Dialogue  Inter-  Religieux

Les Classiques > Impermanence

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L a force de l’impermanence est très grande.
Ignorants et sages, pauvres et riches,
Qu’ils aient ou non trouvé le chemin,
Nul ne peut y échapper.
Ni paroles habiles, ni Joyaux merveilleux,
Ni mensonges, ni protestations violentes
Ne permettent de lui échapper.
Comme un feu qui consume toutes choses,
elle est la loi de l’impermanence.


Citation 5259  | 
Prajnaparamita sutra 




Q uoi que tu puisses percevoir par la pensée, la parole, les yeux ou les oreilles, sache que cela est périssable, puisque fait de pensée et de création.


Citation 5029  |   Uddhava Gita
II, 7, Les dernières paroles de Krishna, Les Editions du relié 




L es maîtres de la vérité ont conclu à l'éternité du réel et à l'impermanence de l'illusoire, et ce, après avoir étudié leur nature respective.


Citation 1696  | 
II, 16 




C raint-on la transformation ? Mais sans transformation que peut il se produire? Qu'y a-t-il de plus cher et de plus familier a la nature universelle?
Toi-meme, peux-tu prendre un bain chaud, si le bois ne subi aucune transformation? Peux-tu te nourrir, si les aliments ne subissent aucune transformation? Et quelle est celle des autre choses utiles qui peut s'accomplir sans transformation ? Ne vois-tu donc pas que ta propre transformation est un fait pareillement necessaire a la nature universelle ?


Citation 1291  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.131 




E n mouvement quand elles ne sont pas quiètes, en quiétude quand elles ne se meuvent pas, telles sont les choses. En mouvement tout en ne l'étant pas, en quiétude tout en ne l'étant pas, telle est la puissance spirituelle (shen) Ce qui ne signifie nullement qu'elle n'est ni mouvement ni quiétude : alors qu'il est impossible aux choses de s'inter pénétrer, le spirituel opère des merveilles dans les dix mille choses. " Quiet et sans mouvement ", tel est l'authentique (cheng) " Incité et par là en communication universelle ", tel est le spirituel. Mis en mouvement sans avoir encore de formes physiques, à la limite entre l'étant et le non-étant, tel est l'infime. L'authentique, étant quintessentiel, irradie sa lumière. Le spirituel, se laissant émouvoir, fait des merveilles. L'infime étant infiniment subtil, reste mystérieux. Celui qui allie l'authentique, le spirituel et l'infime, c'est le Saint".


Citation 594  | 
Tongshu (Livre qui permet de comprendre les Mutations), § 16 et 4, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




U ne seule chose avec une double constitution, tel est le qi.
En ce qu'il est un, il est spirituel (shen) en ce qu'il est deux, il est transformation (hua).


Citation 593  | 
Zhengmeng 2, in Zhang Zai ji, p.10, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




U ne seule chose avec une double constitution, tel est le qi. [...]
Cette constitution double est vide et plein, mouvement et repos, condensation et dispersion, clair et trouble, mais foncièrement elle est une.


Citation 592  | 
Propos sur le Shuogua (Explication sur les figures) dans le Yishuo, in Zhang Zai ji, p.233, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




L a mutation est une chose unique mais elle réunit les trois puissances cosmiques : Ciel, Terre et Homme ne font qu'un. Yin/Yang est leur qi, dur-souple leur forme, humanité-moralité leur nature.


Citation 591  | 
Propos sur le Shuogua (Explication des figures) dans le Yishuo, in Zhang Zai ji, p. 235, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




L a fusion [du Yin et du Yang] est l'état originel de l'Harmonie suprême qui n'est pas encore divisée. L'interaction [du Yin et du Yang] est l'effet nécessaire du principe et de la tendance dominante [de l'Harmonie suprême].


Citation 590  | 
Zhangzi Zhengmeng zhu, chap. 1, p9277, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




L a forme corporelle, ô moines, est impermanente. Ce qui cause et conditionne sa venue à l'existence est aussi impermanent.
Comment, ô moines, la forme corporelle qui a l'impermanence pour origine serait-elle permanente ?


Citation 589  | 
Samyuttanikaya, III, 23, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.40 




D ans le monde relatif, il n'y a même pas quelque chose qui,
un instant d'après, s'est changé en quelque chose d'autre;
il n'y a que le changement.


Citation 588  | 
À la recherche du Soi, 1977, Éditions de La Table Ronde, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 71-73 




C 'est à travers leurs transformations que le principe des êtres devient visible.


Citation 587  | 
Du Sishu daquan shuo (Lecture de la " Grande Somme sur les Quatre Livres "), daté de 1665, juan 10, in Chuanshan yishu quanji, t. 13, p.6983, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




R évérend Mahakatyayana, dit Vimalakirti, absolument rien n'a été produit, n'est produit et ne sera produit; absolument rien n'a disparu, ne disparaît et ne disparaîtra : tel est le sens du mot
" impermanent".
Comprendre que les cinq agrégats sont absolument vides de nature propre et, par conséquent, sans naissance : tel est le sens du mot " douloureux " [duhkha]
Savoir que le moi [atman] et le non-moi ne constituent pas une dualité : tel est le sens du mot "impersonnel " [anatman].
Ce qui est sans nature propre et sans nature étrangère ne s'enflamme pas, et ce qui ne s'enflamme pas ne s'éteint pas : tel est le sens du mot " calme " [Santa] " .


Citation 586  | 
Vimalakirtinirdesa, III, § 26, p. 166-167, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.170 




I mpermanentes sont les tendances fabricatrices, elles ont pour nature de naître et de périr.
Une fois venues à l'existence, elles disparaissent.
Leur apaisement est bonheur.


Citation 585  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), II, 157, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.44 




L a Loi du Bouddha est très profonde, pure et subtile; elle s'est exprimée dans d'innombrables prédications de tous genres. Y adhérer de tout son esprit, sans hésitation ni repentir, constitue la patience relative à la Loi. Comme le Bouddha l'a dit, les dharma, quoique vides, ne sont ni tranchés ni détruits. Nés d'une série de causes et de conditions, ils ne sont pas éternels. Bien que les dharma soient impersonnels, on n'échappe pas au péché ni au mérite. La pensée ne dure qu'un instant; les dharma matériels, les sens, l'intelligence périssent sans arrêt; sans atteindre le moment postérieur, ils naissent et périssent toujours à nouveau; toutefois on n'échappe pas aux actes qui sont causes et conditions d'innombrables existences. Bien que les agrégats, les éléments et les bases de la connaissance [qui composent les êtres] soient vides et impersonnels, les êtres errent dans les cinq destinées et subissent la transmigration.


Citation 584  | 
Mahaprajnaparamitasastra, II, p. 915-916 et 924-926, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.156 




C omme les activités des mondains qui apparaissent et disparaissent sans arrêt dans l'espace,
les activités des Bouddhas surgissent du domaine étranger à tout flux et s'y fondent.


Citation 583  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 20-21, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.257 




O moines, ce qu'on appelle conscience, pensée, esprit, de jour et de nuit apparaît et disparaît en un perpétuel changement.
Tout comme un singe s'ébattant dans une forêt ou un bois saisit une branche puis la laisse échapper et en saisit une autre, ainsi ce qui est appelé conscience, pensée, esprit apparaît et disparaît de jour et de nuit en un perpétuel changement.


Citation 582  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), II, p.95, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.40 




F u, le retour, signifie revenir à la racine. Le Ciel-Terre fait de la racine son cœur. Tout mouvement qui cesse devient quiétude, sans que la quiétude soit l'opposé du mouvement; toute parole qui se tait devient silence, sans que le silence soit l'opposé de la parole. Ainsi le Ciel-Terre a beau être vaste et riche des dix mille êtres, être ébranlé par le tonnerre et le souffle du vent, connaître maintes transformations et dix mille mutations, il trouve sa vraie racine dans la quiétude de l'indifférencié suprême. Aussi lorsque cesse tout mouvement sur terre apparaît le cœur du Ciel-Terre.


Citation 440  | 
Commentaire sur le jugement (tuan) de l'hexagramme 24 (Fu) éd. Lou Yulie (références en note 8), p. 336-337, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 



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