Dialogue  Inter-  Religieux

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517 citations | Page 19 / 21




T out exercice est une répétition, que ce soit de mots, de sons, de mouvements. L'automatisme de la pratique a pour but immédiat ce qui est la finalité de l'exercice, c'est-à-dire la Transparence, et il vise à déconnecter ce moi qui objective, qui veut toujours répéter ce qui lui réussit et vit dans la crainte de l'échec.


Citation 442  | 
L'Expérience de la transcendance, trad. M. P. Schlembach, Le Cerf, 1987 / Albin Michel, 1994, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 80-82 




I l y a un non-né, un non-produit, un non-fait, un inconditionné.
Et puisqu'il existe un non-né, un non-produit, un non-fait, un non-composé, il existe une issue pour ce qui est né, produit, fait, composé.


Citation 432  |   Khuddaka Nikaya
Udana Vagga, VIII, P.80, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, pp.67/68 




L orsque [le qi] se disperse, il retourne au Vide suprême, retrouvant sa constitution originelle de fusion, sans qu'il y ait disparition ni destruction.
Lorsqu'il se condense, il donne vie à toutes sortes d'êtres, procédant de sa nature constante de fusion, sans qu'il s'agisse d'une création illusoire.


Citation 422  | 
Zhangzi Zhengmeng zhu (Commentaire sur l'" Initiation correcte " de Maître Zhang), chap.1, p. 9282, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




L es exégètes occidentaux ne se doutent pas que l'Apocalypse de Saint Jean contient l'exposé symbolique de la science yogique […] Saint Jean mentionne le " mystère des 7 étoiles " et des " 7 églises " (Apocalypse, I, 20), symbolisant les 7 lotus de lumière qui sont les 7 portes de l'axe cérébro-spinal dont parle les ouvrages du Yoga. Le 7ième centre, le " lotus aux milles pétales " du cerveau, est le trône de la conscience infinie.


Citation 396  | 
Autobiographie d'un YOGI, Éditions Kriya Yoga de Babaji, ©1946 




C et unique instant, impérissable, indivisible, c'est là que naissent les Bouddhas victorieux.
L'esprit fixé dans le Grand Souffle, alors s'arrête le souffle dans le corps.
Les sens divins éveillés, alors s'éteignent ceux du corps.
Détruit est la domaine de la nature ; voici que s'ouvre le domaine divin.
Ô Roi suprême ! Plus rien ne m'est caché, tout s'ouvre à ma vue.


Citation 390  |   Kalacakratantra
cité par Naropa (924-1039) dans le Sekoddesatika, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.317 




S i je dis qu'il y a un Soi, on l'imaginera comme éternel;
et si je dis qu'il n'y a pas de soi,
on s'imaginera qu'à la mort on périt complètement.


Citation 381  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), IV, 398, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.50 




L es oiseaux quittent la terre avec leurs ailes, et nous, les hommes, pouvons également quitter ce monde, non pas avec des ailes mais dans l'esprit.


Citation 376  | 
Les Rites secrets des Indiens Sioux, trad. F. Schuon, R. Allar, Payot, 1953 / Le Mail, 1992, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 113-114 




Q uestion: Notre part d'énergie vitale (qi) s'épuise dans cette vie: lorsque celle-ci arrive à son terme, l'énergie se dissout pour se fondre dans le non-existant (wu). L'esprit (shen) a beau être une chose subtile, c'est le résultat des transformations du Yin et du Yang. Ceux-ci en se transformant donnent la vie, en se transformant encore ils donnent la mort. Leur condensation est commencement, leur dispersion est fin. Il est donc certain que l'esprit et le corps évoluent ensemble, suivant un seul et même fil dès l'origine. Le subtil et le grossier ne sont qu'un seul qi et demeurent à jamais ensemble. Tant que la demeure est intacte, le qi reste condensé et il y a de l'esprit; mais dès que la demeure est détruite, le qi se disperse et la lumière s'éteint. À la dispersion, ce qui a été reçu retourne à la racine céleste; l'extinction, c'est le retour au non-existant. Ce retour à l'extinction finale est déterminé par le processus naturel. Y aurait-il quelqu'un pour faire qu'il en soit ainsi ?

Mais même à supposer que corps et esprit soient à l'origine distincts, que ce soient des qi différents qui, à force de s'unir, finiraient par se transformer ensemble, il resterait que l'esprit réside dans le corps. De la même façon, le feu réside dans le bois : tant que le corps est en vie, l'esprit se maintient, mais dès que le corps est détruit, l'esprit s'éteint. Lorsque le corps se désintègre, l'esprit se disperse, faute de demeure; lorsque le bois se putréfie, le feu s'éteint, faute de support. Tel est le principe interne des choses (LI). [ ... ]

Réponse [de Huiyuan] : Qu'est-ce donc que l'esprit? C'est la quintessence [du qi] affinée au point de devenir spirituelle. [ ... ] Zhuangzi a émis des paroles profondes sur la grande Origine: " La grande motte (c'est-à-dire l'univers) me met en peine durant la vie, me met au repos à la mort. " Il dit aussi que la vie est une entrave pour l'homme, alors que la mort est retour à l'authentique. Nous savons ainsi que la vie est la plus grande des calamités, alors que la non-vie est retour à la racine.
Wenzi rapporte ainsi les propos de l'Empereur jaune - " Le corps connaît la destruction, mais l'esprit ne change pas. Dans son immutabilité, il chevauche les mutations et ses transformations n'ont pas de fin. " Zhuangzi dit aussi : " Avoir atteint la forme humaine est une joie. Mais quand bien même elle se transformerait de dix mille façons, elle serait encore loin de la complétude. " Nous savons ainsi que la vie ne s'épuise pas dans une seule transformation et que c'est à force de poursuivre les choses qu'il n'y a pas de retour. Bien que ces deux maîtres [Zhuangzi et Wenzi] n'aient pas découvert toute la réalité des choses dans leurs discours, ils en ont approché le fondement par ouï-dire.
Votre propre discours, faute d'examiner la théorie de l'alternance de vie et mort, vous fait penser à tort que le qi se condense et se dissout en une seule transformation. Faute d'avoir idée que le Dao de l'esprit a la spiritualité d'une chose merveilleuse, vous considérez que le subtil et le grossier trouvent une fin commune. N'est-ce pas affligeant ?
Quant à votre métaphore du feu et du bois, elle est tirée des écrits des saints, mais vous en avez perdu le sens correct et l'avez exposée de façon obscure, sans l'avoir examinée. [ ... ] Le feu qui se propage dans le bois est comme l'esprit qui se propage dans le corps. Le feu qui se propage un autre fagot est comme un esprit qui se transmet à un autre corps. [ ... ] Quelqu'un dans l'illusion, voyant le corps se désagréger au bout d'une seule vie, croit que le désir de vivre de l'esprit périt avec lui ; de la même façon, constatant que le feu s'éteint sur un seul morceau de bois, il pense qu'il est éteint à tout jamais."


Citation 368  | 
Xing jin shen bu mie (La forme corporelle s'épuise, niais l'esprit est indestructible), reproduit dans Zhongguo fojiao sixiang ziliao xuanbian, t. 1, P. 85, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, " les débuts de l'aventure bouddhique " en Chine. 

À noter que la métaphore du feu pour la vie est classique, cf. Wang Chong, Lunheng 61 (" De la mort "), éd. ZZJC, p. 204.




L es Maîtres Si, Yu, Li et Lai parlaient:
" Qui peut faire de l'Absence la tête,
De la vie l'épine dorsale et de la mort le cul?
Qui sait que vie et mort, conservation et destruction
Ne sont qu'un seul et même corps?
Celui qui sait cela sera notre ami. "
Les quatre hommes se regardèrent et sourirent,
Sans objection ils devinrent amis. "


Citation 366  | 
Zhuangzi, chap.V, traduction par Isabelle Robinet 




T ant que l'on ne sait pas ce qu'est la vie,
comment peut-on savoir ce qu'est la mort ?


Citation 361  | 
Entretiens de Confucius, Livre XI,11, collections Points. Traduit du Chinois par Anne Cheng 




U n je ne sais quoi que je ne puis saisir, qui s'enfuit de ses propres mains, qui n'est plus dès que je veux le saisir ou l'apercevoir ; un je ne sais quoi qui finit dans l'instant même où il commence ; en sorte que je ne puis jamais un seul instant me trouver moi-même fixe et présent à moi-même pour dire simplement : Je suis. Ainsi ma durée n'est qu'une défaillance perpétuelle.


Citation 351  | 
Traité de l'existence et des attributs de Dieu, éd. cit.,II, V, art. 1, p.161 ;voir aussi Henri Gouhier, ibidem, pp. 160-163. 




P eut-être en réalité sommes-nous morts.
C'est ainsi qu'un jour, j'ai entendu dire à un savant homme que notre vie présente est une mort, que notre corps est un tombeau.


Citation 333  | 
Gorgias - 493a (traduction A. Croiset). 




P enser,
c'est unifier des représentations en une conscience.


Citation 331  | 
Prolégomènes à toute métaphysique future -§22 - (page 73 de l'édition Vrin). 




U ne très belle femme qui regarde son image au miroir peut très bien croire qu'elle est cela. Une femme laide sait qu'elle n'est pas cela.


Citation 321  | 
La pesanteur et la grâce, p.43, Pocket-Agora no99 




M ais une vie de ce genre sera trop élevé pour la condition humaine : car ce n'est pas en tant qu'homme qu'on vivra de cette façon, mais en tant que quelque élément divin est présent en nous. Et autant cet élément est supérieure au composé humain [âme - corps], autant son activité est elle-même supérieure à celle de l'autre sorte de vertu [vertus éthiques]. Si donc l'intellect est quelque chose de divin par comparaison avec l'homme, la vie selon l'intellect est également divine comparée à la vie humaine. Il ne faut donc pas écouter ceux qui conseillent à l'homme, parce qu'il est homme, de borner sa pensée aux choses humaines, et , mortel, aux choses mortelles, mais l'homme doit, dans la nature du possible s'immortaliser, et tout faire pour vivre selon la partie la plus noble qui est en lui ; car même si cette partie est petite par sa masse, par sa puissance et sa valeur elle dépasse de beaucoup tout le reste.


Citation 312  | 
Ethique à Nicomaque ; livre X, l177b30 - 1178a. 




T ous les hommes ont, par nature, le désir de connaître…


Citation 311  | 
Métaphysique, A, 1, 980a21 




L 'homme, c'est l'univers en miniature.
L'homme et le monde sont interdépendants.
L'homme est le garant de l'équilibre de la création.


Citation 294  | 
Aspects de la civilisation africaine, 1972 / 1992, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 105-107 




S achez que renoncer à l'attraction et à la voie du karman est aussi un désir; renoncer au mal pour aimer le bien fait renaître dans le monde des dieux ou des hommes. Sachez également que le renoncement au mal est encore une forme d'attraction et que l'abandon de l'attraction ainsi que la réjouissance de ce détachement ont pour fondement l'attraction produisant des fruits excellents et supérieurs. Mais tout cela procède du devenir et n'est pas l'accomplissement de la Voie sainte. C'est pourquoi les êtres désireux de se dégager du devenir et des renaissances doivent d'abord tranché la cupidité et éliminer leur soif d'attraction.


Citation 283  |   Sutra de l'Eveil parfait
(Yuan Kiue King), traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.426 




L 'extase emplit de joie celui qui cherche en elle son repos, mais quand Dieu est présent disparaît l'extase. Mon extase m'avait emplie de joie, mais ce que je trouvais au cœur de l'extase m'a captivé au point de me détourner de la vue même de l'extase.


Citation 280  | 
"Kitab al - ta' arruf", chap. 53 p 82/83 




L a mort que provoque la méditation est l'immortalité du neuf.
Le neuf n'est pas dans le champ de la pensée, et la méditation est le silence de la pensée.


Citation 256  | 
La Révolution du silence, trad. C. Suarès, 1977 / Livre de poche, 1995, Édifions Stock, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 128-130 




R abbi Mikhal avoua un jour à ses fils: " - La bénédiction de ma vie, c'est que jamais je n'ai eu besoin d'une chose avant de la posséder. "


Citation 205  | 
Les Récits hassidiques, trad. A. Guerne, Plon, 1963 / Le Seuil, 2 vol., 1996, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 48-50 




A l'occasion de la sensation, l'arhat perçoit la sensation, sait qu'il n'y a ni moi ni vision ni objet vu, mais la coopération de trois phénomènes coordonnés, bien que naturellement isolés, à savoir la connaissance, l'œil et la forme sensible. Au moment de la sensation, l'ignorant conçoit un moi face à un objet qu'il désire ou repousse et cette méprise le livre au désir, lequel l'embourbe davantage dans l'erreur. Chez l'arhat, par contre, la sensation ne produit ni désir ni attachement.


Citation 201  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), III, 96, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.36 




U n jour donc, plusieurs soufis rencontrèrent Rabia' qui courrait, portant du feu dans une main et de l'eau dans l'autre. Ils lui dirent : " Ô Dame du monde futur, où vas-tu, et que signifie tout cela ? "
Elle répondit : " Je vais pour incendier le paradis et noyer l'enfer, en sorte que ces deux voiles disparaissent complètement devant les yeux des pèlerins et que le but leur soit connu, et que les serviteurs de Dieu le puissent voir, lui, sans objet d'espoir ni motif de crainte. Qu'en serait-il, si l'espoir du paradis et la crainte de l'enfer n'existaient pas ? Hélas, personne ne voudrait adorer son Seigneur, ou lui obéir !


Citation 194  | 
Rabia' the mystic, UP Cambridge 1928 

Cette même anecdote fut rapportée par Frères Yves à Saint Louis dans " la Vie de Saint Louis ", chap. 87.




L a connaissance est voile sur le Connu, et la sagesse une porte auprès de laquelle on s'arrête; de même tous les autres modes spirituels sont des "moyens" comme les "lettres"; et toutes ces choses ne sont que "faiblesses" qui aveuglent les regards et éteignent les lumières. Car s'il n'y avait pas les Noms, le Nommé paraîtrait, s'il n'y avait pas l'amour, l'union persisterait, s'il n'y avait pas les lots différents (du sort), tous les degrés seraient conquis, s'il n'y avait pas la Huwiyya (le Soi suprême), la Anniyya (le Moi suprême) paraîtrait, s'il n'y avait pas Huwa, Lui, il y aurait Anâ, Moi, s'il n'y avait pas Anta, Toi, se verrait la marque de l'ignorance, s'il n'y avait pas la compréhension (ordinaire) s'affirmerait le pouvoir de la Science (pure): et alors les ténèbres seraient abolies, et toutes ces lourdes bêtes s'envoleraient comme d'impondérables oiseaux dans les exiguïtés de l'extinction!


Citation 188  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992.  




L 'écriture est une chose et le savoir en est une autre. L'écriture est la photographie du savoir, mais elle n'est pas le savoir lui-même. Le savoir est une lumière qui est en l'homme; héritage de ce qui lui a été transmis. La parole EST l'homme. Le verbe est créateur. Il maintient l'homme dans sa nature propre.


Citation 183  | 
Aspects de la civilisation africaine, 1972 / 1992, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 105-107 



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