Patrimoine  Spirituel  de l'Humanité

Les citations Zhuangzi

59 citations | Page 1 / 3




L e ciel couvre et la terre porte (toutes choses) sans y chercher le moindre intérêt personnel.


Citation 5505  | 
Chapitre 6 « Da zongshi ». 




L ’univers est né conjointement avec moi, tout être et toute chose fait Un avec moi.


Citation 5504  | 
Chapitre 2 « Qiwu lun » 

† « Le ciel, la terre, et moi, sommes du même âge. Tous les êtres, et moi, sommes un dans l’origine.» (Traduction Léon Wieger, 1903)




L es Anciens disaient de celui qui venait de mourir que
Son attache venait d’être déliée, fil dans l’air.
Le combustible s’est consumé mais le feu peut être
Transmis et il est en fait impossible de le voir s’éteindre.


Citation 5292  | 
Aphorismes et paraboles 




L ’univers est l’unité de tous les êtres. Si nous atteignons cette unité et nous identifions avec elle, les membres de notre corps ne nous seront pas plus que poussière et boue, tandis que la vie et la mort, la in et le commencement ne différeront plus en rien de la succession du jour et de la nuit qui ne peut troubler notre paix intérieure.


Citation 5250  | 
Aphorismes et Paraboles 




J e ne perçois plus avec les yeux mais appréhende avec mon esprit (?). Là où s’arrête la connaissance sensorielle, c’est le désir de l’esprit qui a libre cours.


Citation 3037  | 
Zhuangzi, chap.3, trad. Anne Cheng, 1997, p.118 




L ’homme parfait est pur esprit ! Il ne ressent pas la chaleur de la brousse enflammée ni la froideur des eaux débordées ; la foudre qui fend les montagnes, la tempête qui soulève l’océan ne sauraient l’effrayer. Celui-là, les nuées sont ses attelages, le soleil et la lune sont ses montures. Il vagabonde au-delà des Quatre mers ; les alternances de la vie et de la mort ne le concernent pas, encore moins les notions de bien et de mal.


Citation 3036  | 
Zhuangzi, chap.2, trad. Kaltermark, 1965, p.118 




L e saint ignare, franchit les millénaires. Et Un (?), se fait pur. (?)


Citation 3017  | 
Zhuangzi, chap.2, trad. J.C Pastor, 1990, p.47 




L es dix milles êtres avec moi sont un. (?)


Citation 3016  | 
Zhuangzi, chap.2, trad. J.C Pastor, 1990, p.43 




O ù as tu entendu cela ? Je l’ai appris de fils d’Ecriture, ce dernier du petit-fils de Récitation, qui l’a appris de Regard illuminé (??), qui lui l’avait appris de Murmure-Accorde, qui l’avait appris de Chant Joyeux, ce dernier l’ayant appris de l’Obscurité noire (??), qui l’avait appris de Union du Vide (??), elle même l’ayant appris d’Origine Evanescente (??).


Citation 3015  | 
Zhuangzi, chap.5, trad. modifiée de J.C. Pastor, 1990, p.81 




D ans le Tao, il y a de la réalité, de l’efficacité, mais il n’agit, ni n’a de forme (?). On peut l’obtenir, mais non pas le voir. Il est à lui-même tronc et racine. Avant qu’il n’y ait eut ciel et terre, il a existé de toute éternité. Il donne leur pouvoir aux esprits des morts (??) et des ancêtres royaux (??) ; il donne la vie au Ciel et à la Terre.


Citation 3013  | 
Zhuangzi, chap.6, trad. Kaltermark, 1965, p.106 




L aisse ton esprit s’ébattre dans la fadeur, uni ton souffle dans l’indifférencié, suis le spontané et sois sans égoïsme. (?)


Citation 3011  | 
Zhuangzi, chap.7, trad. J.C. Pastor, 1990, p.90 




L ’homme supérieur n’a pas de moi (?), l’homme spirituel (??) ne garde aucun de ses mérites. Le sage n’a pas de nom.


Citation 3010  | 
Zhuangzi, chap.1, trad. A.C graham, 1981, p.45 




A vant que j’aie pu employer cette méthode, j’avais conscience de mon moi (?) ; maintenant que j’ai pu l’employer, c’est comme si moi, Houei, je n’avais jamais existé. Est-ce cela le Vide (?)? Parfaitement, répondit Confucius.


Citation 3009  | 
Zhuangzi, chap.4, trad. Kaltermark, 1965, p.123 




M ort et vie, conservation et destruction, succès et échec, pauvreté et richesse, compétence et incompétence, calomnie et apologie, faim et soif. Ce sont toutes les alternances du Destin. Elles opèrent jour et nuit et on ne peut connaîtrent leurs sources. A quoi bon donc, les laisser troubler notre paix.


Citation 3005  | 
Zhuangzi, chap.5 




J oie et courroux, peine et plaisir, souci et regret, inconstance et raideur, insouciance et licence, insolence et contenance, musique venant du Vide, champignons nés de vapeurs, jours et nuit alternent on ne sait comment ! Assez ! Assez !


Citation 3004  | 
Zhuangzi, chap.2, trad. J.C Pastor, 1990, p.38 




T u as entendu dire que l’on pouvait voler avec des ailes, mais non que l’on puisse voler sans ailes. Tu as entendu dire que l’on peut savoir avec l’intelligence (?), mais non que l’on puisse savoir sans l’intelligence (?).


Citation 3001  | 
Zhuangzi, chap.4, trad. I. Robinet, 1996, p.248 




D u Tao on ne peut affirmer qu’il est ou qu’il n’est pas. Le nom du Tao n’est d’ailleurs qu’un artifice à des fins pratiques. […] Si la parole était vraiment adéquate, elle épuiserait en un jour le problème du Tao ; comme elle ne l’est pas, elle peut tout juste épuiser en un jour ce qui concerne un être ou une chose. Le Tao est au-delà des êtres visibles, ni la parole, ni le silence ne saurait l’assumer. Renonçons et à la parole et au silence : nous sommes à l’extrême limite de la pensée.


Citation 3000  | 
Zhuangzi, chap.25, trad. Kaltermark, 1965, p.105-106 




L e fait d’affirmer « c’est cela », « ce n’est pas cela », voilà ce que je considère comme caractéristique de l’humain. Pour moi, en être dépourvu, c’est ne pas se laisser affecter intérieurement (?) par ses goûts et ses dégoûts (??), avoir pour règle de vie de suivre le cours naturel (???) sans prétendre apporter quelque chose à la vie.


Citation 2998  | 
Zhuangzi, chap.5, trad. Anne Cheng, 1997, p.125 




Q u'entends-tu par t'asseoir dans l'oubli (??) ? " Demanda Confucius, très surpris. - " J'abandonne mon corps (??), rejette ma perception, m'éloigne de ma forme (?), me sépare de mon intelligence (??). Et m'unis à la Grande Interaction (??). Voilà ce que j'entends par m'asseoir dans l'oubli.


Citation 2996  | 
Zhuangzi, chap.6, trad. J.C. Pastor, 1990, p.86-87 




J e désirais l’enseigner, espérant qu’il deviendrait un saint ; je pensais qu’en tout cas il serait facile de communiquer le principe à qui en possédait déjà les dispositions. L’ayant pris à part, je lui donnais des explications et le surveillais. Au bout de trois jours, il put évacuer (??) le monde (??) de sa conscience (1) : je continuais à le surveiller ; au bout de sept jours, il put en évacuer (??) les choses (?) proches (2) ; je continuais à le surveiller : au bout de neuf jours, il put évacuer (??) sa propre existence (?) (3), il vit une aurore l’illuminer (??) (4). Quand il fut illuminé par l’aurore, il eut la vision unitive (?) (5) ; après avoir eu la vision unitive, il n’eut plus ni passé ni présent ; quand il n’eut plus ni passé ni présent, il entra dans le domaine où il n’y a ni vie ni mort.


Citation 2995  | 
Zhuangzi, chap.6, trad. Kaltermark, 1965, p.112 




C onnais-toi toi-même et tu connaîtras l’autre.


Citation 2991  | 
Zhuangzi, chap.2. 




C onfucius, un jour qu’il allait visiter le saint taoïste, le trouva complètement " inerte et n’ayant plus l’apparence d’un vivant ". Confucius dut attendre un certain temps avant de pouvoir adresser la parole à son hôte : " Mes yeux m’ont ils trompés dit-il ou bien était-ce réel ? A l’instant, Maître, votre corps (??) ressemblait à un morceau de bois sec, vous paraissiez avoir quitté le monde et les hommes et vous être installé dans une solitude inaccessible "» - Oui, répondit Lao Tan, " je suis allé m’ébattre à l’origine de toutes choses".


Citation 2990  | 
Zhuangzi, chap.21, trad. Kaltermark, 1965, p.81 




L es livres que tu as étudiés ne sont que les empreintes effacées des pas des Sages du passé. Ces empreintes sont laissées par des chaussures, mais elles ne sont pas ces chaussures.


Citation 1245  | 
XIV, trad. Chang Chung Yuan et C Eisen 




N ous rêvons que nous festoyons ; l'aube venue, nous pleurons. Au soir, nous pleurons, le lendemain matin, nous partons à la chasse. Pendant que nous rêvons nous ne savons pas que c'est un rêve. Dans notre rêve nous expliquons un autre rêve, et ce n'est qu'au réveille que nous savons que c'était un rêve. Et ce ne sera qu'au moment du grand réveil que nous saurons que c'était un grand rêve. Il n'y a que les sots qui se croient éveillés, ils en sont même parfaitement certains. Princes, bergers, tous uns dans cette même certitude ! Confucius et vous ne faites que rêver ; et moi qui dis que vous rêvez, je suis aussi en rêve.


Citation 880  | 
Zhuangzi 2, traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap. 4 




U n jour, Zhuangzi rêvait qu'il était un papillon : il en était tout à l'aise d'être papillon, qu'elle liberté ! Quelle fantaisie ! Il en avait oublié qu'il était Zhou. Soudain il se réveille, et se trouve tout ébahi dans la peau de Zhou. Mais il ne sait plus si c'est Zhou qui a rêvé qu'il était papillon, ou si c'est un papillon qui a rêvé qu'il était Zhou. Mais entre Zhou et le papillon, il doit bien avoir une distinction : c'est là ce qu'on appelle la transformation des êtres.


Citation 867  | 
traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap. 4 



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