Patrimoine  Spirituel  de l'Humanité

Les citations Dogen

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L e seigneur Uji, maire du palais, se rendit un jour à la chaufferie du palais et regarda comment on faisait le feu sous la marmite. Le chauffeur qui l'avait vu l'en chassa en l'apostrophant de la sorte : «Hé, qui c'est celui-là qui entre dans la chaufferie du palais sans en avoir reçu l'ordre !» Il ôta les vêtements humbles qu'il portait alors et il revêtit solennellement le costume de son rang. Quand il apparut ainsi majestueusement vêtu, le chauffeur le vit de loin et s'enfuit apeuré. Le maire du palais suspendit alors son costume à une perche et on le vit se prosterner devant. À celui qui l'interrogea sur ce comportement il répondit : «Ce qui me fait respecter des hommes, ce ne sont pas mes vertus mais seulement ce costume.»
C'est en effet ainsi que les sots respectent les gens ! Et le fait d'apprécier la forme littéraire des soutras et des autres textes sacrés, est tout autant stupide ! (...)


Citation 1681  | 
Enseignements du maître zen Dôgen (Shôbôgenzô Zuimonki), Traduction de Kengan D. Robert, éditions Sully, 2001. 




T ous les hommes sont aptes à appréhender la Réalité de bouddha. La vitesse de progression dans l'appréhension de l'Éveil n'est qu'une question de diligence ou d'indolence. Ce qui fait la différence entre diligence et indolence, c'est d'avoir ou non de la détermination. L'absence de détermination vient de ce qu'on ne pense pas à l'impermanence. On meurt pensée après pensée et cela ne s'arrête pas un moment. D'un bout à l'autre de votre existence ne laissez donc pas passer le temps en vain, même pour un moment.


Citation 1680  | 
Enseignements du maître zen Dôgen (Shôbôgenzô Zuimonki), Traduction de Kengan D. Robert, éditions Sully, 2001. 




Q uelqu'un a dit : «Je suis malade, je ne suis bon à rien, je ne suis pas à la hauteur pour faire l'apprentissage de l'Éveil. Je veux donc, après avoir écouté l'essentiel de la doctrine, finir ma vie seul, retiré du monde, à cultiver mes qualités naturelles et à soigner ma maladie.»
Maître Dôgen expliqua : Si vous ne faites pas l'apprentissage de l'Éveil et ne le pratiquez au cours de cette vie-ci, dans quelle vie ultérieure pensez-vous que vous serez capable ou en bonne santé pour le faire ? Exercez-vous seulement à éveiller votre esprit sans vous préoccuper de votre corps et de votre vie. Voilà ce qu'est le plus important dans l'apprentissage de l'Éveil.


Citation 1679  | 
Enseignements du maître zen Dôgen (Shôbôgenzô Zuimonki), Traduction de Kengan D. Robert, éditions Sully, 2001. 




A ller a la quete du Bouddha, c'est aller a la quete de soi.
C'est chercher a se connaitre et parvenir a s'oublier soi-meme.
S'oublier soi-meme, c'est etre inonde par la lumiere qui se trouve dans l'univers.
Et etre inonde par la lumiere de l'univers, c'est abandonner son corps et son esprit.


Citation 1261  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.29 




S i tu ne trouves pas la verite a l'endroit ou tu es, ou esperes-tu la trouver?


Citation 1259  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.26 




J e n'ai jamais entendu dire que quelqu'un ait eu des resultats sans etudier ou atteint la realisation sans pratiquer.


Citation 1258  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.26 




L 'Illumination originelle est la pratique merveilleuse.


Citation 789  | 
Gakudoyojin-shu (recueil de l'application de l'esprit à l'étude de la Voie), p. 78, traduit par Hoang-Thi-Bich, Genève-Paris, Droz, 1973 




T elle est la " transmission directe ":
Le Bouddha transmet au Bouddha, et cela jusqu'à maintenant, sans qu'il y ait eu d'interruption. Celui qui a pu s'éveiller, comment ne serait-il pas le Bouddha ?


Citation 456  | 
Gakudoyojin-shu (recueil de l'application de l'esprit à l'étude de la Voie), p. 167, traduit par Hoang-Thi-Bich, Genève-Paris, Droz, 1973 




I l nous faut suivre l'Illumination d'autrui : cela s'appelle Transmission directe ; cela s'appelle aussi la Réceptivité. Parce qu'on se consacre à suivre l'Illumination d'autrui, on n'a pas affaire à ses vieilles vues à soi. Parce qu'on se contente de mettre en oeuvre sa propre Réceptivité, on n'est pas en présence d'une demeure nouvelle.


Citation 453  | 
Gakudoyojin-shu (recueil de l'application de l'esprit à l'étude de la Voie), p. 173-174, traduit par Hoang-Thi-Bich, Genève-Paris, Droz, 1973 




L a compréhension de la Loi et l'obtention de la Voie dépendent de la force du maître [ ... ]. Lorsque nous consultons un maître [ ... ], il nous faut purifier corps et esprit, calmer vue et ouïe, pour ne faire qu'écouter et recevoir les instructions du maître, sans y mêler aucune autre pensée. Le corps et l'esprit doivent être un-et-même avec ceux du maître, ainsi que l'eau qu'on verse d'un vase dans un autre. Seul celui qui est capable de se rendre tel pourra recueillir l'enseignement du maître.


Citation 452  | 
Gakudoyojin-shu (recueil de l'application de l'esprit à l'étude de la Voie), p. 151, traduit par Hoang-Thi-Bich, Genève-Paris, Droz, 1973 




L a Réalisation vient de la pratique, ainsi la Réalisation est sans limite; la Pratique se trouve dans la Réalisation, ainsi la Pratique n'a pas de commencement.


Citation 446  | 
Gakudoyojin-shu (recueil de l'application de l'esprit à l'étude de la Voie), p. 62, traduit par Hoang-Thi-Bich, Genève-Paris, Droz, 1973 




L 'atteinte de l'Illumination en un bond dépend nécessairement d'une pratique persévérante.


Citation 445  | 
Gakudoyojin-shu (recueil de l'application de l'esprit à l'étude de la Voie), p. 126, traduit par Hoang-Thi-Bich, Genève-Paris, Droz, 1973 




A u point où on en arrive à être obstrué par la Voie, il y a clarté parfaite. Chez celui qui en vient à être obstrué par l'Éveil, il y a réalisation complète.


Citation 264  | 
Gakudoyojin-shu (recueil de l'application de l'esprit à l'étude de la Voie), p. 168 , traduit par Hoang-Thi-Bich, Genève-Paris, Droz, 1973 




Q uant à l'essence de cette Loi, si on s'en enquiert on ne l'obtient pas, si on la recherche on ne la trouve pas. Quand on a vu [la vérité], on oublie la connaissance [qui fait distinguer le sujet de l'objet] ; lorsqu'on a obtenu [la compréhension de la Loi], on dépasse l'esprit [de discrimination].


Citation 127  | 
Gakudoyojin-shu (recueil de l'application de l'esprit à l'étude de la Voie), p. 163, traduit par Hoang-Thi-Bich, Genève-Paris, Droz, 1973 




J e vous en prie, essayez de lâcher prise! Lâchez donc prise pour voir!


Citation 102  | 
Gakudoyojin-shu (recueil de l'application de l'esprit à l'étude de la Voie), p. 165 , traduit par Hoang-Thi-Bich, Genève-Paris, Droz, 1973 




O n se dépouille du corps et de l'esprit et on abandonne complètement [les deux notions] d'erreur et d'Eveil.


Citation 101  | 
Gakudoyojin-shu (recueil de l'application de l'esprit à l'étude de la Voie), p. 170-171 , traduit par Hoang-Thi-Bich, Genève-Paris, Droz, 1973 



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