Dialogue  Inter-  Religieux

Best of des citations selon vos votes

517 citations | Page 9 / 21




A l'église, il est bon de se tenir les yeux fermés, pour éviter les distractions ; on peut les ouvrir si l'on éprouve de la somnolence ; il faut alors porter son regard sur une icône ou sur un cierge allumé devant elle. Si pendant la prière notre esprit se dissipe, il faut s'humilier devant Dieu et demander pardon... car, comme dit saint Macaire " l'ennemi n'aspire qu'à détourner notre pensée de Dieu, de sa crainte et de son amour " (Homélie 2). Lorsque l'intelligence et le coeur sont unis dans la prière et que l'âme n'est troublée par rien, alors le coeur s'emplit de chaleur spirituelle, et la lumière du Christ inonde de paix et de joie tout l'homme intérieur.


Citation 1796  | 
Instructions spirituelles, dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, Éditions Abbaye de Bellefontaine et Desclée de Brouwer, 1995. 




I l n'y a rien au-dessus de la paix en Christ, par laquelle sont détruits les assauts des esprits aériens et terrestres. " Car ce n'est pas contre les adversaires de chair et de sang que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes " (Ep 6, 12). Un homme raisonnable dirige son esprit à l'intérieur et le fait descendre dans son coeur. Alors la grâce de Dieu l'illumine et il se trouve dans un état paisible et suprapaisible : paisible, car sa conscience est en paix ; suprapaisible, car au-dedans de lui il contemple la grâce du Saint-Esprit..


Citation 1791  | 
Instructions spirituelles, dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, Éditions Abbaye de Bellefontaine et Desclée de Brouwer, 1995. 




C elui qui est arrivé à l'amour parfait de Dieu vit en ce monde comme s'il n'y vivait pas. Car il se considère comme étranger à ce qu'il voit, attendant avec patience l'invisible... Attiré vers Dieu, il n'aspire qu'à le contempler..


Citation 1790  | 
Instructions spirituelles, dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, Éditions Abbaye de Bellefontaine et Desclée de Brouwer, 1995. 




P our que la pratique de la prière aboutisse aux résultats dont parlent avec tant d’enthousiasme nos pères et nos maîtres, il est indispensable de suivre leur enseignement. La première condition, c’est de croire en Christ comme Dieu-Sauveur ; la seconde, de se reconnaître comme un pécheur en train de se perdre. Cette conscience peut atteindre une telle profondeur que l’homme se sent pire que tous les autres ; et cela lui apparaît comme une évidence, non en raison de ses actes extérieurs, mais en constatant son éloignement de Dieu et en se voyant comme potentiellement porteur du mal sous toutes ses formes. Plus nous nous humilions dans un douloureux repentir, plus rapidement notre prière atteindra Dieu. Mais lorsque nous perdons l’humilité, aucune ascèse ne peut nous aider. La présence en nous de l’orgueil et du jugement de nos frères, le mépris et la haine de notre prochain nous rejettent loin du Seigneur.


Citation 1783  | 
Sa vie est la mienne, Éditions du Cerf, 1981. 




C elui qui s’unit au Seigneur n’est avec lui qu’un seul esprit ().


Citation 1774  | 
1 Corinthians 6, 17 




C e n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi.


Citation 1773  | 
Galates 2, 20. 




L e moine doit combattre ses passions et les vaincre avec l’aide de Dieu. Parfois le moine est bienheureux en Dieu, comme s’il était au Paradis ; souvent il pleure et prie pour l’humanité entière, animé par le désir que tous soient sauvés... Tu diras peut-être qu’ils n’existent plus de nos jours ces moines qui prient pour tous les hommes ; mais je te dis que de grands malheurs et la destruction même de l’univers surviendraient s’il n’y avait plus de priants dans ce monde


Citation 1772  | 
Silouane, Écrits spirituels, p.58, Abbaye de Bellefontaine, 1974. 




L ’Esprit de Dieu nous apprend à prier partout, même au désert, pour tous les hommes, pour le monde entier


Citation 1768  | 
Silouane, Écrits spirituels, p. 59 , Abbaye de Bellefontaine, 1974. 




L e Seigneur est miséricordieux ; mon âme le sait, mais il n’est pas possible de décrire cela avec des mots... Il est infiniment doux et humble et si l’âme le voit, elle se transforme en lui, devient tout amour pour le prochain, elle devient elle-même douce et humble


Citation 1764  | 
Silouane, Écrits spirituels, p.20 , Abbaye de Bellefontaine, 1974. 




O peuples de la terre ! C'est avec des larmes que j'écris ces lignes. Mon âme désire que vous connaissiez le Seigneur et que vous contempliez sa miséricorde et sa Gloire. J'ai soixante-douze ans ; je vais bientôt mourir et j'écris pour vous sur la miséricorde de Dieu que le Seigneur m'a donné de connaître par le Saint-Esprit ; et le Saint Esprit m'a appris à aimer tous les hommes. Oh ! Que je voudrais vous placer sur une haute montagne pour que, de son sommet, vous, puissiez voir le Visage doux et miséricordieux du Seigneur, et que vos coeurs exultent de joie. Je vous dis la vérité : je ne trouve rien de bon en moi et j’ai commis de nombreux péchés, mais la grâce du Saint-Esprit les a effacés. Et je sais qu'à ceux qui luttent avec le péché, le Seigneur accorde non seulement le pardon, mais encore, la grâce du Saint-Esprit lui réjouit l'âme et lui donne une paix douce et profonde.


Citation 1755  | 
Archimandrite Sophrony, Starets Silouane : Moine du Mont Athos. Vie - Doctrine - Écrits, Éditions Présence, Sisteron, 1995 




T out entier purifié par l'intelligence, maîtrisant le mental avec détermination, renonçant aux objets qui font le plaisir des sens, affranchi et de l'attachement et de l'aversion, l'homme qui vit en un lieu retiré, qui mange peu et maîtrise le corps et la langue, qui toujours demeures en contemplation, détaché, sans faux ego, sans vaine puissance ou vaine gloire, sans convoitise ni colère, qui se ferme aux choses matérielles, libre de tout sentiment de possession, serin, - cet homme se trouve certes élevé au niveau de la réalisation spirituelle.


Citation 1744  | 
XVIII, 51 




Q uand l'homme d'intelligence cesse de voir en terme d'identités multiples, dues à des corps multiples, il atteint la vision de brahman. Alors, par tout, il ne voit que l'âme spirituelle. […] Comme l'éther, qui, partout répandu, ne saurait partout, lui de nature subtile, se mêler à rien, ainsi l'âme, de la substance du brahman, bien que dans le corps, ne se mêle pas avec lui. Comme le soleil, à lui seul, illumine tout l'univers, ainsi, ô descendant de Bharata, l'âme spirituelle, à elle seule, éclaire de la conscience le corps tout entier.


Citation 1739  | 
XIII, 31-34 




L 'Ame Suprême, certains La perçoivent à travers la méditation, d'autres en cultivant la connaissance, d'autre encore par l'action non intéressée.


Citation 1738  | 
XIII, 25 




L 'humilité, la modestie, la non-violence, la tolérance, la simplicité, l'acte d'approcher un maître spirituel authentique, la pureté, la constance et la maîtrise de soi; le renoncement aux objets du plaisir des sens, affranchissement du faux ego et la claire perception que naisse, maladie, vieillesse et mort sont maux à combattre; le détachement d'avec sa femme. ses enfants, son foyer et ce qui s'y rattache, l égalité d'esprit en tout situation, agréable ou pénible; la dévotion pure et constante envers Moi, la recherche des lieux solitaires et le détachement des masses, le fait de reconnaître l'importance de la réalisation spirituelle, et la recherche philosophique de la Vérité Absolue, - tel est, Je le déclare, le savoir, l'ignorance tout ce qui va contre.


Citation 1737  | 
XIII, 8 




C elui, envieux de rien, qui se comporte avec tous en ami bienveillant, qui de rien ne se croit le possesseur, qui du faux ego est affranchi et dans la joie comme dans la peine reste le même, qui plein de pardon, toujours connaît le contentement, qui avec détermination est engagé dans le service de dévotion, et dont le mental et l'intelligence sont en accord avec Moi, celui-là M'est très cher. Celui qui jamais n'est cause d'agitation pour autrui et que jamais non plus l'agitation ne trouble, que joies et peines n'affectent pas, celui-là M'est très cher. Celui qui ne dépend en rien des modes de l'action matérielle, l'être pur, expert en tout, libre de tout anxiété, affranchi de la souffrance, et qui ne recherche point le fruit de ses actes, celui-là, Mon dévot, M'est très cher. Celui qui ne se saisit ni de la joie ni de la peine, qui ne s'afflige ni convoite, qui renonce au favorable comme au défavorable, celui-là, Mon dévot, M'est très cher. Celui qui envers l'ami ou l'ennemi se montre égale, et le même devant la gloire ou l'opprobre, la chaleur ou le froid, les joies ou les peines, l'éloge ou la blâme, qui toujours est libre de toute souillure, silencieux, satisfait de tout, insouciant du gîte, et qui, établi dans la connaissance, Me sert avec amour et dévotion, celui-là M'est très cher. Celui qui, plein de foi, dans cette impérissable voie du service de dévotion s'engage tout entier, faisant de Moi le but suprême , celui-là M'est infiniment cher.


Citation 1736  | 
XII, 13-20 




D e tous les mondes, spirituels et matériels, Je suis la source, de Moi tout émane.


Citation 1732  | 
X, 8 




D e même que l'eau ne mouille pas les feuilles de lotus, le péché n'affecte pas celui qui, sans attachement, s'acquitte de son devoir, en offrant les fruits au Seigneur Suprême. Brisant ses attachements, le yogï n'agit avec son corps, son mental, son intelligence et ses sens même, qu'à une seule fin: se purifier.


Citation 1709  | 
V, 10-11 




Q ue le sage ne trouble pas les ignorants attachés aux fruits de leurs actes. Ils ne doivent pas être encouragés à la l'inaction, mais plutôt à imprégner chacun de leurs actes d'amour et de dévotion.


Citation 1703  | 
III, 26 




C e n'est pas simplement en s'abstenant d'agir que l'on peut se libérer des chaînes du Karma; le renoncement seul ne suffit pas atteindre la perfection. Inéluctablement, l'homme se voit contraint d'agir par l'influence des trois gunas, et ne peut demeurer inactif, mêle pour un instant. Celui qui retient ses sens et ses organes d'action, mais dont le mental s'attache encore aux objets des sens, se berce certes d'illusions, et n'est qu'un simulateur.


Citation 1701  | 
III, 4-6 




L es maîtres de la vérité ont conclu à l'éternité du réel et à l'impermanence de l'illusoire, et ce, après avoir étudié leur nature respective.


Citation 1696  | 
II, 16 




P our pratiquer un tel Yoga, il faut être guidé par un guru qui soit versé dans les Védas, dévot de Vishnu, bienveillant ; qui connaisse bien le Yoga et le pratique à fond ; qui ait l'âme formée par le Yoga, purifiée par le Yoga ! Seul un tel précepteur dévoué à ses propres maîtres et vrai serviteur du Seigneur mérite le nom de Guru. Mais Gu c'est les ténèbres, et Ru c'est la lumière qui les repousse et les disperse, ainsi le guru vainc-t-il l'ignorance ! Le maître est le Brahman Il est le Chemin qui y mène. Il est le Savoir essentiel et le Refuge inviolable. Le maître est la Carrière, il est l'enjeu suprême ; lui seul enseigne l'Absolu et pour cela domine tout


Citation 1689  |   Upanishads
Advaya-Târaka Upanishad, XIV-XVIII, dans « Sept Upanishads », Collections « Points Sagesses », le Seuil, 1999 traduction Jean Varenne 




E t que ce soit dans l'une ou l'autre forme, contempler la lumière intérieure sans cligner des yeux constitue ce que l'on nomme le Geste de Shiva.
Il sanctifie l'endroit où il se tient, il délivre l'univers de toute souillure l'adepte qui est parvenu à ce stade de réalisation.
Et qui, par chance, rencontre et vénère un adepte parvenu à ce stade est libéré des liens du péché.
Un tel yogin assume la forme même de la lumière qu'il perçoit par sa vision intérieure, car son regard, guidé par le Maître suprême, perçoit le Soleil rayonnant, puis l'intelligence cachée dans la caverne du cœur, enfin l'Esprit Quatrième au-delà des seize qualités.


Citation 1688  |   Upanishads
Advaya-Târaka Upanishad, XII-XIII, dans « Sept Upanishads », Collections « Points Sagesses », le Seuil, 1999 traduction Jean Varenne 




V oici l'expérience intérieure : Sushumnâ, l'artère du Brahman, est au milieu du corps subtil ; par son éclat, elle ressemble au Soleil et à la Pleine Lune ; elle jaillit du Centre de la Base et monte droit jusqu'à l'ouverture du Brahman ; en elle est l'Énergie, tel un serpent enroulé sur lui-même, flamboyant comme mille éclairs, délicate comme une tige de lotus. Lorsque l'adepte l'a vue, ne serait-ce qu'en esprit, il est délivré des liens de l'existence corporelle, grâce à la purification que cette vision opère en son être ! Et quand, par le Yoga du Passeur, l'adepte perçoit en permanence une lumière au sommet de son front, il a atteint la perfection. Puis, s'il se bouche les oreilles avec l'extrémité de ses index, il perçoit un son pareil à la syllabe Phut ; fixant son attention sur ce son, il perçoit alors, en son esprit, une lumière bleue située au milieu de son front et il connaît, grâce à cette vision, une joie que rien ne peut surpasser. D'autres fois, cette même lumière est vue de l'intérieur du cœur : si l'on veut donc gagner la Délivrance, on devra pratiquer de la sorte l'expérience intérieure !


Citation 1687  |   Upanishads
Advaya-Târaka Upanishad, V, dans « Sept Upanishads », Collections « Points Sagesses », le Seuil, 1999 traduction Jean Varenne 




I l faut vénérer l'Âme qui est faite de la pensée, dont le corps est souffle, la forme lumière, l'être espace.


Citation 1682  |   Upanishads
Hymne à l'âtman (Shatapatha-Brâhmana : 10.6 ), sq. 2 dans « Sept Upanishads », Collections « Points Sagesses », le Seuil, 1999 traduction Jean Varenne 




L e seigneur Uji, maire du palais, se rendit un jour à la chaufferie du palais et regarda comment on faisait le feu sous la marmite. Le chauffeur qui l'avait vu l'en chassa en l'apostrophant de la sorte : «Hé, qui c'est celui-là qui entre dans la chaufferie du palais sans en avoir reçu l'ordre !» Il ôta les vêtements humbles qu'il portait alors et il revêtit solennellement le costume de son rang. Quand il apparut ainsi majestueusement vêtu, le chauffeur le vit de loin et s'enfuit apeuré. Le maire du palais suspendit alors son costume à une perche et on le vit se prosterner devant. À celui qui l'interrogea sur ce comportement il répondit : «Ce qui me fait respecter des hommes, ce ne sont pas mes vertus mais seulement ce costume.»
C'est en effet ainsi que les sots respectent les gens ! Et le fait d'apprécier la forme littéraire des soutras et des autres textes sacrés, est tout autant stupide ! (...)


Citation 1681  | 
Enseignements du maître zen Dôgen (Shôbôgenzô Zuimonki), Traduction de Kengan D. Robert, éditions Sully, 2001. 



Page:  8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | Etc.





Suivez les citations du Jour sur


Livres sacrés des Religions du Monde
Le Dhammapada
Le sutra du Diamand et le sutra du Coeur
La sainte Bible
Corpus Hermetica
La Bhagavad Gita
Les Upanishads (extraits)
Les Lois de Manu
Le saint Coran
L'Avesta
Ecrits de Bahá’u’lláh
Le Livre des morts Tibétain
Sepher Ha Zohar



L'essentiel des Écritures sacrées


Dieu aime tous les êtres du monde




Citations par livres sacrés




Citations par auteurs




Citations par courants de pensée




Citations par thèmes




Recherche de citations par mots-clefs
:

: