Livres  Sacrés  du Monde

de la Bhagavad Gita

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Q uand l'âme incarnée domine sa nature inférieur, renonce, par la pensée à toute action, elle vit en paix dans la cité aux neuf portes [le corps] et n'accomplit, ni ne cause, aucun actes matériel. L'être incarné, maître de la cité du corps, n'est jamais à l'origine d'aucun actes, non plus qu'il crée les fruits des actes ou engendre l'action chez autrui; tout est l'ouvre des trois gunas.


Citation 1710  | 
V, 13-14 




D e même que l'eau ne mouille pas les feuilles de lotus, le péché n'affecte pas celui qui, sans attachement, s'acquitte de son devoir, en offrant les fruits au Seigneur Suprême. Brisant ses attachements, le yogï n'agit avec son corps, son mental, son intelligence et ses sens même, qu'à une seule fin: se purifier.


Citation 1709  | 
V, 10-11 




C eux qui désirent atteindre la réalisation spirituelle par la maîtrise des sens et du mental, offrent en sacrifice, dans le feu du mental maîtrisé, les activités de tous leurs sens et leur souffle vital. D'autres, éclairés par le sacrifice de leur biens matériels et par de grandes austérités, font des voeux stricts et adoptent le yoga en huit phases, D'autres encore étudient les Vedas pour acquérir le savoir absolu. Certain, également, recherchent l'exaltation dans la maîtrise des fonctions respiratoires: ils s'exercent à fondre le souffle expiré dans le souffle inspiré, puis l'inverse; ils parviennent ainsi à suspendre toute respiration et à connaître l'extase. Certain encore, restreignant leur nourriture, sacrifient en lui même le souffle expiré. D'entre eux, tous ceux qui connaissent le but du sacrifice sont libérés des chaînes du karma; ayant goûté au nectar des fruits du sacrifice, ils atteignent les sphères suprêmes de l'éternité. O toi le meilleur de Kurus, sache que sans accomplir de sacrifice, on ne peut vivre heureux dans cette vie, en ce monde; et que dire de la suivante? Ces divers sacrifices sont autorisés par les Vedas et conçus en fonction des divers formes de l'action; sachant cela, tu atteindras la libération. Supérieur au sacrifice des biens matériels est le sacrifice de la connaissance, ô vainqueur des ennemis, car en dernier lieu, ô fils de Prthâ, le sacrifice de l'action trouve sa fin dans le savoir absolu.


Citation 1707  | 
IV, 27-33 




C elui qui voit l'inaction dans l'action et l'action dans l'inaction, celui-là se distingue par son intelligence, et bien qu'engagé dans toutes sortes d'actes, il se situe à un niveau purement spirituel. Celui qui, dans l'action, s'est affranchi de tout désir de jouissance matérielle, peut être considéré comme solidement établi dans le savoir, de lui, les sages affirment que le feu de la connaissance parfaite a réduit en cendres les conséquences de ses actes. Totalement détaché du fruit de ses actions, toujours satisfait et autonome, il n'agit pas matériellement, bien que continuellement L'homme ainsi éclairé maîtrise parfaitement son mental et son intelligence; il renonce à tout sentiment de possession et n'agit que pour subvenir à ses stricts besoin vitaux. Ainsi, le péché ni les conséquences du péché ne l'atteignent. Celui qui, affranchi de la qualité et de l'envie, voit d'un même oeil l'échec et la réussit, satisfait de ce qui lui vient naturellement, celui-là, bien qu'il agisse, ne s'enlise jamais.


Citation 1706  | 
IV, 18-22 




L e Seigneur Bienheureux dit: Bien que nous ayons tous deux traversé d'innombrables existences, ô Arjuna, vainqueur des ennemis, Je Me souviens de toutes, quand toi, tu les as oubliées. Je demeure non né, et Mon Corps spirituel et absolu, ne se détériore jamais, Je suis le Seigneur de tous les êtres. Et pourtant, en Ma Forme originelle, Je descends dans cet univers à intervalles réguliers. Chaque fois qu'en quelque endroit de l'univers, la spiritualité voit un déclin, et que s'élève l'irréligion, ô descendant de Bharata, Je descends en personne. J'apparais d'âge en âge afin de délivrer Mes dévots, d'anéantir les mécréants, rétablir les principes de la spiritualité. Celui, ô Arjuna, qui connaît l'absolu de Mon avènement et de Mes Actes n'aura plus à renaître dans l'univers matériel; quittant son corps, il entre dans Mon royaume éternel. Libres de toutes attache, affranchis de la peur et de la colère, complètement absorbés en Moi et en Moi cherchant refuge, nombreux ceux qui devinrent purifiés en apprenant à Me connaître, et tous développèrent ainsi un pur amour pour Moi. Tous suivent Ma voie, d'une façon ou d'une autre, ô fils de Pârtha, et selon qu'ils s'abandonnent à Moi, en proportion Je les récompense


Citation 1705  | 
IV, 5-11 




B ien qu'éprouvant de l'attraction et de la répulsion pour les objets des sens, les êtres incarnés ne doivent se laisser dominer ni par les sens, ni par leurs objets, car ceux-ci constituent un obstacle à la réalisation spirituelle.


Citation 1704  | 
III, 34 




Q ue le sage ne trouble pas les ignorants attachés aux fruits de leurs actes. Ils ne doivent pas être encouragés à la l'inaction, mais plutôt à imprégner chacun de leurs actes d'amour et de dévotion.


Citation 1703  | 
III, 26 




C elui, ô Arjuna, qui discipline ses sens en maîtrisant son mental, et qui, sans attachement, engage ses organes d'action en des actes de dévotion, lui est de beaucoup supérieur.


Citation 1702  | 
III, 7 




C e n'est pas simplement en s'abstenant d'agir que l'on peut se libérer des chaînes du Karma; le renoncement seul ne suffit pas atteindre la perfection. Inéluctablement, l'homme se voit contraint d'agir par l'influence des trois gunas, et ne peut demeurer inactif, mêle pour un instant. Celui qui retient ses sens et ses organes d'action, mais dont le mental s'attache encore aux objets des sens, se berce certes d'illusions, et n'est qu'un simulateur.


Citation 1701  | 
III, 4-6 




C omme un vent violent balaie sur l'eau une nacelle, il suffit que l'un des sens entraîne le mental pour que l'intelligence soit emportée.


Citation 1700  | 
II, 67 




C elui que les trois formes de souffrance ici-bas n'affectent plus, que les joies de la vie n'enivrent plus, qu'ont quitté l'attachement, la crainte et la colère, celui-là est tenu pour un sage à l'esprit ferme. Celui qui, libre de tout lien, ne se réjouit pas plus dans le bonheur qu'il ne s'afflige du malheur, celui-là est fermement établi dans la connaissance absolue. Celui qui, telle une tortue qui rétracte ses membres au fond de sa carapace, peut détacher de leurs objets les sens, celui-là possède le vrai savoir. […] Celui qui reste inébranlable malgré le flot incessant des désirs, comme l'océan demeure immuable malgré les mille fleuves qui s'y jettent, peut seul trouver la sérénité; mais certes pas celui qui cherche à satisfaire ces désirs. Celui que les plaisirs matériels n'attirent plus, qui n'est plus esclave de ses désirs, qui a rejeté tout esprit de possession et qui s'est libéré du faux ego, peut seul connaître la sérénité parfaite.


Citation 1699  | 
II, 56-58 & 70-71 




S oit ferme dans le yoga, ô Arjuna. Fais ton devoir, sans être lié ni par le succès ni par l'échec. Cette égalité d'âme , on l'appelle yoga. Libère-toi, ô Dhananjaya, de tout acte matériel par le service de dévotion; absorbe-toi en lui. "Avares" ceux qui aspirent aux fruits de leurs actes. Le service de dévotion peut, dans cette vie, libérer qui s'y engage des suites de l'action, bonnes ou mauvaises. Efforce-toi donc, ô Arjuna, d'atteindre à l'art d'agir, au yoga. Absorbé dans le service de dévotion, le sage prend refuge en le Seigneur et, et renonçant en ce monde aux fruits de ses actes, s'affranchit du cycle des morts et des renaissances. Il parvient ainsi à l'état qui est par-delà la souffrance.


Citation 1698  | 
II, 48-51 




L ibère-toi de la dualité, abandonne tout désir de possession et de paix matérielle; sois fermement uni au Suprême


Citation 1697  | 
II, 45 




L es maîtres de la vérité ont conclu à l'éternité du réel et à l'impermanence de l'illusoire, et ce, après avoir étudié leur nature respective.


Citation 1696  | 
II, 16 




E phémères, joies et peines, comme étés et hivers, vont et viennent, ô fils de Kunti. Elles ne sont dues qu'à la rencontre des sens avec la matière, ô descendant de Bharata, et il faut apprendre à les tolérer, sans en être affecté.
O meilleur des hommes [Arjuna], celui que n'affectent ni les joies ni les peines, qui, en toutes circonstances, demeure serein et résolu, celui-là est digne de la libération.


Citation 1695  | 
II, 14-15 




P artout Ses mains et Ses jambes, Ses yeux et Ses visages, et rien n'échappe à Son ouïe. Ainsi, partout présente, l'Ame Suprême. Source originelle des sens de tous les êtres, l'Ame Suprême en est pourtant Elle-même dépourvue. Soutien de tous, Elle reste partout sans attache. Et, au-delà des trois gunas, Elle n'en demeure pas moins le maître. La Vérité suprême est au-dedans comme au-dehors, dans le mobile comme dans l'immobile; Elle dépasse le pouvoir de perception de d'entendement lié aux sens matériels. Infiniment lointaine, Elle est aussi très proche. Bien qu'Elle semble divisée, l'Ame Suprême demeure indivisible; Elle est Une. Bien qu'Elle soutienne tous les êtres, comprends que c'est Elle aussi qui dévore et les fait se développer tous. De tout ce qui est lumineux, Elle est la source de lumière. Elle est non manifesté. Elle demeure par-delà les ténèbres de la matière. Elle est le savoir, l'objet du savoir et le but du savoir. Elle habite le coeur de chacun.


Citation 1694  | 
XII, 14-18 




Q uand, par la pratique, le yogi parvient à régler les activités de son mental, quand, affranchi de tout désir matériel, il atteint l'Absolu, on le dit établi dans le yoga. Maître du mental, le yogi demeure ferme dans sa méditation sur l'Etre Suprême, telle une flamme qui, à l'abri du vent, point ne vacille. L'être connaît la perfection du yoga, le samadhi, lorsque, par la pratique, il parvient à soustraire son mental de toute activité matérielle. Alors, une fois le mental purifié, il réalise son identité véritable et goûte la joie intérieur, En cet heureux état, il jouit, à travers des sens purifiés, d'un bonheur spirituel infini. Cette perfection atteinte, l'âme sait que rien n'est plus précieux, et ne s'écarte pas désormais de la vérité, mais y demeurera, imperturbable, même au coeur des pires difficultés. Telle est la vraie libération de toutes les souffrances nées du contact avec la matière.


Citation 1693  | 
VI,18- 20 




L 'être libéré n'est pas soumis à l'attrait des plaisir matériels du monde extérieur, car il connaît l 'extase intérieur. Se vouant à l'Etre Suprême, il goûte une félicité sans bornes


Citation 1692  | 
V, 21 




L 'âme est indestructible, éternelle et sans mesure; seules les corps matériels qu'elle emprunte sont sujets à la destruction. Fort de ce savoir, ô descendant de Bharata, engage le combat. Ignorant celui qui croit que l'âme peut tuer ou être tuée; le sage, lui, sait bien qu'elle ne tue ni ne meurt. L'âme ne connaît ni la naissance ni la mort. Vivante, elle ne cessera jamais d'être. Non née, immortelle, originelle, éternelle, elle n'eut jamais de commencement, et jamais n'aura de fin. Elle ne meurt pas avec le corps. Comment, ô Pârtha, celui qui sait l'âme non née, immuable, éternelle et indestructible, pourrait-il tuer ou faire tuer? A l'instant de la mort, l'âme revêt un corps nouveau, l'ancien de devenu inutile, de même qu'on se défait de vêtement usés pour en revêtir de neufs. Aucune arme ne peut prendre l'âme, ni le feu la brûler; l'eau ne peut la mouiller, ni le vent la dessécher L'âme est indivisible et insoluble; le feu ne l'atteint pas, elle ne peut être desséchée. Elle est immortelle et éternelle, omniprésent, inaltérable et fixe. Il est dit de l'âme qu'elle est indivisible, inconcevable et immuable. La sachant cela, tu ne devrais pas te lamenter sur le corps. Et même si tu crois l'âme sans fin reprise par la naissance et la mort, tu n'as nulle raison de t'affliger, ô Arjuna aux-bras-puissants.


Citation 1691  | 
II, 18-26 




A l'instant de la mort, l'âme prend un nouveau corps, aussi naturellement qu'elle est passée, dans le précédent, de l'enfance à la jeunesse, puis à la vieillesse. Ce changement ne trouble pas qui a conscience de sa nature spirituelle.


Citation 1690  | 
II, 13 




L 'âme est indestructible, éternelle et sans mesure; seules les corps matériels qu'elle emprunte sont sujets à la destruction.


Citation 1569  | 
II.18 




A l'instant de la mort, l'âme prend un nouveau corps, aussi naturellement qu'elle est passée, dans le précédent, de l'enfance à la jeunesse, puis à la vieillesse. Ce changement ne trouble pas qui a conscience de sa nature spirituelle.


Citation 1568  | 
II.13 




U n feu à l'abri du vent dresse sa flamme immobile, c'est l'image consacrée du yogi qui, l'esprit maîtrisé, parvient à se consacrer en soi. Quand la pensée s'arête suspendue par la pratique du yoga, quant découvrant par soi même l'atman (âme), l'homme se trouve sa satisfaction en soi, quand il connaît ce bonheur infini, quant n'étant accessible qu'à l'esprit, dépasse les sens, et au sein duquel il ne peut s'écarter de la vérité, dont la possession fait apparaître insignifiant tout autre bien, que ne peut atteindre aucune disgrâce, si cruelle qu'elle soit, c'est cette libération de la souffrance que l'on appelle yoga.


Citation 1567  | 
VI, 19-23, trad. Emile Sénart 



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En savoir + : Histoire et calligraphies de la Bhagavad Gita





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