Patrimoine  Mondial  de la pensée

Sagesses & enseignements
Stoïcisme

89 citations | Page 1 / 4




L a philosophie consiste à veiller sur son dieu intérieur.


Citation 5257  | 
Pensées 




L e bonheur ne consiste pas à acquérir ni à jouir, mais à ne rien désirer, car il consiste à être libre.


Citation 5224  | 
Manuel 




J e suis une partie de tout, comme l’heure est une partie du jour.
Épictète,
l’Absolu / l’Un
L’homme Nature Divine


Citation 5223  | 
Entretiens, Ed. Belles Lettres 




P ersonne ne se soucie de bien vivre, mais de vivre longtemps, alors que tous peuvent se donner le bonheur de bien vivre, aucun de vivre longtemps.


Citation 5193  | 
Lettres à Lucilius dans Littérature latine: histoire, pages choisies traduites et commentées par Jean Bayet, Ed. A Colin 




D ieu est près de toi, avec toi, en toi. Qui, Lucilius, en nous-mêmes réside un esprit sain, auquel n’échappe rien de ce que nous faisons, bien ou mal ; et comme nous le traitons, il nous traite. Personne n’est honnête sans Dieu : quelqu’un pourrait-il sans son aide se hausser au-dessus de la fortune ? C’est lui qui nous inspire les résolutions grandes et hardies.


Citation 5192  | 
Lettres à Lucilius dans Littérature latine: histoire, pages choisies traduites et commentées par Jean Bayet, Ed. A Colin 




U ne loi fixe, énoncée par l’éternité, régit le cours de l’univers Is destins nous conduisent, et tout ce qui nous reste de vie, l’heure de notre naissance l’a déterminé.


Citation 5191  | 
Dans Littérature latine: histoire, pages choisies traduites et commentées par Jean Bayet, Ed. A Colin 




À quoi sert de voyager si tu t’emmènes avec toi ? C’est d’âme qu’il faut changer, non de climat.


Citation 5190  | 
Lettres à Lucilius dans Littérature latine: histoire, pages choisies traduites et commentées par Jean Bayet, Ed. A Colin 




T u veux savoir quel est ton principal défaut? Tu ne sais pas compter: tu mets trop haut ce que tu donnes et trop bas ce que tu reçois.


Citation 3085  | 
Lettres à Lucilius 




S i grande est la faiblesse d'une âme, dont la raison est partie!


Citation 2759  | 
De la constance du sage p.43 




J ette tout, ne garde que ce peu de chose. Et encore souviens-toi que chacun ne vit que dans l'instant présent, dans le moment. Le reste, c'est le passé ou un obscur avenir.
Petite est donc l'étendue de la vie; petit, le coin de terre où l'on vit; petite, la plus longue renommée dans la postérité; elle dépend de la succession de petits hommes qui vont mourir très vite et qui ne connaissent ni eux-mêmes ni ceux qui sont morts il y a longtemps.


Citation 2056  | 
Pensées pour moi-même 




S onge que notre pensée ne prend aucune part aux émotions douces ou rudes qui tourmentent nos esprits animaux, sitôt qu'il s'est recueilli en lui même et qu'il a bien reconnu son pouvoir propre, et toutes les autres leçons que tu as entendues sur la douleur et la volupté, et auxquelles tu as acquiescé sans résistance.
Serait-ce donc la vanité de la gloire qui viendrait agiter dans tous les sens ? Regarde alors avec quelle rapidité l'oubli enveloppe toutes choses, quel abîme infini de durée tu as devant toi comme derrière toi, combien est vain chose un bruit qui retentit, combien changeants, dénués de jugement, sont ceux qui semblent applaudir, enfin la petitesse du cercle qui délimite ta renommée. Car la terre tout entière n'est qu'un point; et ce que nous en habitons, quelle étroite partie n'en est-ce pas encore ? Et dans ce coin, combien y a-t-il d'hommes, et quels hommes ! Qui célébreront tes louanges ?
Il reste donc que tu te souviennes de te retirer dans ce petit domaine qui est toi-même. Et, avant tout, ne te laisse point emporter çà et là. Point d'opiniâtreté; mais sois libre, et regarde toutes choses d'un œil intrépide, en homme, en citoyen, en être destiné à la mort.
Puis, entre les vérités les plus usuelles, objets de ton attention, place les deux suivantes : l'une, que les choses extérieures ne sont point en contact avec notre âme, mais immobiles en dehors d'elle, et que le trouble naît en nous de la seule opinion que nous nous en sommes formés intérieurement ; l'autre, que tout ce que tu vois va changer dans un moment et ne sera plus. Remets-toi sans cesse en mémoire combien de changements se sont déjà accomplis sous tes yeux. Le monde, c'est transformation ; la vie, c'est opinion.


Citation 2055  | 
Pensées pour moi-même. 




L es hommes se cherchent des retraites, chaumières rustiques, rivages des mers, montagnes : toi aussi, tu te livres d'habitude à un vif désir de pareils biens. Or, c'est là le fait d'un homme ignorant et peu habile, puisqu'il t'est permis, à l'heure que tu veux, de te retirer dans toi-même. Nulle part l'homme n'a de retraite plus tranquille, moins troublée par les affaires, que celle qu'il trouve dans son âme, particulièrement si l'on a en soi-même de ces choses dont la contemplation suffit pour nous faire jouir à l'instant du calme parfait, lequel n'est pas autre, à mon sens, qu'une parfaite ordonnance de notre âme. Donne-toi donc sans cesse cette retraite, et, là, redeviens toi-même. Trouve-toi de ces maximes courtes, fondamentales, qui, au premier abord, suffiront à rendre la sérénité à ton âme et à te renvoyer en état de supporter avec résignation tout ce monde où tu feras retour.


Citation 2054  | 
Pensées pour moi-même 




L e même rapport d'union qu'ont entre eux les membres du corps, les êtres raisonnables, bien que séparés les uns des autres, l'ont aussi entre eux parce qu'ils sont faits pour coopérer ensemble à une même œuvre. Et cette pensée touchera ton âme bien plus vivement encore, si tu te dis souvent à toi-même : "je suis un membre du corps que composent les êtres raisonnables".
Si tu te dis seulement que tu en es une partie, c'est que tu n'aimes pas encore les hommes de tout ton cœur ; c'est que tu ne saisis pas encore la joie de l'acte de générosité, c'est que tu y appréhendes simplement une chose qui convient et que tu ne fais pas du bien aux hommes comme si tu faisais ton bien propre.


Citation 2053  | 
Pensées pour moi-même. 




P armi les choses, les unes dépendent de nous, les autres n'en dépendent pas. Celles qui dépendent de nous, ce sont l'opinion, la tendance, le désir, l'aversion: en un mot tout ce qui est notre œuvre. Celles qui ne dépendent pas de nous, ce sont le corps, les biens, la réputation, les dignités: en un mot tout ce qui n'est pas notre œuvre.
Les choses qui dépendent de nous sont par nature libres; nul ne peut les empêcher, rien ne peut les entraver; mais celles qui ne dépendent pas de nous sont impuissantes, esclaves, sujettes à empêchement, étrangères à nous.
Souviens-toi donc que, si tu crois libres ces choses qui, de par leur nature, sont serviles, et propres à toi celles qui sont étrangères, tu seras entravé, affligé, troublé, tu accuseras dieux et hommes. Mais si tu crois tien cela seul qui est tien, et étranger ce qui en effet t'est étranger, nul ne le forcera jamais à faire une chose, nul ne t'en empêchera; tu ne te plaindras de personne, tu n'accuseras personne; tu ne feras pas involontairement une seule action; personne ne te nuira, et d'ennemi, tu n'en auras point, car tu ne souffriras rien de nuisible.


Citation 2052  | 
Manuel. 




E tat et caractère de l'ignorant : il n'attend jamais de lui-même son bien ou son mal, mais toujours des autres. Etat et caractère du philosophe : il n'attend que de lui-même tout son bien et tout son mal.
Signes certains qu'un homme fait du progrès dans l'étude de la sagesse : il ne blâme personne, il ne loue personne, il ne se plaint de personne, il n'accuse personne, il ne parle point de lui comme s'il était quelque chose ou qu'il sût quelque chose. Quand il trouve quelque obstacle ou quelque empêchement à ce qu'il veut, il ne s'en prend que lui-même. Si quelqu'un le loue, il se moque en secret de ce louangeur, et, si on le reprend, il ne cherche pas à se justifier ; mais, comme les convalescents, il se tâte et s'observe, de peur de troubler et de déranger quelque chose dans ce commencement de guérison, avant que sa santé soit entièrement fortifiée. Il a supprimé en lui tout désir, et il a transporté toutes ses aversions sur les seules choses qui sont contre la nature de ce qui dépend de nous. Il n'a pour toutes choses que des mouvements peu empressés et soumis. Si on le traite de simple et d'ignorant, il ne s'en met pas en peine. En un mot, il est toujours en garde contre lui-même comme contre un homme qui lui tend continuellement des pièges et qui est son plus dangereux ennemi.


Citation 2051  | 
Manuel, XLVIII 




C e qui nous perd, c'est que nous n'avons pas plus tôt goûté la philosophie du bout des lèvres, que nous voulons faire les sages et être tout de suite utiles aux autres ; nous voulons réformer le monde. Eh ! Mon ami, réforme-toi auparavant toi-même, et ensuite fais voir aux hommes un homme que la philosophie a formé. En mangeant avec eux, ente promenant avec eux, instruis-les par ton exemple ; cède-leur à tous, préfère-les tous à toi, supporte-les tous. Ainsi, tu leur seras utile.


Citation 2050  | 
Entretiens. 




C orps, âme, intelligence. Au corps, les sensations ; à l'âme, les impulsions ; à l'intelligence, les principes


Citation 1670  | 
Pensées pour moi-même, Livre III, XVI, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 




L e temps de la vie de l'homme, un instant ; sa substance, fluente ; ses sensations, indistinctes ; l'assemblage de tout son corps, une facile décomposition ; son âme, un tourbillon ; son destin, difficilement conjecturable ; sa renommée, une vague opinion. Pour le dire en un mot, tout ce qui est de son corps est eau courante ; tout ce qui est de son âme, songe et fumée. Sa vie est une guerre, un séjour sur une terre étrangère ; sa renommée posthume, un oubli. Qu'est-ce donc qui peut nous guider ? Une seule et unique chose : la philosophie. Et la philosophie consiste en ceci: à veiller à ce que le génie qui est en nous reste sans outrage et sans peines ; à ce qu'il ne fasse rien au hasard, ni par mensonge ni par faux-semblant ; à ce qu'il ne s'attache point à ce que le autres font ou ne font pas. Et, en outre, à accepter ce qui arrive et ce qui lui est dévolu, comme venant de là même d'où lui-même est venu. Et surtout, à attendre la mort avec une âme sereine sans y voir autre chose que la dissolution des éléments dont est composé chaque être vivant. Si donc pour ces éléments eux-mêmes, il n'y a rien de redoutable à ce que chacun se transforme continuellement en un autre, pourquoi craindrait-on la transformation de leur ensemble et sa dissolution ? C'est selon la nature ; et rien n'est mal de ce qui se fait selon la nature.


Citation 1669  | 
Pensées pour moi-même, Livre II, XVII, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 




O r, la mort et la vie, la gloire et l'obscurité, la douleur et le plaisir, la richesse et la pauvreté, toutes ces choses échoient également aux bons et aux méchants, sans être par elles-mêmes ni belles ni laides. Elles ne sont donc ni des biens ni des maux.


Citation 1668  | 
Pensées pour moi-même, Livre II, XI, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 




R appelle-toi depuis combien de temps tu remets à plus tard et combien de fois, ayant reçu des Dieux des occasions de t'acquitter, tu ne les as pas mises à profit. Mais il faut enfin, dès maintenant, que tu sentes de quel monde tu fais partie, et de quel être régisseur du monde, tu es une émanation, et qu'un temps limité te circonscrit. Si tu n'en profites pas pour accéder à la sérénité, ce moment passera ; tu passeras aussi, et jamais plus il ne reviendra.


Citation 1667  | 
Pensées pour moi-même, Livre II, IV, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 




T out ce que je suis, c'est une chair, avec un souffle et un principe directeur. […]. Examine aussi ce qu'est le souffle : du vent qui n'est pas toujours le même, car à tout moment tu le rends pour en avaler d'autre


Citation 1666  | 
Pensées pour moi-même, Livre II, II, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 




D ès l'aurore, dis-toi par avance : «Je rencontrerai un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux, un insociable. Tous ces défauts sont arrivés à ces hommes par leur ignorance du bien et des maux. Pour moi, ayant jugé que la nature du bien est le beau, que celle du mal est le laid, et que la nature du coupable lui-même est d'être mon parent, non par la communauté du sang ou d'une même semence, mais par celle de l'intelligence et d'une même parcelle de la divinité, je ne puis éprouver du dommage de la part d'aucun d'eux, car aucun d'eux ne peut me couvrir de laideur.»


Citation 1665  | 
Pensées pour moi-même, Livre II ,I, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 




L 'attention est nécessaire à tout, jusque dans les plaisirs même.


Citation 1658  | 
Entretiens, livre IV, XLIV, Traduction André Dacier 




N ous écrivons de belles maximes ; mais en sommes-nous bien pénétrés, et les mettons-nous en pratique ?


Citation 1657  | 
Entretiens, livre IV, XXII, Traduction André Dacier 




L e sage sauve sa vie en la perdant.


Citation 1656  | 
Entretiens, livre IV, III, Traduction André Dacier 



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