Jacques
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(Version J.F. Ostervald)


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(Ⅰ)
(Ⅱ)
(Ⅳ)
(Ⅴ)
(Ⅶ)
(Ⅷ)


2. 1  
- Mes frères, n'alliez aucune acception de personnes avec la foi en Jésus-Christ notre Seigneur de gloire. (Ⅰ)
- Mes frères, que votre foi en notre glorieux Seigneur Jésus Christ soit exempte de toute acception de personnes. (Ⅱ)
- Ἀδελφοί μου, μὴ ἐν προσωπολημψίαις ἔχετε τὴν πίστιν τοῦ κυρίου ἡμῶν Ἰησοῦ Χριστοῦ τῆς δόξης; (Ⅳ)
- Fratres mei, nolite in personarum acceptione habere fidem Domini nostri Jesu Christi gloriæ. (Ⅴ)
- Mes frères, n’ayez pas la foi de notre seigneur Jésus Christ, seigneur de gloire, en faisant acception de personnes. (Ⅶ)
- Mes frères, n’ayez point la foi en notre Seigneur Jésus-Christ glorieux, en ayant égard à l’apparence des personnes. (Ⅷ)
2. 2  
- Si, par exemple, il entre dans votre assemblée un homme qui ait un anneau d'or et un vêtement magnifique, et qu'il y entre aussi un pauvre avec un habit sordide; (Ⅰ)
- Supposez, en effet, qu'il entre dans votre assemblée un homme avec un anneau d'or et un habit magnifique, et qu'il y entre aussi un pauvre misérablement vêtu; (Ⅱ)
- ἐὰν γὰρ εἰσέλθῃ ⸀εἰς συναγωγὴν ὑμῶν ἀνὴρ χρυσοδακτύλιος ἐν ἐσθῆτι λαμπρᾷ, εἰσέλθῃ δὲ καὶ πτωχὸς ἐν ῥυπαρᾷ ἐσθῆτι, (Ⅳ)
- Etenim si introierit in conventum vestrum vir aureum annulum habens in veste candida, introierit autem et pauper in sordido habitu, (Ⅴ)
- Car s’il entre dans votre synagogue un homme portant une bague d’or, en vêtements éclatants, et qu’il entre aussi un pauvre en vêtements sales, (Ⅶ)
- Car s’il entre dans votre assemblée un homme qui porte un anneau d’or, et qui soit vêtu de quelque précieux habit ; et qu’il y entre aussi quelque pauvre, vêtu de quelque méchant habit ; (Ⅷ)
2. 3  
- et que tournant vos regards vers celui qui est magnifiquement vêtu, vous lui disiez : " Vous, asseyez-vous ici, à cette place d'honneur ", et que vous disiez au pauvre : " Toi, tiens-toi là debout, ou assieds-toi ici, au bas de mon marchepied : " (Ⅰ)
- si, tournant vos regards vers celui qui porte l'habit magnifique, vous lui dites: Toi, assieds-toi ici à cette place d'honneur! et si vous dites au pauvre: Toi, tiens-toi là debout! ou bien: Assieds-toi au-dessous de mon marche-pied, (Ⅱ)
- ⸂ἐπιβλέψητε δὲ⸃ ἐπὶ τὸν φοροῦντα τὴν ἐσθῆτα τὴν λαμπρὰν καὶ ⸀εἴπητε· Σὺ κάθου ὧδε καλῶς, καὶ τῷ πτωχῷ εἴπητε· Σὺ στῆθι ⸂ἢ κάθου ἐκεῖ⸃ ὑπὸ τὸ ὑποπόδιόν μου, (Ⅳ)
- et intendatis in eum qui indutus est veste præclara, et dixeritis ei : Tu sede hic bene : pauperi autem dicatis : Tu sta illic ; aut sede sub scabello pedum meorum : (Ⅴ)
- et que vous regardiez vers celui qui porte les vêtements éclatants, et que vous disiez: Toi, assieds-toi ici à ton aise; et que vous disiez au pauvre: Toi, tiens-toi là debout; ou: Assieds-toi ici au bas de mon marchepied; (Ⅶ)
- Et que vous ayez égard à celui qui porte l’habit précieux, et lui disiez : toi, assieds-toi ici honorablement ; et que vous disiez au pauvre : toi, tiens-toi là debout ; ou assieds-toi sur mon marche-pied ; (Ⅷ)
2. 4  
- n'est-ce pas faire entre vous des distinctions, et vous établir juges aux pensées perverses? (Ⅰ)
- ne faites vous pas en vous-mêmes une distinction, et ne jugez-vous pas sous l'inspiration de pensées mauvaises? (Ⅱ)
- ⸀οὐ διεκρίθητε ἐν ἑαυτοῖς καὶ ἐγένεσθε κριταὶ διαλογισμῶν πονηρῶν; (Ⅳ)
- nonne judicatis apud vosmetipsos, et facti estis judices cogitationum iniquarum ? (Ⅴ)
- n’avez-vous pas fait une distinction en vous-mêmes, et n’êtes-vous pas devenus des juges ayant de mauvaises pensées? (Ⅶ)
- N’avez-vous pas fait différence en vous-mêmes, et n’êtes-vous pas des juges qui avez des pensées injustes ? (Ⅷ)
2. 5  
- Ecoutez, mes frères bien-aimés : Dieu n'a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde, pour être riches dans la foi et héritiers du royaume qu'Il a promis à ceux qui l'aiment? (Ⅰ)
- Écoutez, mes frères bien-aimés: Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment? (Ⅱ)
- ἀκούσατε, ἀδελφοί μου ἀγαπητοί. οὐχ ὁ θεὸς ἐξελέξατο τοὺς πτωχοὺς ⸂τῷ κόσμῳ⸃ πλουσίους ἐν πίστει καὶ κληρονόμους τῆς βασιλείας ἧς ἐπηγγείλατο τοῖς ἀγαπῶσιν αὐτόν; (Ⅳ)
- Audite, fratres mei dilectissimi : nonne Deus elegit pauperes in hoc mundo, divites in fide, et hæredes regni, quod repromisit Deus diligentibus se ? (Ⅴ)
- Écoutez, mes frères bien-aimés: Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres quant au monde, riches en foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment? (Ⅶ)
- Ecoutez, mes frères bien-aimés, Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres de ce monde, qui sont riches en la foi, et héritiers du Royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? (Ⅷ)
2. 6  
- Et vous, vous faites affront au pauvre ! Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment et qui vous traînent devant les tribunaux? (Ⅰ)
- Et vous, vous avilissez le pauvre! Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment, et qui vous traînent devant les tribunaux? (Ⅱ)
- ὑμεῖς δὲ ἠτιμάσατε τὸν πτωχόν. οὐχ οἱ πλούσιοι καταδυναστεύουσιν ὑμῶν, καὶ αὐτοὶ ἕλκουσιν ὑμᾶς εἰς κριτήρια; (Ⅳ)
- vos autem exhonorastis pauperem. Nonne divites per potentiam opprimunt vos, et ipsi trahunt vos ad judicia ? (Ⅴ)
- Mais vous, vous avez méprisé le pauvre. Les riches ne vous oppriment-ils pas, et ne sont-ce pas eux qui vous tirent devant les tribunaux? (Ⅶ)
- Mais vous avez déshonoré le pauvre. Et cependant les riches ne vous oppriment-ils pas, et ne vous tirent-ils pas devant les Tribunaux ? (Ⅷ)
2. 7  
- Ne sont-ce pas eux qui outragent le beau nom que vous portez? (Ⅰ)
- Ne sont-ce pas eux qui outragent le beau nom que vous portez? (Ⅱ)
- οὐκ αὐτοὶ βλασφημοῦσιν τὸ καλὸν ὄνομα τὸ ἐπικληθὲν ἐφ’ ὑμᾶς; (Ⅳ)
- nonne ipsi blasphemant bonum nomen, quod invocatum est super vos ? (Ⅴ)
- Ne sont-ce pas eux qui blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous? (Ⅶ)
- Et ne sont-ce pas eux qui blasphèment le bon Nom, qui a été invoqué sur vous ? (Ⅷ)
2. 8  
- Que si vous accomplissez la loi royale, selon ce passage de l'Ecriture : " Tu aimeras ton prochain comme toi-même " vous faites bien. (Ⅰ)
- Si vous accomplissez la loi royale, selon l'Écriture: Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. (Ⅱ)
- Εἰ μέντοι νόμον τελεῖτε βασιλικὸν κατὰ τὴν γραφήν Ἀγαπήσεις τὸν πλησίον σου ὡς σεαυτόν, καλῶς ποιεῖτε· (Ⅳ)
- Si tamen legem perficitis regalem secundum Scripturas : Diliges proximum tuum sicut teipsum : bene facitis : (Ⅴ)
- Si en effet vous accomplissez la loi royale, selon l’écriture: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même», vous faites bien; (Ⅶ)
- Que si vous accomplissez la Loi royale, qui est selon l’Ecriture, tu aimeras ton prochain comme toi-même ; vous faites bien. (Ⅷ)
2. 9  
- Mais si vous faites acception des personnes, vous commettez un péché, et la loi elle-même vous condamne comme transgresseurs. (Ⅰ)
- Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. (Ⅱ)
- εἰ δὲ προσωπολημπτεῖτε, ἁμαρτίαν ἐργάζεσθε, ἐλεγχόμενοι ὑπὸ τοῦ νόμου ὡς παραβάται. (Ⅳ)
- si autem personas accipitis, peccatum operamini, redarguti a lege quasi transgressores. (Ⅴ)
- mais si vous faites acception de personnes, vous commettez le péché, et vous êtes convaincus par la loi comme transgresseurs. (Ⅶ)
- Mais si vous avez égard à l’apparence des personnes, vous commettez un péché, et vous êtes convaincus par la Loi comme des transgresseurs. (Ⅷ)
2. 10  
- Car quiconque aura observé toute la loi, s'il vient à faillir en un seul point, est coupable de tous. (Ⅰ)
- Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. (Ⅱ)
- ὅστις γὰρ ὅλον τὸν νόμον ⸂τηρήσῃ, πταίσῃ⸃ δὲ ἐν ἑνί, γέγονεν πάντων ἔνοχος. (Ⅳ)
- Quicumque autem totam legem servaverit, offendat autem in uno, factus est omnium reus. (Ⅴ)
- Car quiconque gardera toute la loi et faillira en un seul point, est coupable sur tous. (Ⅶ)
- Or quiconque aura gardé toute la Loi, s’il vient à pécher en un seul [point], il est coupable de tous. (Ⅷ)
2. 11  
- En effet, celui qui a dit : " Tu ne commettras point d'adultère ", a dit aussi : " Tu ne tueras point. " Si donc tu tues, quoique tu ne commettes point d'adultère, tu es transgresseur de la loi. (Ⅰ)
- En effet, celui qui a dit: Tu ne commettras point d'adultère, a dit aussi: Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d'adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. (Ⅱ)
- ὁ γὰρ εἰπών Μὴ ⸀μοιχεύσῃς εἶπεν καί Μὴ ⸀φονεύσῃς· εἰ δὲ οὐ ⸂μοιχεύεις φονεύεις⸃ δέ, γέγονας παραβάτης νόμου. (Ⅳ)
- Qui enim dixit : Non mœchaberis, dixit et : Non occides. Quod si non mœchaberis, occides autem, factus es transgressor legis. (Ⅴ)
- Car celui qui a dit: «Tu ne commettras pas adultère», a dit aussi: «Tu ne tueras pas». Or si tu ne commets pas adultère, mais que tu tues, tu es devenu transgresseur de la loi. (Ⅶ)
- Car celui qui a dit : tu ne commettras point adultère, a dit aussi : tu ne tueras point. Si donc tu ne commets point adultère, mais que tu tues, tu es un transgresseur de la Loi. (Ⅷ)
2. 12  
- Parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de liberté. (Ⅰ)
- Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté, (Ⅱ)
- οὕτως λαλεῖτε καὶ οὕτως ποιεῖτε ὡς διὰ νόμου ἐλευθερίας μέλλοντες κρίνεσθαι. (Ⅳ)
- Sic loquimini, et sic facite sicut per legem libertatis incipientes judicari. (Ⅴ)
- Ainsi parlez, et ainsi agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté; (Ⅶ)
- Parlez et agissez comme devant être jugés par la Loi de la liberté. (Ⅷ)
2. 13  
- Car le jugement sera sans miséricorde pour celui qui n'aura pas fait miséricorde; la miséricorde triomphe du jugement. (Ⅰ)
- car le jugement est sans miséricorde pour qui n'a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement. (Ⅱ)
- ἡ γὰρ κρίσις ἀνέλεος τῷ μὴ ποιήσαντι ἔλεος· κατακαυχᾶται ⸀ἔλεος κρίσεως. (Ⅳ)
- Judicium enim sine misericordia illi qui non fecit misericordiam : superexaltat autem misericordia judicium.\ (Ⅴ)
- car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a pas usé de miséricorde. La miséricorde se glorifie vis-à-vis du jugement. (Ⅶ)
- Car il y aura une condamnation sans miséricorde sur celui qui n’aura point usé de miséricorde ; mais la miséricorde se met à l’abri de la condamnation. (Ⅷ)
2. 14  
- Que sert-il, mes frères, à un homme de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les oeuvres? Est-ce que cette foi pourra le sauver? (Ⅰ)
- Mes frère, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les oeuvres? La foi peut-elle le sauver? (Ⅱ)
- ⸀Τί ὄφελος, ἀδελφοί μου, ἐὰν πίστιν λέγῃ τις ἔχειν ἔργα δὲ μὴ ἔχῃ; μὴ δύναται ἡ πίστις σῶσαι αὐτόν; (Ⅳ)
- Quid proderit, fratres mei, si fidem quis dicat se habere, opera autem non habeat ? numquid poterit fides salvare eum ? (Ⅴ)
- Mes frères, quel profit y a-t-il si quelqu’un dit qu’il a la foi, et qu’il n’ait pas d’œuvres? La foi peut-elle le sauver? (Ⅶ)
- Mes frères, que servira-t-il à quelqu’un s’il dit qu’il a la foi, et qu’il n’ait point les œuvres ? la foi le pourra-t-elle sauver ? (Ⅷ)
2. 15  
- Si un frère ou une soeur sont dans la nudité et n'ont pas ce qui leur est nécessaire chaque jour de nourriture, et que l'un de vous leur dise: (Ⅰ)
- Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, (Ⅱ)
- ⸀ἐὰν ἀδελφὸς ἢ ἀδελφὴ γυμνοὶ ὑπάρχωσιν καὶ ⸀λειπόμενοι τῆς ἐφημέρου τροφῆς, (Ⅳ)
- Si autem frater et soror nudi sint, et indigeant victu quotidiano, (Ⅴ)
- Et si un frère ou une sœur sont nus et manquent de leur nourriture de tous les jours, (Ⅶ)
- Et si le frère ou la sœur sont nus, et manquent de ce qui leur est nécessaire chaque jour pour vivre, (Ⅷ)
2. 16  
- "Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez " sans leur donner et qui est nécessaire à leur corps, à quoi cela sert-il? (Ⅰ)
- et que l'un d'entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? (Ⅱ)
- εἴπῃ δέ τις αὐτοῖς ἐξ ὑμῶν· Ὑπάγετε ἐν εἰρήνῃ, θερμαίνεσθε καὶ χορτάζεσθε, μὴ δῶτε δὲ αὐτοῖς τὰ ἐπιτήδεια τοῦ σώματος, ⸀τί ὄφελος; (Ⅳ)
- dicat autem aliquis ex vobis illis : Ite in pace, calefacimini et saturamini : non dederitis autem eis quæ necessaria sunt corpori, quid proderit ? (Ⅴ)
- et que quelqu’un d’entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous, — et que vous ne leur donniez pas les choses nécessaires pour le corps, quel profit y a-t-il? (Ⅶ)
- Et que quelqu’un d’entre vous leur dise : allez en paix, chauffez-vous, et vous rassasiez ; et que vous ne leur donniez point les choses nécessaires pour le corps, que leur servira cela ? (Ⅷ)
2. 17  
- Il en est de même de la foi : si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même. (Ⅰ)
- Il en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même. (Ⅱ)
- οὕτως καὶ ἡ πίστις, ἐὰν μὴ ⸂ἔχῃ ἔργα⸃, νεκρά ἐστιν καθ’ ἑαυτήν. (Ⅳ)
- Sic et fides, si non habeat opera, mortua est in semetipsa. (Ⅴ)
- De même aussi la foi, si elle n’a pas d’œuvres, est morte par elle-même. (Ⅶ)
- De même aussi la foi, si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. (Ⅷ)
2. 18  
- Mais on pourrait même dire : " Tu as la foi, et moi, j'ai les oeuvres. " Montre-moi ta foi sans les oeuvres et moi, je te montrerai ma foi par mes oeuvres. (Ⅰ)
- Mais quelqu'un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres. (Ⅱ)
- Ἀλλ’ ἐρεῖ τις· Σὺ πίστιν ἔχεις κἀγὼ ἔργα ἔχω. δεῖξόν μοι τὴν πίστιν σου ⸀χωρὶς τῶν ⸀ἔργων, κἀγώ ⸂σοι δείξω⸃ ἐκ τῶν ἔργων μου τὴν ⸀πίστιν. (Ⅳ)
- Sed dicet quis : Tu fidem habes, et ego opera habeo : ostende mihi fidem tuam sine operibus : et ego ostendam tibi ex operibus fidem meam. (Ⅴ)
- Mais quelqu’un dira: Tu as la foi, et moi j’ai des œuvres. Montre-moi ta foi sans œuvres, et moi, par mes œuvres, je te montrerai ma foi. (Ⅶ)
- Mais quelqu’un dira : tu as la foi, et moi j’ai les œuvres. Montre-moi [donc] ta foi sans les œuvres, et moi je te montrerai ma foi par mes œuvres. (Ⅷ)
2. 19  
- Tu crois qu'Il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi..., et ils tremblent! (Ⅰ)
- Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent. (Ⅱ)
- σὺ πιστεύεις ὅτι ⸂εἷς ἐστιν ὁ θεός⸃; καλῶς ποιεῖς· καὶ τὰ δαιμόνια πιστεύουσιν καὶ φρίσσουσιν. (Ⅳ)
- Tu credis quoniam unus est Deus : bene facis : et dæmones credunt, et contremiscunt. (Ⅴ)
- Tu crois que Dieu est un; tu fais bien: les démons aussi croient, et ils frissonnent. (Ⅶ)
- Tu crois qu’il n’y a qu’un Dieu ; tu fais bien ; les Démons le croient aussi, et ils [en] tremblent. (Ⅷ)
2. 20  
- Mais veux-tu te convaincre, ô homme vain, que la foi sans les ouvres est sans vertu? (Ⅰ)
- Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les oeuvres est inutile? (Ⅱ)
- θέλεις δὲ γνῶναι, ὦ ἄνθρωπε κενέ, ὅτι ἡ πίστις χωρὶς τῶν ἔργων ⸀ἀργή ἐστιν; (Ⅳ)
- Vis autem scire, o homo inanis, quoniam fides sine operibus mortua est ? (Ⅴ)
- Mais veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est morte? (Ⅶ)
- Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi qui est sans les œuvres est morte ? (Ⅷ)
2. 21  
- Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les oeuvres, lorsqu'il offrit son fils Isaac sur l'autel? (Ⅰ)
- Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les oeuvres, lorsqu'il offrit son fils Isaac sur l'autel? (Ⅱ)
- Ἀβραὰμ ὁ πατὴρ ἡμῶν οὐκ ἐξ ἔργων ἐδικαιώθη, ἀνενέγκας Ἰσαὰκ τὸν υἱὸν αὐτοῦ ἐπὶ τὸ θυσιαστήριον; (Ⅳ)
- Abraham pater noster nonne ex operibus justificatus est, offerens Isaac filium suum super altare ? (Ⅴ)
- Abraham, notre père, n’a-t-il pas été justifié par des œuvres, ayant offert son fils Isaac sur l’autel? (Ⅶ)
- Abraham notre père ne fut-il pas justifié par les œuvres, quand il offrit son fils Isaac sur l’autel ? (Ⅷ)
2. 22  
- Tu vois que la foi coopérait à ses oeuvres, et que par les censure sa foi fut rendue parfaite. (Ⅰ)
- Tu vois que la foi agissait avec ses oeuvres, et que par les oeuvres la foi fut rendue parfaite. (Ⅱ)
- βλέπεις ὅτι ἡ πίστις συνήργει τοῖς ἔργοις αὐτοῦ καὶ ἐκ τῶν ἔργων ἡ πίστις ἐτελειώθη, (Ⅳ)
- Vides quoniam fides cooperabatur operibus illius : et ex operibus fides consummata est ? (Ⅴ)
- Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres; et par les œuvres la foi fut rendue parfaite. (Ⅶ)
- Ne vois-tu [donc] pas que sa foi agissait avec ses œuvres, et que ce fut par ses œuvres, que sa foi fut rendue parfaite ; (Ⅷ)
2. 23  
- Et la parole de l'Ecriture s'accomplit : " Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ", et il fut appelé ami de Dieu. (Ⅰ)
- Ainsi s'accomplit ce que dit l'Écriture: Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu. (Ⅱ)
- καὶ ἐπληρώθη ἡ γραφὴ ἡ λέγουσα· Ἐπίστευσεν δὲ Ἀβραὰμ τῷ θεῷ, καὶ ἐλογίσθη αὐτῷ εἰς δικαιοσύνην, καὶ φίλος θεοῦ ἐκλήθη. (Ⅳ)
- Et suppleta est Scriptura, dicens : Credidit Abraham Deo, et reputatum est illi ad justitiam, et amicus Dei appellatus est. (Ⅴ)
- Et l’écriture a été accomplie qui dit: «Et Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice»; et il a été appelé ami de Dieu. (Ⅶ)
- Et qu’ainsi cette Ecriture fut accomplie, qui dit : Abraham a cru en Dieu, et cela lui a été imputé à justice ; et il a été appelé ami de Dieu. (Ⅷ)
2. 24  
- Vous voyez que l'homme est justifié par les oeuvres, et non par la foi seulement. (Ⅰ)
- Vous voyez que l'homme est justifié par les oeuvres, et non par la foi seulement. (Ⅱ)
- ⸀ὁρᾶτε ὅτι ἐξ ἔργων δικαιοῦται ἄνθρωπος καὶ οὐκ ἐκ πίστεως μόνον. (Ⅳ)
- Videtis quoniam ex operibus justificatur homo, et non ex fide tantum ? (Ⅴ)
- Vous voyez qu’un homme est justifié par les œuvres et non par la foi seulement. (Ⅶ)
- Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. (Ⅷ)
2. 25  
- De même Rahab, la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les oeuvres, quand elle reçut les envoyés de Josué et les fit partir par un autre chemin? (Ⅰ)
- Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les oeuvres, lorsqu'elle reçut les messagers et qu'elle les fit partir par un autre chemin? (Ⅱ)
- ὁμοίως δὲ καὶ Ῥαὰβ ἡ πόρνη οὐκ ἐξ ἔργων ἐδικαιώθη, ὑποδεξαμένη τοὺς ἀγγέλους καὶ ἑτέρᾳ ὁδῷ ἐκβαλοῦσα; (Ⅳ)
- Similiter et Rahab meretrix, nonne ex operibus justificata est, suscipiens nuntios, et alia via ejiciens ? (Ⅴ)
- Et pareillement Rahab aussi, la prostituée, n’a-t-elle pas été justifiée par les œuvres, ayant reçu les messagers et les ayant mis dehors par un autre chemin? (Ⅶ)
- Pareillement Rahab l’hospitalière, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, quand elle eut reçu les messagers, et qu’elle les eut mis dehors par un autre chemin ? (Ⅷ)
2. 26  
- De même que le corps sans âme est mort, ainsi la foi sans les oeuvres est morte. (Ⅰ)
- Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les oeuvres est morte. (Ⅱ)
- ὥσπερ ⸀γὰρ τὸ σῶμα χωρὶς πνεύματος νεκρόν ἐστιν, οὕτως καὶ ἡ πίστις ⸀χωρὶς ἔργων νεκρά ἐστιν. (Ⅳ)
- Sicut enim corpus sine spiritu mortuum est, ita et fides sine operibus mortua est. (Ⅴ)
- Car comme le corps sans esprit est mort, ainsi aussi la foi sans les œuvres est morte. (Ⅶ)
- Car comme le corps sans esprit est mort, ainsi la foi qui est sans les œuvres est morte. (Ⅷ)


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