Patrimoine  Mondial  de la pensée

Sagesses & enseignements
Confucianisme

80 citations | Page 3 / 4




C e que tu ne voudrais pas que l'on te fasse,
ne l'inflige pas aux autres.…


Citation 490  | 
Entretiens de Confucius, Livre XII,2, collections Points. Traduit du Chinois par Anne Cheng 




A pprendre, s'enquérir, réfléchir, débattre, agir constituent autant d'aspects de l'étude. Étudier sans qu'il y ait action, cela ne se peut. Prenons l'étude de la piété filiale : il faut prendre sur soi le labeur de ses parents et se mettre à leur entière disposition, bref pratiquer le dao filial en payant de sa personne avant de considérer qu'on l'a " étudié " ; comment l'étude de la piété filiale pourrait-elle se borner à en parler en l'air? Il en va de même pour l'étude du tir à l'arc : il faut empoigner l'arc, fixer la flèche dessus, le bander et viser la cible. Pour apprendre à calligraphier, il faut étaler le papier, saisir le pinceau et en tremper la pointe dans l'encrier. De tout temps et en tout lieu, rien n'a jamais pu s'appeler " étude " qui n'ait impliqué de l'action. Se mettre à étudier, c'est déjà agir.


Citation 486  | 
Chuanxi lu II, in Wang Yangming quanji, p. 92, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; "Apprendre, S'enquérir, réfléchir, débattre, agir " fait référence à L'Invariable Milieu, chap.20 




L e Vide suprême, c'est ce qui emplit le Ciel [...] et l'esprit. [ ...]
Le Vide est la source du sens de l'humain. [...]
A la racine du bon est la quiétude,
à la racine de la quiétude est le Vide. [...]
Le Ciel-Terre trouve sa vertu dans le Vide,
le comble du bien étant le Vide.


Citation 482  | 
Zhangzi yulu (Propos rapportés de Maître Zhang), 21 partie, in Zhang Zai ji p.324-326., cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




C 'est un qi immense et vigoureux. S'il est nourri de droiture sans subir de dommage, il emplit tout l'espace entre Ciel et Terre. C'est le qi par lequel sont mis en adéquation le sens moral et le Dao, faute de quoi il dépérit. Il naît de la pratique cumulative du sens moral et non d'actes ponctuels. Pour peu que le comportement ne soit pas en accord avec le cœur, il dépérit.


Citation 481  | 
Mengzi, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.6, p162 




P our peu que l'on soit " résolu à apprendre ",
on pourra vaincre [les défauts de] son qi et ses mauvaises habitudes.


Citation 478  | 
Zhangzi yulu (Propos rapportés de Maître Zhang), 31 partie, in Zhang Zai ji, p. 330, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; l'expression " résolu à apprendre " fait référence aux Entretiens de Confucius II, 4. 




S i [le qi] est nourri par la droiture sans être affecté d'aucune une manière, il remplira tout l'espace entre Ciel et Terre.


Citation 477  | 
Mengzi Il A 2, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap. 6, " Physiologie morale " 




A quinze ans, je résolus d'apprendre. A trente ans, j'étais debout dans la voie.
A quarante ans, je n'éprouvais plus aucun doute.
A cinquante ans, je connaissais le décret du ciel.
A soixante ans, j'avais une oreille parfaitement accordée.
A soixante-dix ans, j'agissais selon mon cœur, sans pour autant transgresser aucune règle.


Citation 447  | 
Livre II, 4, traduit du Chinois par Anne Cheng, collections Points 




L orsque [le qi] se disperse, il retourne au Vide suprême, retrouvant sa constitution originelle de fusion, sans qu'il y ait disparition ni destruction.
Lorsqu'il se condense, il donne vie à toutes sortes d'êtres, procédant de sa nature constante de fusion, sans qu'il s'agisse d'une création illusoire.


Citation 422  | 
Zhangzi Zhengmeng zhu (Commentaire sur l'" Initiation correcte " de Maître Zhang), chap.1, p. 9282, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




A u plus fort de l'hiver, c'est le qi glacé qui l'emporte, et l'eau se fige en glace. Au printemps, le qi tiédit, et la glace fond en eau. La vie de l'homme entre Ciel et Terre est à l'image de la glace : les qi Yin et se coagulent en un être humain qui, arrivé à la fin de ses jours, meurt pour redevenir qi indifférencié.


Citation 421  | 
traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, La pensée Cosmologique 




L e qi, à son origine dans le Vide, est pur, un et sans formes ; sous l'effet de la stimulation, il donne naissance [au Yin/Yang], et ce faisant se condense en figures visibles.
Le qi fluctuant s'agite et se déplace en tous sens, en se concentrant il se constitue en matière et engendre ainsi la multiplicité différenciée des hommes et des choses. Dans leur cycle sans fin, les deux fondements du Yin et du Yang établissent la grande norme du Ciel-Terre.


Citation 420  | 
Zhengmeng 1, in Zhang Zaiji, p. 10 et 9., cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




C eux qui parlent d'extinction (les bouddhistes) conçoivent un départ sans retour, ceux qui s'en tiennent à la vie et s'accrochent à l'existant (les taoïstes) croient les choses immuables. Malgré leurs différences, tous se rejoignent dans leur incompréhension du Dao, Que [le qi] soit condensé ou dissous, c'est toujours ce qui me constitue. On ne peut parler de la nature humaine qu'avec celui qui a compris que la mort n'est pas annihilation.

Quand on a compris que l'espace vide n'est que qi, alors l'il-y-a et l'il-n'y-a-pas, le latent et le manifeste, l'esprit et les transformations, nature humaine et le destin ne forment plus qu'un et non pas deux. Celui qui, contemplant condensation et dissolution, avènement et résorption, forme et non-forme, est capable de remonter à leur source première celui-là a saisi le sens profond des Mutations. [...] La condensation et la dissolution du qi sont au Vide suprême ce que le gel sont à l'eau. Comprendre que le Vide suprême, c'est le qi, c'est comprendre qu'il n'y a pas d'il-n'y-a-pas.


Citation 419  | 
Zhengmeng 1, in Zhang Zai ji, p.7-8, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




A partir du qi unique de l'Harmonie suprême commencent à se scinder Yin et Yang dans leur transformation; dans le Yin il y a du Yang, dans le Yang il y a du Yin, leur origine étant l'unité du Faîte suprême. Aussi longtemps que le Yin et le Yang ne se sont pas séparés, il y a reproduction à l'identique. Le Yin seul n'accomplit rien, le Yang seul n'engendre rien. Dans l'engendrement et l'accomplissement, Yin et Yang se différencient dans leur constitution. Dans le domaine humain, le ferme et le souple s'entraident, sens du juste et sens du profit s'équilibrent, Dao et objets concrets se complètent : ils réalisent ainsi le principe des dix mille changements dans l'interaction tout en fusionnant dans l'unité.


Citation 407  | 
Zhangzi Zhengmeng zhu, chap. 2, p9311, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




S ans Faîte et pourtant Faîte suprême! Le Faîte suprême dans le mouvement donne naissance au Yang, le mouvement parvenu à son comble devient quiétude, dans la quiétude prend naissance le Yin, la quiétude parvenue à son comble fait retour au mouvement. Mouvement et quiétude alternent, prenant racine l'un dans l'autre. Un Yin, un Yang, de leur partage surgissent les deux modèles. De la transformation du Yang et de son union avec le Yin naissent eau, feu, bois, métal, terre. Lorsque ces cinq énergies agissent dans une succession harmonieuse, les quatre saisons suivent leur cours.

Un cycle des Cinq Agents correspond à une alternance du Yin et du Yang. Le Yin et le Yang se fondent dans le Faite suprême. Le Faîte suprême trouve sa racine dans le Sans Faite. Les Cinq Agents naissent chacun avec sa nature propre. Le Sans Faite dans sa vérité, le Yin/Yang et les Cinq Agents dans leur quintessence, mystérieusement s'unissent et se condensent. Le Dao du qian se fait masculin, le Dao du kun se fait féminin (1). Ces deux énergies en interaction engendrent et transforment les dix mille êtres. Les dix mille êtres se reproduisent et prolifèrent, et leurs transformations n'ont pas de fin. […]

Grand est le Livre des Mutations! Voilà ce qu'il contient de meilleure !


Citation 399  | 
Taijitu shuo (Explication du Diagramme du Faîte suprême) par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; les citations du dernier paragraphe sont tirées du Shuogua (Explication des figures) 2 et du Grand Commentaire aux Mutations (Xici A 4) 

(1) Qian et kun sont les noms des deux premiers hexagrammes des Mutations, entièrement constitués de traits Yang et de traits Yin et associés respectivement au Ciel et à la Terre.




L 'Harmonie suprême est ce qui s'appelle Dao. En elle est contenue la nature [de tous les processus] : flotter/sombrer, monter/descendre, mouvement/repos, stimulation mutuelle. C'est en elle que [les processus] trouvent leur origine : génération, interaction, vaincre/être vaincu, contraction/expansion. À son avènement, elle est infime et subtile, " aisée et simple ", mais à son achèvement, elle est vaste et grande, ferme et solide. [ ... ]

Ce qui se disperse, se différencie et peut prendre figure visible est énergie vitale (qi) ; ce qui est pur, pénètre partout et ne peut prendre de forme visible est puissance spirituelle (shen) (1). À moins d'être comme du qi en mouvement, les forces génératrices [du Ciel-Terre] ne sauraient être considérées comme en Harmonie suprême.

Le Vide suprême n'a a pas de formes : c' est la constitution originelle du qi. La condensation et la dissolution [du qi] sont des formes temporaires dues aux changements et aux transformations. Bien que le qi du Ciel-Terre se condense et se disperse, repousse et recueille de cent façons, en tant que principe (LI) il opère selon un ordre infaillible. Le qi est une chose qui se dissout pour revenir au sans-forme en se maintenant dans sa constitution, et qui se condense pour donner des figures sans s'écarter de sa constante.

Le Vide suprême ne peut être que qi, le qi ne peut que se condenser pour donner les dix mille êtres, les dix mille êtres ne peuvent que se dissoudre pour revenir au Vide suprême. Avènement et résorption alternent en un cycle universellement nécessaire. […] Le Vide suprême est pur, étant pur il est sans obstruction, étant sans obstruction il est spirituel (shen). Le contraire du pur est le trouble ; le trouble est obstruction, et l'obstruction donne les formes.


Citation 398  | 
Zhengmeng 1, in Zhang Zai ji, p. 7-9, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

(1) " Spirituel " (shen) qualifierait donc le qi un et indifférencié du Vide suprême, alors qu'il ne s'est pas encore condensé et diversifié dans les formes sensibles. Le qi est donc la totalité du Dao, dans son aspect invisible aussi bien que visible.




Q ue la vie ne soit pas plus création que la mort n'est destruction,
c'est le principe naturel du Yin et du Yang.


Citation 367  | 
Zhouyi neizhuan (Commentaire interne sur les Mutations) de 1685, juan 5, in Chuanshan yishu quanji, t. 1, p. 511, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




T ant que l'on ne sait pas ce qu'est la vie,
comment peut-on savoir ce qu'est la mort ?


Citation 361  | 
Entretiens de Confucius, Livre XI,11, collections Points. Traduit du Chinois par Anne Cheng 




L 'esprit (1),
c'est ce qui régit la nature et les émotions.


Citation 329  | 
Xingli shiyi (Fragments sur la nature et le principe), in Zhang Zai ji, p. 374, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

(1) (xin) esprit ou coeur, à la fois en tant qu'organe et siège de la pensée. Il peut être pris dans le sens de conscience psychologique, entendement, intelligence, etc. (cf. Isabelle Robinet, Zhuangzi)




L e Ciel, c'est mon père; la Terre, c'est ma mère. Et moi, être insignifiant, je trouve ma place au milieu d'eux. Ce qui remplit le Ciel-Terre fait corps avec moi, ce qui régit le Ciel-Terre participe de la même nature que Moi (1). Tout homme est mon frère, tout être mon compagnon (2).


Citation 320  | 
Ximing (" Inscription de l'ouest (3) " : il s'agit du tout début du chap. 17 du Zhengmeng), in Zhang Zaiji, p. 62-63, cité et cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

(1) Ce qui " remplit le Ciel-Terre " et qui constitue également mon corps, c'est le qi ; ce qui " régit le Ciel-Terre " et qui est également ma nature, c'est la bipolarité Yin/Yang Cf. Mengzi Il A 2 : " Si [le qi] est nourri par la droiture sans être affecté d'aucune une manière, il remplira tout l'espace entre Ciel et Terre " (cité au chap. 6, " Physiologie morale "). (2) Allusion aux Entretiens de Confucius, XII, 5: " Entre les Quatre Mers, tous les sont frères " (cité au chap. 2) (3) Deux passages du dernier chapitre du Zhengmeng, que Zhang Zai avait inscrits sur les murs est et ouest de son étude, furent rebaptisés " Inscription de l'est " et " Inscription de l'ouest " par son neveu Cheng Yi qui considérait cette dernière comme une " vision encore jamais atteinte depuis Mencius ". Il semble toutefois que l'" inscription de l'ouest " ait été à peu près le seul écrit de Zhang Zai à trouver grâce aux yeux des frères Cheng.




C onnaître sa nature, c'est connaître le Ciel :
[cela signifie que] Yin et Yang, recueillement et expansion, font partie intégrante de Moi .


Citation 319  | 
Zhengmeng 6, in Zhang Zai ji p. 21, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; les références sont au Mengzi VII A 1 et 4 




S i les choses peuvent entrer en interaction, c'est qu'elles ont toutes en elles une même nature qui se ramasse et se disperse, qui recueille et dispense.
La nature céleste en l'homme est exactement comparable à la nature aquatique dans la glace ; bien que - gelée ou fondue - [l'eau] soit dans des états différents, en tant que chose elle reste une.


Citation 318  | 
Zhengmeng 5 et 6, in Zhang Zai ji p. 19 et 22, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




E ntre Ciel et Terre, ce qu'il y a de plus honorable est le Dao, et ce qu'il y a de plus estimable est sa vertu (de). Mais ce qu'il y a de plus précieux, c'est l'homme ; et ce qui le rend précieux, c'est qu'il possède en lui le Dao et sa vertu.


Citation 317  | 
Tongshu, § 24, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




L e Saint est celui qui l'obtient sans jamais tomber dans la confusion. Les émotions, ce sont les mouvements de la nature : les hommes ordinaires sont ceux qui s'y noient sans jamais connaître son fondement. Est-ce à dire que le Saint est dénué d'émotions ? Le Saint est silencieux et immobile. Sans se déplacer, il parvient à destination ; sans parler, il communique sa force spirituelle ; sans briller, il irradie. Par ses oeuvres, il forme une trinité avec le Ciel et la Terre, par ses transformations, il s'unit avec le Yin et le Yang. Bien qu'il connaisse les émotions, il n'est jamais émotif. Est-ce à dire que le commun du peuple est dénué de cette nature ? La nature d'un homme du commun ne diffère en rien de celle du-Saint. Toutefois, elle est obscurcie par les émotions avec lesquelles elle est en perpétuel conflit, de sorte que [l'homme du commun] arrive à la fin de ses jours sans avoir eu lui-même une vision de sa propre nature.


Citation 315  |   Li Ao
Fuxing shu (Livre sur le retour à la nature foncière), in Li Wengong ji (OEuvres de Li Ao), éd. SBCK, 2, p. 5a sq., cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

(1) " La nature, c'est le décret du Ciel " fait référence à la première phrase de L'invariable Milieu.




I l apparaît ainsi que, sans un cœur qui compatit à autrui, on n'est pas humain; sans un cœur qui éprouve la honte, on n'est pas humain; sans un cœur empreint de modestie et de déférence, on n'est pas humain; sans un cœur qui distingue le vrai du faux, on n'est pas humain. Un cœur qui compatit est le germe du sens de l'humain; un cœur qui éprouve la honte est le germe du sens du juste; un cœur empreint de modestie et de déférence est le germe du sens rituel; un cœur qui distingue le vrai du faux est le germe du discernement. L'homme possède en lui ces quatre germes, de la même façon qu'il possède quatre membres. Posséder ces quatre germes et se dire incapable [de les développer], c'est se faire tort à soi-même ; en dire son prince incapable, c'est faire tort à son prince.
Quiconque, possédant en lui les quatre germes, saura les développer au maximum, sera comme le feu qui prend ou la source qui jaillit. Fût-il seulement capable de les développer qu'il pourrait se voir confier le monde ; en fût-il incapable qu'il ne saurait même pas servir son père et sa mère.


Citation 314  | 
Mengzi II A6, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.6, p161 




L 'homme peut être amené à faire le mal,
mais alors sa nature subit violence.


Citation 313  | 
Mengzi VI A 2, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.6, p161 




M encius a dit: " Qui épuise le potentiel de son esprit connaît sa nature. Or, connaître sa nature, c'est connaître le Ciel. " D'esprit, il n'y en a qu'un: le mien, celui de mon ami, celui du sage il y a des millénaires, celui du sage à venir dans des millénaires, tous participent de ce même esprit. L'esprit a une constitution immense, et pour peu que j'arrive à en épuiser le potentiel, je ne fais plus qu'un avec le Ciel.


Citation 308  | 
Lu Jiuyuan ji 32 et 35, p. 376 et 444, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; la citation de Mencius est tirée VII A 1, voir plus haut chap. 6, " Nature et destin " 



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