenables]. Ne décidez pas la conclusion d’un mariage [avec une veuve], avant l’expiration de la prescription ! Sachez qu’Allah sait ce qui est en vos âmes ! Prenez garde à Lui et sachez qu’Allah est absoluteur et longanime ! (Ⅷ)
2. 236  
لَّا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ إِن طَلَّقْتُمُ النِّسَاءَ مَا لَمْ تَمَسُّوهُنَّ أَوْ تَفْرِضُوا لَهُنَّ فَرِيضَةً ۚ وَمَتِّعُوهُنَّ عَلَى الْمُوسِعِ قَدَرُهُ وَعَلَى الْمُقْتِرِ قَدَرُهُ مَتَاعًا بِالْمَعْرُوفِ ۖ حَقًّا عَلَى الْمُحْسِنِينَ
- La junaha AAalaykum in tallaqtumu alnnisaa ma lam tamassoohunna aw tafridoo lahunna fareedatan wamattiAAoohunna AAala almoosiAAi qadaruhu waAAala almuqtiri qadaruhu mataAAan bialmaAAroofi haqqan AAala almuhsineena (Ⅰ)
- Aucun grief ne vous sera fait si vous répudiez une femme avec laquelle vous n’aurez pas cohabité, et à laquelle vous n’aurez pas fixé de dot. Faites-lui cependant, à titre de consolation, et de la manière la plus convenable, un présent dont l’importance variera selon que vous serez riche ou pauvre. C’est là une obligation pour les gens disposés à faire le bien. (Ⅱ)
- Pas de péché pour vous si vous divorcez des femmes que vous n’avez pas touchées et à qui vous n’avez pas fixé leur dot. Donnez-leur - l’homme aisé selon ses possibilités et l’indigent selon les siennes - un don convenable ; c’est là un devoir pour ceux qui font le bien. (Ⅲ)
- لا جناح عليكم إن طلقتم النساء ما لم تمسوهن أو تفرضوا لهن فريضة ومتعوهن على الموسع قدره وعلى المقتر قدره متاعا بالمعروف حقا على المحسنين (Ⅳ)
- لا جُناحَ عَلَيكُم إِن طَلَّقتُمُ النِّساءَ ما لَم تَمَسّوهُنَّ أَو تَفرِضوا لَهُنَّ فَريضَةً ۚ وَمَتِّعوهُنَّ عَلَى الموسِعِ قَدَرُهُ وَعَلَى المُقتِرِ قَدَرُهُ مَتٰعًا بِالمَعروفِ ۖ حَقًّا عَلَى المُحسِنينَ (Ⅴ)
- Il ne vous sera fait aucun grief si vous répudiez des femmes que vous n’avez pas touchées et avec qui vous vous êtes engagés sans aller au-delà. Cependant, celles à qui vous avez promis une dot recevront une partie de celle-ci. L’homme fortuné donnera selon ses moyens et celui qui est dans le besoin donnera selon ses moyens en vertu des usages établis. Telle est l’obligation des hommes de bien. (Ⅵ)
- Nulle faute pour vous à répudier vos femmes sans les avoir touchées, ni leur avoir assigné de droit à votre charge, pourvu que vous leur affectiez — l’aisé selon ses possibilités, l’indigent selon les siennes — un don d’usage conforme aux convenances : obligation pour les bel-agissants (Ⅶ)
- Nul grief à vous faire si vous répudiez [vos] femmes alors que vous ne les avez point encore touchées ou [alors que] vous ne vous êtes point obligés envers elle à un douaire. [Toutefois], donnez-leur jouissance d’une part d’avoir — l’homme aisé selon ses moyens et l’indigent selon ses moyens —, de la manière reconnue [convenable]. Devoir pour les Bienfaisants ! (Ⅷ)
2. 237  
وَإِن طَلَّقْتُمُوهُنَّ مِن قَبْلِ أَن تَمَسُّوهُنَّ وَقَدْ فَرَضْتُمْ لَهُنَّ فَرِيضَةً فَنِصْفُ مَا فَرَضْتُمْ إِلَّا أَن يَعْفُونَ أَوْ يَعْفُوَ الَّذِي بِيَدِهِ عُقْدَةُ النِّكَاحِ ۚ وَأَن تَعْفُوا أَقْرَبُ لِلتَّقْوَىٰ ۚ وَلَا تَنسَوُا الْفَضْلَ بَيْنَكُمْ ۚ إِنَّ اللَّهَ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرٌ
- Wain tallaqtumoohunna min qabli an tamassoohunna waqad faradtum lahunna fareedatan fanisfu ma faradtum illa an yaAAfoona aw yaAAfuwa allathee biyadihi AAuqdatu alnnikahi waan taAAfoo aqrabu lilttaqwa wala tansawoo alfadla baynakum inna Allaha bima taAAmaloona baseerun (Ⅰ)
- Si vous répudiez une femme sans avoir consommé le mariage, mais après avoir fixé sa dot, la moitié de celle-ci devra lui être versée, à moins qu’elle n’en fasse remise elle-même ou son représentant. Mais il est méritoire de se montrer conciliant de part et d’autre. N’oubliez pas d’user de bonté et de générosité les uns envers les autres, car rien de ce que vous faites n’échappe au Seigneur. (Ⅱ)
- Si vous divorcez d’elles avant de les avoir touchées mais que vous ayez fixé la dot, alors [vous êtes tenus de leur donner] la moitié de ce que vous avez fixé, à moins qu’elles ne vous [en] fassent remise gracieuse, [elle,] ou celui qui tenait en main le lien du mariage (le tuteur). Et que vous fassiez grâce est plus proche de la piété. N’oubliez pas d’être généreux entre vous. En vérité, DIEU voit parfaitement ce que vous faites. (Ⅲ)
- وإن طلقتموهن من قبل أن تمسوهن وقد فرضتم لهن فريضة فنصف ما فرضتم إلا أن يعفون أو يعفو الذي بيده عقدة النكاح وأن تعفوا أقرب للتقوى ولا تنسوا الفضل بينكم إن الله بما تعملون بصير (Ⅳ)
- وَإِن طَلَّقتُموهُنَّ مِن قَبلِ أَن تَمَسّوهُنَّ وَقَد فَرَضتُم لَهُنَّ فَريضَةً فَنِصفُ ما فَرَضتُم إِلّا أَن يَعفونَ أَو يَعفُوَا۟ الَّذى بِيَدِهِ عُقدَةُ النِّكاحِ ۚ وَأَن تَعفوا أَقرَبُ لِلتَّقوىٰ ۚ وَلا تَنسَوُا الفَضلَ بَينَكُم ۚ إِنَّ اللَّهَ بِما تَعمَلونَ بَصيرٌ (Ⅴ)
- Si, en revanche, vous les avez répudiées avant de les avoir touchées, mais que vous vous êtes engagés envers elles au versement d’un douaire, vous leur en verserez la moitié, à moins qu’elles ne se désistent ou que ne se désiste celui qui détient le contrat de mariage. Se désister est plus proche de la piété. N’oubliez pas d’être compatissants l’un envers l’autre. Allah observe tout ce que vous faites. (Ⅵ)
- si vous les répudiez avant de les avoir touchées, mais après leur avoir assigné un droit, vous devrez la moitié de ce que vous aurez assigné, à moins que l’épouse ne vous en fasse remise gracieuse, elle ou celui dont dépendait la conclusion du mariage : pour elles, accorder cette remise, c’est être plus proche de se prémunir. Mais n’oubliez pas entre vous la libéralité. — Dieu est Clairvoyant sur vos actions. (Ⅶ)
- Si vous les répudiez avant de les avoir touchées et alors que vous vous êtes engagés envers elles à un douaire, [abandonnez-leur] la moitié de ce à quoi vous vous êtes engagés, à moins qu’elles ne se désistent ou que ne se désiste celui en la main de qui est la conclusion du mariage. [Toutefois,] vous désister est plus proche de la piété. N’oubliez point votre faveur mutuelle ! Allah, sur ce que vous faites, est clairvoyant. (Ⅷ)
2. 238  
حَافِظُوا عَلَى الصَّلَوَاتِ وَالصَّلَاةِ الْوُسْطَىٰ وَقُومُوا لِلَّهِ قَانِتِينَ
- Hafithoo AAala alssalawati waalssalati alwusta waqoomoo lillahi qaniteena (Ⅰ)
- Soyez assidus aux prières, notamment à la prière médiane ! Et que le culte que vous rendez au Seigneur soit observé avec humilité ! (Ⅱ)
- Veillez assidûment aux Prières et à la Prière médiane ; et tenez-vous devant DIEU humblement et avec soumission (par un grand recueillement). (Ⅲ)
- حافظوا على الصلوات والصلاة الوسطى وقوموا لله قانتين (Ⅳ)
- حٰفِظوا عَلَى الصَّلَوٰتِ وَالصَّلوٰةِ الوُسطىٰ وَقوموا لِلَّهِ قٰنِتينَ (Ⅴ)
- Observez scrupuleusement les prières, particulièrement la prière médiane, et tenez-vous debout et avec ferveur devant Allah. (Ⅵ)
- Soyez assidus aux prières, surtout à la prière médiane. Dressez-vous vers Dieu en dévotion (Ⅶ)
- Soyez assidus aux Prières ainsi qu'à la Prière Médiane [et à la Prière du ‘aṣr] ! Acquittez-vous [du Culte] envers Allah, faisant oraison ! (Ⅷ)
2. 239  
فَإِنْ خِفْتُمْ فَرِجَالًا أَوْ رُكْبَانًا ۖ فَإِذَا أَمِنتُمْ فَاذْكُرُوا اللَّهَ كَمَا عَلَّمَكُم مَّا لَمْ تَكُونُوا تَعْلَمُونَ
- Fain khiftum farijalan aw rukbanan faitha amintum faothkuroo Allaha kama AAallamakum ma lam takoonoo taAAlamoona (Ⅰ)
- En cas de danger, il vous est permis d’accomplir vos prières en marchant ou en étant sur le dos de vos montures. Dès que la sécurité est rétablie, reprenez votre prière comme Dieu vous l’a enseignée lorsque vous ne le saviez pas encore. (Ⅱ)
- Si vous craignez [un danger, alors accomplissez la Prière] en état de marche à pied [que vous êtes] ou sur votre monture ; mais une fois en sécurité, invoquez DIEU (et accomplissez la Prière) comme Il vous a enseigné ce que vous ne saviez pas. (Ⅲ)
- فإن خفتم فرجالا أو ركبانا فإذا أمنتم فاذكروا الله كما علمكم ما لم تكونوا تعلمون (Ⅳ)
- فَإِن خِفتُم فَرِجالًا أَو رُكبانًا ۖ فَإِذا أَمِنتُم فَاذكُرُوا اللَّهَ كَما عَلَّمَكُم ما لَم تَكونوا تَعلَمونَ (Ⅴ)
- Si vous avez peur [de quelque danger], priez en marchant ou à cheval, mais dès que vous vous sentez en sécurité, invoquez Allah comme il vous a été appris, alors que vous ne saviez point. (Ⅵ)
- si vous avez à craindre, priez pendant la marche ou à cheval ; quand vous êtes en sûreté, rappelez Dieu de la manière qu’Il vous a apprise, et que vous ne saviez pas... (Ⅶ)
- Si vous êtes en péril, [faites la Prière] sur vos jambes ou montés ! [Mais] quand vous serez en sécurité, invoquez Allah de la manière qu’il vous a apprise, [manière] que vous ne connaissiez point. (Ⅷ)
2. 240  
وَالَّذِينَ يُتَوَفَّوْنَ مِنكُمْ وَيَذَرُونَ أَزْوَاجًا وَصِيَّةً لِّأَزْوَاجِهِم مَّتَاعًا إِلَى الْحَوْلِ غَيْرَ إِخْرَاجٍ ۚ فَإِنْ خَرَجْنَ فَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ فِي مَا فَعَلْنَ فِي أَنفُسِهِنَّ مِن مَّعْرُوفٍ ۗ وَاللَّهُ عَزِيزٌ حَكِيمٌ
- Waallatheena yutawaffawna minkum wayatharoona azwajan wasiyyatan liazwajihim mataAAan ila alhawli ghayra ikhrajin fain kharajna fala junaha AAalaykum fee ma faAAalna fee anfusihinna min maAAroofin waAllahu AAazeezun hakeemun (Ⅰ)
- Il est recommandé à ceux d’entre vous qui sont mariés d’assurer, avant de mourir, à leurs femmes, par testament, leur entretien pendant une année au domicile conjugal, sans risque d’en être expulsées. Mais si elles le quittent de leur propre gré, alors aucun reproche ne vous sera fait pour la manière dont elles disposeront honnêtement d’elles-mêmes. Dieu est Puissant et Sage. (Ⅱ)
- Ceux parmi vous qui meurent et laissent des épouses, feront, en faveur de leurs épouses, un testament pourvoyant [un héritage legs pour assurer leur entretiens] durant un an sans qu’on ne les déloge [vu qu’elle ne quittent pas le domicile conjugal et ne se remarient pas]. Si elles quittent [le domicile, elles n’auront plus droit au legs et] pas de reproche à faire à vous [tuteurs] si elles agissent de leurs personnes d’une manière convenable. DIEU est Puissant honoré [et] Sage. (Ⅲ)
- والذين يتوفون منكم ويذرون أزواجا وصية لأزواجهم متاعا إلى الحول غير إخراج فإن خرجن فلا جناح عليكم في ما فعلن في أنفسهن من معروف والله عزيز حكيم (Ⅳ)
- وَالَّذينَ يُتَوَفَّونَ مِنكُم وَيَذَرونَ أَزوٰجًا وَصِيَّةً لِأَزوٰجِهِم مَتٰعًا إِلَى الحَولِ غَيرَ إِخراجٍ ۚ فَإِن خَرَجنَ فَلا جُناحَ عَلَيكُم فى ما فَعَلنَ فى أَنفُسِهِنَّ مِن مَعروفٍ ۗ وَاللَّهُ عَزيزٌ حَكيمٌ (Ⅴ)
- Ceux qui parmi vous décèdent et laissent des épouses, qu’ils consentent en leur faveur un legs de la valeur d’une année et qu’elles ne puissent être expulsées de chez elles. Si toutefois elles désirent quitter, il ne vous est fait aucun grief (posthume) de la manière dont elles disposent convenablement d’elles-mêmes. Allah est le plus puissant, le plus sage. (Ⅵ)
- Que ceux d’entre vous qui sont par Dieu récupérés laissant des veuves, leur lèguent un bien d’usage pour un an, dont elles ne puissent être évincées. Si elles s’en allaient (d’elles-mêmes), nulle faute à vous de ce qu’elles feraient de leur personne selon les convenances — Dieu est Puissant et Sage. (Ⅶ)
- Pour ce qui est de ceux d’entre vous qui sont rappelés à Nous (tawafƒā), laissant des épouses, [qu’ils fassent] un testament pour leurs épouses, [leur assurant] jouissance pour l'année, sans expulsion. [Toutefois] si elles sortent [de leur demeure], nul grief à vous faire en ce qu’elles font, touchant leur personne, selon une manière reconnue [convenable]. Allah est puissant et sage. (Ⅷ)
2. 241  
وَلِلْمُطَلَّقَاتِ مَتَاعٌ بِالْمَعْرُوفِ ۖ حَقًّا عَلَى الْمُتَّقِينَ
- Walilmutallaqati mataAAun bialmaAAroofi haqqan AAala almuttaqeena (Ⅰ)
- Les femmes répudiées ont droit à un pécule convenable. Le leur assurer est un devoir pour ceux qui craignent le Seigneur. (Ⅱ)
- Les femmes divorcées auront droit à un bien [accordé] convenablement [par leur mari], c’est un devoir pour ceux qui sont pieux. (Ⅲ)
- وللمطلقات متاع بالمعروف حقا على المتقين (Ⅳ)
- وَلِلمُطَلَّقٰتِ مَتٰعٌ بِالمَعروفِ ۖ حَقًّا عَلَى المُتَّقينَ (Ⅴ)
- Les femmes répudiées obtiennent un droit matériel établi selon les usages en vigueur et imputable aux personnes qui craignent Dieu. (Ⅵ)
- les répudiées auront un bien d’usage conforme aux convenances : obligation pour ceux qui se prémunissent. (Ⅶ)
- Aux femmes sous le coup d’une répudiation appartient une jouissance, de la manière reconnue [convenable]. Devoir pour les Pieux ! (Ⅷ)
2. 242  
كَذَٰلِكَ يُبَيِّنُ اللَّهُ لَكُمْ آيَاتِهِ لَعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ
- Kathalika yubayyinu Allahu lakum ayatihi laAAallakum taAAqiloona (Ⅰ)
- C’est ainsi que Dieu vous expose clairement Ses signes. Peut-être saurez-vous y réfléchir. (Ⅱ)
- DIEU vous explique ainsi Ses versets [et les signes]. Peut-être raisonnerez-vous. (Ⅲ)
- كذلك يبين الله لكم آياته لعلكم تعقلون (Ⅳ)
- كَذٰلِكَ يُبَيِّنُ اللَّهُ لَكُم ءايٰتِهِ لَعَلَّكُم تَعقِلونَ (Ⅴ)
- C’est ainsi qu’Allah vous montre Ses signes, peut-être cela vous poussera-t-il à raisonner. (Ⅵ)
- Ainsi, Dieu vous explicite Ses signes, dans l’attente que vous vous raisonniez. (Ⅶ)
- Ainsi Allah vous explique Ses aya. Peut-être raisonnerez-vous. (Ⅷ)
2. 243  
۞ أَلَمْ تَرَ إِلَى الَّذِينَ خَرَجُوا مِن دِيَارِهِمْ وَهُمْ أُلُوفٌ حَذَرَ الْمَوْتِ فَقَالَ لَهُمُ اللَّهُ مُوتُوا ثُمَّ أَحْيَاهُمْ ۚ إِنَّ اللَّهَ لَذُو فَضْلٍ عَلَى النَّاسِ وَلَٰكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يَشْكُرُونَ
- Alam tara ila allatheena kharajoo min diyarihim wahum oloofun hathara almawti faqala lahumu Allahu mootoo thumma ahyahum inna Allaha lathoo fadlin AAala alnnasi walakinna akthara alnnasi la yashkuroona (Ⅰ)
- Considère le cas de ceux qui, par milliers, furent contraints de fuir leurs foyers, par crainte de la mort, et auxquels Dieu a dit : « Mourez donc ! » Puis Il les rappela à la vie, car Dieu est Plein de bonté pour les hommes ; mais la plupart d’entre eux ne reconnaissent pas Ses bienfaits. (Ⅱ)
- N’as-tu pas vu ceux qui, par milliers, sont sortis de leurs demeures par crainte de la mort ? DIEU leur a dit « mourez ! » Puis Il les a fait revivre. DIEU est plein de bonté pour les hommes, mais les hommes, pour la plupart, ne sont pas reconnaissants. (Ⅲ)
- ألم تر إلى الذين خرجوا من ديارهم وهم ألوف حذر الموت فقال لهم الله موتوا ثم أحياهم إن الله لذو فضل على الناس ولكن أكثر الناس لا يشكرون (Ⅳ)
- ۞ أَلَم تَرَ إِلَى الَّذينَ خَرَجوا مِن دِيٰرِهِم وَهُم أُلوفٌ حَذَرَ المَوتِ فَقالَ لَهُمُ اللَّهُ موتوا ثُمَّ أَحيٰهُم ۚ إِنَّ اللَّهَ لَذو فَضلٍ عَلَى النّاسِ وَلٰكِنَّ أَكثَرَ النّاسِ لا يَشكُرونَ (Ⅴ)
- N’as-tu pas vu ceux qui, par milliers, sont sortis de leurs maisons pour avoir pris peur de la mort ? Allah leur a dit : Mourez, avant de les ramener à la vie. À Allah un ascendant favorable par rapport aux hommes, mais la plupart d’entre eux ne sont pas reconnaissants. (Ⅵ)
- N’en as-tu pas vu sortir de leurs demeures par milliers, redoutant la mort ? Dieu leur a dit : « Mourez », puis les fit vivre. Dieu est plein de grâce envers les hommes, mais la plupart n’en ont aucune gratitude... (Ⅶ)
- N’as-tu point vu ceux qui sont sortis de leur habitat, par milliers, par crainte de la mort ? Allah leur avait dit : « Mourez ! », puis Il les fit revivre. Allah est Détenteur de la Faveur envers les Hommes, mais la plupart des Hommes ne sont pas reconnaissants. (Ⅷ)
2. 244  
وَقَاتِلُوا فِي سَبِيلِ اللَّهِ وَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ سَمِيعٌ عَلِيمٌ
- Waqatiloo fee sabeeli Allahi waiAAlamoo anna Allaha sameeAAun AAaleemun (Ⅰ)
- Combattez donc pour la Cause de Dieu et sachez que Dieu entend tout et sait tout. (Ⅱ)
- Combattez (travaillez) sur le chemin (pour la cause) de DIEU et sachez que DIEU entend tout [et Il est] Omniscient. (Ⅲ)
- وقاتلوا في سبيل الله واعلموا أن الله سميع عليم (Ⅳ)
- وَقٰتِلوا فى سَبيلِ اللَّهِ وَاعلَموا أَنَّ اللَّهَ سَميعٌ عَليمٌ (Ⅴ)
- Combattez dans le chemin d’Allah et sachez qu’Allah sait et entend tout. (Ⅵ)
- Combattez sur le chemin de Dieu. Sachez que Dieu est Entendant, Connaissant... (Ⅶ)
- [Croyants !,] combattez dans le Chemin d’Allah et sachez qu’Allah est audient et omniscient ! (Ⅷ)
2. 245  
مَّن ذَا الَّذِي يُقْرِضُ اللَّهَ قَرْضًا حَسَنًا فَيُضَاعِفَهُ لَهُ أَضْعَافًا كَثِيرَةً ۚ وَاللَّهُ يَقْبِضُ وَيَبْسُطُ وَإِلَيْهِ تُرْجَعُونَ
- Man tha allathee yuqridu Allaha qardan hasanan fayudaAAifahu lahu adAAafan katheeratan waAllahu yaqbidu wayabsutu wailayhi turjaAAoona (Ⅰ)
- Quiconque consent à faire un prêt gracieux à Dieu, Dieu le lui rendra au décuple, car c’est Lui qui décrète l’abondance ou la parcimonie et c’est vers Lui que se fera votre retour. (Ⅱ)
- Qui est-ce qui va prêter à DIEU un beau prêt ? [DIEU] le lui rendra multiplié plusieurs fois. DIEU restreint [les biens accordés aux hommes] ou [les] étend et vous serez ramenés vers Lui. (Ⅲ)
- من ذا الذي يقرض الله قرضا حسنا فيضاعفه له أضعافا كثيرة والله يقبض ويبسط وإليه ترجعون (Ⅳ)
- مَن ذَا الَّذى يُقرِضُ اللَّهَ قَرضًا حَسَنًا فَيُضٰعِفَهُ لَهُ أَضعافًا كَثيرَةً ۚ وَاللَّهُ يَقبِضُ وَيَبصُۜطُ وَإِلَيهِ تُرجَعونَ (Ⅴ)
- Celui qui confie à Allah un crédit sincère, Allah le lui fera fructifier très sensiblement. Allah retient ou libère ses avantages comme Il veut et c’est vers Lui que vous reviendrez. (Ⅵ)
- Qui va faire à Dieu un beau prêt, Dieu le lui revaudra au centuple. Dieu resserre et déploie. C’est à Lui que de vous il sera fait retour. (Ⅶ)
- A celui qui fait un beau prêt à Allah, Celui-ci le rendra au double. Allah referme ou rouvre [Sa main]. Vers Lui, vous serez ramenés. (Ⅷ)
2. 246  
أَلَمْ تَرَ إِلَى الْمَلَإِ مِن بَنِي إِسْرَائِيلَ مِن بَعْدِ مُوسَىٰ إِذْ قَالُوا لِنَبِيٍّ لَّهُمُ ابْعَثْ لَنَا مَلِكًا نُّقَاتِلْ فِي سَبِيلِ اللَّهِ ۖ قَالَ هَلْ عَسَيْتُمْ إِن كُتِبَ عَلَيْكُمُ الْقِتَالُ أَلَّا تُقَاتِلُوا ۖ قَالُوا وَمَا لَنَا أَلَّا نُقَاتِلَ فِي سَبِيلِ اللَّهِ وَقَدْ أُخْرِجْنَا مِن دِيَارِنَا وَأَبْنَائِنَا ۖ فَلَمَّا كُتِبَ عَلَيْهِمُ الْقِتَالُ تَوَلَّوْا إِلَّا قَلِيلًا مِّنْهُمْ ۗ وَاللَّهُ عَلِيمٌ بِالظَّالِمِينَ
- Alam tara ila almalai min banee israeela min baAAdi moosa ith qaloo linabiyyin lahumu ibAAath lana malikan nuqatil fee sabeeli Allahi qala hal AAasaytum in kutiba AAalaykumu alqitalu alla tuqatiloo qaloo wama lana alla nuqatila fee sabeeli Allahi waqad okhrijna min diyarina waabnaina falamma kutiba AAalayhimu alqitalu tawallaw illa qaleelan minhum waAllahu AAaleemun bialththalimeena (Ⅰ)
- Connais-tu l’histoire de ces notables israélites qui allèrent trouver, après la mort de Moïse, un de leurs prophètes, pour lui dire : « Désigne-nous un roi sous les ordres duquel nous irons combattre pour la Cause de Dieu ! » – « N’est-il pas à craindre, leur dit le prophète, que vous refusiez de combattre, si l’ordre de le faire vous est donné ? » – « Et pourquoi ne combattrions-nous pas pour la Cause de Dieu, répliquèrent-ils, nous qui avons été chassés de nos foyers et séparés de notre progéniture ? » Mais, lorsque le combat leur fut prescrit, ils tournèrent tous le dos à l’ennemi, à l’exception d’une poignée d’entre eux. Dieu connaît bien les pervers. (Ⅱ)
- N’as-tu pas vu l’assemblée de notables des enfants d’Israël (Jacob) après [la mort de] Moïse ? Ils dirent à l’un de leurs Prophètes : « Choisis-nous un roi pour que nous combattions [sous son ordre] sur le chemin de DIEU ». [Le Prophète leur] dit : « S’il vous est prescrit de combattre, il se peut que vous ne combattiez pas ». Ils dirent : « Comment se pourrait-il que nous ne combattions pas sur le chemin de DIEU alors que nous avons été expulsés de nos demeures et [qu’on a capturé] nos enfants ? » Mais quand le combat leur fut prescrit, ils tournèrent le dos exception faites d’un petit nombre d’entre eux. DIEU connaît bien les injustes. (Ⅲ)
- ألم تر إلى الملإ من بني إسرائيل من بعد موسى إذ قالوا لنبي لهم ابعث لنا ملكا نقاتل في سبيل الله قال هل عسيتم إن كتب عليكم القتال ألا تقاتلوا قالوا وما لنا ألا نقاتل في سبيل الله وقد أخرجنا من ديارنا وأبنائنا فلما كتب عليهم القتال تولوا إلا قليلا منهم والله عليم بالظالمين (Ⅳ)
- أَلَم تَرَ إِلَى المَلَإِ مِن بَنى إِسرٰءيلَ مِن بَعدِ موسىٰ إِذ قالوا لِنَبِىٍّ لَهُمُ ابعَث لَنا مَلِكًا نُقٰتِل فى سَبيلِ اللَّهِ ۖ قالَ هَل عَسَيتُم إِن كُتِبَ عَلَيكُمُ القِتالُ أَلّا تُقٰتِلوا ۖ قالوا وَما لَنا أَلّا نُقٰتِلَ فى سَبيلِ اللَّهِ وَقَد أُخرِجنا مِن دِيٰرِنا وَأَبنائِنا ۖ فَلَمّا كُتِبَ عَلَيهِمُ القِتالُ تَوَلَّوا إِلّا قَليلًا مِنهُم ۗ وَاللَّهُ عَليمٌ بِالظّٰلِمينَ (Ⅴ)
- N’as-tu pas vu le Conseil des fils d’Israël qui, après Moïse, disent à l’un de leurs prophètes : Envoie-nous un roi de façon à combattre dans la voie de Dieu. Il leur dit : Si cette clause était écrite dans le Livre, auriez-vous combattu ? Ceux-ci répondirent : Il ne nous reste qu’à combattre dans la voie de Dieu, puisque nous avons été chassés de nos demeures, nous et nos enfants. Dès lors que le combat leur a été prescrit, ils le refusèrent, hormis quelques-uns parmi eux. Dieu est bien informé quant aux coupables. (Ⅵ)
- N’as-tu pas vu le conseil des Fils d’Israël après Moïse, lorsqu’ils dirent à un prophète qu’ils avaient : « Envoie-nous un roi, pour que nous combattions sur le chemin de Dieu ». Il dit : « Serait-il possible, s’il vous est prescrit de combattre, que vous ne combattiez pas ? » Ils dirent : « Il ferait beau voir que nous ne combattions pas sur le chemin de Dieu, après avoir été exilés de nos demeures et de nos fils ! » Mais quand le combat fut prescrit, ils tournèrent le dos, à l’exception d’un petit nombre... — Dieu est Connaissant des iniques. (Ⅶ)
- N’as-tu point vu le Conseil (malâ’) des Fils d’Israël quand, postérieurement à Moïse, il dit à un Prophète qu’ils avaient : « Désigne-nous un roi ! nous combattrons dans le Chemin d’Allah ! » [Ce Prophète] dit : « S’il vous est prescrit de combattre, pourriez-vous ne pas combattre ?» — « Pourquoi, » répondirent [les gens du Conseil], « [pourquoi] ne combattrions-nous point dans le Chemin d’Allah, alors que nous avons été expulsés de notre habitat ainsi que nos fils ? » [Toutefois], quand il leur eut été prescrit de combattre, ils tournèrent le dos sauf un petit nombre d’entre eux. Allah connaît bien les Injustes. (Ⅷ)
2. 247  
وَقَالَ لَهُمْ نَبِيُّهُمْ إِنَّ اللَّهَ قَدْ بَعَثَ لَكُمْ طَالُوتَ مَلِكًا ۚ قَالُوا أَنَّىٰ يَكُونُ لَهُ الْمُلْكُ عَلَيْنَا وَنَحْنُ أَحَقُّ بِالْمُلْكِ مِنْهُ وَلَمْ يُؤْتَ سَعَةً مِّنَ الْمَالِ ۚ قَالَ إِنَّ اللَّهَ اصْطَفَاهُ عَلَيْكُمْ وَزَادَهُ بَسْطَةً فِي الْعِلْمِ وَالْجِسْمِ ۖ وَاللَّهُ يُؤْتِي مُلْكَهُ مَن يَشَاءُ ۚ وَاللَّهُ وَاسِعٌ عَلِيمٌ
- Waqala lahum nabiyyuhum inna Allaha qad baAAatha lakum taloota malikan qaloo anna yakoonu lahu almulku AAalayna wanahnu ahaqqu bialmulki minhu walam yuta saAAatan mina almali qala inna Allaha istafahu AAalaykum wazadahu bastatan fee alAAilmi waaljismi waAllahu yutee mulkahu man yashao waAllahu wasiAAun AAaleemun (Ⅰ)
- Leur prophète leur dit : « Dieu vous envoie Saül comme roi. » Ils s’écrièrent alors : « Comment pourrait-il régner sur nous ? Nous avons plus de droits que lui au trône ! Et il n’a même pas l’avantage de la fortune ! » Le prophète répondit : « Dieu l’a choisi de préférence à vous tous et Il l’a favorisé en science et en force physique, car Dieu donne le pouvoir à qui Il veut ; Il est Omniprésent et Omniscient. » (Ⅱ)
- Leur Prophète leur dit : « DIEU vous a choisi Tâlout (Saül) pour roi ». Ils dirent : « Comment aurait-il de royauté sur nous ? Nous avons plus de droit que lui à la royauté, et il n’est [même] pas doté de richesses ! » [Leur Prophète] dit : « DIEU l’a élu sur vous, et Il l’a doté d’un surcroît de science et de taille (corps) ». DIEU donne la royauté à qui Il veut. DIEU est Munificent [et] Omniscient. (Ⅲ)
- وقال لهم نبيهم إن الله قد بعث لكم طالوت ملكا قالوا أنى يكون له الملك علينا ونحن أحق بالملك منه ولم يؤت سعة من المال قال إن الله اصطفاه عليكم وزاده بسطة في العلم والجسم والله يؤتي ملكه من يشاء والله واسع عليم (Ⅳ)
- وَقالَ لَهُم نَبِيُّهُم إِنَّ اللَّهَ قَد بَعَثَ لَكُم طالوتَ مَلِكًا ۚ قالوا أَنّىٰ يَكونُ لَهُ المُلكُ عَلَينا وَنَحنُ أَحَقُّ بِالمُلكِ مِنهُ وَلَم يُؤتَ سَعَةً مِنَ المالِ ۚ قالَ إِنَّ اللَّهَ اصطَفىٰهُ عَلَيكُم وَزادَهُ بَسطَةً فِى العِلمِ وَالجِسمِ ۖ وَاللَّهُ يُؤتى مُلكَهُ مَن يَشاءُ ۚ وَاللَّهُ وٰسِعٌ عَليمٌ (Ⅴ)
- Leur prophète leur dit alors : Dieu vous a envoyé Saül comme roi. Ils dirent : Pourquoi serait-il roi, alors que nous avons la priorité sur lui ? De plus, il n’est même pas riche ! Leur prophète leur dit : Dieu l’a privilégié sur vous, et l’a doté de grandeur de par l’esprit et le corps. Allah fait bénéficier de Sa puissance qui Il veut, Il est vaste et savant. (Ⅵ)
- — Leur prophète leur dit : « Dieu vous a envoyé pour roi Saül. — Comment, dirent-ils, aurait-il sur nous royauté ? Nous y avons plus de droit que lui, puisqu’il n’a pas été doté largement de biens ». Il dit : « Dieu l’a élu sur vous et grandi plus que vous en ampleur de la connaissance et du corps ». — Dieu donne Sa royauté à qui Il veut. Il est Immense, Connaissant. (Ⅶ)
- Le Prophète dit [au Conseil des Fils d’Israël] : « Allah vous a envoyé Saül comme roi. » — « Comment Saül aurait-il la royauté sur nous », répondirent [ces gens], « alors que nous avons plus droit que lui à la royauté et qu’il n’a pas reçu grande largesse de bien ? » — « Allah l’a élu sur vous », répondit [leur Prophète], « et Il lui a donné plus de grandeur [qu'à vous], pour ce qui touche la science et le corps. Allah donne Sa royauté à qui Il veut. Allah est large et omniscient ». (Ⅷ)
2. 248  
وَقَالَ لَهُمْ نَبِيُّهُمْ إِنَّ آيَةَ مُلْكِهِ أَن يَأْتِيَكُمُ التَّابُوتُ فِيهِ سَكِينَةٌ مِّن رَّبِّكُمْ وَبَقِيَّةٌ مِّمَّا تَرَكَ آلُ مُوسَىٰ وَآلُ هَارُونَ تَحْمِلُهُ الْمَلَائِكَةُ ۚ إِنَّ فِي ذَٰلِكَ لَآيَةً لَّكُمْ إِن كُنتُم مُّؤْمِنِينَ
- Waqala lahum nabiyyuhum inna ayata mulkihi an yatiyakumu alttabootu feehi sakeenatun min rabbikum wabaqiyyatun mimma taraka alu moosa waalu haroona tahmiluhu almalaikatu inna fee thalika laayatan lakum in kuntum mumineena (Ⅰ)
- Et leur prophète ajouta : « Le signe de son investiture sera le retour du reliquaire qui sera porté par des anges et contiendra, en guise de réconfort de la part de votre Seigneur, des reliques de la famille de Moïse et de la famille d’Aaron. C’est là un signe indubitable pour vous, pour peu que vous soyez des croyants sincères. » (Ⅱ)
- Leur Prophète leur dit : « Le signe de sa royauté sera que le Coffre d’alliance viendra vers vous, porté par les anges, il contient une sakina (quiétude) accordée par votre Seigneur et une relique de ce que laissèrent la famille de Moïse et d’Aaron. C’est un signe pour vous, si vous êtes croyants ». (Ⅲ)
- وقال لهم نبيهم إن آية ملكه أن يأتيكم التابوت فيه سكينة من ربكم وبقية مما ترك آل موسى وآل هارون تحمله الملائكة إن في ذلك لآية لكم إن كنتم مؤمنين (Ⅳ)
- وَقالَ لَهُم نَبِيُّهُم إِنَّ ءايَةَ مُلكِهِ أَن يَأتِيَكُمُ التّابوتُ فيهِ سَكينَةٌ مِن رَبِّكُم وَبَقِيَّةٌ مِمّا تَرَكَ ءالُ موسىٰ وَءالُ هٰرونَ تَحمِلُهُ المَلٰئِكَةُ ۚ إِنَّ فى ذٰلِكَ لَءايَةً لَكُم إِن كُنتُم مُؤمِنينَ (Ⅴ)
- Leur prophète leur dit encore : Le signe de sa royauté sera de ramener vers vous l’Arche. Elle sera habitée par la quiétude divine et une partie du legs de la famille de Moïse et de la famille d’Aaron. Portée par les anges, elle sera un gage pour vous, si vous êtes croyants. (Ⅵ)
- — Leur prophète leur dit : « Le signe de sa royauté sera qu’il vous rapporte la châsse convoyée par les anges et qui renferme une sérénité venant de votre Seigneur et des reliques des familles de Moïse et d’Aaron. Là réside pour vous un signe, si vous êtes des croyants » (Ⅶ)
- Leur Prophète ajouta : « Le signe de Son investiture sera que l’Arche d’Alliance reviendra à vous, portée par les Anges, contenant une Présence Divine (sakîna) [venue] de votre Seigneur et une relique de ce qu’ont laissé la famille de Moïse et la famille d’Aaron. En vérité, en cela sera certes un signe pour vous, si vous êtes croyants. » (Ⅷ)
2. 249  
فَلَمَّا فَصَلَ طَالُوتُ بِالْجُنُودِ قَالَ إِنَّ اللَّهَ مُبْتَلِيكُم بِنَهَرٍ فَمَن شَرِبَ مِنْهُ فَلَيْسَ مِنِّي وَمَن لَّمْ يَطْعَمْهُ فَإِنَّهُ مِنِّي إِلَّا مَنِ اغْتَرَفَ غُرْفَةً بِيَدِهِ ۚ فَشَرِبُوا مِنْهُ إِلَّا قَلِيلًا مِّنْهُمْ ۚ فَلَمَّا جَاوَزَهُ هُوَ وَالَّذِينَ آمَنُوا مَعَهُ قَالُوا لَا طَاقَةَ لَنَا الْيَوْمَ بِجَالُوتَ وَجُنُودِهِ ۚ قَالَ الَّذِينَ يَظُنُّونَ أَنَّهُم مُّلَاقُو اللَّهِ كَم مِّن فِئَةٍ قَلِيلَةٍ غَلَبَتْ فِئَةً كَثِيرَةً بِإِذْنِ اللَّهِ ۗ وَاللَّهُ مَعَ الصَّابِرِينَ
- Falamma fasala talootu bialjunoodi qala inna Allaha mubtaleekum binaharin faman shariba minhu falaysa minnee waman lam yatAAamhu fainnahu minnee illa mani ightarafa ghurfatan biyadihi fashariboo minhu illa qaleelan minhum falamma jawazahu huwa waallatheena amanoo maAAahu qaloo la taqata lana alyawma bijaloota wajunoodihi qala allatheena yathunnoona annahum mulaqoo Allahi kam min fiatin qaleelatin ghalabat fiatan katheeratan biithni Allahi waAllahu maAAa alssabireena (Ⅰ)
- Et lorsque Saül se mit en route avec ses troupes, il leur dit : « Dieu va vous mettre à l’épreuve à la traversée de la rivière. Quiconque en boira ne sera plus des miens ; seul celui qui s’abstiendra d’y goûter ou se contentera d’en puiser une gorgée dans le creux de la main sera des miens. » Or, à la traversée de la rivière, ils y burent tous à l’exception de quelques-uns. Et lorsque Saül eut franchi avec ses compagnons la rivière, ces derniers s’écrièrent : « Nous ne sommes pas en mesure aujourd’hui d’affronter Goliath et ses troupes. » Tandis que ceux qui avaient foi dans leur rencontre avec le Seigneur ripostèrent : « Que de fois n’a-t-on pas vu un petit groupe triompher d’une grande armée, par la grâce du Seigneur, car Dieu est avec ceux qui savent s’armer de patience ! » (Ⅱ)
- Lorsque Tâlout partit avec l’armée, il dit : « DIEU va vous éprouver par une rivière ; celui qui y boit n’est pas des miens - et celui qui n’en goûte pas est des miens - à moins qu’il n’en ait pris dans le creux de sa main » ; mais ils y burent, à part un petit nombre d’entre eux. Quand il (Saül) l’eut traversée, lui et les croyants qui avaient cru avec lui, [ceux-ci] dirent : « Aujourd’hui nous n’avons pas la force d’affronter Jâlout (Goliath) et son armée ». Mais ceux qui étaient sûrs qu’ils vont rencontrer DIEU dirent : « Que de fois, par la permission (volonté) de DIEU, un groupe peu nombreux a vaincu un groupe beaucoup plus nombreux. DIEU est avec ceux qui endurent [sur Son chemin] ». (Ⅲ)
- فلما فصل طالوت بالجنود قال إن الله مبتليكم بنهر فمن شرب منه فليس مني ومن لم يطعمه فإنه مني إلا من اغترف غرفة بيده فشربوا منه إلا قليلا منهم فلما جاوزه هو والذين آمنوا معه قالوا لا طاقة لنا اليوم بجالوت وجنوده قال الذين يظنون أنهم ملاقو الله كم من فئة قليلة غلبت فئة كثيرة بإذن الله والله مع الصابرين (Ⅳ)
- فَلَمّا فَصَلَ طالوتُ بِالجُنودِ قالَ إِنَّ اللَّهَ مُبتَليكُم بِنَهَرٍ فَمَن شَرِبَ مِنهُ فَلَيسَ مِنّى وَمَن لَم يَطعَمهُ فَإِنَّهُ مِنّى إِلّا مَنِ اغتَرَفَ غُرفَةً بِيَدِهِ ۚ فَشَرِبوا مِنهُ إِلّا قَليلًا مِنهُم ۚ فَلَمّا جاوَزَهُ هُوَ وَالَّذينَ ءامَنوا مَعَهُ قالوا لا طاقَةَ لَنَا اليَومَ بِجالوتَ وَجُنودِهِ ۚ قالَ الَّذينَ يَظُنّونَ أَنَّهُم مُلٰقُوا اللَّهِ كَم مِن فِئَةٍ قَليلَةٍ غَلَبَت فِئَةً كَثيرَةً بِإِذنِ اللَّهِ ۗ وَاللَّهُ مَعَ الصّٰبِرينَ (Ⅴ)
- Lorsque Saül se mit en branle avec son armée, il dit : Dieu vous mettra à l’épreuve d’un fleuve : celui qui y boira ne sera pas des miens et celui qui résistera à l’envie d’y goûter sera des miens, sauf celui qui prendra un peu d’eau dans ses mains. Tous y burent, à l’exception d’un petit nombre parmi eux. Lorsqu’il dépassa le fleuve avec sa petite troupe qui avait cru, ils s’exclamèrent : Nous n’avons plus de force aujourd’hui face à Goliath et à ses soldats ! Ceux qui espéraient rencontrer Dieu dirent alors : Combien de fois un petit groupe de personnes a réussi à vaincre un groupe imposant avec la volonté de Dieu ? Dieu est avec ceux qui persévèrent. (Ⅵ)
- quand Saül eut fait mouvement avec l’armée, il dit : « Dieu va vous éprouver par une rivière. Quiconque en boira n’est pas des miens. Quiconque s’abstiendra d’y goûter sera des miens, sauf à n’en boire qu’une gorgée dans la main ». Or tous en burent, à l’exception d’un petit nombre. Et quand ils eurent passé, lui et ceux qui croyaient en lui : « En ce jour, dirent-ils, nous ne sommes pas de force contre Goliath et son armée ». Mais ceux qui pensaient à la rencontre de Dieu : « Que de fois, dirent-ils, un petit groupe n’en a-t-il pas vaincu un grand, par la permission de Dieu ! » — Dieu est avec les patients. (Ⅶ)
- Quand Saül partit avec les troupes, il [leur] dit : « Allah va vous éprouver, à une rivière. Celui qui y boira n’est pas des miens ; celui qui n’en goûtera pas sera des miens ; exception faite pour qui y puisera une fois, de la main. » Ils y burent, excepté un petit nombre d’entre eux. Quand [Saül] eut passé [cette rivière], lui et ceux qui croyaient avec lui, ceux-ci s’écrièrent : « Nul pouvoir à nous, en ce jour, contre Goliath et ses troupes ! » [Toutefois] ceux qui pensaient qu’ils allaient rencontrer Allah s’écrièrent : « Combien [souvent] bande peu nombreuse a vaincu bande nombreuse, avec la permission d’Allah ! Allah est avec les Constants ! » (Ⅷ)


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