Le récit (al-qaças)
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(Arabe classique)


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(Ⅰ)
(Ⅱ)
(Ⅲ)
(Ⅳ)
(Ⅴ)
(Ⅵ)
(Ⅶ)
(Ⅷ)


28. 0  
بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ
- Alhamdu lillahi rabbi alAAalameena (Ⅰ)
- Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. (Ⅱ)
-  [Commencer] par le Nom de DIEU le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. (Ⅲ)
- بسم الله الرحمن الرحيم (Ⅳ)
- بِسمِ اللَّهِ الرَّحمٰنِ الرَّحيمِ (Ⅴ)
- Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux (Ⅵ)
- Au nom de Dieu, le Tout miséricorde, le Miséricordieux (Ⅶ)
- Au nom d’Allah, le Bienfaiteur miséricordieux. (Ⅷ)
28. 1  
بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ طسم
- Taseenmeem (Ⅰ)
- Tâ - Sîn - Mîm. (Ⅱ)
- T. S. M. (Tâ. Sîn. Mîm.) (Ⅲ)
- بسم الله الرحمن الرحيم طسم (Ⅳ)
- بِسمِ اللَّهِ الرَّحمٰنِ الرَّحيمِ طسم (Ⅴ)
- Ta. Sin. Mim. (Ⅵ)
- T S M (Ⅶ)
- Ṭ. S. M. (Ⅷ)
28. 2  
تِلْكَ آيَاتُ الْكِتَابِ الْمُبِينِ
- Tilka ayatu alkitabi almubeeni (Ⅰ)
- Voici les versets du Livre édifiant ! (Ⅱ)
- [Prophète !] Voici les versets du Livre explicite. (Ⅲ)
- تلك آيات الكتاب المبين (Ⅳ)
- تِلكَ ءايٰتُ الكِتٰبِ المُبينِ (Ⅴ)
- Tels sont les versets du Livre clair. (Ⅵ)
- Ce sont là des signes de l’Écrit explicite. (Ⅶ)
- Voici les aya de l’Écriture explicite. (Ⅷ)
28. 3  
نَتْلُو عَلَيْكَ مِن نَّبَإِ مُوسَىٰ وَفِرْعَوْنَ بِالْحَقِّ لِقَوْمٍ يُؤْمِنُونَ
- Natloo AAalayka min nabai moosa wafirAAawna bialhaqqi liqawmin yuminoona (Ⅰ)
- Nous allons te raconter en toute vérité, à l’intention des croyants, une partie de l’histoire de Moïse et de Pharaon. (Ⅱ)
- Nous te récitons [une partie] de la nouvelle de Moïse et de Pharaon, en toute vérité, à l’intention des hommes qui croient [en DIEU dans le monde entier]. (Ⅲ)
- نتلو عليك من نبإ موسى وفرعون بالحق لقوم يؤمنون (Ⅳ)
- نَتلوا عَلَيكَ مِن نَبَإِ موسىٰ وَفِرعَونَ بِالحَقِّ لِقَومٍ يُؤمِنونَ (Ⅴ)
- En vérité, Nous te dictons les récits de Moïse et de Pharaon pour un peuple qui croit. (Ⅵ)
- Nous allons pour toi réciter un épisode de l’histoire de Moïse avec Pharaon, en toute vérité, à l’intention d’un peuple qui croirait. (Ⅶ)
- Nous te communiquons [une partie] du récit (nabâ’) de Moïse et de Pharaon, [pleine] de vérité pour un peuple qui croit. (Ⅷ)
28. 4  
إِنَّ فِرْعَوْنَ عَلَا فِي الْأَرْضِ وَجَعَلَ أَهْلَهَا شِيَعًا يَسْتَضْعِفُ طَائِفَةً مِّنْهُمْ يُذَبِّحُ أَبْنَاءَهُمْ وَيَسْتَحْيِي نِسَاءَهُمْ ۚ إِنَّهُ كَانَ مِنَ الْمُفْسِدِينَ
- Inna firAAawna AAala fee alardi wajaAAala ahlaha shiyaAAan yastadAAifu taifatan minhum yuthabbihu abnaahum wayastahyee nisaahum innahu kana mina almufsideena (Ⅰ)
- Pharaon se comportait en despote dans le pays. Il avait réparti ses habitants en clans et en opprimait une partie en mettant à mort leurs fils et en ne laissant en vie que leurs filles, car c’était un être malfaisant. (Ⅱ)
- Pharaon était hautain sur la terre et divisait le peuple en clans [opposés]. Il cherchait à opprimer un groupe d’entre eux, égorgeait leurs fils et laissait leurs femmes (leurs filles) en vie [comme domestiques]. Il était du nombre de ceux qui répandent la corruption [sur la terre]. (Ⅲ)
- إن فرعون علا في الأرض وجعل أهلها شيعا يستضعف طائفة منهم يذبح أبناءهم ويستحيي نساءهم إنه كان من المفسدين (Ⅳ)
- إِنَّ فِرعَونَ عَلا فِى الأَرضِ وَجَعَلَ أَهلَها شِيَعًا يَستَضعِفُ طائِفَةً مِنهُم يُذَبِّحُ أَبناءَهُم وَيَستَحيۦ نِساءَهُم ۚ إِنَّهُ كانَ مِنَ المُفسِدينَ (Ⅴ)
- Pharaon se prévalut de sa position supérieure sur terre pour former des clans au sein de son peuple. Il en rabaissa une partie, tua leurs enfants et garda en vie leurs femmes. Il faisait partie des êtres nuisibles. (Ⅵ)
- Pharaon s’élevait sur la terre ; il en avait réparti le peuple en clientèles, faisant d’un certain groupe des opprimés, dont il égorgeait les fils, épargnant leurs femmes : il était entre tous un fauteur de dégât (Ⅶ)
- Pharaon, altier en la terre [d'Égypte], fit de ses habitants, des partis. Abaissant une fraction d’entre eux, il en égorgeait les fils et [n’]épargnait [que] les femmes. Il était donc parmi les Fauteurs de scandale. (Ⅷ)
28. 5  
وَنُرِيدُ أَن نَّمُنَّ عَلَى الَّذِينَ اسْتُضْعِفُوا فِي الْأَرْضِ وَنَجْعَلَهُمْ أَئِمَّةً وَنَجْعَلَهُمُ الْوَارِثِينَ
- Wanureedu an namunna AAala allatheena istudAAifoo fee alardi wanajAAalahum aimmatan wanajAAalahumu alwaritheena (Ⅰ)
- Or, Nous voulions apporter Notre aide à ces opprimés sur Terre, pour faire d’eux des dirigeants et des héritiers, (Ⅱ)
- Nous voulions favoriser ceux qui avaient été opprimés sur la terre, faire d’eux des [bons] dirigeants, faire d’eux des héritiers ; (Ⅲ)
- ونريد أن نمن على الذين استضعفوا في الأرض ونجعلهم أئمة ونجعلهم الوارثين (Ⅳ)
- وَنُريدُ أَن نَمُنَّ عَلَى الَّذينَ استُضعِفوا فِى الأَرضِ وَنَجعَلَهُم أَئِمَّةً وَنَجعَلَهُمُ الوٰرِثينَ (Ⅴ)
- Nous voulûmes Nous montrer clément avec ceux qui avaient été rabaissés et humiliés sur terre. Nous voulûmes mettre en avant leurs guides, nous en ferons des héritiers. (Ⅵ)
- alors que Nous voulons répandre Nos grâces sur les opprimés de la terre, faire d’eux des préposés, faire d’eux les héritiers (Ⅶ)
- Or Nous voulions combler de Nos bontés ceux qui étaient abaissés dans le pays, en faire des conducteurs (’imâm), en faire les héritiers [des Impies], (Ⅷ)
28. 6  
وَنُمَكِّنَ لَهُمْ فِي الْأَرْضِ وَنُرِيَ فِرْعَوْنَ وَهَامَانَ وَجُنُودَهُمَا مِنْهُم مَّا كَانُوا يَحْذَرُونَ
- Wanumakkina lahum fee alardi wanuriya firAAawna wahamana wajunoodahuma minhum ma kanoo yahtharoona (Ⅰ)
- en les rendant maîtres du pays, et faire subir à Pharaon, à Hâmân et à leurs armées ce qu’ils avaient tant redouté. (Ⅱ)
- les établir sur la terre et faire voir à Pharaon, à Hâmân et à leurs armées ce qu’ils (ces derniers) redoutaient. (Ⅲ)
- ونمكن لهم في الأرض ونري فرعون وهامان وجنودهما منهم ما كانوا يحذرون (Ⅳ)
- وَنُمَكِّنَ لَهُم فِى الأَرضِ وَنُرِىَ فِرعَونَ وَهٰمٰنَ وَجُنودَهُما مِنهُم ما كانوا يَحذَرونَ (Ⅴ)
- De façon à les établir sur terre, tout en montrant à Pharaon et à Haman ainsi qu’à leurs armées ce qu’ils redoutaient le plus. (Ⅵ)
- les établir sur la terre, et faire voir à Pharaon, à Hâmân et à leurs armées de la part (des opprimés) cela même qu’appréhendaient (leurs oppresseurs). (Ⅶ)
- les établir sur la terre et faire voir à Pharaon, à Haman et à leurs armées, de leur part, ce contre quoi ils étaient en garde. (Ⅷ)
28. 7  
وَأَوْحَيْنَا إِلَىٰ أُمِّ مُوسَىٰ أَنْ أَرْضِعِيهِ ۖ فَإِذَا خِفْتِ عَلَيْهِ فَأَلْقِيهِ فِي الْيَمِّ وَلَا تَخَافِي وَلَا تَحْزَنِي ۖ إِنَّا رَادُّوهُ إِلَيْكِ وَجَاعِلُوهُ مِنَ الْمُرْسَلِينَ
- Waawhayna ila ommi moosa an ardiAAeehi faitha khifti AAalayhi faalqeehi fee alyammi wala takhafee wala tahzanee inna raddoohu ilayki wajaAAiloohu mina almursaleena (Ⅰ)
- Aussi fîmes-Nous la révélation suivante à la mère de Moïse : « Allaite ton fils et, si tu as peur pour lui, jette-le dans le fleuve, sans éprouver ni crainte ni chagrin à son sujet, car Nous allons te le rendre et en faire l’un de Nos messagers. » (Ⅱ)
- Nous inspirâmes à la mère de Moïse : Allaite-le. Quand tu crains pour lui, jette-le dans la mer (le fleuve), ne crains [rien] et ne sois pas attristée, Nous te le rendrons et l’élirons au nombre des Prophètes ». (Ⅲ)
- وأوحينا إلى أم موسى أن أرضعيه فإذا خفت عليه فألقيه في اليم ولا تخافي ولا تحزني إنا رادوه إليك وجاعلوه من المرسلين (Ⅳ)
- وَأَوحَينا إِلىٰ أُمِّ موسىٰ أَن أَرضِعيهِ ۖ فَإِذا خِفتِ عَلَيهِ فَأَلقيهِ فِى اليَمِّ وَلا تَخافى وَلا تَحزَنى ۖ إِنّا رادّوهُ إِلَيكِ وَجاعِلوهُ مِنَ المُرسَلينَ (Ⅴ)
- Et Nous révélâmes à la mère de Moïse : Allaite-le, mais si tu as peur pour lui, pose-le sur le flot et ne crains rien pour lui. Ne t’attriste pas davantage, car Nous te le ramènerons et Nous en ferons un des envoyés. (Ⅵ)
- Nous inspirâmes à la mère de Moïse : « Allaite-le ; quand tu concevras pour lui des craintes, jette-le dans le fleuve, sans crainte ni deuil, car Nous te le rendons, le mettons au nombre des envoyés ». (Ⅶ)
- Nous révélâmes à la mère de Moïse : « Allaite-le et, quand tu craindras pour lui, confie-le au Fleuve ! Ne crains pas et ne t’attriste point ! Nous te le rendrons et ferons de lui un des Envoyés. » (Ⅷ)
28. 8  
فَالْتَقَطَهُ آلُ فِرْعَوْنَ لِيَكُونَ لَهُمْ عَدُوًّا وَحَزَنًا ۗ إِنَّ فِرْعَوْنَ وَهَامَانَ وَجُنُودَهُمَا كَانُوا خَاطِئِينَ
- Failtaqatahu alu firAAawna liyakoona lahum AAaduwwan wahazanan inna firAAawna wahamana wajunoodahuma kanoo khatieena (Ⅰ)
- La famille de Pharaon recueillit l’enfant sans se douter qu’il allait devenir pour eux un ennemi et une source d’ennuis, car Pharaon, Hâmân et leurs armées étaient dans l’erreur. (Ⅱ)
- Les gens de Pharaon le recueillirent, pour qu’[enfin] il leur soit un ennemi et une affliction, car Pharaon, Hâmân et leurs armées étaient dans le péché (criminels). (Ⅲ)
- فالتقطه آل فرعون ليكون لهم عدوا وحزنا إن فرعون وهامان وجنودهما كانوا خاطئين (Ⅳ)
- فَالتَقَطَهُ ءالُ فِرعَونَ لِيَكونَ لَهُم عَدُوًّا وَحَزَنًا ۗ إِنَّ فِرعَونَ وَهٰمٰنَ وَجُنودَهُما كانوا خٰطِـٔينَ (Ⅴ)
- La famille de Pharaon le recueillit pour en faire [plus tard] un ennemi et un sujet de contrition. En fait, Pharaon, Haman et leurs soldats étaient dans l’erreur. (Ⅵ)
- Il fut recueilli par la femme de Pharaon, pour leur devenir inimitié et deuil : Pharaon, Hâmân et leurs armées étaient dans la faute (Ⅶ)
- [Ayant été confié au Fleuve, Moïse] fut recueilli par la famille de Pharaon afin qu’il fût pour elle un ennemi et une affliction. Pharaon, Haman et leurs armées étaient des Fautifs. (Ⅷ)
28. 9  
وَقَالَتِ امْرَأَتُ فِرْعَوْنَ قُرَّتُ عَيْنٍ لِّي وَلَكَ ۖ لَا تَقْتُلُوهُ عَسَىٰ أَن يَنفَعَنَا أَوْ نَتَّخِذَهُ وَلَدًا وَهُمْ لَا يَشْعُرُونَ
- Waqalati imraatu firAAawna qurratu AAaynin lee walaka la taqtuloohu AAasa an yanfaAAana aw nattakhithahu waladan wahum la yashAAuroona (Ⅰ)
- La femme de Pharaon lui dit : « Cet enfant sera une consolation pour nous deux. Ne le tuez pas ! Peut-être nous sera-t-il utile un jour ou le prendrons-nous pour fils. » Ils ne pressentaient rien de ce qui allait se produire. (Ⅱ)
- [Quand] la femme de Pharaon [s’aperçut que Pharaon veut le tuer, elle lui] dit : « [Cet enfant est] la fraîcheur de mes yeux et les tiens. Ne le tuez pas. Peut-être nous servira-t-il ou le prendrons-nous pour fils ». Ils ne se rendaient pas compte [de ce qu’il allait arriver]. (Ⅲ)
- وقالت امرأت فرعون قرت عين لي ولك لا تقتلوه عسى أن ينفعنا أو نتخذه ولدا وهم لا يشعرون (Ⅳ)
- وَقالَتِ امرَأَتُ فِرعَونَ قُرَّتُ عَينٍ لى وَلَكَ ۖ لا تَقتُلوهُ عَسىٰ أَن يَنفَعَنا أَو نَتَّخِذَهُ وَلَدًا وَهُم لا يَشعُرونَ (Ⅴ)
- La femme de Pharaon dit : Pupille de mes yeux et de tes yeux ! Vous ne tuerez pas cet enfant, peut-être nous servira-t-il, ou l’adopterons-nous comme fils. Ils ne se doutaient de rien ! (Ⅵ)
- la femme de Pharaon lui dit : « Fraîcheur des yeux pour toi et pour moi ! Si vous ne le tuez pas, sans doute nous rendra-t-il service, ou l’adopterons-nous pour enfant » — Belle inconscience ! (Ⅶ)
- La femme de Pharaon dit : « [Cet enfant sera] fraîcheur de l’œil pour toi et moi. Ne le tuez point ! Peut-être nous sera-t-il utile ou le prendrons-nous comme enfant. » Ils ne pressentaient [rien]. (Ⅷ)
28. 10  
وَأَصْبَحَ فُؤَادُ أُمِّ مُوسَىٰ فَارِغًا ۖ إِن كَادَتْ لَتُبْدِي بِهِ لَوْلَا أَن رَّبَطْنَا عَلَىٰ قَلْبِهَا لِتَكُونَ مِنَ الْمُؤْمِنِينَ
- Waasbaha fuadu ommi moosa farighan in kadat latubdee bihi lawla an rabatna AAala qalbiha litakoona mina almumineena (Ⅰ)
- Pendant ce temps, le cœur de la mère de Moïse était accablé de douleur. Et peu s’en fallut qu’elle n’en divulguât l’origine, si nous n’avions pas raffermi son cœur afin qu’elle demeurât une vraie croyante. (Ⅱ)
- Le cœur de la mère de Moïse était devenu vide [de tout sauf du souvenir de son enfant] si bien qu’elle avait failli le divulguer, [elle l’aurait fait,] si Nous n’avions pas raffermi son cœur pour qu’elle reste du nombre des croyants. (Ⅲ)
- وأصبح فؤاد أم موسى فارغا إن كادت لتبدي به لولا أن ربطنا على قلبها لتكون من المؤمنين (Ⅳ)
- وَأَصبَحَ فُؤادُ أُمِّ موسىٰ فٰرِغًا ۖ إِن كادَت لَتُبدى بِهِ لَولا أَن رَبَطنا عَلىٰ قَلبِها لِتَكونَ مِنَ المُؤمِنينَ (Ⅴ)
- Le cœur de la mère de Moïse se vida de sa substance, au risque de montrer son affliction pour lui. Nous raffermîmes alors son cœur de façon à la maintenir parmi les croyantes. (Ⅵ)
- La mère de Moïse en eut le cœur si vide qu’elle faillit le faire reconnaître, sauf que Nous ceignîmes son cœur, afin qu’elle se comportât en vraie croyante (Ⅶ)
- Or le cœur de la mère de Moïse fut vide [et] elle aurait failli certes le montrer, si Nous n’avions raffermi son cœur pour qu’elle fût parmi les Croyants. (Ⅷ)
28. 11  
وَقَالَتْ لِأُخْتِهِ قُصِّيهِ ۖ فَبَصُرَتْ بِهِ عَن جُنُبٍ وَهُمْ لَا يَشْعُرُونَ
- Waqalat liokhtihi qusseehi fabasurat bihi AAan junubin wahum la yashAAuroona (Ⅰ)
- » Ne perds pas de vue ton frère ! », dit-elle à la sœur de Moïse. Et celle-ci se mit à le suivre de loin sans qu’on l’eût remarquée. (Ⅱ)
- Elle avait dit à sa sœur (la sœur de Moïse) : « Suis-le » ; et celle-ci l’avait observé de loin, sans que [les gens de Pharaon] s’en rendent compte (sans qu’ils la reconnaissent). (Ⅲ)
- وقالت لأخته قصيه فبصرت به عن جنب وهم لا يشعرون (Ⅳ)
- وَقالَت لِأُختِهِ قُصّيهِ ۖ فَبَصُرَت بِهِ عَن جُنُبٍ وَهُم لا يَشعُرونَ (Ⅴ)
- Et elle dit à la sœur de Moïse : Suis-le. Celle-ci garda l’œil sur lui, un peu à l’écart, sans que personne s’en doute. (Ⅵ)
- elle dit à sa sœur : « Suis sa trace », et l’autre garda l’œil sur lui, de loin, à leur insu. (Ⅶ)
- Elle dit à la sœur [de Moïse] : « Suis-le ! » et [sa sœur] le vit, à l’écart, sans que [les Égyptiens] s’en doutassent. (Ⅷ)
28. 12  
۞ وَحَرَّمْنَا عَلَيْهِ الْمَرَاضِعَ مِن قَبْلُ فَقَالَتْ هَلْ أَدُلُّكُمْ عَلَىٰ أَهْلِ بَيْتٍ يَكْفُلُونَهُ لَكُمْ وَهُمْ لَهُ نَاصِحُونَ
- Waharramna AAalayhi almaradiAAa min qablu faqalat hal adullukum AAala ahli baytin yakfuloonahu lakum wahum lahu nasihoona (Ⅰ)
- Mais comme Nous avions interdit à l’enfant le sein des femmes autres que sa mère, sa sœur leur dit : « Voulez-vous que je vous indique une famille qui pourra se charger du bébé et lui prodiguer les soins dont il a besoin ? » (Ⅱ)
- Nous lui avions interdit les [seins des] nourrices. [Sa sœur] avait dit [aux gens du Pharaon] : « Vous indiquerai-je une famille qui se charge de lui tout en étant bienveillante à son égard ? » (Ⅲ)
- وحرمنا عليه المراضع من قبل فقالت هل أدلكم على أهل بيت يكفلونه لكم وهم له ناصحون (Ⅳ)
- ۞ وَحَرَّمنا عَلَيهِ المَراضِعَ مِن قَبلُ فَقالَت هَل أَدُلُّكُم عَلىٰ أَهلِ بَيتٍ يَكفُلونَهُ لَكُم وَهُم لَهُ نٰصِحونَ (Ⅴ)
- Auparavant, Nous lui avions interdit l’allaitement à tout autre sein que celui de sa mère. La sœur dit : Puis-je vous montrer les membres d’une famille qui s’en occuperont pour vous ? Ils lui seront dévoués. (Ⅵ)
- Nous lui interdîmes de prime abord tous les allaitements. La sœur dit alors : « Vous mènerai-je à une famille qui pour vous le prenne en charge ? Ils lui seront dévoués » (Ⅶ)
- Or Nous lui avions interdit le sein de ses nourrices, antérieurement. [La sœur de Moïse] dit donc : « Vous indiquerai-je une famille qui, pour vous, se chargera de [cet enfant] et lui sera dévouée ? » (Ⅷ)
28. 13  
فَرَدَدْنَاهُ إِلَىٰ أُمِّهِ كَيْ تَقَرَّ عَيْنُهَا وَلَا تَحْزَنَ وَلِتَعْلَمَ أَنَّ وَعْدَ اللَّهِ حَقٌّ وَلَٰكِنَّ أَكْثَرَهُمْ لَا يَعْلَمُونَ
- Faradadnahu ila ommihi kay taqarra AAaynuha wala tahzana walitaAAlama anna waAAda Allahi haqqun walakinna aktharahum la yaAAlamoona (Ⅰ)
- Et c’est ainsi que Nous le rendîmes à sa mère, pour la consoler de sa douleur, faire cesser sa peine et lui montrer que Dieu tient toujours Ses promesses, bien que la plupart des hommes ne s’en doutent guère. (Ⅱ)
- Et Nous l’avons rendu à sa mère pour rafraîchir ses yeux, pour qu’elle ne s’afflige plus et qu’elle sache que la promesse de DIEU est vraie. Mais la plupart des hommes ne [le] savent pas. (Ⅲ)
- فرددناه إلى أمه كي تقر عينها ولا تحزن ولتعلم أن وعد الله حق ولكن أكثرهم لا يعلمون (Ⅳ)
- فَرَدَدنٰهُ إِلىٰ أُمِّهِ كَى تَقَرَّ عَينُها وَلا تَحزَنَ وَلِتَعلَمَ أَنَّ وَعدَ اللَّهِ حَقٌّ وَلٰكِنَّ أَكثَرَهُم لا يَعلَمونَ (Ⅴ)
- Nous le rendîmes ainsi à sa mère pour que ses yeux ne soient plus inondés de larmes et qu’elle ne soit plus triste, et aussi pour qu’elle comprenne que la promesse de Dieu est un impératif. Mais beaucoup d’entre eux ne le savent pas ! (Ⅵ)
- ainsi le rendîmes-Nous à sa mère, pour la fraîcheur de ses yeux, et qu’elle n’eût plus deuil et sût que la promesse de Dieu est Vérité. — Mais la plupart ne le savent pas. (Ⅶ)
- [Ainsi] Nous rendîmes [Moïse] à sa mère, afin que son œil fût rafraîchi, qu’elle ne s’attristât point et qu’elle sût que la promesse d’Allah est vérité. Mais la plupart des Hommes ne savent point. (Ⅷ)
28. 14  
وَلَمَّا بَلَغَ أَشُدَّهُ وَاسْتَوَىٰ آتَيْنَاهُ حُكْمًا وَعِلْمًا ۚ وَكَذَٰلِكَ نَجْزِي الْمُحْسِنِينَ
- Walamma balagha ashuddahu waistawa ataynahu hukman waAAilman wakathalika najzee almuhsineena (Ⅰ)
- Et lorsque Moïse eut atteint sa majorité et son plein développement, Nous lui donnâmes la sagesse et la science. C’est ainsi que Nous récompensons les gens vertueux. (Ⅱ)
- Quand [Moïse] atteignit sa maturité et sa pleine formation [et perfection], Nous lui donnâmes la faculté de juger [juste] et une science. Ainsi récompensons-Nous ceux qui [dévoués à DIEU] font le bien. (Ⅲ)
- ولما بلغ أشده واستوى آتيناه حكما وعلما وكذلك نجزي المحسنين (Ⅳ)
- وَلَمّا بَلَغَ أَشُدَّهُ وَاستَوىٰ ءاتَينٰهُ حُكمًا وَعِلمًا ۚ وَكَذٰلِكَ نَجزِى المُحسِنينَ (Ⅴ)
- Et lorsqu’il eut atteint sa maturité et son plein équilibre, Nous lui apportâmes sagesse et connaissance. C’est de la sorte que Nous récompensons ceux qui font du bien. (Ⅵ)
- — Quand il eut atteint sa force adulte et son mûr équilibre, Nous lui conférâmes norme et science : telle est Notre récompense aux bel-agissants (Ⅶ)
- Quand Moïse eut atteint sa maturité et son harmonie, Nous lui donnâmes jugement (ḥukm) et science. Ainsi Nous récompensons les Bienfaisants. (Ⅷ)
28. 15  
وَدَخَلَ الْمَدِينَةَ عَلَىٰ حِينِ غَفْلَةٍ مِّنْ أَهْلِهَا فَوَجَدَ فِيهَا رَجُلَيْنِ يَقْتَتِلَانِ هَٰذَا مِن شِيعَتِهِ وَهَٰذَا مِنْ عَدُوِّهِ ۖ فَاسْتَغَاثَهُ الَّذِي مِن شِيعَتِهِ عَلَى الَّذِي مِنْ عَدُوِّهِ فَوَكَزَهُ مُوسَىٰ فَقَضَىٰ عَلَيْهِ ۖ قَالَ هَٰذَا مِنْ عَمَلِ الشَّيْطَانِ ۖ إِنَّهُ عَدُوٌّ مُّضِلٌّ مُّبِينٌ
- Wadakhala almadeenata AAala heeni ghaflatin min ahliha fawajada feeha rajulayni yaqtatilani hatha min sheeAAatihi wahatha min AAaduwwihi faistaghathahu allathee min sheeAAatihi AAala allathee min AAaduwwihi fawakazahu moosa faqada AAalayhi qala hatha min AAamali alshshaytani innahu AAaduwwun mudillun mubeenun (Ⅰ)
- Un jour, entrant dans la ville à l’insu de ses habitants, Moïse y trouva deux hommes qui se battaient. L’un d’eux était de son clan et l’autre du clan adverse. L’homme qui était de son parti lui demanda son appui contre son adversaire. Moïse assena alors un coup de poing à ce dernier et le tua. Après quoi, il se dit en lui-même : « C’est là l’œuvre du démon ! Il est, en vérité, un ennemi déclaré des hommes qu’il s’acharne à égarer ! (Ⅱ)
- Il entra dans la ville à l’insu des habitants. Il vit deux hommes se battre, l’un était de ses partisans et l’autre de ses ennemis. Le partisan l’a appelé au secours contre l’ennemi. Moïse donna un coup de poing à celui-ci et l’acheva. [Moïse] dit : « C’est là un travail de Satan, en effet, [Satan] est un ennemi qui [veut] égarer manifestement [l’homme] ». (Ⅲ)
- ودخل المدينة على حين غفلة من أهلها فوجد فيها رجلين يقتتلان هذا من شيعته وهذا من عدوه فاستغاثه الذي من شيعته على الذي من عدوه فوكزه موسى فقضى عليه قال هذا من عمل الشيطان إنه عدو مضل مبين (Ⅳ)
- وَدَخَلَ المَدينَةَ عَلىٰ حينِ غَفلَةٍ مِن أَهلِها فَوَجَدَ فيها رَجُلَينِ يَقتَتِلانِ هٰذا مِن شيعَتِهِ وَهٰذا مِن عَدُوِّهِ ۖ فَاستَغٰثَهُ الَّذى مِن شيعَتِهِ عَلَى الَّذى مِن عَدُوِّهِ فَوَكَزَهُ موسىٰ فَقَضىٰ عَلَيهِ ۖ قالَ هٰذا مِن عَمَلِ الشَّيطٰنِ ۖ إِنَّهُ عَدُوٌّ مُضِلٌّ مُبينٌ (Ⅴ)
- Moïse rentra dans la ville sans que ses habitants s’en aperçoivent. Il trouva là deux personnes qui se battaient. L’un était de son obédience et l’autre était du clan ennemi. Celui qui était de son obédience lui demanda secours contre son ennemi. Moïse le frappa d’un coup de poing qui le terrassa, avant de s’écrier : Telle est l’œuvre de Satan. C’est un ennemi qui égare de manière évidente. (Ⅵ)
- il pénétra dans la capitale, en un moment d’inattention des habitants. Il y trouva deux hommes à se battre, l’un de sa clientèle et l’autre de l’ennemi. Celui de sa clientèle l’appela au secours contre l’ennemi. Moïse asséna à ce dernier un coup de poing, qui fut mortel. — Voilà bien une œuvre de Satan. C’est un ennemi qui égare. (Ⅶ)
- Or [Moïse] entra dans la ville à l’insu de ses habitants. Il y vit deux hommes qui se battaient, l’un étant de son parti et l’autre étant du parti adverse. L’homme qui était de son parti demanda secours à Moïse contre son ennemi. Moïse transperça celui-ci et mit un terme à sa vie. « Ceci », s’écria [Moïse], « est le fait du Démon qui est [pour l'Homme] un ennemi captieux et déclaré ». (Ⅷ)
28. 16  
قَالَ رَبِّ إِنِّي ظَلَمْتُ نَفْسِي فَاغْفِرْ لِي فَغَفَرَ لَهُ ۚ إِنَّهُ هُوَ الْغَفُورُ الرَّحِيمُ
- Qala rabbi innee thalamtu nafsee faighfir lee faghafara lahu innahu huwa alghafooru alrraheemu (Ⅰ)
- » Seigneur ! J’ai été injuste envers moi-même ! Pardonne-moi ! » Dieu lui pardonna, car Il est, en vérité, l’Absoluteur, le Clément. (Ⅱ)
- Il dit : « Seigneur, j’ai été injuste envers moi-même, pardonne-moi ». [DIEU] lui pardonna. C’est Lui qui pardonne [et Il est] le Très-Miséricordieux ». (Ⅲ)
- قال رب إني ظلمت نفسي فاغفر لي فغفر له إنه هو الغفور الرحيم (Ⅳ)
- قالَ رَبِّ إِنّى ظَلَمتُ نَفسى فَاغفِر لى فَغَفَرَ لَهُ ۚ إِنَّهُ هُوَ الغَفورُ الرَّحيمُ (Ⅴ)
- Seigneur, je me suis porté préjudice, dit-il, pardonne-moi ! Il lui pardonna, car Il est Celui qui pardonne, Il est le Détenteur de la miséricorde. (Ⅵ)
- Il dit : « Seigneur, j’ai été inique envers moi-même. Pardonne-moi ». Et Dieu lui pardonna. — Il est le Tout pardon, le Miséricordieux. (Ⅶ)
- « Seigneur ! », ajouta-t-il, « je me suis lésé moi-même. Pardonne-moi ! » [Allah] lui pardonna car Il est l’Absoluteur, le Miséricordieux. (Ⅷ)
28. 17  
قَالَ رَبِّ بِمَا أَنْعَمْتَ عَلَيَّ فَلَنْ أَكُونَ ظَهِيرًا لِّلْمُجْرِمِينَ
- Qala rabbi bima anAAamta AAalayya falan akoona thaheeran lilmujrimeena (Ⅰ)
- » Seigneur, ajouta Moïse, puisque Tu as été bienveillant à mon égard, je ne prêterai plus jamais assistance aux criminels ! » (Ⅱ)
- [Moïse] dit : « Seigneur, en vertu des bienfaits que Tu m’as accordés, je ne secourrai pas les criminels ». (Ⅲ)
- قال رب بما أنعمت علي فلن أكون ظهيرا للمجرمين (Ⅳ)
- قالَ رَبِّ بِما أَنعَمتَ عَلَىَّ فَلَن أَكونَ ظَهيرًا لِلمُجرِمينَ (Ⅴ)
- Seigneur, dit-il encore, dans la mesure où Tu m’as comblé de Tes bienfaits, je ne puis prendre le parti des coupables. (Ⅵ)
- — Il dit : « Seigneur, en vertu du bienfait que Tu me prodigues, jamais je ne prendrai le parti des coupables ». (Ⅶ)
- « Seigneur ! », dit [encore Moïse], « par les bienfaits dont Tu m’as comblé, je ne serai point l’auxiliaire des Pécheurs ! » (Ⅷ)
28. 18  
فَأَصْبَحَ فِي الْمَدِينَةِ خَائِفًا يَتَرَقَّبُ فَإِذَا الَّذِي اسْتَنصَرَهُ بِالْأَمْسِ يَسْتَصْرِخُهُ ۚ قَالَ لَهُ مُوسَىٰ إِنَّكَ لَغَوِيٌّ مُّبِينٌ
- Faasbaha fee almadeenati khaifan yataraqqabu faitha allathee istansarahu bialamsi yastasrikhuhu qala lahu moosa innaka laghawiyyun mubeenun (Ⅰ)
- Le lendemain, il se retrouva dans la ville, tremblant de peur et toujours sur ses gardes, lorsque celui qui, la veille, lui avait demandé secours l’appela de nouveau à son aide à grands cris. « Décidément, tu es un vrai égaré ! », lui dit Moïse. (Ⅱ)
- Le lendemain, il était effrayé et aux aguets dans la ville, quand voilà [encore] celui qui lui avait demandé secours la veille, l’appela [à haute voix] à son secours. Moïse lui dit : « Tu es franchement un [provocateur] dévoyé ». (Ⅲ)
- فأصبح في المدينة خائفا يترقب فإذا الذي استنصره بالأمس يستصرخه قال له موسى إنك لغوي مبين (Ⅳ)
- فَأَصبَحَ فِى المَدينَةِ خائِفًا يَتَرَقَّبُ فَإِذَا الَّذِى استَنصَرَهُ بِالأَمسِ يَستَصرِخُهُ ۚ قالَ لَهُ موسىٰ إِنَّكَ لَغَوِىٌّ مُبينٌ (Ⅴ)
- Au matin, Moïse se tenait sur ses gardes, plutôt craintif. C’est alors que celui qu’il avait sauvé la veille l’interpella de nouveau. Mais tu es un vaurien, un querelleur lui dit Moïse. (Ⅵ)
- Il vécut désormais dans la ville craintif, aux aguets. Or voici que celui-là que la veille il avait secouru, réclama encore son aide. « Tu es un tout fou, évidemment », lui dit Moïse. (Ⅶ)
- [Moïse] se tint donc dans la ville, craintif et aux aguets, Or [l’Hébreu] auquel il avait porté secours, la veille, fit [encore] appel à lui. « Tu es un déclaré provocateur ! », répondit Moïse. (Ⅷ)
28. 19  
فَلَمَّا أَنْ أَرَادَ أَن يَبْطِشَ بِالَّذِي هُوَ عَدُوٌّ لَّهُمَا قَالَ يَا مُوسَىٰ أَتُرِيدُ أَن تَقْتُلَنِي كَمَا قَتَلْتَ نَفْسًا بِالْأَمْسِ ۖ إِن تُرِيدُ إِلَّا أَن تَكُونَ جَبَّارًا فِي الْأَرْضِ وَمَا تُرِيدُ أَن تَكُونَ مِنَ الْمُصْلِحِينَ
- Falamma an arada an yabtisha biallathee huwa AAaduwwun lahuma qala ya moosa atureedu an taqtulanee kama qatalta nafsan bialamsi in tureedu illa an takoona jabbaran fee alardi wama tureedu an takoona mina almusliheena (Ⅰ)
- Et pendant qu’il se disposait à porter un coup à leur ennemi commun, celui-ci lui dit : « Ô Moïse ! Veux-tu me tuer comme l’homme que tu as tué hier ? Tu ne veux donc être qu’un tyran sur Terre et non un bienfaiteur ? » (Ⅱ)
- Quand il voulut porter un coup à leur ennemi commun, celui-ci dit : « Moïse, veux-tu me tuer comme tu as tué un homme hier ? Tu ne veux être qu’un tyran sur la terre et tu ne veux pas être du nombre de bons réformateurs ». (Ⅲ)
- فلما أن أراد أن يبطش بالذي هو عدو لهما قال يا موسى أتريد أن تقتلني كما قتلت نفسا بالأمس إن تريد إلا أن تكون جبارا في الأرض وما تريد أن تكون من المصلحين (Ⅳ)
- فَلَمّا أَن أَرادَ أَن يَبطِشَ بِالَّذى هُوَ عَدُوٌّ لَهُما قالَ يٰموسىٰ أَتُريدُ أَن تَقتُلَنى كَما قَتَلتَ نَفسًا بِالأَمسِ ۖ إِن تُريدُ إِلّا أَن تَكونَ جَبّارًا فِى الأَرضِ وَما تُريدُ أَن تَكونَ مِنَ المُصلِحينَ (Ⅴ)
- Et lorsqu’il voulut porter la main sur celui qui était devenu l’ennemi des deux, celui-ci lui dit : Ô Moïse, veux-tu vraiment me tuer comme tu as tué quelqu’un hier ? Veux-tu devenir un tyran sur terre, plutôt qu’une personne qui cherche à faire du bien ? (Ⅵ)
- Il se disposait néanmoins à accabler leur adversaire commun, quand celui-ci dit : « Moïse, veux-tu donc me tuer, comme hier tu en as tué un autre ? C’est vouloir agir en forcené sur la terre, plutôt que de se proposer en conciliateur ». (Ⅶ)
- [Toutefois] ayant voulu porter un coup à [l’Égyptien,] leur ennemi à tous deux, [celui-ci] s’écria : « O Moïse ! veux-tu me tuer comme tu as tué une personne hier ? Tu ne veux être qu’un violent (jabbâr) sur la terre et tu ne veux point être parmi les réformateurs. » (Ⅷ)
28. 20  
وَجَاءَ رَجُلٌ مِّنْ أَقْصَى الْمَدِينَةِ يَسْعَىٰ قَالَ يَا مُوسَىٰ إِنَّ الْمَلَأَ يَأْتَمِرُونَ بِكَ لِيَقْتُلُوكَ فَاخْرُجْ إِنِّي لَكَ مِنَ النَّاصِحِينَ
- Wajaa rajulun min aqsa almadeenati yasAAa qala ya moosa inna almalaa yatamiroona bika liyaqtulooka faokhruj innee laka mina alnnasiheena (Ⅰ)
- Au même moment, accourant de l’autre bout de la ville, un homme vint dire à Moïse : « Ô Moïse ! Les responsables sont en train de se concerter pour te tuer. Sauve-toi ! C’est un conseil loyal que je te donne. » (Ⅱ)
- Un homme vint de l’autre extrémité de la ville en toute hâte [et] dit : « Moïse, les notables se concertent à ton sujet pour te tuer. Sors [de la ville]. Je suis pour toi un conseiller ». (Ⅲ)
- وجاء رجل من أقصى المدينة يسعى قال يا موسى إن الملأ يأتمرون بك ليقتلوك فاخرج إني لك من الناصحين (Ⅳ)
- وَجاءَ رَجُلٌ مِن أَقصَا المَدينَةِ يَسعىٰ قالَ يٰموسىٰ إِنَّ المَلَأَ يَأتَمِرونَ بِكَ لِيَقتُلوكَ فَاخرُج إِنّى لَكَ مِنَ النّٰصِحينَ (Ⅴ)
- Sur ces entrefaites arriva de l’autre bout de la ville un homme qui dit : Ô Moïse, le conseil délibère en ce moment pour savoir s’il faut ou non te tuer. Quitte la ville, je suis pour toi d’un bon conseil. (Ⅵ)
- Sur ces entrefaites accourut du fond de la ville un homme qui dit : « Moïse, le conseil délibère sur toi pour te mettre à mort. Sors du pays. C’est un bon avis que je te donne ». (Ⅶ)
- Un homme vint en courant [, à ce moment], de l’extrémité de la ville, et dit : « O Moïse ! le Conseil (malâ’) confère à ton propos pour te tuer. Quitte [la ville] ! Je suis pour toi un bon conseiller. » (Ⅷ)
28. 21  
فَخَرَجَ مِنْهَا خَائِفًا يَتَرَقَّبُ ۖ قَالَ رَبِّ نَجِّنِي مِنَ الْقَوْمِ الظَّالِمِينَ
- Fakharaja minha khaifan yataraqqabu qala rabbi najjinee mina alqawmi alththalimeena (Ⅰ)
- Pris de peur et toujours sur ses gardes, Moïse quitta la ville en disant : « Seigneur ! Délivre-moi de ce peuple injuste ! » (Ⅱ)
- [Moïse] sortit de la ville, effrayé [et] aux aguets. Il dit : « Seigneur, sauve-moi de ce peuple injuste ». (Ⅲ)
- فخرج منها خائفا يترقب قال رب نجني من القوم الظالمين (Ⅳ)
- فَخَرَجَ مِنها خائِفًا يَتَرَقَّبُ ۖ قالَ رَبِّ نَجِّنى مِنَ القَومِ الظّٰلِمينَ (Ⅴ)
- Il sortit aussitôt de la ville, apeuré et sur ses gardes : Seigneur, dit-il, sauve-moi de ce peuple d’injustes. (Ⅵ)
- Moïse en sortit craintif et aux aguets, disant : « Seigneur, sauve-moi d’un peuple d’iniquité ». (Ⅶ)
- Moïse quitta donc [la ville], craintif et aux aguets. « Seigneur ! », dit-il, « sauve-moi de ce peuple d’injustes ! » (Ⅷ)
28. 22  
وَلَمَّا تَوَجَّهَ تِلْقَاءَ مَدْيَنَ قَالَ عَسَىٰ رَبِّي أَن يَهْدِيَنِي سَوَاءَ السَّبِيلِ
- Walamma tawajjaha tilqaa madyana qala AAasa rabbee an yahdiyanee sawaa alssabeeli (Ⅰ)
- Et ayant pris la direction de Madyan, il se dit : « Peut-être que mon Seigneur me mettra sur la bonne voie. » (Ⅱ)
- Il dit tout en se dirigeant vers Madyan : « Il se peut que mon Seigneur me guide sur le bon chemin ». (Ⅲ)
- ولما توجه تلقاء مدين قال عسى ربي أن يهديني سواء السبيل (Ⅳ)
- وَلَمّا تَوَجَّهَ تِلقاءَ مَديَنَ قالَ عَسىٰ رَبّى أَن يَهدِيَنى سَواءَ السَّبيلِ (Ⅴ)
- S’étant dirigé vers Madian, il dit : Espérons que mon Seigneur m’a mis sur le bon chemin. (Ⅵ)
- Il prit la direction de Madyan, se disant : « Sans doute mon Seigneur me guide-t-Il au droit chemin ». (Ⅶ)
- Se rendant donc tout droit chez les Madian, il dit : « Peut-être que mon Seigneur me dirigera dans le Chemin uni ! » (Ⅷ)
28. 23  
وَلَمَّا وَرَدَ مَاءَ مَدْيَنَ وَجَدَ عَلَيْهِ أُمَّةً مِّنَ النَّاسِ يَسْقُونَ وَوَجَدَ مِن دُونِهِمُ امْرَأَتَيْنِ تَذُودَانِ ۖ قَالَ مَا خَطْبُكُمَا ۖ قَالَتَا لَا نَسْقِي حَتَّىٰ يُصْدِرَ الرِّعَاءُ ۖ وَأَبُونَا شَيْخٌ كَبِيرٌ
- Walamma warada maa madyana wajada AAalayhi ommatan mina alnnasi yasqoona wawajada min doonihimu imraatayni tathoodani qala ma khatbukuma qalata la nasqee hatta yusdira alrriAAao waaboona shaykhun kabeerun (Ⅰ)
- Arrivé enfin au point d’eau de Madyan, il y trouva un attroupement de gens occupés à abreuver leurs troupeaux, pendant que deux jeunes femmes, retenant leurs bêtes, se tenaient à l’écart. « Quel est votre problème ? », leur demanda Moïse. « Nous ne pouvons, répondirent-elles, abreuver notre troupeau que lorsque les bergers seront partis, car notre père est d’un âge fort avancé. » (Ⅱ)
- Et lorsqu’il arriva au point d’eau de Madyan, il y trouva une foule d’hommes qui abreuvaient [leurs troupeaux] et vit deux femmes à l’écart qui retenaient [leur troupeau]. Il [leur] dit : « Que faites-vous ? (pourquoi n’abreuvez-vous pas votre troupeau ?) ». Elles dirent : « Nous ne ferons boire [notre troupeau] que lorsque les bergers seront partis, et notre père est un homme très âgé ». (Ⅲ)
- ولما ورد ماء مدين وجد عليه أمة من الناس يسقون ووجد من دونهم امرأتين تذودان قال ما خطبكما قالتا لا نسقي حتى يصدر الرعاء وأبونا شيخ كبير (Ⅳ)
- وَلَمّا وَرَدَ ماءَ مَديَنَ وَجَدَ عَلَيهِ أُمَّةً مِنَ النّاسِ يَسقونَ وَوَجَدَ مِن دونِهِمُ امرَأَتَينِ تَذودانِ ۖ قالَ ما خَطبُكُما ۖ قالَتا لا نَسقى حَتّىٰ يُصدِرَ الرِّعاءُ ۖ وَأَبونا شَيخٌ كَبيرٌ (Ⅴ)
- Et lorsqu’il arriva à la source de Madian, il vit un groupe de gens qui abreuvaient leurs bêtes, tandis que deux femmes restaient à l’écart et retenaient les leurs. Quel est votre souci ? leur dit-il. C’est que nous ne pouvons abreuver nos bêtes que lorsque les autres bergers seront partis, car notre père est un vieillard. (Ⅵ)
- Arrivant à un point d’eau de Madyan, il trouva une foule de gens qui abreuvaient leurs troupeaux, tandis que derrière eux deux femmes contenaient le leur. « Quel ennui avez-vous ?, dit-il. — Nous ne pouvons, dirent-elles, abreuver que quand les bergers auront dégagé : notre père est un cheikh âgé ». (Ⅶ)
- Quand il fut arrivé au point d’eau des Madian, il y trouva une troupe de gens abreuvant [leurs bêtes], tandis qu’à l’écart, deux femmes éloignaient [les leurs]. « Que vous arrive-t-il ? », demanda [Moïse à ces femmes] — « Nous n’abreuverons [nos bêtes] que quand ces bergers seront partis, car notre père est un vieillard chargé d’ans. » (Ⅷ)
28. 24  
فَسَقَىٰ لَهُمَا ثُمَّ تَوَلَّىٰ إِلَى الظِّلِّ فَقَالَ رَبِّ إِنِّي لِمَا أَنزَلْتَ إِلَيَّ مِنْ خَيْرٍ فَقِيرٌ
- Fasaqa lahuma thumma tawalla ila alththilli faqala rabbi innee lima anzalta ilayya min khayrin faqeerun (Ⅰ)
- Moïse fit alors boire le troupeau des deux jeunes filles et se retira à l’ombre en disant : « Seigneur, j’ai grand besoin de toute grâce dont Tu voudras bien me gratifier ! » (Ⅱ)
- Il abreuva [le troupeau] pour elles puis se retira à l’ombre et dit [en s’adressant à DIEU] : « Seigneur, je suis dans le besoin du bien que Tu as fait descendre sur moi ». (Ⅲ)
- فسقى لهما ثم تولى إلى الظل فقال رب إني لما أنزلت إلي من خير فقير (Ⅳ)
- فَسَقىٰ لَهُما ثُمَّ تَوَلّىٰ إِلَى الظِّلِّ فَقالَ رَبِّ إِنّى لِما أَنزَلتَ إِلَىَّ مِن خَيرٍ فَقيرٌ (Ⅴ)
- Il les aida à abreuver leurs bêtes, puis revint vers un endroit ombragé et dit : Seigneur, je suis en attente du moindre bien de Ta part. (Ⅵ)
- Il abreuva leurs bêtes, puis s’en retourna à l’ombre, disant : « Seigneur, le moindre bien que Tu fasses descendre sur moi, j’en suis indigent ! » (Ⅶ)
- Moïse [, repoussant les bergers,] fit boire [le troupeau des deux femmes], puis se retira à l’ombre, en disant : « Seigneur ! j’ai besoin du moindre bien que Tu fasses descendre vers moi ! » (Ⅷ)
28. 25  
فَجَاءَتْهُ إِحْدَاهُمَا تَمْشِي عَلَى اسْتِحْيَاءٍ قَالَتْ إِنَّ أَبِي يَدْعُوكَ لِيَجْزِيَكَ أَجْرَ مَا سَقَيْتَ لَنَا ۚ فَلَمَّا جَاءَهُ وَقَصَّ عَلَيْهِ الْقَصَصَ قَالَ لَا تَخَفْ ۖ نَجَوْتَ مِنَ الْقَوْمِ الظَّالِمِينَ
- Fajaathu ihdahuma tamshee AAala istihyain qalat inna abee yadAAooka liyajziyaka ajra ma saqayta lana falamma jaahu waqassa AAalayhi alqasasa qala la takhaf najawta mina alqawmi alththalimeena (Ⅰ)
- Puis l’une des deux jeunes filles revint vers lui, d’un pas timide, pour lui dire : « Mon père voudrait te voir pour te récompenser d’avoir abreuvé notre troupeau. » Moïse se rendit alors auprès du vieillard et lui raconta son histoire. Le vieillard lui dit : « Tu n’as plus rien à craindre. Tu es désormais hors de portée des injustes. » (Ⅱ)
- L’une d’elles vint à lui, marchant avec timidité et [lui] dit : « Mon père t’appelle pour te récompenser d’avoir abreuvé pour nous [notre troupeau] ». Quand il vint chez lui (Shucayb) et lui raconta le récit, [Shucayb] dit : « N’aie aucune crainte, tu es sauvé des gens injustes ». (Ⅲ)
- فجاءته إحداهما تمشي على استحياء قالت إن أبي يدعوك ليجزيك أجر ما سقيت لنا فلما جاءه وقص عليه القصص قال لا تخف نجوت من القوم الظالمين (Ⅳ)
- فَجاءَتهُ إِحدىٰهُما تَمشى عَلَى استِحياءٍ قالَت إِنَّ أَبى يَدعوكَ لِيَجزِيَكَ أَجرَ ما سَقَيتَ لَنا ۚ فَلَمّا جاءَهُ وَقَصَّ عَلَيهِ القَصَصَ قالَ لا تَخَف ۖ نَجَوتَ مِنَ القَومِ الظّٰلِمينَ (Ⅴ)
- L’une des femmes s’approcha de lui d’une démarche pudique : Mon père, lui dit-elle, te demande afin de te remercier d’avoir fait boire notre troupeau. Lorsque Moïse se trouva devant lui et lui narra son histoire, le vieillard dit : N’aie pas peur, tu t’es sauvé d’un peuple d’injustes ! (Ⅵ)
- Or l’une des deux vint à lui, d’une démarche pudique : « Mon père, dit-elle, t’invite pour te récompenser en prix d’avoir pour nous abreuvé ». Quand il fut allé à leur père et lui eut narré narration, celui-ci dit : « N’aie plus de crainte. Tu es sauvé du peuple d’iniquité ». (Ⅶ)
- Or l’une des femmes vint à lui, marchant avec timidité. « Mon père », dit-elle, « t’appelle pour te récompenser d’avoir abreuvé [nos bêtes]. » [Moïse] vint à lui et lui fit son récit. « Ne crains rien ! », lui dit [le vieillard]. « Tu as échappé au peuple des Injustes » (Ⅷ)
28. 26  
قَالَتْ إِحْدَاهُمَا يَا أَبَتِ اسْتَأْجِرْهُ ۖ إِنَّ خَيْرَ مَنِ اسْتَأْجَرْتَ الْقَوِيُّ الْأَمِينُ
- Qalat ihdahuma ya abati istajirhu inna khayra mani istajarta alqawiyyu alameenu (Ⅰ)
- » Ô père, dit l’une des deux jeunes filles, prends-le à ton service. Tu ne pourrais trouver un autre serviteur plus fort et plus digne de confiance. » (Ⅱ)
- L’une d’elles dit : « Ô mon père, engage-le à [ton] service [moyennant un salaire]. Le meilleur que tu [puisses] engager est quelqu’un qui est fort et digne de confiance ». (Ⅲ)
- قالت إحداهما يا أبت استأجره إن خير من استأجرت القوي الأمين (Ⅳ)
- قالَت إِحدىٰهُما يٰأَبَتِ استَـٔجِرهُ ۖ إِنَّ خَيرَ مَنِ استَـٔجَرتَ القَوِىُّ الأَمينُ (Ⅴ)
- L’une des femmes dit : Ô père, emploie-le à ton service, il est le meilleur que l’on puisse employer, tant il est fort et fiable. (Ⅵ)
- Une des deux filles dit : « Père, engage-le, tu ne peux engager meilleur que celui qui tout ensemble est fort et sûr ». (Ⅶ)
- — « Cher père ! », dit une [des femmes], « engage-le [comme berger] ! Le meilleur de ceux que tu as engagés est cet [homme] fort et sûr ! » (Ⅷ)
28. 27  
قَالَ إِنِّي أُرِيدُ أَنْ أُنكِحَكَ إِحْدَى ابْنَتَيَّ هَاتَيْنِ عَلَىٰ أَن تَأْجُرَنِي ثَمَانِيَ حِجَجٍ ۖ فَإِنْ أَتْمَمْتَ عَشْرًا فَمِنْ عِندِكَ ۖ وَمَا أُرِيدُ أَنْ أَشُقَّ عَلَيْكَ ۚ سَتَجِدُنِي إِن شَاءَ اللَّهُ مِنَ الصَّالِحِينَ
- Qala innee oreedu an onkihaka ihda ibnatayya hatayni AAala an tajuranee thamaniya hijajin fain atmamta AAashran famin AAindika wama oreedu an ashuqqa AAalayka satajidunee in shaa Allahu mina alssaliheena (Ⅰ)
- » Je voudrais, dit le vieillard, te marier à l’une de mes filles que voici, à condition que tu restes huit ans à mon service. Si tu veux aller jusqu’à dix ans, libre à toi de le faire. Je ne t’imposerai rien de pénible et, s’il plaît à Dieu, tu trouveras toujours en moi un homme équitable. » (Ⅱ)
- [Shucayb] dit : « Je voudrais te donner en mariage l’une de mes deux filles que voici, à charge que tu travailles huit ans pour moi ; si tu en achèves dix, ce sera de ton bon gré ; je ne veux rien t’imposer de pénible. Tu me trouveras, si DIEU le veut, du nombre des hommes vertueux (intègres) ». (Ⅲ)
- قال إني أريد أن أنكحك إحدى ابنتي هاتين على أن تأجرني ثماني حجج فإن أتممت عشرا فمن عندك وما أريد أن أشق عليك ستجدني إن شاء الله من الصالحين (Ⅳ)
- قالَ إِنّى أُريدُ أَن أُنكِحَكَ إِحدَى ابنَتَىَّ هٰتَينِ عَلىٰ أَن تَأجُرَنى ثَمٰنِىَ حِجَجٍ ۖ فَإِن أَتمَمتَ عَشرًا فَمِن عِندِكَ ۖ وَما أُريدُ أَن أَشُقَّ عَلَيكَ ۚ سَتَجِدُنى إِن شاءَ اللَّهُ مِنَ الصّٰلِحينَ (Ⅴ)
- Je voudrais te marier à l’une de mes filles, lui dit-il, à la condition que tu me serves pendant huit ans, mais libre à toi de rester dix. Je ne veux point insister, et tu me trouveras, si Dieu le veut, parmi les gens intègres. (Ⅵ)
- Il dit à Moïse : « Moi, je veux te donner en mariage l’une de mes deux filles que voici, à charge pour toi de me servir huit ans ; en achever dix sera laissé à ta discrétion : je ne veux t’imposer rien de trop pénible. Tu trouveras en moi, si Dieu veut, un juste scrupuleux ». (Ⅶ)
- [Le vieillard] dit : « Je vais [plutôt] te marier à l’une de mes filles que voici, à charge que tu te loues à moi durant huit années. Si tu achèves dix [années], ce sera à ta discrétion. Je ne veux point peser sur toi et tu me trouveras, s’il plaît à Dieu, parmi les gens intègres ! » (Ⅷ)
28. 28  
قَالَ ذَٰلِكَ بَيْنِي وَبَيْنَكَ ۖ أَيَّمَا الْأَجَلَيْنِ قَضَيْتُ فَلَا عُدْوَانَ عَلَيَّ ۖ وَاللَّهُ عَلَىٰ مَا نَقُولُ وَكِيلٌ
- Qala thalika baynee wabaynaka ayyama alajalayni qadaytu fala AAudwana AAalayya waAllahu AAala ma naqoolu wakeelun (Ⅰ)
- – « C’est convenu entre nous, répondit Moïse, et, quelle que soit la période que j’accomplis, il n’y aura aucun reproche à me faire. Dieu est Garant de notre accord. » (Ⅱ)
- [Moïse] dit : « C’est [convenu] entre toi et moi. Quel que soit celui des deux termes que j’accomplisse, [il n’y aura] nulle pression sur moi. DIEU est celui à qui est confié ce que nous disons ». (Ⅲ)
- قال ذلك بيني وبينك أيما الأجلين قضيت فلا عدوان علي والله على ما نقول وكيل (Ⅳ)
- قالَ ذٰلِكَ بَينى وَبَينَكَ ۖ أَيَّمَا الأَجَلَينِ قَضَيتُ فَلا عُدوٰنَ عَلَىَّ ۖ وَاللَّهُ عَلىٰ ما نَقولُ وَكيلٌ (Ⅴ)
- Marché conclu, répondit Moïse, que ce soit l’une ou l’autre des durées, tu ne trouveras pas de motif pour m’en vouloir. Dieu est garant de ce que l’on dit ! (Ⅵ)
- Moïse dit : « Que cela soit donc entre toi et moi. Que j’accomplisse l’une ou l’autre des deux durées, je n’en éprouverai aucun passe-droit. Dieu soit mandataire de notre engagement ». (Ⅶ)
- « Marché conclu », répondit [Moïse], « et quel que soit celui des deux termes que je m’assigne, [il n'y aura] nulle pression sur moi. Allah est garant de ce que nous disons. » (Ⅷ)
28. 29  
۞ فَلَمَّا قَضَىٰ مُوسَى الْأَجَلَ وَسَارَ بِأَهْلِهِ آنَسَ مِن جَانِبِ الطُّورِ نَارًا قَالَ لِأَهْلِهِ امْكُثُوا إِنِّي آنَسْتُ نَارًا لَّعَلِّي آتِيكُم مِّنْهَا بِخَبَرٍ أَوْ جَذْوَةٍ مِّنَ النَّارِ لَعَلَّكُمْ تَصْطَلُونَ
- Falamma qada moosaalajala wasara biahlihi anasa min janibi alttoori naran qala liahlihi omkuthoo innee anastu naran laAAallee ateekum minha bikhabarin aw jathwatin mina alnnari laAAallakum tastaloona (Ⅰ)
- Puis, lorsque Moïse eut accompli la période convenue et qu’il eut prit la route avec sa famille, il aperçut un feu du côté du mont Sinaï. « Restez ici, dit-il. J’aperçois au loin un feu. Peut-être vous en rapporterai-je quelque nouvelle ou un tison ardent pour vous permettre de vous réchauffer. » (Ⅱ)
- Lorsque Moïse accomplit le terme convenu, il partit avec sa famille [et] il aperçut un feu du côté du mont Tour. Il dit à sa famille : « Attendez [ici], je viens d’apercevoir un feu. Peut-être vous en rapporterai-je des nouvelles ou un brandon [en flamme] afin que vous vous réchauffiez ». (Ⅲ)
- فلما قضى موسى الأجل وسار بأهله آنس من جانب الطور نارا قال لأهله امكثوا إني آنست نارا لعلي آتيكم منها بخبر أو جذوة من النار لعلكم تصطلون (Ⅳ)
- ۞ فَلَمّا قَضىٰ موسَى الأَجَلَ وَسارَ بِأَهلِهِ ءانَسَ مِن جانِبِ الطّورِ نارًا قالَ لِأَهلِهِ امكُثوا إِنّى ءانَستُ نارًا لَعَلّى ءاتيكُم مِنها بِخَبَرٍ أَو جَذوَةٍ مِنَ النّارِ لَعَلَّكُم تَصطَلونَ (Ⅴ)
- Et lorsque Moïse eut achevé la durée qu’il s’était assignée, il partit avec sa famille et s’installa du côté du Mont [Sinaï], où il vit un feu. Restez là, dit-il à sa famille, j’ai vu un feu, peut-être reviendrai-je avec quelque nouvelle ou un tison pour vous réchauffer. (Ⅵ)
- Quand Moïse eut accompli le terme et s’en fut allé avec sa famille, il distingua un feu sur le versant du Mont. Il dit aux siens : « Faites halte. Je distingue un feu. J’espère vous en rapporter quelque information, ou un brandon en flamme qui vous réchaufferait ». (Ⅶ)
- Quand Moïse eut terminé son bail et fut parti avec sa famille, il distingua un feu du côté du Mont [Sinaï]. Il dit à sa famille : « Restez ! J’ai distingué un feu. Peut-être reviendrai-je avec une information ou quelque brandon. Peut-être pourrez-vous vous chauffer. » (Ⅷ)
28. 30  
فَلَمَّا أَتَاهَا نُودِيَ مِن شَاطِئِ الْوَادِ الْأَيْمَنِ فِي الْبُقْعَةِ الْمُبَارَكَةِ مِنَ الشَّجَرَةِ أَن يَا مُوسَىٰ إِنِّي أَنَا اللَّهُ رَبُّ الْعَالَمِينَ
- Falamma ataha noodiya min shatii alwadi alaymani fee albuqAAati almubarakati mina alshshajarati an ya moosa innee ana Allahu rabbu alAAalameena (Ⅰ)
- Et lorsqu’il s’y rendit, une voix l’interpella, du côté droit de la vallée, dans le site béni, et du sein de l’arbre : « Ô Moïse ! Je suis en vérité Dieu, le Maître de l’Univers. (Ⅱ)
- Quand il vint là [cherchant le feu], il fut appelé, de la berge droite de la vallée, dans le lieu [élevé] béni, par [une parole créée via] un arbre : « Moïse, Je suis DIEU le Seigneur des mondes. (Ⅲ)
- فلما أتاها نودي من شاطئ الواد الأيمن في البقعة المباركة من الشجرة أن يا موسى إني أنا الله رب العالمين (Ⅳ)
- فَلَمّا أَتىٰها نودِىَ مِن شٰطِئِ الوادِ الأَيمَنِ فِى البُقعَةِ المُبٰرَكَةِ مِنَ الشَّجَرَةِ أَن يٰموسىٰ إِنّى أَنَا اللَّهُ رَبُّ العٰلَمينَ (Ⅴ)
- Lorsqu’il eut atteint le feu, une voix l’interpella. Elle provenait d’un arbre situé sur le versant droit de la cuvette, dans la vallée bénie : Ô Moïse, je suis Moi, je suis en fait Dieu, le Maître des mondes. (Ⅵ)
- Arrivé là-bas, il fut appelé de la rive occidentale de la vallée, sur l’aire bénie, à partir du buisson : « Moïse ! Je suis Dieu, Seigneur des univers. (Ⅶ)
- Venu à [ce feu], il lui fut crié, du flanc droit de la Vallée, dans le bas- fond béni, du milieu de l’arbre : « Moïse ! Je suis Allah, Seigneur des Mondes. (Ⅷ)
28. 31  
وَأَنْ أَلْقِ عَصَاكَ ۖ فَلَمَّا رَآهَا تَهْتَزُّ كَأَنَّهَا جَانٌّ وَلَّىٰ مُدْبِرًا وَلَمْ يُعَقِّبْ ۚ يَا مُوسَىٰ أَقْبِلْ وَلَا تَخَفْ ۖ إِنَّكَ مِنَ الْآمِنِينَ
- Waan alqi AAasaka falamma raaha tahtazzu kaannaha jannun walla mudbiran walam yuAAaqqib ya moosa aqbil wala takhaf innaka mina alamineena (Ⅰ)
- Jette ton bâton ! » Mais quand Moïse vit son bâton s’agiter comme un serpent, il se mit à fuir sans se retourner. « Ô Moïse, ajouta la voix, approche et n’aie pas peur ! Tu es de ceux dont la sécurité est assurée. (Ⅱ)
- Jette ton bâton ». Quand il le vit (le bâton) s’agiter tel un serpent, il tourna le dos [pour fuir] sans pouvoir retourner. « Ô Moïse, approche et n’aie pas peur, tu es en parfaite sécurité. (Ⅲ)
- وأن ألق عصاك فلما رآها تهتز كأنها جان ولى مدبرا ولم يعقب يا موسى أقبل ولا تخف إنك من الآمنين (Ⅳ)
- وَأَن أَلقِ عَصاكَ ۖ فَلَمّا رَءاها تَهتَزُّ كَأَنَّها جانٌّ وَلّىٰ مُدبِرًا وَلَم يُعَقِّب ۚ يٰموسىٰ أَقبِل وَلا تَخَف ۖ إِنَّكَ مِنَ الءامِنينَ (Ⅴ)
- Jette donc ton bâton à terre. Et lorsque Moïse vit le bâton se tortiller à terre comme si c’était un djinn, il rebroussa chemin pour partir, mais ne put faire le moindre pas. Moïse, approche-toi, n’aie pas peur, tu es ici en toute sécurité. (Ⅵ)
- Jette ton bâton»... quand Moïse l’eut vu tressauter comme un serpent, il fit volte-face sans esprit de retour... « Moïse, n’aie pas peur, tu es en toute sécurité (Ⅶ)
- Jette ton bâton ! » Quand [Moïse] vit [celui-ci] s’agitant comme des djinns, il tourna le dos mais ne put faire un pas. « Moïse ! » [, fut-il crié,] « avance et n’aie pas peur ! Tu es parmi ceux qui n’ont rien à redouter. (Ⅷ)
28. 32  
اسْلُكْ يَدَكَ فِي جَيْبِكَ تَخْرُجْ بَيْضَاءَ مِنْ غَيْرِ سُوءٍ وَاضْمُمْ إِلَيْكَ جَنَاحَكَ مِنَ الرَّهْبِ ۖ فَذَانِكَ بُرْهَانَانِ مِن رَّبِّكَ إِلَىٰ فِرْعَوْنَ وَمَلَئِهِ ۚ إِنَّهُمْ كَانُوا قَوْمًا فَاسِقِينَ
- Osluk yadaka fee jaybika takhruj baydaa min ghayri sooin waodmum ilayka janahaka mina alrrahbi fathanika burhanani min rabbika ila firAAawna wamalaihi innahum kanoo qawman fasiqeena (Ⅰ)
- Introduis ta main dans l’ouverture de ta tunique, elle en ressortira toute blanche sans aucun mal. Puis serre tes bras sur ton corps pour dissiper ta frayeur. Ce sont là deux preuves de ton Seigneur, destinées à Pharaon et à ses dignitaires qui forment, en vérité, un peuple pervers. » (Ⅱ)
- Introduis ta main dans l’ouverture de ton vêtement [sur ton sein], elle en sortira blanche (brillante) sans aucun mal et serre ton bras contre toi (sur la poitrine) pour [dissiper ta] frayeur. Voilà deux preuves de ton Seigneur destinées à Pharaon et à ses notables qui sont pervers ». (Ⅲ)
- اسلك يدك في جيبك تخرج بيضاء من غير سوء واضمم إليك جناحك من الرهب فذانك برهانان من ربك إلى فرعون وملئه إنهم كانوا قوما فاسقين (Ⅳ)
- اسلُك يَدَكَ فى جَيبِكَ تَخرُج بَيضاءَ مِن غَيرِ سوءٍ وَاضمُم إِلَيكَ جَناحَكَ مِنَ الرَّهبِ ۖ فَذٰنِكَ بُرهٰنانِ مِن رَبِّكَ إِلىٰ فِرعَونَ وَمَلَإِي۟هِ ۚ إِنَّهُم كانوا قَومًا فٰسِقينَ (Ⅴ)
- Introduis ta main dans la manche de ta tunique, elle ressortira blanche et sans mal, puis applique ton bras tout au long de ton corps afin d’éviter la frayeur : ce sont là deux preuves de ton Seigneur adressées à Pharaon et à son conseil. Ils sont un peuple de débauchés. (Ⅵ)
- introduis la main dans ton encolure, elle en ressortira toute blanche, sans le moindre mal : ramène l’aile à toi, au lieu de t’affoler : ce sont là deux arguments de la part de ton Seigneur, à l’intention de Pharaon et de son conseil » — C’était un peuple de perversité. (Ⅶ)
- Porte ta main dans l’ouverture de ta tunique ! Elle ressortira blanche [de lèpre] sans aucun mal. Serre contre toi ton bras contre l’effroi ! C’est là Ma démonstration [venue] de ton Seigneur, pour Pharaon et son Conseil (mala’) qui sont un peuple pervers. » (Ⅷ)
28. 33  
قَالَ رَبِّ إِنِّي قَتَلْتُ مِنْهُمْ نَفْسًا فَأَخَافُ أَن يَقْتُلُونِ
- Qala rabbi innee qataltu minhum nafsan faakhafu an yaqtulooni (Ⅰ)
- – « Seigneur, dit Moïse, j’ai tué l’un des leurs, et je crains qu’ils ne me mettent à mort. (Ⅱ)
- Il dit : « Seigneur, j’ai tué un homme parmi eux et je crains qu’ils ne me tuent. (Ⅲ)
- قال رب إني قتلت منهم نفسا فأخاف أن يقتلون (Ⅳ)
- قالَ رَبِّ إِنّى قَتَلتُ مِنهُم نَفسًا فَأَخافُ أَن يَقتُلونِ (Ⅴ)
- Il dit : Seigneur, j’ai tué une personne parmi eux, et j’ai peur qu’ils ne me tuent. (Ⅵ)
- — Il dit : « Seigneur, j’ai tué une personne des leurs : je crains qu’ils ne me tuent (Ⅶ)
- — « Seigneur ! », dit [Moïse], « j’ai assassiné une personne, parmi les Égyptiens, et je crains qu’ils ne me tuent. (Ⅷ)
28. 34  
وَأَخِي هَارُونُ هُوَ أَفْصَحُ مِنِّي لِسَانًا فَأَرْسِلْهُ مَعِيَ رِدْءًا يُصَدِّقُنِي ۖ إِنِّي أَخَافُ أَن يُكَذِّبُونِ
- Waakhee haroonu huwa afsahu minnee lisanan faarsilhu maAAiya ridan yusaddiqunee innee akhafu an yukaththibooni (Ⅰ)
- Mon frère Aaron est plus éloquent que moi. Envoie-le avec moi pour m’assister et confirmer mes dires, car je crains qu’ils ne me traitent de menteur. » (Ⅱ)
- Mon frère Aaron, lui il parle mieux que moi. Envoie-le avec moi pour m’aider [et] déclarer ma véracité. Je crains que [Pharaon et les siens] ne me traitent de menteur ». (Ⅲ)
- وأخي هارون هو أفصح مني لسانا فأرسله معي ردءا يصدقني إني أخاف أن يكذبون (Ⅳ)
- وَأَخى هٰرونُ هُوَ أَفصَحُ مِنّى لِسانًا فَأَرسِلهُ مَعِىَ رِدءًا يُصَدِّقُنى ۖ إِنّى أَخافُ أَن يُكَذِّبونِ (Ⅴ)
- Mon frère Aaron est plus éloquent que moi, envoie-le avec moi pour m’assister et pour me servir de caution, car je crains qu’ils ne me traitent de menteur. (Ⅵ)
- mon frère Aaron est doué d’une langue plus éloquente que moi. Envoie-le avec moi comme second, pour m’avérer : je crains qu’ils ne me démentent ». (Ⅶ)
- Mon frère Aaron parle plus aisément que moi. Envoie-le avec moi comme aide pour déclarer ma véracité ! Je crains que [les Égyptiens] ne me traitent d’imposteur. » (Ⅷ)
28. 35  
قَالَ سَنَشُدُّ عَضُدَكَ بِأَخِيكَ وَنَجْعَلُ لَكُمَا سُلْطَانًا فَلَا يَصِلُونَ إِلَيْكُمَا ۚ بِآيَاتِنَا أَنتُمَا وَمَنِ اتَّبَعَكُمَا الْغَالِبُونَ
- Qala sanashuddu AAadudaka biakheeka wanajAAalu lakuma sultanan fala yasiloona ilaykuma biayatina antuma wamani ittabaAAakuma alghaliboona (Ⅰ)
- Dieu dit : « Nous allons t’accorder le soutien de ton frère et vous donner à tous les deux un tel pouvoir que vos ennemis ne sauront jamais vous atteindre. Et c’est ainsi que, grâce à Nos signes, vous serez, vous et ceux qui vous suivront, les vainqueurs. » (Ⅱ)
- [DIEU] dit : « Nous allons, par ton frère, fortifier ton bras et vous donner un pouvoir. Ils ne vous atteindront pas. Vous deux et ceux qui vous suivront serez vainqueurs grâce à Nos signes ». (Ⅲ)
- قال سنشد عضدك بأخيك ونجعل لكما سلطانا فلا يصلون إليكما بآياتنا أنتما ومن اتبعكما الغالبون (Ⅳ)
- قالَ سَنَشُدُّ عَضُدَكَ بِأَخيكَ وَنَجعَلُ لَكُما سُلطٰنًا فَلا يَصِلونَ إِلَيكُما ۚ بِـٔايٰتِنا أَنتُما وَمَنِ اتَّبَعَكُمَا الغٰلِبونَ (Ⅴ)
- Il dit : Nous renforcerons ton bras par ton frère, et Nous vous donnerons l’autorité nécessaire afin qu’ils ne vous atteignent point. Grâce à Nos signes, vous les vaincrez, vous et ceux qui vous suivent. (Ⅵ)
- Dieu dit : « Je soutiendrai ton bras par ton frère et vous conférerai une justification. Ils ne pourront, en vertu de Nos signes, vous atteindre : vous deux, et qui vous suivra, serez les vainqueurs ». (Ⅶ)
- — « Nous soutiendrons ton bras, par ton frère », dit [le Seigneur], « et Nous vous donnerons un pouvoir. [Les Égyptiens] ne vous atteindront pas. Grâce à Nos signes, toi et ceux qui te suivront serez les vainqueurs. » (Ⅷ)
28. 36  
فَلَمَّا جَاءَهُم مُّوسَىٰ بِآيَاتِنَا بَيِّنَاتٍ قَالُوا مَا هَٰذَا إِلَّا سِحْرٌ مُّفْتَرًى وَمَا سَمِعْنَا بِهَٰذَا فِي آبَائِنَا الْأَوَّلِينَ
- Falamma jaahum moosa biayatina bayyinatin qaloo ma hatha illa sihrun muftaran wama samiAAna bihatha fee abaina alawwaleena (Ⅰ)
- Puis, quand Moïse se présenta à eux, nanti de Nos signes évidents, ils s’écrièrent : « Ce n’est là qu’une magie forgée de toutes pièces ! Nous n’avons jamais entendu parler de cela chez nos premiers ancêtres. » (Ⅱ)
- Quand Moïse vint, avec Nos signes éclatants, vers eux, ils dirent : « Ce n’est qu’une magie inventée [récente] ; et nous n’avons pas entendu nos ancêtres parler de cela ! » (Ⅲ)
- فلما جاءهم موسى بآياتنا بينات قالوا ما هذا إلا سحر مفترى وما سمعنا بهذا في آبائنا الأولين (Ⅳ)
- فَلَمّا جاءَهُم موسىٰ بِـٔايٰتِنا بَيِّنٰتٍ قالوا ما هٰذا إِلّا سِحرٌ مُفتَرًى وَما سَمِعنا بِهٰذا فى ءابائِنَا الأَوَّلينَ (Ⅴ)
- Et lorsque Moïse vint avec Nos signes explicites, ils dirent : Qu’est-ce donc que cela ? Ce n’est que magie inventée, car nous n’avons jamais rien entendu de pareil chez nos aïeux. (Ⅵ)
- Quand Moïse leur eut apporté Nos signes comme preuves, les Égyptiens dirent : « Ce n’est là que sorcellerie, élucubration, puisque nous n’avons pas entendu cela du temps de nos premiers pères ». (Ⅶ)
- Moïse étant donc venu, avec Nos signes éclatants, [les Égyptiens] s’écrièrent : « Ceci n’est que sorcellerie inventée ! Nous n’avons point ouï parler de cela, chez nos premiers ancêtres. » (Ⅷ)
28. 37  
وَقَالَ مُوسَىٰ رَبِّي أَعْلَمُ بِمَن جَاءَ بِالْهُدَىٰ مِنْ عِندِهِ وَمَن تَكُونُ لَهُ عَاقِبَةُ الدَّارِ ۖ إِنَّهُ لَا يُفْلِحُ الظَّالِمُونَ
- Waqala moosa rabbee aAAlamu biman jaa bialhuda min AAindihi waman takoonu lahu AAaqibatu alddari innahu la yuflihu alththalimoona (Ⅰ)
- – « Mon Seigneur, rétorqua Moïse, sait mieux que personne qui a reçu de Lui la bonne direction et qui aura le séjour éternel, car, en vérité, les injustes n’ont aucune chance de réussir. » (Ⅱ)
- Moïse dit : « Mon Seigneur connaît parfaitement celui qui est venu de Sa part avec le guide et à qui appartiendra la demeure (la félicité) finale. [Mais] les injustes ne prospéreront pas ». (Ⅲ)
- وقال موسى ربي أعلم بمن جاء بالهدى من عنده ومن تكون له عاقبة الدار إنه لا يفلح الظالمون (Ⅳ)
- وَقالَ موسىٰ رَبّى أَعلَمُ بِمَن جاءَ بِالهُدىٰ مِن عِندِهِ وَمَن تَكونُ لَهُ عٰقِبَةُ الدّارِ ۖ إِنَّهُ لا يُفلِحُ الظّٰلِمونَ (Ⅴ)
- Moïse rétorqua : Mon Seigneur est mieux informé de celui qui a eu la faveur du droit chemin et de celui qui aura la dernière des demeures. Il ne peut faire vaincre les injustes. (Ⅵ)
- — « Dieu seul, dit Moïse, sait qui de Sa part a reçu guidance, et qui a pour fin la Demeure. En tout cas, Il ne laisse pas les iniques triompher ». (Ⅶ)
- « Mon Seigneur connaît bien », dit Moïse, « ceux venus avec la Direction [émanant] de Lui et ceux qui auront l’Inéluctable Demeure. Les Injustes ne seront pas les Bienheureux. » (Ⅷ)
28. 38  
وَقَالَ فِرْعَوْنُ يَا أَيُّهَا الْمَلَأُ مَا عَلِمْتُ لَكُم مِّنْ إِلَٰهٍ غَيْرِي فَأَوْقِدْ لِي يَا هَامَانُ عَلَى الطِّينِ فَاجْعَل لِّي صَرْحًا لَّعَلِّي أَطَّلِعُ إِلَىٰ إِلَٰهِ مُوسَىٰ وَإِنِّي لَأَظُنُّهُ مِنَ الْكَاذِبِينَ
- Waqala firAAawnu ya ayyuha almalao ma AAalimtu lakum min ilahin ghayree faawqid lee ya hamanu AAala altteeni faijAAal lee sarhan laAAallee attaliAAu ila ilahi moosa wainnee laathunnuhu mina alkathibeena (Ⅰ)
- S’adressant alors aux dignitaires, Pharaon dit : « Vous n’avez pas, que je sache, un autre dieu que moi ! Et toi, Hâmân, fais-moi cuire des briques et construis-moi une tour pour que je monte jusqu’au Dieu de Moïse ! Je suis certain que Moïse est un imposteur. » (Ⅱ)
- Pharaon dit : « Vous, les notables, je ne vous connais d’autre dieu que moi-même. Toi, Hâmân, allume du feu pour [cuire] l’argile[, faire des briques], et construis-moi une tour élevée, peut-être aurai-je des nouvelles du dieu de Moïse, je pense qu’il est du nombre des menteurs ». (Ⅲ)
- وقال فرعون يا أيها الملأ ما علمت لكم من إله غيري فأوقد لي يا هامان على الطين فاجعل لي صرحا لعلي أطلع إلى إله موسى وإني لأظنه من الكاذبين (Ⅳ)
- وَقالَ فِرعَونُ يٰأَيُّهَا المَلَأُ ما عَلِمتُ لَكُم مِن إِلٰهٍ غَيرى فَأَوقِد لى يٰهٰمٰنُ عَلَى الطّينِ فَاجعَل لى صَرحًا لَعَلّى أَطَّلِعُ إِلىٰ إِلٰهِ موسىٰ وَإِنّى لَأَظُنُّهُ مِنَ الكٰذِبينَ (Ⅴ)
- Pharaon dit : Ô grand conseil, je ne vous connais d’autres dieux que moi-même. Fais donc cuire, ô Haman, des briques de terre et construis-moi une tour de façon à m’élever jusqu’au dieu de Moïse. Mais je tiens Moïse pour un imposteur. (Ⅵ)
- Pharaon dit : « Conseillers, je ne vous reconnais d’autre dieu que moi. Hâmân, soumets au feu de l’argile, bâtis-moi une tour qui me donne vue sur le dieu de Moïse, bien que je tienne ce dernier pour un grand menteur ». (Ⅶ)
- Pharaon dit : « Conseil ! je ne vous connais d’autre dieu que moi- même. Haman ! fais-moi cuire des briques et édifie-moi une tour [afin que] peut-être je m’élève jusqu’au dieu de Moïse. En vérité, je pense que [Moïse] est un imposteur ! » (Ⅷ)
28. 39  
وَاسْتَكْبَرَ هُوَ وَجُنُودُهُ فِي الْأَرْضِ بِغَيْرِ الْحَقِّ وَظَنُّوا أَنَّهُمْ إِلَيْنَا لَا يُرْجَعُونَ
- Waistakbara huwa wajunooduhu fee alardi bighayri alhaqqi wathannoo annahum ilayna la yurjaAAoona (Ⅰ)
- Pharaon et son armée se montrèrent, sans raison, pleins d’arrogance sur terre, pensant qu’ils ne seraient jamais ramenés vers Nous un jour ! (Ⅱ)
- [Pharaon] et ses armées [s’adonnant à leurs penchants diaboliques] s’enorgueillirent à tort sur la terre, et ils s’imaginèrent qu’ils ne seront pas ramenés à Nous [et jugés]. (Ⅲ)
- واستكبر هو وجنوده في الأرض بغير الحق وظنوا أنهم إلينا لا يرجعون (Ⅳ)
- وَاستَكبَرَ هُوَ وَجُنودُهُ فِى الأَرضِ بِغَيرِ الحَقِّ وَظَنّوا أَنَّهُم إِلَينا لا يُرجَعونَ (Ⅴ)
- Lui-même et ses soldats se montrèrent suffisants sur terre, et sans raison. Ils croyaient que jamais ils ne seraient ramenés vers Nous. (Ⅵ)
- — Ainsi étalait-il sa superbe, lui et ses armées, sur la terre, à contre-vérité, pensant qu’ils n’auraient à faire vers Nous retour. (Ⅶ)
- [Pharaon] et ses armées furent emplis de superbe, sur la terre, grâce à la Non-Vérité, et pensèrent qu’ils ne seraient point vers Nous ramenés. (Ⅷ)
28. 40  
فَأَخَذْنَاهُ وَجُنُودَهُ فَنَبَذْنَاهُمْ فِي الْيَمِّ ۖ فَانظُرْ كَيْفَ كَانَ عَاقِبَةُ الظَّالِمِينَ
- Faakhathnahu wajunoodahu fanabathnahum fee alyammi faonthur kayfa kana AAaqibatu alththalimeena (Ⅰ)
- Nous le saisîmes, lui et ses troupes, et les précipitâmes tous dans la mer. Considère donc comment finissent les pervers ! (Ⅱ)
- Nous le saisîmes [lui] et ses armées et les précipitâmes dans la mer. Vois quelle fut la fin des injustes. (Ⅲ)
- فأخذناه وجنوده فنبذناهم في اليم فانظر كيف كان عاقبة الظالمين (Ⅳ)
- فَأَخَذنٰهُ وَجُنودَهُ فَنَبَذنٰهُم فِى اليَمِّ ۖ فَانظُر كَيفَ كانَ عٰقِبَةُ الظّٰلِمينَ (Ⅴ)
- Nous les saisîmes, ses soldats et lui, et Nous les précipitâmes dans les flots marins. Regarde comment s’arrête le sort des injustes. (Ⅵ)
- — Mais Nous les saisîmes, lui et ses armées, et les précipitâmes dans la mer — Vois quelle fut la fin des iniques. (Ⅶ)
- Nous le saisîmes, lui et ses armées, et Nous les précipitâmes dans l'abîme marin. Considère quelle fut la fin des Injustes ! (Ⅷ)
28. 41  
وَجَعَلْنَاهُمْ أَئِمَّةً يَدْعُونَ إِلَى النَّارِ ۖ وَيَوْمَ الْقِيَامَةِ لَا يُنصَرُونَ
- WajaAAalnahum aimmatan yadAAoona ila alnnari wayawma alqiyamati la yunsaroona (Ⅰ)
- Nous avons fait d’eux des prédicateurs qui appellent les hommes à l’Enfer, et qui, le Jour de la Résurrection, ne bénéficieront d’aucun secours. (Ⅱ)
- Nous fîmes d’eux des leaders (exemples) appelant au Feu. Le Jour de la Résurrection, [en conséquence de leurs injustices] ils ne seront pas secourus. (Ⅲ)
- وجعلناهم أئمة يدعون إلى النار ويوم القيامة لا ينصرون (Ⅳ)
- وَجَعَلنٰهُم أَئِمَّةً يَدعونَ إِلَى النّارِ ۖ وَيَومَ القِيٰمَةِ لا يُنصَرونَ (Ⅴ)
- Nous les mîmes devant, au fronton de ceux qui appellent au feu, et, le jour de la résurrection, ils ne seront pas secourus. (Ⅵ)
- — Nous avons fait d’eux les modèles des invitants au Feu. Le Jour de la résurrection, ils ne trouveront personne pour les secourir. (Ⅶ)
- Nous avons fait d’eux des conducteurs appelant à l’Enfer et, au Jour de la Résurrection, ils ne seront point secourus. (Ⅷ)
28. 42  
وَأَتْبَعْنَاهُمْ فِي هَٰذِهِ الدُّنْيَا لَعْنَةً ۖ وَيَوْمَ الْقِيَامَةِ هُم مِّنَ الْمَقْبُوحِينَ
- WaatbaAAnahum fee hathihi alddunya laAAnatan wayawma alqiyamati hum mina almaqbooheena (Ⅰ)
- Nous les avons frappés de Notre malédiction dans ce monde, et Nous en avons fait des damnés dans la vie future. (Ⅱ)
- Nous les fîmes poursuivre ici-bas d’une malédiction, et le Jour de la Résurrection ils seront des réprouvés [hideux]. (Ⅲ)
- وأتبعناهم في هذه الدنيا لعنة ويوم القيامة هم من المقبوحين (Ⅳ)
- وَأَتبَعنٰهُم فى هٰذِهِ الدُّنيا لَعنَةً ۖ وَيَومَ القِيٰمَةِ هُم مِنَ المَقبوحينَ (Ⅴ)
- Nous les poursuivîmes avec Notre malédiction en ce bas monde et, lorsque le jour de la résurrection arrivera, ils seront plus méprisés encore. (Ⅵ)
- Nous les aurons poursuivis ici-bas d’une malédiction, et le Jour de la résurrection, ils seront hideux entre tous. (Ⅶ)
- En la [Vie] Immédiate, Nous les avons fait suivre d’une malédiction et, au Jour de la Résurrection, ils seront parmi les Réprouvés. (Ⅷ)
28. 43  
وَلَقَدْ آتَيْنَا مُوسَى الْكِتَابَ مِن بَعْدِ مَا أَهْلَكْنَا الْقُرُونَ الْأُولَىٰ بَصَائِرَ لِلنَّاسِ وَهُدًى وَرَحْمَةً لَّعَلَّهُمْ يَتَذَكَّرُونَ
- Walaqad atayna moosa alkitaba min baAAdi ma ahlakna alquroona aloola basaira lilnnasi wahudan warahmatan laAAallahum yatathakkaroona (Ⅰ)
- Et après avoir anéanti les premières générations, Nous avons donné à Moïse le Pentateuque, comme à la fois une lumière, une direction et une bénédiction pour les hommes. Peut-être sauront-ils s’en souvenir ! (Ⅱ)
- Oui, après avoir détruit les premières générations [injustes], Nous avons donné le Livre à Moïse comme une preuve illuminante, un guide et une miséricorde [un bien] pour les hommes, afin qu’ils se souviennent (y prennent conseil). (Ⅲ)
- ولقد آتينا موسى الكتاب من بعد ما أهلكنا القرون الأولى بصائر للناس وهدى ورحمة لعلهم يتذكرون (Ⅳ)
- وَلَقَد ءاتَينا موسَى الكِتٰبَ مِن بَعدِ ما أَهلَكنَا القُرونَ الأولىٰ بَصائِرَ لِلنّاسِ وَهُدًى وَرَحمَةً لَعَلَّهُم يَتَذَكَّرونَ (Ⅴ)
- Nous avons doté Moïse du Livre, après que Nous eûmes anéanti les générations précédentes en signes éclatants pour les hommes, en bonne orientation et en miséricorde. Peut-être s’en souviendront-ils. (Ⅵ)
- Oui, Nous avons donné à Moïse l’Écriture, après avoir aboli les générations premières : éclairs dispensés aux humains, guidance et miséricorde, et cela dans l’espoir qu’ils réfléchiraient. (Ⅶ)
- Certes, Nous avons donné l’Écriture à Moïse après avoir fait périr les générations premières, comme Appel à la clairvoyance, Direction et Grâce (raḥma) pour les Hommes, [espérant que] peut-être ils réfléchiraient. (Ⅷ)
28. 44  
وَمَا كُنتَ بِجَانِبِ الْغَرْبِيِّ إِذْ قَضَيْنَا إِلَىٰ مُوسَى الْأَمْرَ وَمَا كُنتَ مِنَ الشَّاهِدِينَ
- Wama kunta bijanibi algharbiyyi ith qadayna ila moosa alamra wama kunta mina alshshahideena (Ⅰ)
- Tu n’étais pas ô Muhammad sur le versant occidental du mont Sinaï, lorsque Nous avons investi Moïse de sa mission. Et tu n’en as pas été témoin. (Ⅱ)
- Tu n’étais pas sur le versant ouest [du Sinaï] quand Nous avons décrété l’ordre à Moïse ; tu n’étais pas parmi les témoins. (Ⅲ)
- وما كنت بجانب الغربي إذ قضينا إلى موسى الأمر وما كنت من الشاهدين (Ⅳ)
- وَما كُنتَ بِجانِبِ الغَربِىِّ إِذ قَضَينا إِلىٰ موسَى الأَمرَ وَما كُنتَ مِنَ الشّٰهِدينَ (Ⅴ)
- Tu n’étais pas sur le versant occidental [du Sinaï] lorsque Nous énonçâmes à Moïse Notre décision, et tu n’étais pas parmi les témoins. (Ⅵ)
- Tu n’étais pas sur le versant occidental quand Nous assignâmes à Moïse sa mission, pas plus que tu ne fus parmi les témoins directs... (Ⅶ)
- Tu n’étais point [,Prophète !,] sur le versant occidental [de la Vallée] quand Nous édictâmes l’Ordre à Moïse, et tu n’étais point parmi les témoins. (Ⅷ)
28. 45  
وَلَٰكِنَّا أَنشَأْنَا قُرُونًا فَتَطَاوَلَ عَلَيْهِمُ الْعُمُرُ ۚ وَمَا كُنتَ ثَاوِيًا فِي أَهْلِ مَدْيَنَ تَتْلُو عَلَيْهِمْ آيَاتِنَا وَلَٰكِنَّا كُنَّا مُرْسِلِينَ
- Walakinna anshana quroonan fatatawala AAalayhimu alAAumuru wama kunta thawiyan fee ahli madyana tatloo AAalayhim ayatina walakinna kunna mursileena (Ⅰ)
- Mais, depuis Moïse, que de générations n’avons-Nous pas fait se succéder et dont le souvenir se perd dans la nuit des temps ! Et tu n’as pas non plus vécu parmi les Madyan pour leur communiquer Nos enseignements. Aussi devions-Nous envoyer des messagers. (Ⅱ)
- Mais Nous avons fait naître [beaucoup] de générations dont l’âge s’est prolongé. Et tu n’étais pas [non plus] résident chez les gens de Madyan à leur réciter Nos versets, mais c’est Nous qui envoyons [les Prophètes, t’avons élu et t’avons révélé leurs récits]. (Ⅲ)
- ولكنا أنشأنا قرونا فتطاول عليهم العمر وما كنت ثاويا في أهل مدين تتلو عليهم آياتنا ولكنا كنا مرسلين (Ⅳ)
- وَلٰكِنّا أَنشَأنا قُرونًا فَتَطاوَلَ عَلَيهِمُ العُمُرُ ۚ وَما كُنتَ ثاوِيًا فى أَهلِ مَديَنَ تَتلوا عَلَيهِم ءايٰتِنا وَلٰكِنّا كُنّا مُرسِلينَ (Ⅴ)
- Nous avons créé des générations sur lesquelles le temps s’est étiré. Tu n’étais pas chez les Madian où tu aurais récité Nos versets, puisque Nous leur avons envoyé un messager. (Ⅵ)
- En revanche, Nous avons développé bien des nations, sur lesquelles s’étira la durée... pas plus que tu n’étais à demeure chez les Madyanites, à leur réciter Nos signes... Mais Nous étions Celui qui envoie (Ⅶ)
- Nous avons fait naître (’anša’a) bien des générations dont se prolongea la vie. Tu n’habitas point parmi les Madian, leur communiquant Nos signes, mais Nous [leur] avons envoyé [un autre Apôtre]. (Ⅷ)
28. 46  
وَمَا كُنتَ بِجَانِبِ الطُّورِ إِذْ نَادَيْنَا وَلَٰكِن رَّحْمَةً مِّن رَّبِّكَ لِتُنذِرَ قَوْمًا مَّا أَتَاهُم مِّن نَّذِيرٍ مِّن قَبْلِكَ لَعَلَّهُمْ يَتَذَكَّرُونَ
- Wama kunta bijanibi alttoori ith nadayna walakin rahmatan min rabbika litunthira qawman ma atahum min natheerin min qablika laAAallahum yatathakkaroona (Ⅰ)
- Tu n’étais pas du côté du mont Sinaï, lorsque Nous avons appelé Moïse. Mais c’est par une grâce émanant de ton Seigneur que te voilà appelé à prêcher un peuple que personne, avant toi, n’est venu avertir. Peut-être sauront-ils s’en souvenir, (Ⅱ)
- Et tu n’étais pas sur le versant du mont Tour quand Nous appelâmes [Moïse], mais [la révélation de ces récits] est une miséricorde [et un don] de ton Seigneur afin que tu avertisses les gens qui n’ont eu un avertisseur avant toi, afin qu’ils se souviennent (y prennent conseil). (Ⅲ)
- وما كنت بجانب الطور إذ نادينا ولكن رحمة من ربك لتنذر قوما ما أتاهم من نذير من قبلك لعلهم يتذكرون (Ⅳ)
- وَما كُنتَ بِجانِبِ الطّورِ إِذ نادَينا وَلٰكِن رَحمَةً مِن رَبِّكَ لِتُنذِرَ قَومًا ما أَتىٰهُم مِن نَذيرٍ مِن قَبلِكَ لَعَلَّهُم يَتَذَكَّرونَ (Ⅴ)
- Tu n’étais pas sur le flanc du Mont lorsque Nous appelâmes, mais la grâce de ton Seigneur a voulu que tu avertisses un peuple qui n’a encore reçu aucun envoyé avant toi. Peut-être s’en souviendront-ils ? (Ⅵ)
- ... non plus que tu n’étais au flanc du Mont quand Nous appelâmes Moïse. Mais (tu es ici) par miséricorde de ton Seigneur, pour donner l’alarme à un peuple qui n’en a pas reçu avant toi, et cela dans l’espoir qu’ils réfléchiraient. (Ⅶ)
- Tu n’étais point sur le flanc du Mont [Sinaï] quand Nous interpellâmes [Moïse]. Mais [tu es venu] par une grâce (raḥma) de ton Seigneur, pour avertir un peuple auquel n’était venu nul Avertisseur avant toi. Peut-être réfléchiront-ils. (Ⅷ)
28. 47  
وَلَوْلَا أَن تُصِيبَهُم مُّصِيبَةٌ بِمَا قَدَّمَتْ أَيْدِيهِمْ فَيَقُولُوا رَبَّنَا لَوْلَا أَرْسَلْتَ إِلَيْنَا رَسُولًا فَنَتَّبِعَ آيَاتِكَ وَنَكُونَ مِنَ الْمُؤْمِنِينَ
- Walawla an tuseebahum museebatun bima qaddamat aydeehim fayaqooloo rabbana lawla arsalta ilayna rasoolan fanattabiAAa ayatika wanakoona mina almumineena (Ⅰ)
- afin qu’ils ne disent pas, si jamais une calamité les frappait pour prix de leurs œuvres : « Seigneur ! Si seulement Tu nous avais envoyé un prophète, Nous aurions suivi Tes signes, et nous aurions été croyants. » (Ⅱ)
- Si [Nous ne t’avions pas envoyé et si] à cause de leurs [mauvaises] actions un malheur (un châtiment) les atteignait, [les impies...] diraient : « Seigneur, pourquoi ne nous as-Tu pas envoyé un Prophète ? nous aurions suivi Tes versets [et Tes signes], nous serions des croyants (honnêtes et sincères) ! » (Ⅲ)
- ولولا أن تصيبهم مصيبة بما قدمت أيديهم فيقولوا ربنا لولا أرسلت إلينا رسولا فنتبع آياتك ونكون من المؤمنين (Ⅳ)
- وَلَولا أَن تُصيبَهُم مُصيبَةٌ بِما قَدَّمَت أَيديهِم فَيَقولوا رَبَّنا لَولا أَرسَلتَ إِلَينا رَسولًا فَنَتَّبِعَ ءايٰتِكَ وَنَكونَ مِنَ المُؤمِنينَ (Ⅴ)
- Et si un malheur les atteignait pour prix de leurs mauvaises actions, ils s’écrieraient : Ô Seigneur, si au moins Tu nous avais envoyé un messager, nous aurions suivi Tes prescriptions et nous aurions été parmi les croyants. (Ⅵ)
- Si un malheur les frappait de par ce qu’ont avancé leurs mains, alors ils diraient : « Seigneur, ah ! si Tu nous avais envoyé un envoyé, pour que nous suivions Ton signe et soyons de zélés croyants ! »... (Ⅶ)
- Si, pour prix des œuvres amassées par leurs mains, une calamité les atteignait [sans qu’ils eussent été instruits], ils diraient : « Seigneur ! pourquoi n’as-Tu pas envoyé à Nous un Apôtre tel que nous eussions suivi Tes signes et aurions été parmi les Croyants ? » (Ⅷ)
28. 48  
فَلَمَّا جَاءَهُمُ الْحَقُّ مِنْ عِندِنَا قَالُوا لَوْلَا أُوتِيَ مِثْلَ مَا أُوتِيَ مُوسَىٰ ۚ أَوَلَمْ يَكْفُرُوا بِمَا أُوتِيَ مُوسَىٰ مِن قَبْلُ ۖ قَالُوا سِحْرَانِ تَظَاهَرَا وَقَالُوا إِنَّا بِكُلٍّ كَافِرُونَ
- Falamma jaahumu alhaqqu min AAindina qaloo lawla ootiya mithla ma ootiya moosa awalam yakfuroo bima ootiya moosa min qablu qaloo sihrani tathahara waqaloo inna bikullin kafiroona (Ⅰ)
- Mais, lorsque la vérité leur est parvenue de Notre part, ils ont dit : « Si seulement il avait reçu la même chose que Moïse ! » Eh, quoi ! N’avaient-ils pas déjà renié ce qu’avait reçu Moïse autrefois ? Ne disent-ils pas : « Ce sont deux variétés de magie qui se soutiennent mutuellement » ? Et ils ajoutent : « Nous ne croyons ni en l’une ni en l’autre. » (Ⅱ)
- [Mais] lorsque la vérité leur est venue de Notre part, ils dirent : « Pourquoi ne lui est-il pas donné ce qui fut donné à Moïse (les mêmes miracles et la Torah) ! » Eh quoi, n’ont-ils pas nié ce qui fut donné à Moïse ? ils dirent : « Ce sont deux magies [ou, magiciens] qui se prêtent main-forte ! » Et ils dirent : « Nous ne croyons à aucun d’eux ! » (Ⅲ)
- فلما جاءهم الحق من عندنا قالوا لولا أوتي مثل ما أوتي موسى أولم يكفروا بما أوتي موسى من قبل قالوا سحران تظاهرا وقالوا إنا بكل كافرون (Ⅳ)
- فَلَمّا جاءَهُمُ الحَقُّ مِن عِندِنا قالوا لَولا أوتِىَ مِثلَ ما أوتِىَ موسىٰ ۚ أَوَلَم يَكفُروا بِما أوتِىَ موسىٰ مِن قَبلُ ۖ قالوا سِحرانِ تَظٰهَرا وَقالوا إِنّا بِكُلٍّ كٰفِرونَ (Ⅴ)
- Lorsque la Vérité leur a été révélée de Notre part, ils se sont écriés : Pourquoi n’a-t-il pas reçu ce qui a été envoyé sur Moïse ? Mais n’ont-ils pas été incrédules à l’égard de ce que Moïse a reçu auparavant ? Ils ont dit aussi : Deux sorciers qui se soutiennent ! Nous ne croyons à aucun d’entre eux ! (Ⅵ)
- et puis, quand le Vrai leur fut arrivé de Notre part, ils ont dit : « Ah ! s’il avait reçu les mêmes dons que Moïse ! » Or n’est-ce pas qu’ils ont dénié ce dont Moïse jadis fut doté, mais ils ont dit : « Ce sont deux sorciers qui se prêtent main forte », et ont dit : « Nous dénions l’un et l’autre » (Ⅶ)
- Mais quand la Vérité est venue à eux, de Notre part, ils ont dit : « Pourquoi [cet envoyé] n'a-t-il pas reçu ce qui a été envoyé à Moïse ? » Eh quoi ! n’ont-ils pas été incrédules [aussi] à l’endroit de ce qui a été donné antérieurement à Moïse ? Ils ont dit : « [Moïse et cet envoyé sont] deux sorciers qui s’entr’aident. » Ils ont dit [encore] : « Nous sommes incrédules à l'endroit de tout [ceci] ». (Ⅷ)
28. 49  
قُلْ فَأْتُوا بِكِتَابٍ مِّنْ عِندِ اللَّهِ هُوَ أَهْدَىٰ مِنْهُمَا أَتَّبِعْهُ إِن كُنتُمْ صَادِقِينَ
- Qul fatoo bikitabin min AAindi Allahi huwa ahda minhuma attabiAAhu in kuntum sadiqeena (Ⅰ)
- Dis-leur : « Apportez donc de la part de Dieu un Livre qui soit meilleur guide que ces deux-là, et je le suivrai si vous êtes véridiques. » (Ⅱ)
- Dis[-leur] : « Apportez un Livre venant de DIEU pour guider mieux que ces deux-là (la Torah authentique de Moïse et le Coran) et je le suivrai, si vous dites vrai ». (Ⅲ)
- قل فأتوا بكتاب من عند الله هو أهدى منهما أتبعه إن كنتم صادقين (Ⅳ)
- قُل فَأتوا بِكِتٰبٍ مِن عِندِ اللَّهِ هُوَ أَهدىٰ مِنهُما أَتَّبِعهُ إِن كُنتُم صٰدِقينَ (Ⅴ)
- Dis-leur : Apportez donc un Livre émanant de Dieu qui soit un meilleur guide que ces deux-là, je le suivrai. Si toutefois vous êtes véridiques. (Ⅵ)
- dis : « Amenez donc de devers Dieu une Écriture plus propre que ces deux-ci à guider, que je la suive ; pour autant que vous soyez véridiques » (Ⅶ)
- Dis[-leur] : « Apportez donc une Écriture [émanant] d’Allah qui dirige mieux que celle de Moïse et celle-ci ! Suivez [ce Prophète], si vous êtes sincères ! » (Ⅷ)


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