La Voie
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(Version Fernand Hû)


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(Ⅳ)
(Ⅴ)


20. 273  
La meilleure des voies est la voie aux huit embranchements ; la meilleure des vérités, celle qui est contenue dans les quatre articles ; la meilleure des situations, l’absence de passion ; le meilleur des bipèdes, celui qui a des yeux.
- maggaan'aTThangiko seTTho sachchaanaM chaturo padaa
viraago seTTho dhammaanaM dvi-padaanaM cha chakkhumaa.
(Ⅴ)
20. 274  
C’est la seule voie, et il n’y en a pas d’autre pour la purification de l’entendement. Suivez-la donc. Ce qui nous entoure est l’œuvre décevante de Mâra.
- eso va maggo n'atth'añño dassanassa visuddhiyaa
etaM cha tumhe paTipajjatha maarass'etaM pamohanaM.
(Ⅴ)
20. 275  
En la suivant, vous mettrez un terme à la douleur. Cette voie a été prêchée par moi, lorsque j’ai connu le remède aux épines de l’existence.
- etaM hi tumhe paTipannaa dukkhass'antaM karissatha
akkhaato vo mayaa maggo aññaaya salla-kantanaM.
(Ⅴ)
20. 276  
Mettez-vous donc à l’œuvre avec ardeur. Les Tathâgatas[1] se contentent de prêcher. Une fois entré dans cette voie, la méditation vous délivre des liens de Mâra.
- Les Tathâgatas, les Buddhas. (Ⅳ)
- tumhehi kichcham aatappaM akkhaataaro tathaagataa
paTipannaa pamokkhanti jhaayino maara-bandhanaa.
(Ⅴ)
20. 277  
« Toutes les agrégations sont passagères. » Lorsqu’on est bien pénétré de ce fait, on est délivré de la douleur. C’est là la voie de la purification.
- sabbe sankhaaraa anichchaa ti yadaa paññaaya passati
atha nibbindati dukkhe esa maggo visuddhiyaa.
(Ⅴ)
20. 278  
« Toutes les agrégations sont soumises à la douleur. » Lorsqu’on est bien pénétré de ce fait, on est délivré de la douleur. C’est là la voie de la purification.
- sabbe sankhaaraa dukkhaa ti yadaa paññaaya passati
atha nibbindati dukkhe esa maggo visuddhiyaa.
(Ⅴ)
20. 279  
« Toutes les formes sont sans réalité substantielle. » Lorsqu’on est bien pénétré de ce fait, on est délivré de la douleur. C’est là la voie de la purification.
- sabbe dhammaa anattaa ti yadaa paññaaya passati
atha nibbindati dukkhe esa maggo visuddhiyaa.
(Ⅴ)
20. 280  
Celui qui ne déploie point du zèle quand il faut en déployer, qui, jeune et fort, s’abandonne à la paresse, qui laisse s’endormir sa volonté et son intelligence, — ce fainéant et ce lâche-là ne trouve point la voie de la science parfaite.
- uTTaana-kaalamhi anuTThahaano
yuvaa balii aalasiyaM upeto
saMsanna-sankappa-mano kusiito
paññaaya maggaM alaso na vindati.
(Ⅴ)
20. 281  
Veillez sur votre langage ; maintenez dans la continence votre esprit, et ne faites point le mal avec votre corps. Celui qui, dans ses actes, suivrait avec pureté ces trois routes, — celui-là arriverait à la voie prêchée par les sages.
- vaach'aanurakkhii manasaa sMvuto
kaayena cha akusalaM na kayiraa
ete tayo kamma-pathe visodhaye
aaraadhaye maggam isi-ppaveditaM.
(Ⅴ)
20. 282  
De l’application naît l’intelligence ; du défaut d’application, la perte de l’intelligence. Lorsqu’on connaît les avantages et les désavantages de ces deux routes, qu’on choisisse celle où l’intelligence augmente sans cesse.
- yogaa ve jaayatii bhuuri ayogaa bhuuri-sankhayo
etaM dvedhaa-pathaM ñatvaa bhavaaya vibhavaaya cha
tath'aattaanaM niveseyya yathaa bhuuri pavaDDhati.
(Ⅴ)
20. 283  
Coupez par le pied la forêt tout entière (des désirs), et non pas seulement un arbre. Lorsque vous aurez coupé la forêt et la broussaille, soyez alors sans désirs, ô Bhixus.
- vanaM chhindatha maa rukkhaM vanato jaayate bhayaM
chhetvaa vanaM cha vanathaM cha nibbanaa hotha bhikkhave.
(Ⅴ)
20. 284  
Aussi longtemps que l’homme n’a point coupé par le pied le désir, même le moindre, qui le pousse vers les femmes, aussi longtemps est enchaîné son esprit, comme le veau qui tête l’est à sa mère.
- yaava hi vanatho na chhijjati
aNu-matto pi narassa naarisu
paTibadda-mano va taava so
vachchho khiira-pako va maatari.
(Ⅴ)
20. 285  
Coupe en toi l’amour de toi-même, de même qu’avec la main, en automne, on coupe un lotus. Aspire après la voie de la quiétude, après le Nirvâna enseigné par le Sugata[2].
- Sugata, celui qui est heureusement arrivé, Buddha. (Ⅳ)
- uchchhinna sineham attano kumudaM saaradikaM va paaNinaa
santi-maggam eva bruuhaya nibbaanaM sugatena desitaM.
(Ⅴ)
20. 286  
« Ici j’habiterai à la saison des pluies, ici l’hiver, ici l’été. » Ainsi raisonne l’insensé, et il ne pense pas à ce qui peut survenir d’ici-là.
- idha vassaM vasissaami adha hem'anta-gimhisu
iti baalo vichinteti antaraayaM na bujjhati.
(Ⅴ)
20. 287  
Cet homme, enivré de ses enfants et de ses troupeaux, attaché tout entier aux objets sensibles, la mort l’entraîne avec elle, comme un impétueux torrent entraînant un village endormi.
- na putta-pasu-sammattaM byaasatta-manasaM naraM
suttaM gaamaM mah'ogho va machchu aadaaya gachchhati.
(Ⅴ)
20. 288  
Des enfants, un père, des alliés ne sont point une protection ; des parents ne sont point une protection contre les atteintes de la mort.
- na santi puttaa taaNaaya na pitaa naa'pi bandhavaa
antaken'aadhipannassa n'atthi ñaatiisu taaNataa.
(Ⅴ)
20. 289  
Une fois bien pénétré de l’importance de cela, le savant, vertueux et continent, aurait bientôt parcouru la voie qui mène au Nirvâna.
- etam attha-vasaM ñatvaa paNDito siila-saMvuto
nibbaana-gamanaM maggaM khippam eva visodhaye.
(Ⅴ)


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