Patrimoine  Spirituel  de l'Humanité

Les citations Bouddha

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A seniya, ascète nu qui s'adonnait depuis longtemps à l'ascèse si difficile dite canine, mangeait à même le sol, grattait la terre, saluait en aboyant, le Buddha interrogé sur son avenir après la mort refuse d'abord à deux reprises de répondre, puis finit par lui révéler :

" Si un homme cultive pleinement et constamment une conduite de chien, une mentalité de chien, un comportement de chien, et qu'il les développe pleinement et constamment..., à la dissolution du corps, après la mort, il ira rejoindre les chiens. Ainsi je le dis : les hommes sont héritiers de leurs actes [kamma]. "

L'ascète se mit à pleurer sur ses années perdues, il renonça à ses pratiques et, ordonné moine, devint bientôt un être parfait (arhat). Et le texte conclut:

" Qui accomplit de sombres actes récoltera de sombres résultats; et qui accomplit des actes lumineux récoltera de brillants résultats : les uns et les autres renaîtront dans des mondes qui correspondent à leurs actes. "


Citation 571  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), I, p. 387-390, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.46 




E nflammé par l'attraction [raga], affolé par la confusion [moha]
[l'homme] fait des plans qui le troublent, lui et les autres,
et il éprouve douleur et dépression.


Citation 554  | 
Anguttaranikaya (Le Livre des Discours Graduels), I, 216, 156, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.44 




Q uand il inspire et expire, un homme doit s'exercer à rester pleinement conscient de tout son corps..., des composants de sa pensée, etc. Ainsi son souffle discipliné, prolongé, lui est utile ; et quand l'homme expire son dernier souffle, il le fait en pleine conscience et non dans l'inconscience.


Citation 518  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), I, 421, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, pp.66-67 




C e sur quoi un moine porte son attention, ce qu'il analyse longuement, c'est vers cela qu'il ploie son cœur. S'il dirige son attention sur le désir, il repousse le renoncement et ploie sa conscience vers le désir... Cela fait obstacle à la sapience et, uni à l'angoisse ne mène pas au nirvana..


Citation 517  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), I, 115, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.48 




L a pratique du samadhi produit le bonheur durant la vie et, en outre, vision et connaissance, vigilance et lucidité d'esprit [vigilance à la porte des impressions quand elles surgissent, se maintiennent et disparaissent] et enfin destruction des flux impurs.


Citation 464  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules), III, p. 222, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.61 




Q uand un maître enseigne la Doctrine à un frère, celui-ci prend connaissance à la fois du contenu et du texte de la Doctrine… L'allégresse jaillit en lui, et de l'allégresse jaillit la joie; sa pensée ainsi joyeuse, tout s'apaise, et son être ainsi apaisé, il éprouve le bonheur, et chez qui est ainsi heureux le cœur entre en samadhi... Une autre occasion de se libérer se présente à un frère quand il a bien compris le signe distinctif du samadhi, y applique son esprit et le pénètre à fond par la sapience.


Citation 462  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules), III, 241-243, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.63 




L a connaissance intime, par expérience personnelle, surgit : ce samadhi est bonheur actuel et engendre bonheur à venir ; il est mystique et n'est pas de ce monde. La connaissance intime surgit : ce samadhi relève uniquement de la recherche d'hommes éminents... Ce samadhi est bon et excellent ; il est détente apaisée, on l'atteint par un plein bond du cœur. Nullement conditionné, il n'a ni opposé ni contrecarrant. Ce samadhi, je l'ai atteint par moi-même en toute lucidité, et en toute lucidité j'en émerge.


Citation 461  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules), III, p.278-279, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.62 




P ar la parfaite sapience le mystique voit tout dharma tel qu'il est - que ce soit choses, sentiments, perceptions, tendances, états de conscience, il a la certitude : ce n'est pas moi, je ne suis pas cela, ce n'est pas un Soi.


Citation 385  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules) , III, 19, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.65 




S i je dis qu'il y a un Soi, on l'imaginera comme éternel;
et si je dis qu'il n'y a pas de soi,
on s'imaginera qu'à la mort on périt complètement.


Citation 381  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), IV, 398, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.50 




A l'approche de la mort : Le Bouddha a dit :
Assez de pleurs et de lamentations, Ananda, n'ai-je pas prêché pour prémunir contre la séparation, la privation, l'éloignement de tout ce qui nous est cher et qui nous enchante ? Comment serait-il donc possible que ce qui est né, devenu, composé, qui a pour nature de disparaître ne se dissolve pas ? Cela ne se peut voir. Longtemps, Ananda, tu étais très proche du Tathagata par tes paroles, actes et pensées d'amour, de bonté et de joie qui ne se démentaient pas et dépassaient toute mesure. Tu as fait ce qu'il fallait, Ananda, tu seras bientôt libre des flots impurs [c'est-à-dire un arhant].


Citation 371  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules), II, p. 143-144, traduction G. Martini dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.32 




C eci, dit le Bouddha, n'est ni votre corps ni le corps d'autrui ; il faut le considérer comme produit par l'acte passé [karman], acte achevé, intentionnel, source d'impressions affectives. Ce qu'on a l'intention de faire et ce qu'on projette et ce dont on se préoccupe, c'est sur cela que la conscience prend appui pour s'établir.
Parce qu'elle a pris un point d'appui, la conscience subsiste et, subsistant et se développant, il y a tension [nati], et parce qu'il y a tension, il y a "propension vers", allée et venue, et en raison de celle-ci, naissance, vieillesse, mort quant à l'avenir, et lamentation, angoisse, douleur et désespoir. Voici comment surgit cette masse entière de douleur.


Citation 348  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), II, p. 64, 67, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.47 




C e moine, cet arhat qui a mis fin au flux impur, a vécu noblement, fait ce qu'il devait faire, déposé son fardeau, atteint le but et brisé les entraves du devenir et s'est libéré par la Connaissance exacte, ô moines, le voici celui qui reconnaît à fond le nirvana comme étant le nirvana. Il ne forge pas la notion : je suis le nirvana, je suis du nirvana, mien est le nirvana; et il ne se complaît pas dans le nirvana. Pourquoi cela? C'est que sa Connaissance est parfaite.


Citation 282  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), I, 4, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.68 




A lors, Aggivessana, poursuit Gotama, il me vint à l'esprit : si les dents serrées, la langue appuyée contre le palais je dominais, domptais, restreignais ma pensée par le cœur ?


Citation 255  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules) , cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.26 




L a naissance est duhkha, la vieillesse est duhkha, la maladie est duhkha, la mort est duhkha ; être uni à ce que l'on n'aime pas est duhkha, être séparé de ce que l'on aime est duhkha, ne pas avoir ce que l'on désire est duhkha; en résumé, les cinq agrégats d'attachement (skandha) sont duhkha.
Voici la Noble Vérité sur la cause de duhkha. C'est cette soif (désir, tanha) qui produit la re-existence et le re-devenir, qui est liée à une avidité passionnée et qui trouve une nouvelle jouissance tantôt ici, tantôt là, c'est-à-dire la soif des plaisirs des sens, la soif de l'existence et du devenir, et la soif de la non-existence (auto-annihilation).
Voici la Noble Vérité sur la cessation de duhkha. C'est la cessation complète de cette soif : la délaisser, y renoncer, s'en libérer, s'en détacher.
Voici la Noble Vérité sur le Sentier qui conduit à la cessation de dukkha. C'est le Noble Sentier Octuple, à savoir : la vue juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, le moyen d'existence juste, l'effort juste, l'attention juste, la concentration juste.


Citation 214  | 
Traduction Walpola RAHULA, L'Enseignement du Bouddha d'après les textes les plus anciens, Paris, Éd. du Seuil, 1961, p. 123 




E t le Tathâgata, ô moines, l'arhat parfaitement Éveillé connaît intuitivement, d'emblée, la terre comme telle, mais n'en forge pas le concept, et connaissant la terre comme telle, il ne forge pas le concept : je suis la terre, je suis de la terre, mienne est la terre, et ne s'y complaît pas. Pourquoi cela? C'est que, ô moines, il a parfaitement reconnu que la complaisance est la racine de la douleur et que du devenir surgissent naissance, vieillesse et mort. Je déclare donc, moines, que par l'apaisement de toutes les soifs, par l'absence d'attraction, par l'abandon, par le renoncement, par le détachement, le Tathagata s'éveille au parfait et incomparable Eveil.


Citation 209  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.35 




A l'occasion de la sensation, l'arhat perçoit la sensation, sait qu'il n'y a ni moi ni vision ni objet vu, mais la coopération de trois phénomènes coordonnés, bien que naturellement isolés, à savoir la connaissance, l'œil et la forme sensible. Au moment de la sensation, l'ignorant conçoit un moi face à un objet qu'il désire ou repousse et cette méprise le livre au désir, lequel l'embourbe davantage dans l'erreur. Chez l'arhat, par contre, la sensation ne produit ni désir ni attachement.


Citation 201  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), III, 96, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.36 




O noble fils, il en est comme d'un homme qui lors d'un spectacle de magie, à la vue d'une femme fantasmagorique suscitée par le magicien, ressent l'attraction amoureuse et, le cœur plein de désir, quitte son siège et s'en va par crainte de l'assemblée. Il pense ensuite à cette femme [en s'efforçant] de la concevoir comme laide, impermanente, [source] de douleur, vide, dénuée de soi. De même que pour cet homme, vains sont les efforts de certains moines... qui réfléchissent aux dharma non produits, non nés, [en s'efforçant] de les concevoir comme impermanents, douloureux, dénués de soi. A ces hommes dans l'illusion, je n'enseigne pas la pratique mystique de la voie. Qu'on sache que vain est leur effort.


Citation 177  | 
Questionnaire de Dradhadhyasaya, cité par Candrakirti, Mulamadhyamikakarikavrtti, p. 463, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.183  




A utrefois, Ananda, je demeurai dans la vacuité et je demeure à présent continuellement au séjour de la vacuité. " Puis le Bouddha enseigne à son disciple comment le moine commence par faire abstraction de la notion de village, de ses habitants, etc., et envisage la solitude "sous l'aspect de forêt... Sa conscience y trouve satisfaction, s'apaise, se stabilise, se libère... L'agitation qui accompagne la notion de village disparaît. Il atteint le vide par rapport à la notion de village et ne possède plus le non-vide que par rapport à la solitude relative à la notion de forêt.

" Prenant conscience du dynamisme qui le fait progresser de notion en notion toujours plus générales, il a le sentiment d'une vacuité pure et immuable... Il continue à s'exercer de même aux notions de forêt, de terre exempte de notions de vallée, de montagnes et il s'élève à la notion d'infini spatial, puis à celle d'infini de la conscience…, écartant une à une les notions, "le moine considère la solitude du point de vue du samadhi du cœur, sans signe distinctif, et sa conscience y trouve satisfaction, se stabilise, s'apaise, se libère. Mais il s'aperçoit que ce samadhi lui aussi résulte d'une intention et qu'il est " fait " et donc évanescent, susceptible de prendre fin. Grâce à cette connaissance, sa conscience se libère des flux du désir, du devenir et de l'ignorance, et il a la certitude d'être libéré. Telle est la vacuité incomparable, pure, immuable, suprême qu'il faut développer et dans laquelle il faut demeurer.


Citation 175  | 
Condensé du Majjhimanikaya (les Moyens Discours), III, 104-109, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.51 




L e Tathagata voit ce qui doit être vu, mais ne forge pas de conceptions au sujet de ce qui est vu, n'est pas vu, doit être vu; ni au sujet de celui qui voit ni au sujet des choses entendues, connues.


Citation 172  | 
Anguttaranikaya (Le Livre des Discours Graduels), II, 25, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.36 




D ès qu'on a délaissé désir et confusion, on ne forge plus de plans, on ne fait plus de projets [nimitta], on n'a plus de soucis, on voit la Doctrine en cette vie. C'est là chose intemporelle... que les sages réalisent dans l'intériorité [paccatam].

Si un ignorant a l'intention de faire un acte méritoire ou déméritoire, sa conscience tend vers le mérite... Au contraire le sage n'achève pas l'acte, il ne l'approprie pas. Ne s'appropriant pas, il ne se tourmente pas ; ne se tourmentant pas, il est de par lui-même et intérieurement tout à fait apaisé... S'il éprouve une sensation agréable, il l'éprouve avec détachement.


Citation 171  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), 11, 82, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.48 




J e le déclare, le Tathagata est libéré par suite de la destruction, du détachement, de l'arrêt, du rejet de toutes les conceptions forgées, de tout ce qui baratte [l'esprit], de tous les résidus des sentiments de moi, de mien et d'amour-propre.


Citation 164  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), I, 486, & Dhammapada (les Stances de la Loi) , 259, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.70 




L e mondain s'attache ordinairement à l'existence et à l'inexistence: tout existe, voilà un extrême, rien n'existe, voilà l'autre extrême.
Par contre celui qui voit les choses telles qu'elles sont n'affirme pas que les choses existent puisqu'elles disparaissent, ni qu'elles n'existent pas puisqu'elles naissent. Ainsi évitant les deux extrêmes, le Tathagata enseigne le chemin par le milieu : conditionnées par l'ignorance, les énergies fabricatrices surgissent [à savoir, selon la production en dépendance]... "
Celui qui n'est pas prisonnier des dogmes à la manière des mondains a la juste intuition et ne s'attache pas à des systèmes, ne recherche pas les spéculations, ne pense pas : " Ceci est mon moi ", mais constate : Ce qui apparaît n'est que douleur, et ce qui disparaît n'est que douleur. Cet homme n'est pas victime du doute ni du souci ".


Citation 139  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), II, 17, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.50 




I l [le dhamma] l'a touché de tout son être [kaya] par le cœur, réalisé dans l'intériorité [paccattam], à part de toute croyance, inclinaison, connaissance par oui-dire, opinion, réflexion.


Citation 135  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), II, P115, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.34 




V oici, ô moines, les dhamma profonds, difficiles à percevoir, difficiles à comprendre, apaisés, élevés, inaccessibles au raisonnement, subtils, que seuls les sages connaissent.


Citation 112  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), I, 22, § 15 et ss., cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.36 




A vec son cœur ainsi recueilli..., il incline sa conscience vers des pouvoirs surnaturels [iddhi], il éprouve en lui-même tel ou tel pouvoir, étant un il devient multiple et de multiple redevient un, il devient invisible, visible, franchit les murs, s'immerge dans la terre et en émerge comme dans l'eau, marche sur les eaux sans qu'elles s'ouvrent, vole dans les airs [ ... ].


Citation 72  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), I, II, p. 77-85, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, pp.56-57 



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