Livres  Sacrés  du Monde

Enseignements de Wang Bi

9 citations | Page 1 / 1




O n retourne au Vide du Non-manifesté (…) Si on réduit jusqu'à l’épuisement, on aboutit alors à l’extrême qui s’appelle l’UN.


Citation 3028  | 
commentaire D.D.J., 48, trad. I. Robinet, 1977,p.66-67 




L e saint doit) annihiler son égotisme et nier sa personne


Citation 3012  | 
commentaire du D.D.J., 38 




L es dix mille êtres, dans toute leur noblesse, trouvent leur efficace dans l'indifférencié, à défaut de quoi ils sont incapables de se donner une constitution. S'ils abandonnent l'indifférencié pour accéder à la manifestation, ils perdent alors ce qui fait leur grandeur .


Citation 775  | 
Commentaire au Laozi 38, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




F u, le retour, signifie revenir à la racine. Le Ciel-Terre fait de la racine son cœur. Tout mouvement qui cesse devient quiétude, sans que la quiétude soit l'opposé du mouvement; toute parole qui se tait devient silence, sans que le silence soit l'opposé de la parole. Ainsi le Ciel-Terre a beau être vaste et riche des dix mille êtres, être ébranlé par le tonnerre et le souffle du vent, connaître maintes transformations et dix mille mutations, il trouve sa vraie racine dans la quiétude de l'indifférencié suprême. Aussi lorsque cesse tout mouvement sur terre apparaît le cœur du Ciel-Terre.


Citation 440  | 
Commentaire sur le jugement (tuan) de l'hexagramme 24 (Fu) éd. Lou Yulie (références en note 8), p. 336-337, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




L e Dao est une appellation du wu.
Puisqu'il n'est rien que l'indifférencié ne pénètre, rien dont il ne soit l'origine, on a de bonnes raisons de l'appeler Dao, qui est silence, sans existence manifestée et qui ne peut se figurer.


Citation 429  | 
Commentaire aux Entretiens, VII, 6, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




O n voudrait dire que cela est présence, or on n'en voit pas la forme.
On voudrait dire que cela est absence, or les dix mille êtres en sont issus. On voudrait dire qu'il n'est pas là (wu), et pourtant il accomplit toute chose. On voudrait dire qu'il est là (you), et pourtant on n'en voit pas la forme.


Citation 428  | 
Commentaire au Laozi (Lao Tzeu) 6 et 14, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




H e Yan considérait que le Saint ne connaît ni contentement, ni colère, ni tristesse, ni joie, avançant pour étayer sa thèse des arguments extrêmement subtils. Zhong Hui et d'autres relayèrent cette idée. Mais Wang Bi n'était pas d'accord : pour lui, ce que le Saint a de supérieur aux autres hommes est sa clairvoyance divine, alors que ce qu'il a de commun avec eux, ce sont précisément les cinq émotions. Du fait de la supériorité de son esprit, il est en mesure d'incarner l'harmonie médiane pour pénétrer à fond l'indifférencié (wu). Du fait qu'il partage avec le commun des mortels les cinq émotions, il ne peut répondre aux choses sans tristesse ou sans joie; cependant, les émotions du Saint répondent aux choses de telle façon qu'elles n'y restent pas attachées. Or, sous prétexte qu'il n'y a pas attachement aux choses, dire qu'il a pas non plus réponse, c'est faire une grossière erreur.


Citation 215  | 
Traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




S 'il y a délimitation, on perd l'absolu. [ ... ]
Tous les êtres ont une désignation, un nom, qui par là même en nie l'absolu.
Dès qu'il y a nom, il y a délimitation, dès qu'il y a forme, il y a finitude.


Citation 187  | 
Commentaire au Laozi (Lao Tzeu) 25 et 38, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




L e multiple ne saurait gouverner le multiple; celui qui gouverne le multiple, c'est le Suprême-Solitaire (le souverain, l'unique). Le mouvant ne saurait régir le mouvant; celui qui régit les mouvements du monde, c'est celui qui tient à l'Un. Ainsi, ce qui permet au multiple de se maintenir dans sa cohésion, c'est qu'il a un maître qui en réalise l'unité. Ce qui permet au mouvant de se maintenir dans le dynamisme, c'est que sa source est nécessairement unique. Nul être ne saurait être aberrant, chacun procède nécessairement d'un principe (LI) Pour les rassembler, les êtres ont un ancêtre commun; pour les réunir, ils ont une origine commune. Aussi sont-ils divers mais non désordonnés, multiples mais non confus.


Citation 70  | 
Wang Bi, 8 Zhou Yi lüeli (Remarques générales sur le Livre des Mutations), Chapitre Ming tuan (" Explication des jugements sur les hexagrammes "), P. 591, dans l'édition des oeuvres complètes de Wang Bi par LOU Yulie, Wang Bi ji jiaoshi, Pékin, Zhonghua shuju, 1980, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997. 

Sur le Livre des Mutations, pour une traduction de ce Classique avec le commentaire de Wang Bi, ainsi que de son Zhou Yi lueli, cf. Richard John LYNN, The Classic of Changes. A New Translation of the I Ching as Interpreted by Wang Bi, New York, Columbia University Press, 1994.



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En savoir + : Histoire et calligraphies de Wang Bi





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