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Citation
de Zhang Zai
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Confucianisme, Néo-confucianisme
Zhengmeng 1, in Zhang Zaiji, p. 10 et 9., cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 C'est en terme d'énergie vitale (qi) que Zhang Zai rend compte de la réalité tout entière, c'est-à-dire du Dao. Pour lui, le principe unifiant qui permet de rendre compte de l'infinie multiplicité, c'est le qi. Comme chez Wang Bi, il est le fond indifférencié (wu), vide (xu) qui rend possible l'émergence de toute chose mais en même temps, il est, comme chez Guo Xiang, tout " ce qu'il y a " (you). En somme, le qi est la totalité du Dao. […] Sur ce thème, cf. HUANG Siu-chi, " Chang Tsai's Concept of Ch'i ", East and West 18 (1968), p. 247-260; et " The Moral Point of View of Chan g Tsai T, Philosophy East and West 21 (1971), p. 141-156. Cf. également T'ANG chun-yi Chang Tsai's Theory of Mind and its Metaphysical Basis ", Philosophy East and West 6 (1956), p. 113-136; Anne D. BIRDWHISTELL, "The Concept of Knowledge in the Thought of Chang Tsai ", Philosophy East and West 35 (l985), P37-60.
Toute réalité, matérielle ou spirituelle, relève du qi et de ses infinies transformations. Pour Zhang Zai, la réalité est animée dans son entier par un double processus fondamental, une sorte de respiration vitale en deux temps : inspiration/expiration, expansion/contraction, dispersion/condensation. Selon ce rythme binaire propre à la bipolarité complémentaire du Yin (condensation) et du Yang (dispersion), le qi indifférencié se cristallise dans les formes visibles, puis se dissout de nouveau, comme l'eau qui se solidifie en gelant puis se répand en fondant. (cf. Zhengmeng 2, in Zhang Zaiji, p. 12 ; les références sont au Zhuangzi 22 et au Lunheng 61)
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