The Kitáb-i-Aqdas / Le Très-saint-livre
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191 Verses | Page 4 / 4
(Version éditions bahá’íes)



1. 150  
Enseignez à vos enfants les versets révélés du ciel de majesté et de pouvoir, afin qu’ils récitent les Tablettes du Très-Miséricordieux, avec les intonations les plus mélodieuses, dans les salles des Mashriqu’l-Adhkárs. Quiconque est transporté par le ravissement né de l’adoration de mon Nom, le Très-Compatissant, récitera les versets de Dieu de telle sorte qu’il captivera le coeur de ceux qui sont encore plongés dans le sommeil. Heureux celui qui boit à longs traits le vin mystique de la vie éternelle dans les paroles de son Seigneur miséricordieux en mon Nom - un Nom qui réduisit en poussière les montagnes hautes et majestueuses.
1. 151  
Il vous est enjoint de renouveler le mobilier de votre maison après chaque période de dix-neuf ans ; ainsi vous l’ordonne l’Omniscient, le Perspicace. Il désire vraiment le raffinement, à la fois pour vous-mêmes et pour tout ce que vous possédez. Ne vous départissez pas de la crainte de Dieu et ne soyez pas comptés parmi les négligents. Si quelqu’un trouve que ses moyens sont insuffisants pour le faire, Dieu l’en excuse. Il est le Magnanime, le Très-Généreux.
1. 152  
Lavez-vous les pieds chaque jour en été et tous les trois jours en hiver.
1. 153  
Si quelqu’un se met en colère contre vous, répondez-lui avec gentillesse, et si quelqu’un vous fait des reproches, abstenez-vous de les lui retourner, mais laissez-le face à lui-même et placez votre confiance en Dieu, le Vengeur omnipotent, le Seigneur de puissance et de justice.
1. 154  
L’usage des chaires vous est interdit. Si quelqu’un désire vous réciter des versets de son Seigneur, qu’il s’assoie sur une chaise placée sur une estrade et mentionne Dieu, son Seigneur, et le Seigneur de toute l’humanité. Il plaît à Dieu que vous soyez assis sur des chaises et des bancs pour témoigner dignement de l’amour que vous lui portez et que vous portez à la Manifestation de sa cause glorieuse et resplendissante.
1. 155  
Les jeux d’argent et l’usage de l’opium vous sont interdits. Abstenez-vous des deux, ô peuple ! et ne soyez pas des transgresseurs. Gardez-vous d’utiliser toute substance qui produit sur le temple humain apathie et torpeur et qui nuit au corps. En vérité, nous ne désirons pour vous que ce qui vous profitera. Toutes les choses créées en témoignent, si seulement vous aviez des oreilles pour entendre.
1. 156  
Chaque fois que vous êtes invités à un banquet ou à une fête, répondez avec joie et plaisir, et quiconque tient sa promesse sera exempt de reproche. Voici le jour où chacun des sages décrets de Dieu est expliqué.
1. 157  
Voyez, le « mystère du grand renversement dans le signe du Souverain » est maintenant rendu manifeste. Heureux celui que Dieu aide à reconnaître le « Six » suscité du fait de cet « Alif droit ». Il est, en vérité, de ceux dont la foi est véritable. Combien de gens apparemment pieux se sont détournés, et combien d’égarés se sont rapprochés en s’exclamant : « Toute louange soit à toi, ô toi, le Désir des mondes ! » En vérité, c’est à Dieu de donner ce qu’il veut à qui il veut, et de retirer ce qui lui plaît à qui il lui plaît. Il connaît les secrets intimes des coeurs et le sens caché dans le clin d’oeil d’un moqueur. Combien d’incarnations de l’insouciance qui vinrent à nous le coeur pur avons-nous établies sur le siège de notre acceptation, et combien de représentants de la sagesse avons-nous, en toute justice, livrés au feu ! C’est à nous, véritablement, de juger. Il est la manifestation de « Dieu fait ce qui lui plaît » et réside sur le trône de « Il ordonne ce qu’il choisit ».
1. 158  
Heureux qui découvre le parfum des sens cachés de ce que trace cette Plume dont le mouvement répand les brises de Dieu sur toute la création et dont l’immobilité fait paraître l’essence même du silence dans le monde de l’existence. Glorifié soit le Très-Miséricordieux, révélateur d’une générosité si inestimable. Dis : Parce qu’il endura l’injustice, la justice est apparue sur terre et parce qu’il accepta d’être abaissé, la majesté de Dieu brille parmi les hommes.
1. 159  
Il vous est interdit de porter des armes, sauf en cas de nécessité, et il vous est permis de vous vêtir de soie. Le Seigneur, par un effet de sa générosité, supprime les anciennes restrictions concernant les vêtements et la taille de la barbe. Il est, en vérité, Celui qui ordonne, l’Omniscient. Qu’il n’y ait rien dans vos manières que des esprits sains et droits ne désapprouvent, et ne soyez pas le jouet de l’ignorant. Heureux qui s’orne du vêtement d’une conduite digne et d’un caractère louable. Il est assurément compté parmi ceux qui aident leur Seigneur par des actes remarquables et exceptionnels.
1. 160  
Encouragez le développement des cités de Dieu et de ses contrées, et que les accents joyeux de ses bienaimés l’y glorifient. En vérité, tout comme la main et d’autres moyens servent à construire maisons et villes, c’est le pouvoir de la parole qui édifie le coeur des hommes. Nous assignons à chaque dessein un moyen de l’accomplir ; servez-vous-en, et placez votre espérance et votre confiance en Dieu, l’Omniscient, le Très-Sage.
1. 161  
Heureux l’homme qui professe la croyance en Dieu et en ses signes et qui reconnaît « qu’il ne lui sera pas demandé compte de ses actes ». Dieu a fait de cette reconnaissance l’ornement et le fondement même de toute croyance. C’est d’elle que dépend l’acceptation de toute bonne action. Ne perdez point cela de vue afin que les murmures du rebelle ne vous fassent pas trébucher.
1. 162  
S’il décrète licite ce qui fut interdit de temps immémorial et interdit ce qui fut depuis toujours considéré comme permis, nul n’a le droit de contester son autorité. Quiconque hésite, ne serait-ce qu’un instant, doit être considéré comme transgresseur.
1. 163  
Quiconque ne reconnaît pas cette vérité sublime et fondamentale et ne peut atteindre ce rang exalté sera agité par les vents du doute, et les propos des infidèles troubleront son âme. Celui qui reconnaît ce principe sera doté de la plus parfaite constance. Honneur à ce rang très glorieux dont le souvenir orne chaque Tablette exaltée. Tel est l’enseignement que Dieu vous donne, un enseignement qui vous délivrera de toute espèce de doute et de perplexité et qui vous permettra d’obtenir le salut en ce monde et dans l’autre. Il est, en vérité, le Magnanime, le Très-Généreux. C’est lui qui envoie les Messagers et fait descendre les Livres pour proclamer : « Il n’est d’autre Dieu que moi, le Tout-Puissant, le TrèsSage ».
1. 164  
Ô terre de Káf et Rá [nota : Kirmán] ! En vérité, nous te voyons dans un état qui déplaît à Dieu ; nous voyons émaner de toi ce qui est impénétrable à tous sauf à lui, l’Omniscient, le Très-Informé et nous percevons ce qui se dégage de toi secrètement et furtivement. En nous est gravée sur une Tablette limpide la connaissance de toutes choses. Ne t’attriste pas de ce qui t’advient. Sous peu, Dieu suscitera en ton sein des hommes puissants et valeureux qui magnifieront mon nom avec une telle constance que ne les décourageront ni les propos perfides des religieux ni les insinuations des semeurs de doute. De leurs yeux, ils contempleront Dieu et par leurs vies, ils le rendront victorieux. Ce sont eux qui sont vraiment inébranlables.
1. 165  
Ô assemblée de religieux ! lorsque mes versets furent envoyés et que mes signes évidents furent révélés, nous vous trouvâmes derrière les voiles. Quelle chose étrange, en vérité ! Vous vous glorifiez de mon nom et pourtant vous ne me reconnaissez pas au moment où votre Seigneur, le Très-Miséricordieux, apparaît parmi vous avec preuve et témoignage. Nous avons déchiré les voiles. Gardez-vous d’aveugler les gens par un autre voile encore. Brisez les chaînes des vaines imaginations au nom du Seigneur de tous les hommes, et ne faites pas partie des fourbes. Si vous vous tournez vers Dieu et embrassez sa cause, n’y semez pas le désordre et n’évaluez pas le Livre de Dieu à l’aune de vos désirs égoïstes. En vérité, c’est le conseil de Dieu depuis toujours et pour toujours, et cela les témoins et les élus de Dieu, voire chacun de nous, l’attestent solennellement.
1. 166  
Souvenez-vous du shaykh qui s’appelait Muhammad-Hasan, l’un des religieux les plus savants de son temps. Lorsque le Véritable se manifesta, ce shaykh, avec d’autres de son état, le récusa, alors qu’un tamiseur de blé et d’orge l’accepta et se tourna vers le Seigneur. Bien qu’il fût occupé nuit et jour à mettre par écrit ce qu’il pensait être les lois et ordonnances de Dieu, de tout cela pas une seule lettre ne lui fut utile lorsque l’Indépendant apparut, sinon il ne se serait pas détourné d’une Présence qui illumina le visage des élus du Seigneur. Si vous aviez cru en Dieu lorsqu’il s’est révélé, le peuple ne se serait pas détourné de lui, et ce dont vous êtes aujourd’hui témoins ne nous serait pas arrivé. Craignez Dieu et ne soyez pas insouciants.
1. 167  
Prenez garde qu’aucun nom ne vous prive de celui qui est le Possesseur de tous les noms, et qu’aucune parole ne vous écarte de cette Souvenance de Dieu, cette Source de sagesse parmi vous. Tournez-vous vers Dieu et recherchez sa protection, ô assemblée de religieux, et ne faites pas de vous un voile entre moi et mes créatures. Ainsi vous exhorte votre Seigneur et il vous commande d’être justes de crainte que vos oeuvres ne soient réduites à néant et que vous-mêmes ne soyez oublieux de votre condition. Sera-t-il capable, celui qui nie cette cause, de soutenir la vérité de toute autre cause dans la création tout entière ? Non ! par le Créateur de l’univers ! Pourtant, les gens sont enveloppés d’un voile tangible. Dis : C’est par cette cause que le soleil du témoignage s’est levé, et que l’astre de la preuve répand son rayonnement sur tout ce qui vit sur terre. Craignez Dieu, ô hommes de discernement, et ne soyez pas de ceux qui ne croient pas en moi. Prenez garde que le mot « Prophète » ne vous retienne loin de cette Très-Grande-Nouvelle, ou qu’une référence au vicariat ne vous éloigne de la souveraineté de celui qui est le Vicaire de Dieu, celui qui embrasse tous les mondes. Chaque nom fut créé par sa parole et chaque cause dépend de sa cause irrésistible, puissante et merveilleuse. Dis : Voici le jour de Dieu, jour où rien ne sera mentionné sauf son propre Soi, le Protecteur omnipotent de tous les mondes. Voici la cause qui ébranle toutes vos superstitions et toutes vos idoles.
1. 168  
En vérité, nous voyons parmi vous celui qui s’empare du Livre de Dieu et en tire des preuves et des arguments pour renier son Seigneur, tout comme les disciples des autres religions cherchèrent dans leurs Livres saints des raisons pour réfuter celui qui est le Secours, l’Absolu. Dis : Dieu, le Vrai, m’est témoin qu’aucune Écriture du monde ni aucun livre ni aucun texte ne vous seront utiles en ce jour sans ce Livre, le Livre vivant, qui proclame au coeur même de la création : « En vérité, il n’est d’autre Dieu que moi, l’Omniscient, le Très-Sage. »
1. 169  
Ô assemblée de religieux ! veillez à ne pas être cause de dissensions dans le pays, comme vous fûtes cause du reniement de cette Foi en ses débuts. Rassemblez le peuple autour de cette parole qui fait s’écrier les pierres : « Le royaume est à Dieu, l’Orient de tous les signes ! » Ainsi vous exhorte votre Seigneur par un effet de sa générosité. Il est, en vérité, le Magnanime, le Munificent.
1. 170  
Souvenez-vous de Karím et comment, poussé par ses désirs, il se fit de plus en plus arrogant lorsque nous l’appelâmes à Dieu. Pourtant nous lui avions envoyé ce qui, dans le monde de l’existence, est un délice pour l’oeil de la preuve et un accomplissement de la révélation de Dieu à tous les habitants de la terre et du ciel. En signe de la grâce du Possesseur de toutes choses, le Très-Haut, nous lui avons enjoint d’embrasser la vérité. Mais il s’en détourna jusqu’à ce que, par la justice de Dieu, les anges de la colère se saisirent de lui. Nous en fûmes vraiment témoin.
1. 171  
Déchirez les voiles de sorte que les hôtes du royaume les entendent se déchirer. Voilà l’ordre de Dieu, dans les jours passés et pour les jours à venir. Heureux l’homme qui observe ce qui lui est commandé et malheur au négligent.
1. 172  
Nous n’avons certes pas d’autre but dans ce monde terrestre que de rendre Dieu manifeste et de révéler sa souveraineté ; il me suffit de prendre Dieu à témoin. Nous n’avons certes pas d’autre intention dans le royaume céleste que d’exalter sa cause et de glorifier sa louange ; il me suffit de prendre Dieu comme protecteur. Nous n’avons certes pas d’autre désir dans l’empyrée que de célébrer Dieu et ce qu’il envoie ici-bas ; il me suffit d’avoir Dieu comme secours.
1. 173  
Soyez heureux, ô savants en Bahá. Par le Seigneur ! vous êtes les vagues du très puissant Océan, les étoiles du firmament de gloire, les étendards du triomphe qui flottent entre ciel et terre. Vous êtes les manifestations de la fermeté parmi les hommes et les aurores de la parole divine pour tous ceux qui vivent sur terre. Heureux qui se tourne vers vous, et malheur à l’obstiné. En ce jour, il incombe à celui qui, des mains du Seigneur son Dieu, le Miséricordieux, a bu à longs traits le vin mystique de la vie éternelle, de battre telle une artère qui palpite dans le corps de l’humanité afin que par lui soient revivifiés le monde et tout os tombé en poussière.
1. 174  
Ô peuple du monde ! quand la Colombe mystique aura pris son envol de son sanctuaire de louange à la recherche de son but lointain, sa demeure cachée, adressez-vous pour tout ce que vous ne comprenez pas dans le Livre à celui qui est la Branche issue de cette puissante Souche.
1. 175  
Ô plume du Très-Haut ! cours sur la Tablette au commandement de ton Seigneur, le Créateur des cieux, pour évoquer le temps où celui qui est l’Aurore de l’unité divine décida de diriger ses pas vers l’école de l’unité transcendante. Ainsi les coeurs purs pourront sans doute entrevoir un soupçon, fût-il aussi petit que le chas d’une aiguille, des mystères de ton Seigneur, le Tout-Puissant, l’Omniscient, mystères qui se trouvent cachés derrière les voiles. Dis : nous entrâmes en effet dans l’école du sens profond et de l’explication, alors que toutes les choses créées étaient inconscientes. Nous vîmes les mots révélées par le Très-Miséricordieux, nous acceptâmes les versets de Dieu, le Secours, l’Absolu, qu’il nous présenta, et nous entendîmes ce qu’il avait solennellement affirmé dans la Tablette. Assurément cela nous l’avons vu. Et nous avons accédé à son voeu de notre propre chef, car nous avons vraiment le pouvoir de commander.
1. 176  
Ô peuple du Bayán ! en vérité, nous entrâmes dans l’école de Dieu alors que vous étiez assoupis. Nous étudiâmes la Tablette alors que vous étiez plongés dans le sommeil. Par le seul vrai Dieu ! nous lûmes la Tablette avant qu’elle soit révélée alors que vous étiez inconscients, et nous eûmes déjà une parfaite connaissance du Livre alors que vous n’étiez pas encore nés. Ces paroles sont à votre mesure et non à celle de Dieu. En témoigne ce qui est enchâssé dans sa connaissance, si vous êtes de ceux qui entendent ; en porte aussi témoignage la langue du Tout-Puissant, si vous êtes de ceux qui comprennent. Par Dieu, si nous levions le voile, vous seriez confondus.
1. 177  
Gardez-vous de discuter futilement au sujet du Tout-Puissant et de sa cause car voilà, il apparaît parmi vous investi d’une révélation si grande qu’elle embrasse toutes choses, du passé comme du futur. Si nous abordions notre sujet dans la langue des habitants du royaume, nous dirions : « Vraiment, Dieu créa cette école avant de créer le ciel et la terre, et nous y pénétrâmes avant que soient jointes et liées les lettres S-O-I-S ». Voilà le langage de nos serviteurs en notre royaume ; considérez quelles seraient les paroles proférées par les habitants de notre empyrée, étant donné que nous leur avons enseigné notre savoir et révélé tout ce qui gisait caché dans la sagesse de Dieu. Imaginez alors ce qu’exprimerait la Langue de puissance et de grandeur dans son séjour très glorieux !
1. 178  
Cette cause n’est pas un jouet pour vos imaginations futiles ni un espace pour les sots ou les coeurs pusillanimes. Par Dieu, voici l’arène du discernement et du détachement, de la perspicacité et de l’élévation, où nul ne peut éperonner son destrier, sauf les vaillants chevaliers du Miséricordieux qui ont coupé tout attachement au monde de l’existence. En vérité, ils rendent Dieu victorieux sur terre et sont l’orient de son pouvoir souverain parmi les hommes.
1. 179  
Prenez garde que ce qui fut révélé dans le Bayán ne vous éloigne de votre Seigneur, le TrèsCompatissant. Dieu m’est témoin que le Bayán fut révélé dans l’unique but de célébrer ma louange, si seulement vous le saviez ! Le coeur pur y trouvera juste le parfum de mon amour et mon nom qui abrite tout ce qui voit et qui est vu. Dis : Ô peuple, tournez-vous vers ce que ma Plume très exaltée a écrit. Si vous y humez la fragrance divine, ne vous opposez pas à Dieu et ne vous refusez pas une part de sa bienveillante faveur et de ses multiples dons. Voilà l’avertissement de votre Seigneur. Il est, en vérité, le Conseiller, l’Omniscient.
1. 180  
Pour ce que vous ne comprenez pas dans le Bayán, interrogez Dieu, votre Seigneur et le Seigneur de vos ancêtres. S’il le désire, il vous expliquera ce qui y est révélé et vous dévoilera les perles de la sagesse et du savoir divins qui gisent cachées dans l’océan de ses paroles. Il est vraiment au-dessus de tous les noms ; il n’est d’autre Dieu que lui, le Secours, l’Absolu.
1. 181  
L’équilibre du monde est bouleversé par l’influence vibrante de ce très grand, de ce nouvel ordre mondial. La vie ordonnée de l’humanité est révolutionnée par l’action de cet unique et merveilleux système, dont les yeux des mortels n’ont jamais vu l’équivalent.
1. 182  
Immergez-vous dans l’océan de mes paroles afin d’en pénétrer les secrets et de découvrir toutes les perles de sagesse que recèlent ses profondeurs. Prenez garde à ne pas vaciller dans votre détermination à embrasser la vérité de cette cause, une cause qui permet aux potentialités de la puissance de Dieu de se révéler et à sa souveraineté de s’établir. Le visage rayonnant de joie, hâtez-vous vers Lui. C’est la foi immuable de Dieu, éternelle dans le passé, éternelle dans le futur. Que celui qui cherche la trouve ; quant à celui qui se refuse à la chercher, en vérité, Dieu, au-dessus de ses créatures, se suffit à lui-même et n’a nul besoin d’elles.
1. 183  
Dis : Voici la balance infaillible que tient la main de Dieu dans laquelle sont pesés tous ceux qui sont au ciel et sur la terre, et leur sort déterminé, si vous êtes de ceux qui croient et qui reconnaissent cette vérité. Dis : Voici le Témoignage suprême qui établit la validité de chaque preuve à travers les âges, puissiez-vous en être assurés. Dis : Par lui, le pauvre est enrichi, le savant éclairé, et les chercheurs ont la possibilité de s’élever jusqu’à la présence de Dieu. Gardez-vous d’en faire une cause de dissensions parmi vous. Soyez fermes et immuables comme une montagne dans la cause de votre Seigneur, le Puissant, le Dieu d’amour.
1. 184  
Dis : Ô source de perversion ! abandonne ton entêtement aveugle et proclame la vérité parmi le peuple. Je jure par Dieu que j’ai pleuré sur toi en te voyant suivre tes passions égoïstes, renonçant à celui qui t’a façonné et t’a donné la vie. Souviens-toi de la tendre miséricorde de ton Seigneur, et rappelle-toi comment nous t’avons nourri jour et nuit pour le service de la cause. Crains Dieu et repens-toi sincèrement. Que le peuple n’ait pas eu une vue claire de ton rang, soit ! mais est-il concevable que toi aussi tu te sois trompé ? Tremble devant ton Seigneur et souviens-toi des jours où tu te tenais devant notre trône, écrivant sous notre dictée les versets envoyés par Dieu, le Protecteur omnipotent, le Seigneur de puissance et de pouvoir. Prends garde que le feu de ta présomption ne te barre l’entrée de la sainte cour de Dieu. Tourne-toi vers lui et n’aie pas peur à cause de tes actes. En vérité, il pardonne à qui il veut en signe de sa générosité. Il n’est pas d’autre Dieu que lui, Celui qui toujours pardonne, le Munificent. Nous t’exhortons uniquement pour l’amour de Dieu. Si tu acceptais ce conseil, tu n’agirais que dans ton propre intérêt ; et si tu le rejetais, ton Seigneur peut, en vérité, se passer de toi et de tous ceux qui, manifestement abusés, t’ont suivi. Vois ! Dieu s’est emparé de celui qui t’a égaré. Reviens vers Dieu, modeste, humble et soumis. En vérité, il te libérera de tes péchés, car ton Seigneur est en toute certitude, l’Indulgent, le Puissant, le Très-Miséricordieux.
1. 185  
Voici le conseil de Dieu, si tu pouvais y prêter attention ! Voici la générosité de Dieu, si tu pouvais la recevoir ! Voici la parole de Dieu, si seulement tu la comprenais ! Voici le trésor de Dieu, si seulement tu pouvais comprendre !
1. 186  
Voici un Livre qui est devenu la lampe de l’Éternel pour le monde, sa voie droite et sans détour parmi les peuples de la terre. Dis : voici l’Aurore de la connaissance divine, si vous êtes de ceux qui comprennent ; voici l’Orient des commandements de Dieu, si vous êtes de ceux qui saisissent.
1. 187  
Ne chargez pas un animal plus qu’il ne peut porter. Nous proscrivons un tel traitement par une interdiction formelle dans le Livre. Soyez les incarnations de la justice et de l’équité parmi la création tout entière.
1. 188  
Si une personne ôte accidentellement la vie à une autre, il lui incombe de donner à la famille du défunt une indemnité de cent mithqál d’or. Suivez ce qui vous est enjoint dans cette Tablette, et ne soyez pas de ceux qui en dépassent les limites.
1. 189  
Ô membres des parlements du monde ! choisissez une langue unique à l’usage de tous sur la terre et, de même, adoptez une écriture commune. Dieu, en vérité, vous montre clairement ce qui vous profitera et vous rendra indépendants de quiconque. Il est vraiment le Très-Généreux, l’Omniscient, l’Informé. Ce sera la cause de l’unité, si vous pouviez le savoir, et le plus grand moyen de promouvoir l’harmonie et la civilisation, si vous pouviez le comprendre. Nous avons désigné deux signes pour la maturité de l’humanité ; le premier, qui est la fondation la plus solide, nous l’avons consigné dans une autre de nos Tablettes, alors que le second est révélé dans ce Livre merveilleux.
1. 190  
Il vous est interdit de fumer de l’opium. Nous proscrivons en vérité cette pratique dans le Livre par une interdiction impérative. Qui en use n’est assurément pas de moi. Craignez Dieu, ô vous qui êtes doués d’entendement


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