Dialogue  Inter-  Religieux

Le Détachement > De la pensée, du souffle

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L e soufi est celui qui a le cœur vide de toute pensée. Il parle, mais ses paroles ne lui appartiennent pas. Il voit et il entend, mais la vue et l’ouïe ne lui appartiennent pas. Il mange, mais la nourriture n’a pas de goût pour lui. Il ne connaît ni mouvement ni absence de mouvement, Il ne connaît ni la joie ni la peine.


Citation 5201  |   Kharaqânî
Paroles d’un soufi, 345, présentation et traduction du persan par Christiane Tortel, Ed. Le Seuil. 




C omprenez-vous comment stabiliser la pensée, oui ou non ? L’esprit en sa nature jamais ne se mêle à l’agitation. Ne fabriquez pas vos propres fictions mentales. Restez détendu, comme un jeune entant, Apaisé comme l’océan sans vagues, Radieux comme la lumière d’une lampe. Restez tel un cadavre à jamais privé de fierté,, L’esprit en sa nature ne connaît pas les vaines prétentions.


Citation 5177  | 
Les Cent Mille Chants, traduit du tibétain par Marie José Lamothe, Ed. Fayard 




S ilence, absence de désirs, maîtrise du souffle
sont les contrôles de la parole, du corps et de la pensée.
Celui pour qui ces contrôles n’existent pas
ne saurait être un ascète, même avec des bambous.


Citation 5027  |   Uddhava Gita
XIII, 17, Les dernières paroles de Krishna, Les Editions du relié 




A ussi, c’est en renonçant aux douloureux attachements, qu’un homme intelligent s’attachera aux sages.
Les sages tranchent par leurs paroles son excessif attachement à la pensée.


Citation 5018  |   Uddhava Gita
XXI, 26, Les dernières paroles de Krishna, Les Editions du relié 




A ssis dans un endroit retiré, libre de toutes passions, avec les sens subjugués, l’on doit contempler ce soi unique et infini, sans penser à rien d’autre.


Citation 5003  | 
Connaissance du soi, Ed. Adyar 




L e cœur de l’homme frivole est comme le ver dans un monceau d’immondices. Le ver vit toujours dans l’ordure et s’y complaît. Si par hasard quelqu’un l’arrachait à ce séjour répugnant et le posait sur une fleur de lotus, il ne tarderait pas à être tué par le doux parfum de la fleur. De même, l’âme mondaine ne saurait vivre même un instant hors de l’atmosphère souillée des pensées et des désirs mondains.


Citation 4989  |   Ramakrishna
L’enseignement de Ramakrishna, 311, paroles groupées et annotées par Jean Herbert, Albin Michel 




N e laissez pas les pensées et les soucis terrestres absorber votre esprit. Faites au moment voulu ce qui est nécessaire, et gardez votre esprit toujours fixé sur Dieu.


Citation 4969  |   Ramakrishna
L’enseignement de Ramakrishna, 661, paroles groupées et annotées par Jean Herbert, Albin Michel 




I l te faut entrer dans ce silence mystique, si tu veux entendre la suave et divine voix intérieure. Il ne te suffit pas de fuir le monde pour atteindre ce trésor, ni de renoncer à ses vanités et te déprendre de toutes les créatures, tu dois encore te détacher de toute vanité et de toute pensée. Repose en ce silence mystique, et la porte te sera ouverte pour que Dieu se communique à toi, qu’il t’unisse à lui et te transforme.


Citation 4963  |   Miguel de Molinos
Guide spirituel, Ed. du Cerf 




I l y a trois sortes de silence : le premier est de paroles, le deuxième de désirs, et le troisième de pensées. Le premier est parfait, le deuxième l’est davantage, et le troisième est le plus parfait. Par le premier, le silence de paroles, on atteint la vertu ; par le deuxième, le silence de désirs, on obtient la quiétude ; par le troisième, on gagne Le recueillement intérieur.


Citation 4962  |   Miguel de Molinos
Guide spirituel, Ed. du Cerf 




C e qui importe, c’est de préparer ton cœur pour en faire comme une page blanche, où la divine sagesse puisse tracer les caractères qui lui agréent.


Citation 4956  |   Miguel de Molinos
Guide spirituel, Ed. du Cerf 




T u dois savoir que ton âme est le centre, la demeure et le royaume de Dieu. Mais pour que le Grand Roi repose sur le trône de ton âme tu dois essayer de tenir celle-ci bien nette, calme, exempte de craintes vide et paisible : nette de fautes et de défauts, vide d’affections, désirs et pensées, et paisible dans les tentations et tribulations.


Citation 4955  |   Miguel de Molinos
Guide spirituel, Ed. du Cerf 




S emblable à une flamme
qui protégée du vent, demeure droite,
telle est l’image qu’on évoque
pour qui est détaché, maître de sa pensée,
présent au cœur de ce détachement.
C’est un état où les pensées s’arrêtent,
suspendues par la pérennité de ce détachement,
où, se percevant par soi-même,
on est heureux en soi.
C’est un état où l’on connaît
un bonheur sans limites,
hors de portée des sens,
que seule la conscience perçoit.
Une fois qu’on s’y trouve,
on ne s’écarte plus de la réalité.
Et, quand cet état nous échoit,
on sent qu’il n’en existe au-delà aucun autre.
Quand on s’y trouve, une douleur, même violente,
ne peut nous faire vaciller.


Citation 4942  | 
VI, 19-22, traduit du Sanskrit par Alain Porte, Ed Arléa 




A rrête l’esprit impétueux, sois sur tes gardes lorsque tu penses.
Abandonne le sentier des mauvaises pensées, demeure fidèle à la pensée juste.


Citation 4920  | 
Dhammapada, 233, Les Fleurs de Bouddha, Textes présentés par Pierre Crépon, Albin Michel 




Q uand le sang est vicié par un excès d’humeurs ou de bile, alors le corps est la proie d’affections maladives ou de maladies chroniques ; de la même manière, le désordre entraîné par l’afflux d’idées fausses et conflictuelles prive l’âme de sa santé et y introduit le trouble morbide des passions.


Citation 4881  |   Cicero
IV Tusculane 




N e pense à rien, abandonne-toi au sommeil,
Car la pensée de la lune est un voile, un voile.
Le cœur est pareil à la lune,
n’y place pas de pensée,
Jette à l’eau le fait de penser.


Citation 4850  | 
Rubâi’yât, Albin Michel 




D ans l'absence de pensée, la pensée, c'est celle de l'absolu.


Citation 1605  |   Chen-houei du Ho-tso
Entretiens du Maître de dhyana Chen-houei du Ho-tsô, Traduction annotée par Jacques Gernet, Publication de l'École française d'Extrême-Orient, Hanoi, 1949, p. 106-109, cité dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, note p. 462-463 




L à où ni pensée ni souffle ne circulent, là ou ni soleil ni lune pénètrent, là même, insensé, mets ta conscience en repos. Tel l'enseignement que profère Saraha. (25 )

Où la pensée meurt, le souffle s'arrête... réside la suprême et grande Béatitude. Elle ne se trouve pas ailleurs dit Saraha . (30-31)

La pensée aussi instable que le vent et le cheval, abandonnez-la. Prenez conscience de la nature propre du Spontané et d'elle-même la pensée s'immobilisera. (45. )

Là, l'intelligence se défait, la pensée succombe, l'orgueil vole en éclats. Telle est la suprême kala identique à l'illusion. Pourquoi s'y lier par la méditation ? (53.)

Regardez, écoutez, touchez, mangez, sentez, marchez, restez assis, levez-vous, [mais] renoncez au bavardage de la vie courante. Abandonnez la pensée, ne vous écartez pas de l'Un. (55 )

Suprêmement libre d'être et de non-être, c'est en Lui que s'engloutit le monde entier. Quand la pensée s'arrête, immobile, on se libère alors du cycle du devenir ! (59 )

En elle, il rend toute forme égale à l'espace infini, il affermit la pensée elle aussi dans la nature propre de [cette] égalité spatiale, celui qui rend sa pensée sans pensée se réjouit de la suprême nature propre du Spontané. (77. )


Citation 1579  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 




O ffrez tout à Dieu, y compris votre souffle.


Citation 1421  | 
Paramahansa Prajnanananda, En compagnie des maitres du Kriya Yoga, p.123 




I ci, bien que toutes nos puissances soient endormies, et bien endormies aux choses du monde et à nous-mêmes, (car, en fait, on se trouve comme privée de sens pendant le peu de temps que dure cette union, dans l'incapacité de penser, quand même on le voudrait), ici, donc, il n'est pas nécessaire d'user d'artifices pour suspendre la pensée. […]. Et c'est une mort savoureuse, l'âme s'arrache à toutes les opérations qu’elle peut avoir, tout en restant dans le corps : délectable, car l'âme semble vraiment se séparer du corps pour mieux se trouver en Dieu, de telle sorte que je ne sais même pas s'il lui reste assez de vie pour respirer. J'y pensais à l'instant, et il m'a semblé que non. Du moins, si on respire, on ne s'en rend pas compte.


Citation 1228  | 
Le château intérieur, cinquièmes Demeures, chapitre I,3-4 




S i l'on ignore la méditation faite de repos continu,
à quoi peut mener une méditation obstruée de pensées ?


Citation 459  | 
Vie et Chants de 'Brug-pa Kun-legs, le yogin, traduit du tibétain par R.A. Stein, Paris, G.-P. Maisonneuve et Larose, 1972, p. 55 




M éditation sans pensée dans la Contemplation Infinie,
nul doute qu'elle surgisse spontanée, la méditation consommée :
qu'elle vienne donc, la joie, qu'elle vienne à ceux qui ont réalisé samsara-nirvana en un seul et même goût, qu'elle vienne donc, qu'elle vienne à ceux qui sont devenus les Trois Corps manifestes !


Citation 458  | 
Vie et Chants de 'Brug-pa Kun-legs, le yogin, traduit du tibétain par R.A. Stein, Paris, G.-P. Maisonneuve et Larose, 1972, p. 217 




P our la méditation ab aeternitate,
ne médite point avec ton intellect !
Pour le calme spontané,
laisse-le là et ne le crée pas avec artifice
Si l'on veut méditer,
que ce soit comme s'il n'y avait pas de méditation !
Ne coupe pas la méditation en morceaux, laisse-la entière!


Citation 457  | 
Vie et Chants de 'Brug-pa Kun-legs, le yogin, traduit du tibétain par R.A. Stein, Paris, G.-P. Maisonneuve et Larose, 1972, p. 69 




C et unique instant, impérissable, indivisible, c'est là que naissent les Bouddhas victorieux.
L'esprit fixé dans le Grand Souffle, alors s'arrête le souffle dans le corps.
Les sens divins éveillés, alors s'éteignent ceux du corps.
Détruit est la domaine de la nature ; voici que s'ouvre le domaine divin.
Ô Roi suprême ! Plus rien ne m'est caché, tout s'ouvre à ma vue.


Citation 390  |   Kalacakratantra
cité par Naropa (924-1039) dans le Sekoddesatika, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.317 




L a vérité nait lorsqu'il y a cessation complète de la pensée; et la pensée ne disparaît que lorsque le moi est absent.


Citation 259  | 
De l'Education, trad. C. Suarès, Delachaux-Niestié, 1967, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 128-130 




L a pensée n'est jamais innocente.
La méditation met fin à la pensée, mais non par l'action de celui qui médite, car celui qui médite n'est autre que la méditation.


Citation 257  | 
La Révolution du silence, trad. C. Suarès, 1977 / Livre de poche, 1995, Édifions Stock, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 128-130 



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