Patrimoine  Mondial  de la pensée

Sagesses & enseignements
Madhyamaka

84 citations | Page 2 / 4




P ar ma connaissance je connais la vacuité des agrégats; là connaissant, je ne fraie pas avec les inclinations. Quand je discours, il n'y a là que discours sans plus.
Je chemine en ce monde complètement nirvané.


Citation 749  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), p. 474, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.105 




E n outre, le bodhisattva doit exercer la patience envers ses propres passions, mais il ne doit point en trancher les liens. Pourquoi ? Parce que, s'il tranchait ces liens, la perte serait trop grave : il tomberait au rang des arhats et ne différerait en rien d'un homme qui a perdu les sens. C'est pourquoi il arrête ses passions, ne les tranche point; en cultivant la patience, il ne suit pas ses passions.

Question. - Comment peut-il ne pas suivre ses passions, sans les avoir préalablement tranchées ?

Réponse. - Par une réflexion correcte, il parvient, tout en ayant des passions, à ne pas les suivre. Par la réflexion, il contemple le caractère vide, impermanent de toutes choses et, bien que les cinq désirs existent encore en lui subtilement, ils ne produisent plus aucun lien.


Citation 746  | 
Mahaprajnaparamitasastra, II, p. 908-910, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.154 




E n outre, par la force du savoir, il saurait trancher ses entraves; mais dans l'intérêt des êtres, il préfère demeurer longtemps dans le monde [et conserver ses passions] ; cependant, il sait que ces entraves sont des ennemis, et c'est pourquoi, tout en les supportant, il ne les suit pas. Le bodhisattva enchaîne ces passions ennemies et, sans leur permettre de se débrider, il pratique la vertu. Quand on tient un ennemi que, pour une raison ou une autre, on ne veut pas tuer, on l'enferme solidement quelque part et on vaque à ses propres affaires.
En outre, le bodhisattva qui connaît bien le caractère des dharma ne tient pas les entraves pour mauvaises et ne tient pas les qualités pour bonnes; c'est pourquoi il ne hait pas les entraves et n'affectionne pas les qualités. Par la force de ce savoir il exerce la patience.


Citation 744  | 
Mahaprajnaparamitasastra, II, p. 908-910, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.155 




J e travaille dans le but d'édifier pour tous les êtres le royaume de l'incomparable Connaissance. Ce n'est pas à ma propre délivrance que tendent mes initiatives, car ce sont tous les êtres en vérité que je dois sauver du flot du devenir quasi infranchissable, à l'aide de la nef qu'est un cœur omniscient. je dois les tirer du profond ravin des calamités, leur faire traverser le flot du devenir. je dois moi-même mettre fin aux innombrables douleurs des êtres.


Citation 732  |   Shantideva
(Citation du noble Vajradhvajasutra) dans le Siksasamuccaya, XVI, p. 280-281, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.145 




C ette vacuité de tous les actes est appelée action correcte. Les bodhisattvas qui pénètrent l'égalité de tous les actes ne considèrent pas l'acte mauvais comme mauvais et ne considèrent pas l'action correcte comme bonne... Établi dans un savoir exempt de vains bavardages, le bodhisattva ne choisit pas la manière de vivre correcte et ne rejette pas la mauvaise manière de vivre. Il ne s'appuie ni sur la Loi correcte ni sur la mauvaise loi, mais il demeure toujours dans le savoir pur. Pénétrant dans cette manière de vivre correcte qu'est l'égalité il ne voit pas la vie et il ne voit pas la non-vie. Pratiquer cette véritable sagesse, c'est ce qu'on appelle [chez le bodhisattva] la manière de vivre correcte.


Citation 725  |   Sutra de l'Eveil parfait
(Yuan Kiue King), t. III, p. 1207, traduit par E. Lamotte, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, note p.445 




H ommage à Toi, Incomparable, à Toi qui sais qu'il n'y a pas de nature propre, Toi dont l'ardeur se dépense pour le bien de ce monde égaré par les visions qui l'abusent. En vérité, Tu ne vois rien de ton oeil d'Éveillé ; et sans pareille, ô Seigneur, est ta vision qui perçoit ce qui est.
Au regard de l'ultime vérité, ici-bas point de sujet qui connaisse, point d'objet à connaître.

Ah! Tu es, Toi, l'Eveillé qui connaît l'essence suprêmement difficile à connaître! Tu ne produis aucune des choses, Tu n'en détruis aucune. A Toi, pour la seule vue de [leur] égalité, la dignité incomparable !
Tu n'as pas eu à repousser le devenir pour atteindre l'extinction. Puisque, Seigneur, Tu ne considères pas le samsara, tienne est la paix!
Tu sais et de l'impureté et de la purification la saveur unique. Puisqu'il n'y a pas de différenciation dans le domaine absolu, Tu demeures de toutes parts immaculé! Aucune syllabe Tu n'as proféré, Omniprésent, et pourtant la pluie de la Doctrine les a pleinement rassasiés, tous ceux qui attendaient Ta parole. Tu ne t'attaches ni aux agrégats ni aux éléments ni aux sphères sensorielles, Toi, Conscience comparable à l'infinité spatiale, qui ne repose sur rien.

Pour Toi, Seigneur, [jamais] d'aucune façon la notion d'être ne se déploie, et pourtant Tu n'es que surabondante compassion pour les êtres dans l'infortune et la douloureuse agitation. Ô Tout-Puissant! Ton intelligence ne s'attache pas aux innombrables pensées dualisantes : plaisir et douleur, soi et non-soi, permanent et impermanent. Ta certitude : les choses ne vont ni ne viennent et nulle part ne s'assemblent en agrégats. Ainsi donc Tu es celui qui connaît la Réalité ultime. Partout Tu es présent et nulle part Tu n'apparais, Toi qui restes inconcevable quant au corps et aux attributs de la naissance, ô grand Silencieux! Semblable à l'écho, sans unité ni multiplicité, sans changement ni destruction, tel Tu perçois le monde, ô Toi, l'Irréprochable ! Ni permanent ni impermanent, sans signe distinctif ni objet signifié, c'est ainsi que tu perçois le devenir tels un rêve, une magie, ô Puissant ! Toutes les inclinaisons impures qui ont pour racine les imprégnations du passé ont étés subjuguées par Toi, Immaculé, Et de la nature même des inclinaisons, tu as extrait l'ambroisie immortelle.


Citation 724  | 
Hymne à l'Incomparable, sqq. 1 à 51, Catuhstava, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.198 à 200 




A insi tous les profanes à l'esprit puéril ne discernent pas que [les deux extrêmes se rejoignent], l'extrême du désir et l'extrême du non-désir : effrayés par l'extrême du désir, ils cherchent l'évasion dans l'extrême du non-désir; et de même pour l'aversion et l'erreur.


Citation 703  |   Candrakirti
Mulamadhyamikakarikavrtti (ou Prasanapada), I, p. 464, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.183 




R évérend Maitreya, au moment où tu arriveras à la suprême et parfaite illumination, à ce moment tous les êtres, eux aussi arriveront à cette même illumination. Pourquoi?
Parce que cette illumination est déjà acquise par tous les êtres.
Révérend Maitreya, au moment où tu seras dans le nirvana complet, à ce moment tous les êtres seront eux aussi dans le nirvana complet. Pourquoi ?
Parce qu'il n'y a pas un seul être qui ne soit déjà parinirvan. […] Voyant que tous les êtres sont originellement apaisés le Bouddha a dit que la vraie manière d'être, c'est le parinirvana.


Citation 644  | 
Vimalakirtinirdesa, III, § 51-52, p.193-198, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.103 




C onsidérés comme vides, les sept membres de I'Eveil ou ailes de illumination [bodhipaksa] prennent un sens plus profond que le Véhicule des Anciens. En voici une brève énumération :

1. Ne pas penser à quoi que ce soit, c'est la vigilance.
2. Ne rien trouver dans les divers dharma., bons, mauvais, indifférent, c'est là leur discernement.
3. Réduire en pièces les caractères de tous les mondes, c'est l'énergie.
4. Ne s'attacher ni au bonheur ni au chagrin ni à la joie vis-à-vis tendances fabricatrices, c'est mettre sa joie dans la véritable sapience.
5. Eliminer la tension corporelle puis la tension mentale, ensuite les caractères des choses et obtenir ainsi un bien-être qui remplit corps et conscience, voilà ce que l'on nomme détente.
6. Savoir que tous les dharma sont toujours recueillis et non tantôt distraits, tantôt recueillis, voilà le membre de l'Éveil nommé samadhi.
7. Ne prendre aucun dharma pour support, ne pas le voir ni s'y attacher, c'est la conscience d'équanimité où le Bodhisattva rejette tout examen sur la douleur, le vide, l'impermanence, tous ces vains déploiements du discours. C'est en un tel apaisement que consiste le véritable caractère des choses. Avec joie, détente et équanimité les sept membres de l'Éveil ont atteint leur perfection.


Citation 628  | 
Mahaprajnaparamitasastra (traité de la Grande Vertu de Sagesse (recueil de textes traitant de la prajnaparamita : perfection de la sapience)), Bouddhisme Mahayana (Grand Véhicules), p. 1200-1203, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.101 




O btenir la noble et vraie sagesse, détruire le poison de l'ignorance, connaître le Vrai caractère des dharma, acquérir la sagesse de l'Impermanence, de la Douleur, du Vide, et du Non-moi, [puis] rejeter sans s'y attacher, enfin, pouvoir supporter une telle doctrine : voilà ce qu'on appelle patience relative à la Loi.


Citation 612  | 
Mahaprajnaparamitasastra, II, p. 915-916 et 924-926, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.156 




L a doctrine merveilleuse réalisée par ces gens de bien doit être dégagée des quatre maladies. Quelles ces quatre maladies ?

1. La maladie de l'action : si quelqu'un se dit " J'applique mon esprit à toutes sortes d'actions pour rechercher l'Eveil parfait ", cela est une maladie, car la nature de l'Éveil parfait ne peut être atteinte par l'action.

2. La maladie du laisser-faire : si quelqu'un se dit " Maintenant, je n'abandonne pas le devenir et ne recherche pas l'extinction, car ni dans l'un ni dans l'autre ne se trouvent de pensées qui s'élèvent et disparaissent, je me conforme à la nature de toutes choses dans le désir de rechercher l'Éveil parfait", cela est une maladie, car la nature de l'Éveil parfait ne participe pas du laisser-faire.

3. La maladie d'arrêt : si quelqu'un se dit " Maintenant, j'ai éteint en ma conscience toutes les pensées et j'ai obtenu l'égalité et l'apaisement de toutes les natures ", cela est une maladie, car la nature de l'Éveil parfait ne correspond pas à l'arrêt.

4. La maladie de l'extinction : si quelqu'un se dit "J'ai tranché à jamais toutes les passions, mon corps et ma pensée sont vides et inexistants, à plus forte raison les domaines irréels des organes et des domaines des sens" cela est une maladie, car la nature de l'Éveil parfait ne comporte pas la marque de l'extinction.

Celui qui est dégagé de ces quatre maladies connaît la pureté […].

Quelqu'un qui considère la famille des autres comme ses propres parents a la conscience unifiée et il a éliminé toutes les maladies, ainsi que les dharma de haine, d'amour de soi et d'autrui […]


Citation 610  |   Sutra de l'Eveil parfait
(Yuan Kiue King), traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.435 




S ache, ô bodhisattva Éveil parfait,
que tous les êtres en quête de la voie suprême
doivent d'abord choisir l'une des trois périodes de retraite (1)
et se confesser de leur karman sans âge.
Au bout de trois semaines, ils obtiendront la recherche juste.
Mais ils ne devront pas se saisir
des états dont ils n'auront pas entendu parler.
Le samatha est suprême quiétude,
la samapatti juste recueillement,
le dhyana le compte (2) :
telles sont les trois contemplations pures.
Ceux qui les pratiquent assidûment
sont des Tathagata manifestés en ce monde.
Les êtres aux faibles racines de bien qui n'ont pas encore réussi
doivent diligemment se confesser de leurs fautes sans âge.
Si tous les obstacles sont détruits
la bouddhéité survient.


Citation 609  |   Sutra de l'Eveil parfait
(Yuan Kiue King), traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.436 




R évérend Mahakatyayana, dit Vimalakirti, absolument rien n'a été produit, n'est produit et ne sera produit; absolument rien n'a disparu, ne disparaît et ne disparaîtra : tel est le sens du mot
" impermanent".
Comprendre que les cinq agrégats sont absolument vides de nature propre et, par conséquent, sans naissance : tel est le sens du mot " douloureux " [duhkha]
Savoir que le moi [atman] et le non-moi ne constituent pas une dualité : tel est le sens du mot "impersonnel " [anatman].
Ce qui est sans nature propre et sans nature étrangère ne s'enflamme pas, et ce qui ne s'enflamme pas ne s'éteint pas : tel est le sens du mot " calme " [Santa] " .


Citation 586  | 
Vimalakirtinirdesa, III, § 26, p. 166-167, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.170 




L a Loi du Bouddha est très profonde, pure et subtile; elle s'est exprimée dans d'innombrables prédications de tous genres. Y adhérer de tout son esprit, sans hésitation ni repentir, constitue la patience relative à la Loi. Comme le Bouddha l'a dit, les dharma, quoique vides, ne sont ni tranchés ni détruits. Nés d'une série de causes et de conditions, ils ne sont pas éternels. Bien que les dharma soient impersonnels, on n'échappe pas au péché ni au mérite. La pensée ne dure qu'un instant; les dharma matériels, les sens, l'intelligence périssent sans arrêt; sans atteindre le moment postérieur, ils naissent et périssent toujours à nouveau; toutefois on n'échappe pas aux actes qui sont causes et conditions d'innombrables existences. Bien que les agrégats, les éléments et les bases de la connaissance [qui composent les êtres] soient vides et impersonnels, les êtres errent dans les cinq destinées et subissent la transmigration.


Citation 584  | 
Mahaprajnaparamitasastra, II, p. 915-916 et 924-926, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.156 




D e toute éternité, tous les êtres errent dans le devenir par suite de toutes sortes d'attractions et de désirs. Les différentes natures, celles nées de l'œuf, du chorion, de l'humidité ou par apparition, viennent à la vie à cause du désir sexuel. Sachez que le devenir a pour racine fondamentale le désir. Les naissances et les morts se succèdent sans fin, parce que toutes sortes de désirs stimulent l'attraction. Le désir a pour origine l'attraction et la vie a pour origine le désir. La vie et l'attraction des êtres reposent fondamentalement sur le désir. Le désir né de l'attraction est la cause, la vie issue de cette attraction le fruit. Les éléments favorables ou défavorables proviennent des différents états de désir. Si l'état est contraire à ce que l'on aime, la conscience engendre sentiments de haine et de rancune, qui créent toutes sortes d'actes karmiques. Cela entraîne une renaissance parmi les fantômes faméliques ou dans les enfers.


Citation 550  |   Sutra de l'Eveil parfait
(Yuan Kiue King), traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.426 




L e dhyana renferme un merveilleux bonheur intime, mais les êtres y renoncent pour rechercher les bonheurs extérieurs. Ils sont pareils au riche aveugle qui, ne connaissant pas et ne voyant pas les nombreux trésors qu'il possède, s'en va mendier sa nourriture; ceux qui savent ont pitié d'un homme qui, disposant personnellement d'objets si merveilleux, ne peut en connaître l'existence et va mendier près d'autrui. De même les êtres possèdent en eux-mêmes, dans leur esprit, les multiples bonheurs des dhyana et des samapatti; mais, incapables de les actualiser, ils retournent chercher les bonheurs extérieurs.


Citation 523  | 
Mahaprajnaparamitasastra, II, p. 1044 sqq, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.158 




L a discussion par le silence est la suprême discussion.


Citation 502  | 
cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.279 




L es six perfections quant au corps:
Le rejet du corps, l'abandon du corps, l'indifférence à son égard, telle est la perfection du don [d'un bodhisattva]. […]


Citation 487  |   Shantideva
Extrait du Sagaramatisutra, dans le Siksasamuccaya, IX, p. 187, ligne 5 sqq., cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.146 




I l n'a a pas d'Eveil graduel
Ni de moyens.


Citation 451  |   Sutra de l'Eveil parfait
(Yuan Kiue King), traduit par Catherine Despreux, fin du 2ième chap., Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.416 




J usqu'aux extrêmes limites de l'endurance, j'éprouverai tous les degrés de la souffrance inhérente aux malheurs que l'on rencontre dans les mondes divers. Et aucun être ne doit être privé des réserves de mes mérites.

"J'ai pris la résolution de demeurer d'innombrables périodes dans chaque destinée douloureuse. Ainsi aiderai-je tous les êtres à se libérer en quelque destinée qu'ils puissent se trouver, dans quelque monde que ce soit. Car mieux vaut que j'éprouve seul les douleurs et que tous les êtres ne soient plongés dans des états douloureux. Dans ces états, parmi les animaux, chez le roi de la mort, dans la jungle des enfers, je me livrerai en otage pour racheter le monde entier. Puissé-je éprouver en mon propre corps la multitude de toutes les douleurs pour le bien de tous les êtres.


Citation 425  |   Shantideva
(Citation du noble Vajradhvajasutra) dans le Siksasamuccaya, XVI, p. 280-281, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.145 




L es éléments favorables ou défavorables proviennent des différents états de désir. Si l'état est contraire à ce que l'on aime, la conscience engendre sentiments de haine et de rancune, qui créent toutes sortes d'actes karmiques. Cela entraîne une renaissance parmi les fantômes faméliques ou dans les enfers.


Citation 424  |   Sutra de l'Eveil parfait
(Yuan Kiue King), traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.426 




D ans tous les enfers annexés à d'inconcevables champs de Bouddha,
ils [les bodhisattvas] se rendent volontairement pour se faire le bien des êtres.


Citation 423  | 
Enseignement de Vimalakirti, VII, 6, p. 298-299, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.165 




E veil et sensible sont identiques,
on n'y appréhende aucune différence.


Citation 417  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), p. 472, § 1 à 4, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.105 




L e nirvana opère par extinction, le nirvana ne peut être saisi...
Tous les dharma par nature sont semblables et identiques au nirvana.
Le savent les êtres qui excellent à l'issue et se vouent à l'Éveil du Bouddha.


Citation 416  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), p. 472, § 5 et 6, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.105 




L 'illusion que nous enseignons est un antidote à la croyance obstinée à la réalité du monde; mais les mystiques n'ont pas besoin d'un tel antidote, eux qui ayant atteint le but n'appréhendent rien qui puisse être une illusion ou son absence. Il n'y a donc plus pour eux ni action ni devenir. Mais si la réalité des choses n'est qu'illusion, celle-ci peut néanmoins produire souillure et purification comme l'apparition magique d'une belle femme inspire le désir à qui n'a pu réaliser sa nature, ou comme l'apparition évoquée par le Bouddha purifie ceux qui s'adonnent aux racines de vertu.


Citation 415  |   Candrakirti
Mulamadhyamikakarikavrtti (ou Prasanapada), I, p. 44-46, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.183 



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