Livres  Sacrés  du Monde

Enseignements de la Bhagavad Gita

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S i tu en peux ô Mon cher Arjuna, ô conquérant des trésors, attacher sur Moi ton mental sans faillir, observe alors les principes régulateurs du bhakti-yoga; tu acquerras ainsi le désir de M'atteindre. Si toutefois tu ne peux te soumettre aux principes régulateurs du bhakti yoga, alors essais de Me consacrer tes oeuvres, car en agissant pour Moi, tu atteindras l'état parfait. Et si tu peux même agir dans cette conscience, alors efforce-toi de renoncer à tout fruit de tes actes, et en l'âme d'établir ta conscience. Mais si à cette pratique non plus tu ne peux te plier, cultive alors la connaissance. Supérieur à la connaissance, néanmoins, est la méditation, et supérieur à la méditation, le renoncement aux fruits des actes, car ce renoncement peut conférer, pour le mental, toute paix.


Citation 1735  | 
XII, 9-12 




L e Seigneur Bienheureux dit: Celui qui attache sur Ma Forme personnelle son mental, et toujours s'engage dans Mon adoration, plein d'une foi spirituelle ardente, celui-là, Je tiens pour le plus parfait. Quant à ceux qui tout entiers se vouent au non-manifesté, à l'indéfini, inconcevable, inaccessible aux sens, omniprésent, fixe, immuable [le concept impersonnel de la Vérité Absolue], ceux-là, dont le culte consiste à maîtriser les sens, se montrer égal envers tous et oeuvrer pour le bien universel, certes, ils finissent aussi par M'atteindre. Pour eux, cependant, dont le mental se lie au non-manifesté, à l'aspect impersonnel de l'Absolu, le progrès sera fort pénible. Avancer par cette voie est toujours difficile pour l'être incarné. Pour qui M'adore, abandonne à Moi tous ses actes et se voue à Moi sans partage, absorbé dans le service, de dévotion et méditant constamment sur moi, son mental fixé sur Moi, pour celui-là, ô fils de Prthâ, Je suis le libérateur qui bientôt l'arrachera à l'océan des morts et des renaissances.


Citation 1734  | 
XII, 2-6 




J e suis l'Ame Suprême, ô Gudâkesa, situé dans le coeur de chaque être. De tous, Je suis le commencement , le milieu et la fin. […] De toutes création, ô Arjuna, Je suis le début et la fin, et l'entre-deux. […] Je suis la mort qui tout dévore, et aussi la source de tout ce qui est à venir. […] De plus , ô Arjuna, Je suis la semence de tout existence. Rien de mobile ou d'immobile n'existe sans Moi.


Citation 1733  | 
X, 20, 32, 34, 39 




D e tous les mondes, spirituels et matériels, Je suis la source, de Moi tout émane.


Citation 1732  | 
X, 8 




A la fin d'un âge, ô fils de Kutnî, toutes créations matérielles rentrent en Moi, et au début de l'âge suivant, par Ma puissance, Je crée nouveau. L'univers matériel tout entier est sous Mon ordre. par Ma volonté, il est à chaque fois de nouveau manifesté, et c'est toujours par elle qu'à la fin il est anéanti.


Citation 1731  | 
IX. 7-8 




C et univers est tout entier pénétré de Moi, dans Ma forme non manifestée. Tous les êtres sont en Moi, mais je ne suis pas en eux. Dans le même temps, rien de ce qui est créé n'est en Moi. Vois Ma puissance surnaturelle! Je soutiens tous les êtres, Je suis partout présent, et pourtant, Je demeure la source même de toute création. De même que dans l'espace éthéré se tient le vent puissant, soufflant partout, ainsi, sache-le, en Moi se tiennent tous les êtres.


Citation 1730  | 
IX, 4-6 




Q ui connaît le Brahman Suprême quitte ce monde à un moment propice, à la lumière du jour et sous le signe de deva du feu, durant les quinze jours où croît la lune et les six lois où le soleil passe au septentrion. Qu'il parte la nuit, dans la fumée, durant de déclin de la lune ou dans les six mois qui voient le soleil passer au sud, qu'il atteigne l'astre lunaire, et le yogi devra encore en ce monde revenir. Il existe , selon les Vedas, deux façons de quitter ce monde; dans les ténèbres ou dans la lumière. L'une est la voie du retour, et l'autre du non-retour.


Citation 1729  | 
VIII, 24-26 




L a dévotion pure permet seule d'atteindre le Dieu, le Seigneur Suprême, plus grand que tous.


Citation 1728  | 
VIII, 22 




B ien qu'il ne quitte jamais Son royaume, il pénètre en toute chose, et tout en Lui repose.


Citation 1727  | 
VIII, 22 




I l existe cependant un autre monde, lui éternel, au-delà des deux états, manifesté et non manifesté, de la matière. Monde suprême, qui jamais ne périt; quand tout en l'univers matériel est dissout, lui demeure intacte. On dit non manifesté et impérissable ce royaume suprême, but ultime; pour qui l'atteint, point de retour. ce monde, c'est Ma demeure absolue.


Citation 1726  | 
VIII, 20-21 




T outes les planètes de l'univers, de la plus évoluée à la plus basse, sont lieux de souffrance, où se succèdent la naissance et la mort. Mais pour l'âme qui atteint Mon royaume, ô fils de Kuntî, il n'est plus de renaissance.


Citation 1725  | 
VIII, 16 




C ar le yoga consiste à se détacher de toute activités des sens. C'est en fermant les portes des sens, en gardant le mental fixé sur le coeur et en maintenant l'air vital au sommet de la tête que l'on s'y établit.


Citation 1724  | 
VIII, 12 




A insi, ô Arjuna, en Moi, Krsna, en Ma forme personnelle, absorbe toujours tes pensées, sans faillir à combattre, comme doit le faire un ksatriya, Me dédiant tes actes, tournant vers Moi ton mental et ton intelligence, sans nul doute tu viendras à Moi. Celui qui toujours se souvient de Moi, le Seigneur Suprême, et sur moi médite, sans s'écarter de la voie, celui-là, ô Pârtha, sans nul doute vient à Moi. […] Parce que constamment absorbé dans le service de dévotion, celui qui toujours se souvient de Moi, sans écart, M'atteint sans peine, ô fils de Prthâ.


Citation 1723  | 
VIII, 7-8 & 14 




Q uiconque, au trépas, l'instant même de quitter le corps, se souvient de Moi seul, atteint aussitôt Ma demeure, n'en doute pas. Car, certes, ô fils de Kuntï, ce sont les pensées, les souvenirs de l'être à l'instant de quitter le corps qui déterminent sa condition future. […] Qui, à l'instant de la mort, fixe entre les sourcils son air vital et, avec la dévotion la plus profonde, s'absorbe dans les souvenir du Seigneur Suprême, ira certes à Lui. […] Ainsi établi dans le yoga, et prononçant la syllabe sacrée om, suprême alliance de lettres, celui qui, à l'instant de quitter le corps, pense à Moi, Dieu, la Personne Suprême, celui-là, sans nul doute, atteindra les planètes spirituelles.


Citation 1722  | 
VIII, 5-6 & 10 & 13 




D e l'eau Je suis la saveur, ô fils de Kunti, du soleil et de la lune la lumière, des mantras védiques la syllabe om. Je suis le son dans l'éther, et dans l'homme l'aptitude. De la terre Je suis le parfum originel, et du feu la chaleur. Je suis la vie en tout ce qui vit, et l'ascèse de l'ascète. Sache-le, ô fils de Prthâ, Je suis de tous les êtres le semence première. De l'intelligence, et du puissant la prouesse. Je suis la force exempt de désir et de passion. je suis, ô prince des Bhâratas, l'union charnelle qui n'enfreint pas les principes de religion. Tout état de l'être, qu'il révèle de la vertu, de la passion ou de l'ignorance, n'est qu'une manifestation de Mon énergie. En un sens, je suis tout; jamais, cependant, Je ne perds Mon individualité.


Citation 1721  | 
VI, 8-12 




T erre, eau, feu, air, éther, mental, intelligence et faux ego, ces huit éléments, distincts de Moi-même, constituent Mon énergie inférieure. O Arjuna aux-bras-puissants, outre cette énergie matérielle, une autre énergie est Mienne, une énergie supérieur, spirituelle; les êtres vivants, qui luttent avec la nature matérielle et par quoi l'univers subsiste, la constituent. De toutes choses en ce monde, matérielles comme spirituelles, sache que Je suis l'origine et la fin.


Citation 1720  | 
VI, 4-6 




L es hommes sans intelligence, ne Me connaissant point, croient que J'emprunte cette Forme, cette Personnalité. Leur ignorance les empêche de connaître Ma nature, suprême et immuable. Je ne Me montre jamais aux sots ne aux insensés; par Ma puissance interne [yoga-mâyâ], Je suis pour eux voilé. Ce monde égaré ne Me connaît donc point, Moi le Non-né, l'impérissable.


Citation 1719  | 
VII, 24-25 




A rjuna dit: Celui qui, après avoir emprunté avec foi le sentier du yoga, m'abandonne, pour n'avoir pas su détacher du monde son mental, et qui, par suite, n'atteint pas la perfection spirituelle. ô Krsna, quel est son destin? Se détournant ainsi du chemin de la réalisation spirituelle, ô Krsna au-bras-puissant, ne périt-il pas, comme un nuage se dissipe, privé de tout refuge? En ce point gisent mes doutes, ô Krsna; veuille, je T'en prie, les dissiper complètement, car nul autre que Toi ne le peut. Le Seigneur Bienheureux dit: O fils de Prthâ, pour le spiritualiste aux actes heureux, il n'est de destruction ne dans cette vie, en ce monde, ni dans l'autre; jamais, Mon ami, le mal, ou l'infortune, ne s'empare de lui. Après des années sans nombre de délice sur les planètes où vivent ceux qui ont pratiqué le bien, celui qu'a vu faillir la voie du yoga renaît au sein d'une famille riche et noble, ou vertueuse. Il peut aussi renaître dans une famille de sages spiritualistes. En vérité, il est rare, ici-bas, d'obtenir une telle naissance. Là, ô fils de Kuru, il recouvre la conscience divine acquise dans sa vie passée, et reprend sa marche vers la perfection. En vertu de la conscience divine acquise dans sa vie passée, il est tout naturellement porté vers la pratique du yoga, parfois même à son insu. Désireux de connaître le yoga, il transcende déjà tous les rites scripturaires. Quel le yogi, purifié de toute faute, s'efforce de parfaire sa réalisation spirituelle, et il atteindra enfin, passées de nombreuses vies d'intense pratique, le but suprême. Le yogi est plus haut que l'ascète, le philosophe et l'homme qui aspire aux fruits de ses actes. En toutes circonstances, sois donc un yogi, ô Arjuna. Et de tous les yogis, celui qui, avec une foi totale, demeure toujours en Moi et M'adore en Me servant avec amour, celui-là est le plus grand, et M'est le plus intimement lié.


Citation 1718  | 
VI, 37-47 




A rjuna dit: Ce yoga que Tu as décrit en peu de mots, ô Madhusûdana, je ne vois point comment le mettre en pratique, car le mental est capricieux et instable. Le mental, ô Krsna, est fuyant, fébrile, puissant et tenace; le subjuguer me semble plus ardu que maîtriser le vent. Le Seigneur Bienheureux dit: O Arjuna aux-bras-puissants, il est certes malaisé de dompter ce mental fébrile. On y parvient, cependant, ô fils de Kunti, par une pratique constante et par le détachement. Pour qui n'a pas maîtrisé son mental, l'oeuvre de réalisation spirituelle sera difficile. Mais pour qui le domine et guide ses efforts par les moyens appropriés, la réussite est sûre. Telle est Ma pensée.


Citation 1717  | 
VI, 33-36 




L e vrai yogi Me voit en tous êtres et tous les êtres en Moi, En vérité, l'âme réalisée Me voit partout. Qui Me voit partout et voit tout en Moi n'est jamais séparé de Moi, comme jamais non plus Je ne me sépare de lui. Le yogi Me sachant Un avec l'Ame Suprême, sise en la multiplicité des êtres, M'adore et en Moi toujours demeure. Le parfait yogi, ô Arjuna, voit, à travers sa propre expérience, l'égalité de tous les êtres, heureux ou malheureux.


Citation 1716  | 
VI, 29-32 




U ne foi et une détermination inébranlables doivent accompagner cette pratique du yoga. Le yogi doit se défaire sans réservé de tout les désirs matériels engendrés par le faux ego, et ainsi, par le mental, maîtriser la totalité des sens Animé d'une ferme conviction, il doit s 'élever progressivement, par l'intelligence, jusqu'à la parfaite concentration, et ainsi fixer son mental sur l'Etre Suprême, sans plus penser à rien d'autre. Où qu'il soit emporté par sa nature fébrile et inconstante, il faut certes ramener le mental sous le contrôle de moi spirituel. Le yogi dont le mental est absorbé en Moi connaît sans conteste le bonheur ultime. Ayant saisi qu'il participe de l'Absolu, il est déjà libéré; serin est son mental, apaisées ses passions. Il est délivré de tout péché. Etabli dans la réalisation spirituelle, purifié de toute souillure matérielle, le yogi jouit du bonheur suprême que procure l'union constante avec l'Absolu.


Citation 1715  | 
VI, 24-28 




S ache-le, ô fils de Pându: il est dit qu'on ne peut séparer le yoga, la communion avec l'Absolu, du renoncement, car sans abandonner tout désir de jouissance matérielle, nul ne peut devenir un yogi. […]. Il sera nommé du nom de parfait yogï, celui qui, rejeté tout désir matériel, n'agit plus pour le plaisir des sens, ni pour jouir des fruits de ses actes. […]. La joie et la peine, le froid et la chaleur, la gloire et l'opprobre, il les voit d'un même oeil. On appelle yogi, âme réalisée, l'être à qui la connaissance spirituelle et la réalisation de cette connaissance donnent la plénitude. Il a atteint le niveau spirituel et possède la maîtrise de soi. D'un oeil égal il voit l'or, le caillou et la motte de terre. Plus élevé encore, celui qui voit d'un oeil égal l'indifférent, l'impartial, le bienfaiteur et l'envieux, l'ami et l'ennemi, le vertueux et le pécheur. Le yogi doit toujours s'astreindre de fixer son mental sur l'Etre Suprême. […] Là, il doit prendre une assise ferme, pratiquer le yoga en maîtrisant le mental et les sens, fixer ses pensées sur un point unique, et ainsi purifier son coeur.


Citation 1714  | 
Vi, 2-11 




F ermé aux objets des sens, fixant son regard entre les sourcils et immobilisant dans ses narines les airs ascendant et descendant, maîtrisant ainsi les sens, le mental et l'intelligence, le spiritualiste s'affranchit du désir, de la colère et de la peur. Qui demeure en cet état est certes libéré


Citation 1713  | 
V, 27 




C elui dont les actes, le bonheur et la lumière sont purement intérieurs, celui-là est le parfait yogî; âme réalisée, il atteindra l'Absolu. Celui qui se situe au-delà au doute et de la dualité, qui est affranchi du péché qui travaille au bien de tous les êtres et dont les pensées se tournent vers l'intérieur, celui-là réalise l'Absolu et atteint la libération. Car, elle est bien proche, la libération suprême, pour qui, libre de la colère et tout désir matériel, a réalisé son identité spirituelle et, maître de lui, s'efforce toujours d'atteindre le perfection.


Citation 1712  | 
V, 24-26 




L 'homme d'intelligence ne s'adonne jamais aux plaisirs des sens; il ne s'y complaît point, ô fils de Kuntî, car ils ont un début et une fin et n'apportent que la souffrance.


Citation 1711  | 
V, 22 



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En savoir + : Histoire et calligraphies de la Bhagavad Gita





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