3.
151
On ne doit point convier à un sacrifice funéraire un homme qui porte les cheveux nattés, celui qui n'a point étudié le Véda, ni un infirme, un joueur, ni ceux qui sacrifient pour tout le monde.
- Qui porte les cheveux nattés: c'est-à-dire « un novice ». (Kull.) — Au lieu de durbala « faible, infirme », Medh. a une autre leçon suivie par L. et B. H., durbâla « sans prépuce ». — Qui sacrifient pour tout lemonde : le texte dit seulement « pour beaucoup de gens » tels que des dégradés ou autres. (Ⅰ) - जटिलं चानधीयानं दुर्बालं कितवं तथा । याजयन्ति च ये पूगांस्तांश्च श्राद्धे न भोजयेत् । । ३.१५१[१४१ं] । । (Ⅲ)
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3.
152
Les médecins, les montreurs d'idoles, les marchands de viande, et ceux qui vivent de trafic doivent être exclus des sacrifices aux Dieux et aux Mânes.
- B. H. met un point après « les marchands de viande » et rapporte le commencement du vers au vers précédent. — Les montreurs d'idoles ou « les prêtres d'un temple » (B.), ou « ceux qui adorent les idoles pour gagner leur vie ». (B. H.) (Ⅰ) - चिकित्सकान्देवलकान्मांसविक्रयिणस्तथा । विपणेन च जीवन्तो वर्ज्याः स्युर्हव्यकव्ययोः । । ३.१५२[१४२ं] । । (Ⅲ)
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3.
153
Un homme au service d'un village ou d'un roi, un homme qui a mal aux ongles ou les dents noires, un (étudiant) qui fait de l'opposition à son précepteur, un (homme) qui néglige le feu (sacré), un usurier,
- प्रेष्यो ग्रामस्य राज्ञश्च कुनखी श्यावदन्तकः । प्रतिरोद्धा गुरोश्चैव त्यक्ताग्निर्वार्धुषिस्तथा । । ३.१५३[१४३ं] । । (Ⅲ)
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3.
154
Un phtisique, un gardeur de troupeaux, un frère cadet marié avant son aîné, un (homme) qui néglige les (cinq grands) sacrifices, un ennemi des Brahmanes, un frère aîné qui ne s'est pas marié avant son cadet, un membre d'une corporation,
- Je ne sais sur quelle autorité L. traduit ganàbhyantara par « un homme qui vit aux dépens de ses parents. » (Ⅰ) - यक्ष्मी च पशुपालश्च परिवेत्ता निराकृतिः । ब्रह्मद्विट्परिवित्तिश्च गणाभ्यन्तर एव च । । ३.१५४[१४४ं] । । (Ⅲ)
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3.
155
Un acteur, celui qui a enfreint ses vœux, le mari (en premières noces) d'une femme Soudra, le fils d'une femme remariée, un borgne, celui qui tolère dans sa maison un amant de sa femme,
- Un acteur : ou un danseur, un chanteur. — Celui qui a enfreint ses vœux veut dire « un novice qui a manqué à la chasteté ». (Ⅰ) - कुशीलवोऽवकीर्णी च वृषलीपतिरेव च । पौनर्भवश्च काणश्च यस्य चोपपतिर्गृहे । । ३.१५५[१४५ं] । । (Ⅲ)
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3.
156
Celui qui enseigne pour un salaire, et celui qui reçoit l'instruction moyennant salaire, l'élève d'un Soudra et le Soudra précepteur, un homme grossier dans ses paroles, le fils d'une femme adultère ou le fils naturel d'une veuve,
- On peut aussi prendre çûdraçishya pour un composé possessif, comme le fait B., « celui qui enseigne à des élèves Soudras ». — Un homme grossier en paroles : « ou suivant d'autres, un homme décrié (abhiçasta) ». (Kull.) (Ⅰ) - भृतकाध्यापको यश्च भृतकाध्यापितस्तथा । शूद्रशिष्यो गुरुश्चैव वाग्दुष्टः कुण्डगोलकौ । । ३.१५६[१४६ं] । । (Ⅲ)
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3.
157
Celui qui délaisse sans motif sa mère, son père ou son précepteur, celui qui est entré en rapport avec des dégradés soit par les liens du Véda, soit par ceux du mariage,
- B. H. entend différemment: « celui qui est abandonné par sa mère ». — Les liens du Véda : c'est-à-dire en étudiant avec eux le Véda. (Ⅰ) - अकारणे परित्यक्ता मातापित्रोर्गुरोस्तथा । ब्राह्मैर्यौनैश्च संबन्धैः संयोगं पतितैर्गतः । । ३.१५७[१४७ं] । । (Ⅲ)
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3.
158
Un incendiaire, un empoisonneur, celui qui mange le pain d'un fils adultérin, un vendeur de soma, un (homme) qui voyage par mer, un barde, un marchand d'huile, un faux témoin,
- अगारदाही गरदः कुण्डाशी सोमविक्रयी । समुद्रयायी बन्दी च तैलिकः कूटकारकः । । ३.१५८[१४८ं] । । (Ⅲ)
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3.
159
Un (fils) qui a procès avec son père, un joueur, un ivrogne, un (homme) atteint d'une maladie grave, un (homme) décrié, un trompeur, un marchand d'essences,
- Un procès : ou simplement « des contestations. — Un joueur, ou bien « celui qui tient une maison de jeu ». — Sur les deux sens possibles de pàparogin, cf. v. 92 ; par maladie grave il faut entendre l'éléphantiasis ou la phtisie. — Abhiçasta « décrié », ou suivant B. « celui qui est accusé d'un péché mortel. » (Ⅰ) - पित्रा विवदमानश्च कितवो मद्यपस्तथा । पापरोग्यभिशस्तश्च दाम्भिको रसविक्रयी । । ३.१५९[१४९ं] । । (Ⅲ)
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3.
160
Un fabricant d'arcs et de flèches, l'époux d'une jeune sœur mariée avant son aînée, celui qui trahit un ami, celui qui vit du jeu, celui qui a pour précepteur son fils,
- धनुःशराणां कर्ता च यश्चाग्रेदिधिषूपतिः । मित्रध्रुग्द्यूतवृत्तिश्च पुत्राचार्यस्तथैव च । । ३.१६०[१५०ं] । । (Ⅲ)
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3.
161
Un épileptique, un strumeux, un (homme) atteint de la lèpre blanche, un délateur, un fou, un aveugle, un détracteur des Védas, (tous ces gens) doivent être exclus.
- भ्रामरी गन्डमाली च श्वित्र्यथो पिशुनस्तथा । उन्मत्तोऽन्धश्च वर्ज्याः स्युर्वेदनिन्दक एव च । । ३.१६१[१५१ं] । । (Ⅲ)
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3.
162
Un cornac d'éléphants, un dresseur de boeufs, de chevaux, de chameaux, celui qui fait métier de l'astrologie, un éleveur d'oiseaux, ainsi qu'un maître d'escrime,
- हस्तिगोऽश्वोष्ट्रदमको नक्षत्रैर्यश्च जीवति । पक्षिणां पोषको यश्च युद्धाचार्यस्तथैव च । । ३.१६२[१५२ं] । । (Ⅲ)
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163
Celui qui détourne les cours d'eau, ou qui aime à les obstruer, un architecte, un messager, un planteur d'arbres (salarié),
- स्रोतसां भेदको यश्च तेषां चावरणे रतः । गृहसंवेशको दूतो वृक्षारोपक एव च । । ३.१६३[१५३ं] । । (Ⅲ)
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3.
164
Un dresseur de chiens, un fauconnier, un séducteur de filles, un homme malfaisant, un (Brahmane) qui mène la vie d'un Soudra, un sacrificateur aux dieux inférieurs,
- Soudra : le texte porte vrshala. Suivant Kull. le sens est « celui qui gagne sa subsistance des Soudras çùdropaklplavrttih ». —Les divinités inférieures sont les Ganas. (Ⅰ) - श्वक्रीडी श्येनजीवी च कन्यादूषक एव च । हिंस्रो वृषलवृत्तिश्च गणानां चैव याजकः । । ३.१६४[१५४ं] । । (Ⅲ)
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3.
165
Celui qui viole les bonnes coutumes, un eunuque, celui qui mendie perpétuellement, un cultivateur, un pied bot, un (homme) méprisé des gens de bien,
- Un pied bot: ou bien un homme qui a l'éléphantiasis aux jambes. — Kliva « eunuque » est traduit par L. « celui qui remplit ses devoirs avec négligence ». (Ⅰ) - आचारहीनः क्लीबश्च नित्यं याचनकस्तथा । कृषिजीवी श्लीपदी च सद्भिर्निन्दित एव च । । ३.१६५[१५५ं] । । (Ⅲ)
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3.
166
Un berger, un conducteur de buffles, l'époux d'une femme remariée, un croque-mort, (tous ces gens) doivent être soigneusement exclus.
- औरभ्रिको माहिषिकः परपूर्वापतिस्तथा । प्रेतनिर्यापकश्चैव वर्जनीयाः प्रयत्नतः । । ३.१६६[१५६ं] । । (Ⅲ)
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3.
167
Un Brahmane judicieux doit exclure des deux (cérémonies) ces (gens), les plus vils des Dvidjas, dont la conduite est répréhensible, et qui sont indignes d'être admis en respectable compagnie.
- Les deux cérémonies : c'est-à-dire celle en l'honneur des Dieux et celle en l'honneur des Mânes. Toutes ces infirmités sont considérées comme des punitions de fautes commises dans une vie antérieure. (Ⅰ) - एतान्विगर्हिताचारानपाङ्क्तेयान्द्विजाधमान् । द्विजातिप्रवरो विद्वानुभयत्र विवर्जयेत् । । ३.१६७[१५७ं] । । (Ⅲ)
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3.
168
Un Brahmane sans instruction s'éteint comme un feu d'herbe ; on ne doit point lui donner l'offrande consacrée aux Dieux ; ce serait sacrifier dans les cendres.
- Un feu d'herbes (sèches) est vite consumé et il ne reste plus que des cendres pour y verser l'offrande. (Ⅰ) - ब्राह्मणो त्वनधीयानस्तृणाग्निरिव शाम्यति । तस्मै हव्यं न दातव्यं न हि भस्मनि हूयते । । ३.१६८[१५८ं] । । (Ⅲ)
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3.
169
Je vais dire sans rien omettre quel fruit revient (après la mort) au donateur qui offre l'oblation consacrée aux Dieux ou aux Mânes à une personne indigne d'être admise en respectable compagnie.
- अपाङ्क्तदाने यो दातुर्भवत्यूर्ध्वं फलोदयः । दैवे हविषि पित्र्ये वा तं प्रवक्स्याम्यशेषतः । । ३.१६९[१५९ं] । । (Ⅲ)
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3.
170
Ce qui a été mangé par des Brahmanes ayant rompu leur voeu, par des jeunes frères mariés avant leurs aînés et autres telles personnes indignes d'être admises, est en réalité dévoré par les démons.
- Par les démons : et non par les Dieux et les Mânes auxquels l'oblation est destinée, et par conséquent « ce sacrifice est stérile ». (Kull.) (Ⅰ) - अव्रतैर्यद्द्विजैर्भुक्तं परिवेत्रादिभिस्तथा । अपाङ्क्तेयैर्यदन्यैश्च तद्वै रक्षांसि भुञ्जते । । ३.१७०[१६०ं] । । (Ⅲ)
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3.
171
Celui qui prend femme et allume le feu sacré, alors que son aîné n'est pas encore marié, est appelé Parivettar, et l'aîné Parivitti.
- Allume le feu sacré : c'est-à-dire accomplit la cérémonie de l'Agnihotra. — Est appelé : littéralement « doit être tenu pour. » (Ⅰ) - दाराग्निहोत्रसंयोगं कुरुते योऽग्रजे स्थिते । परिवेत्ता स विज्ञेयः परिवित्तिस्तु पूर्वजः । । ३.१७१[१६१ं] । । (Ⅲ)
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3.
172
Tous deux, ainsi que la jeune fille avec laquelle l'hymen est contracté, (le père) qui la donne en mariage, et le prêtre du sacrifice (nuptial) vont tous les cinq en enfer.
- परिवित्तिः परिवेत्ता यया च परिविद्यते । सर्वे ते नरकं यान्ति दातृयाजकपञ्चमाः । । ३.१७२[१६२ं] । । (Ⅲ)
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3.
173
Celui qui satisfait sa passion pour la femme de son frère mort, même quand elle a été légalement autorisée (à avoir un enfant de lui), doit être considéré comme l'époux d'une femme remariée.
- Cf. IX, 58 sqq., le cas où de tels rapports peuvent être autorisés. — Je faisdépendre kâmatah d'anurajyeta: on peut aussi en faire un adverbe à part « au grè de ses désirs, par passion ». — Un e femme remariée, une didhishù. (Ⅰ) - भ्रातुर्मृतस्य भार्यायां योऽनुरज्येत कामतः । धर्मेणापि नियुक्तायां स ज्ञेयो दिधिषूपतिः । । ३.१७३[१६३ं] । । (Ⅲ)
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3.
174
Des femmes adultères il naît deux (sortes) de fils, le kounda et le golaka : le kounda si l'époux est encore vivant, le golaka après la mort de l'époux.
- Las femmes adultères : littéralement « les femmes des autres. » (Ⅰ) - परदारेषु जायेते द्वौ सुतौ कुण्डगोलकौ । पत्यौ जीवति कुण्डः स्यान्मृते भर्तरि गोलकः । । ३.१७४[१६४ं] । । (Ⅲ)
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3.
175
Ces deux êtres nés de la femme adultère font perdre au donateur ici-bas et après la mort (le fruit) des offrandes aux Dieux et aux Mânes, (dont il leur a) donné (une part).
- तौ तु जातौ परक्षेत्रे प्राणिनौ प्रेत्य चेह च । दत्तानि हव्यकव्यानि नाशयन्ति प्रदायिनाम् । । ३.१७५[१६५ं] । । (Ⅲ)
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3.
176
Pour tous les (hôtes) honorables qu'un (homme) indigne d'être admis regarde manger, l'insensé qui donne (le repas funéraire) ne recueille aucun fruit dans l'autre monde.
- अपाङ्क्त्यो यावतः पङ्क्त्यान्भुञ्जानाननुपश्यति । तावतां न फलं तत्र दाता प्राप्नोति बालिशः । । ३.१७६[१६६ं] । । (Ⅲ)
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Un aveugle, par sa présence, détruit pour le donateur (d'un repas) la récompense (que lui vaudrait la réception) de quatre-vingt-dix hôtes, un borgne (celle) de soixante, un (homme) atteint de lèpre blanche (celle) de cent, celui qui a une maladie grave (celle) de mille.
- Vîkshya « voyant » c'est-à-dire « assistant » Le comm. dit : « à défaut de quelqu'un qui voit, un aveugle placé à un endroit où un autre pourrait voir ». — Atteint de maladie grave : cf. v. 92, et v. 159; cette maladie doit être naturellement encore plus grave que la lèpre, peut-être la consomption. Kull. dit seulement « rogarâja, la reine des maladies. » (Ⅰ) - वीक्ष्यान्धो नवतेः काणः षष्टेः श्वित्री शतस्य तु । पापरोगी सहस्रस्य दातुर्नाशयते फलम् । । ३.१७७[१६७ं] । । (Ⅲ)
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3.
178
Le donateur (d'un repas funéraire) perd le fruit de son œuvre méritoire pour tous les Brahmanes (invités) qu'un (homme) qui sacrifie pour les Soudras, peut toucher avec ses membres.
- Peut toucher avec ses membres : ou bien « dont il a touché les membres ». Il faut sous-entendre « pendant la durée du repas ». (Ⅰ) - यावतः संस्पृशेदङ्गैर्ब्राह्मणाञ् शूद्रयाजकः । तावतां न भवेद्दातुः फलं दानस्य पौर्तिकम् । । ३.१६८[१६८ं] । । (Ⅲ)
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179
Si par cupidité un Brahmane, quoique instruit dans le Véda, accepte un présent d'un tel (personnage), il va rapidement à sa perte, tel un pot de terre non cuite dans l'eau.
- वेदविच्चापि विप्रोऽस्य लोभात्कृत्वा प्रतिग्रहम् । विनाशं व्रजति क्षिप्रं आमपात्रं इवाम्भसि । । ३.१७९[१६९ं] । । (Ⅲ)
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3.
180
(La nourriture) donnée à un vendeur de soma devient de l'ordure ; à un médecin, du pus et du sang ; (donnée) à un montreur d'idoles elle se perd ; à un usurier, elle reste stérile.
- Stérile : littéralement « apratishtham, qui ne se tient pas bien, qui n'est pas solide ». — B. traduit « ne trouve pas de place (dans le monde des Dieux) ». (Ⅰ) - सोमविक्रयिणे विष्ठा भिषजे पूयशोणितम् । नष्टं देवलके दत्तं अप्रतिष्ठं तु वार्धुषौ । । ३.१८०[१७०ं] । । (Ⅲ)
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3.
181
Celle qui est donnée à un marchand ne (fructifie) ni dans ce monde ni dans l'autre, et (celle qu'on donne) à un Dvidja né d'une femme remariée, est comme l'offrande jetée dans la cendre.
- यत्तु वाणिजके दत्तं नेह नामुत्र तद्भवेत् । भस्मनीव हुतं द्रव्यं तथा पौनर्भवे द्विजे । । ३.१८१[१७१ं] । । (Ⅲ)
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3.
182
Mais les Sages déclarent que la nourriture (offerte) aux autres gens indignes d'être admis et méchants, que l'on vient d'énumérer, (devient) graisse, sang, viande, moelle et os.
- इतरेषु त्वपाङ्क्त्येषु यथोद्दिष्टेष्वसाधुषु । मेदोऽसृङ्मांसमज्जास्थि वदन्त्यन्नं मनीषिणः । । ३.१८२[१७२ं] । । (Ⅲ)
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183
Apprenez maintenant complètement par quels Brahmanes peut être purifiée une compagnie polluée par (la présence) de gens indignes d'être admis, (et connaissez) ces Brahmanes éminents qui purifient une compagnie.
- Ces Brahmanes éminents : ou simplement « ces Brahmanes »; dvijâgrya signifie, comme dvijottama « le premier parmi les Dvidjas ». (Ⅰ) - अपाङ्क्त्योपहता पङ्क्तिः पाव्यते यैर्द्विजोत्तमैः । तान्निबोधत कार्त्स्न्येन द्विजाग्र्यान्पङ्क्तिपावनान् । । ३.१८३[१७३ं] । । (Ⅲ)
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3.
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Ceux qui excellent dans la science du Véda et de tous les traités accessoires, et qui descendent de (prêtres) instruits, doivent être considérés comme les purificateurs d'une compagnie.
- Les traités accessoires sont les Angas. — Un prêtre instruit, un Çrotriya, un théologien. (Ⅰ) - अग्र्याः सर्वेषु वेदेषु सर्वप्रवचनेषु च । श्रोत्रियान्वयजाश्चैव विज्ञेयाः पङ्क्तिपावनाः । । ३.१८४[१७४ं] । । (Ⅲ)
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185
Un Brahmane qui s'est consacré à l'étude d'une des parties du Yadjour-Véda, celui qui entretient les cinq feux, celui qui connaît la portion du Rig-Véda appelée Trisouparna, celui qui est versé dans les six Angas, le fils d'une femme mariée suivant le rite de Brahmâ et celui qui chante la partie principale du Sâma-Véda,
- Suivant le Dictionnaire de Saint-Pétersbourg trinâciketa signifie dans ce passage « qui a allumé trois fois le feu appelé nâciketa ». C'est aussi le nom d'une des parties du Yadjour-Véda. (Ⅰ) - त्रिणाचिकेतः पञ्चाग्निस्त्रिसुपर्णः षडङ्गवित् । ब्रह्मदेयात्मसन्तानो ज्येष्ठसामग एव च । । ३.१८५[१७५ं] । । (Ⅲ)
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Celui qui comprend le sens du Véda et celui qui l'enseigne, le novice qui a donné mille (vaches à son précepteur), un centenaire, (tels sont) les Brahmanes qui doivent être considérés comme purificateurs d'une compagnie.
- वेदार्थवित्प्रवक्ता च ब्रह्मचारी सहस्रदः । शतायुश्चैव विज्ञेया ब्राह्मणाः पङ्क्तिपावनाः । । ३.१८६[१७६ं] । । (Ⅲ)
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La veille de la célébration d'un sacrifice funéraire, ou le jour même, on doit inviter dûment trois au moins des Brahmanes qui ont été mentionnés.
- Pûrvedyur aparedyurvà signifie littéralement « le jour précédent ouïe jour qui suit ». L'expression « le jour qui suit » est ambiguë, au moins en français ; elle semblerait désigner « le jour après le sacrifice ». Mais le commentaire de Kull. est précis : « le jour précédent, ou à défaut de celui-ci, le jour même du çrâddha ». (Ⅰ) - पूर्वेद्युरपरेद्युर्वा श्राद्धकर्मण्युपस्थिते । निमन्त्रयेत त्र्यवरान्सम्यग्विप्रान्यथोदितान् । । ३.१८७[१७७ं] । । (Ⅲ)
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Un Brahmane invité à une (cérémonie) en l'honneur des Mânes, doit toujours être maître de ses sens ; qu'il s'abstienne de réciter le Véda, et que celui qui offre le sacrifice funèbre (l'imite).
- Qu'il s'abstienne de réciter le Véda : « à l'exception de la prière murmurée qui est obligatoire ». (Kull.) (Ⅰ) - निमन्त्रितो द्विजः पित्र्ये नियतात्मा भवेत्सदा । न च छन्दांस्यधीयीत यस्य श्राद्धं च तद्भवेत् । । ३.१८८[१७८ं] । । (Ⅲ)
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Car les Mânes accompagnent ces Brahmanes invités, les suivent comme le vent (quand ils marchent) et s'asseyent près d'eux quand ils sont assis.
- निमन्त्रितान्हि पितर उपतिष्ठन्ति तान्द्विजान् । वायुवच्चानुगच्छन्ति तथासीनानुपासते । । ३.१८९[१७९ं] । । (Ⅲ)
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3.
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Un Brahmane invité suivant les règles à un sacrifice aux Dieux ou aux Mânes, et qui d'une manière quelconque manque (à l'invitation) est coupable, et deviendra (après sa mort) un porc.
- A tikrâman: littéralement « qui transgresse » est commenté par « Bhojanam akurvânah ». (Ⅰ) - केतितस्तु यथान्यायं हव्ये कव्ये द्विजोत्तमः । कथं चिदप्यतिक्रामन्पापः सूकरतां व्रजेत् । । ३.१९०[१८०ं] । । (Ⅲ)
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3.
191
Mais celui qui invité à un repas funéraire, satisfait sa passion avec une femme Soudra, se charge de tous les péchés commis par le donateur (du repas).
- आमन्त्रितस्तु यः श्राद्धे वृशल्या सह मोदते । दातुर्यद्दुष्कृतं किं चित्तत्सर्वं प्रतिपद्यते । । ३.१९१[१८१ं] । । (Ⅲ)
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3.
192
Exempts de colère, observateurs de la pureté, toujours chastes, ayant renoncé au combat, doués de grandes vertus, (tels) sont les Mânes, divinités primordiales.
- Les Mânes ou Pitris ne sont pas seulement les ancêtres divinisés des hommes, auxquels on offre des sacrifices ; ils sont aussi les ancêtres des Dieux et des génies, et les ancêtres primordiaux du genre humain. (Ⅰ) - अक्रोधनाः शौचपराः सततं ब्रह्मचारिणः । न्यस्तशस्त्रा महाभागाः पितरः पूर्वदेवताः । । ३.१९२[१८२ं] । । (Ⅲ)
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3.
193
Apprenez complètement quelle est l'origine de tous ces (Mânes), qui (ils sont), et par quels rites ils doivent être honorés.
- Qui ils sont : peut-être ne faut-il pas faire de ye une proposition spéciale, mais le rapprocher de yaih : c'est la tournure grecque TIVEÎ T! (Ⅰ) - यस्मादुत्पत्तिरेतेषां सर्वेषां अप्यशेषतः । ये च यैरुपचर्याः स्युर्नियमैस्तान्निबोधत । । ३.१९३[१८३ं] । । (Ⅲ)
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3.
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Les (diverses) classes de Mânes sont considérées comme les fils de tous ces Saints, Marîtchi et les autres, enfants de Manou issu de Brahmâ.
- Cf. I, 35. — Hiranyagarbha, sein d'or, est un des noms de Brahmâ. (Ⅰ) - मनोर्हैरण्यगर्भस्य ये मरीच्यादयः सुताः । तेषां ऋषीणां सर्वेषां पुत्राः पितृगणाः स्मृताः । । ३.१९४[१८४ं] । । (Ⅲ)
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3.
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Les Somasads fils de Virâdj sont considérés comme les ancêtres des Sâdhyas et les Agnichvâttas fils de Marîtchi sont fameux dans le monde (comme étant les ancêtres) des Dieux.
- विराट्सुताः सोमसदः साध्यानां पितरः स्मृताः । अग्निष्वात्ताश्च देवानां मारीचा लोकविश्रुताः । । ३.१९५[१८५ं] । । (Ⅲ)
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Les Barhichads fils d'Atri sont reconnus (comme les ancêtres) des Daityas, des Dànavas, des Yakchas, des Gandharvas, des Sarpas, des Râkchasas, des Souparnas et des Kinnaras.
- Sur ces divers noms, cf. I, 37 et notes. Les Daityas fils de Diti, ou Asuras. (Ⅰ) - दैत्यदानवयक्षाणां गन्धर्वोरगरक्षसाम् । सुपर्णकिन्नराणां च स्मृता बर्हिषदोऽत्रिजाः । । ३.१९६[१८६ं] । । (Ⅲ)
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Les Somapas (sont les ancêtres) des Brahmanes, les Havirbhoudjs ceux des Kchatriyas, les Âdjyapas ceux des Vaisyas, et les Soukâlins ceux des Soudras.
- Somapa signifie buveur de soma. — Havirbhuj mangeur d'oblations. — ÀJ3'apa buveur de la graisse du sacrifice. (Ⅰ) - सोमपा नाम विप्राणां क्षत्रियाणां हविर्भुजः । वैश्यानां आज्यपा नाम शूद्राणां तु सुकालिनः । । ३.१९७[१८७ं] । । (Ⅲ)
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Les Somapas sont fils de Kavi, les Haviclimats fils d'Anguiras, les Âdjyapas de Poulastya, les Soukâlins de Vasichtha.
- Kavi ou Bhrgu. — Havishmat = Havirbhuj. (Ⅰ) - सोमपास्तु कवेः पुत्रा हविष्मन्तोऽङ्गिरःसुताः । पुलस्त्यस्याज्यपाः पुत्रा वसिष्ठस्य सुकालिनः । । ३.१९८[१८८ं] । । (Ⅲ)
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3.
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Les Agnidagdhas, les Anagnidagdhas, les Kâvyas, les Barhichads, les Agnichvâttas et les Saoumyas doivent être reconnus (pour les ancêtres) des Brahmanes seulement.
- अग्निदग्धानग्निदग्धान्काव्यान्बर्हिषदस्तथा । अग्निष्वात्तांश्च सौम्यांश्च विप्राणां एव निर्दिशेत् । । ३.१९९[१८९ं] । । (Ⅲ)
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3.
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De ces classes principales de Mânes, qui viennent d'être énumérées, sachez qu'il existe ici-bas une infinité de fils et de petits-fils.
- य एते तु गणा मुख्याः पितॄणां परिकीर्तिताः । तेषां अपीह विज्ञेयं पुत्रपौत्रं अनन्तकम् । । ३.२००[१९०ं] । । (Ⅲ)
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