Dialogue  Inter-  Religieux

l'Absolu > Dieu

80  citations  | Page 2 / 4




L ’AN NEUF DE L’HEGIRE

Comme s’il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,
Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
A soixante-trois ans une fièvre le prit.
Il relut le Coran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : " Je touche à mon aube dernière.
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. "
Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
" Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. "
Un cheikh lui dit : " o chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;
Le jour où tu naquit une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. "
Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ;
L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. "
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t’assiste ! "
Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " voilà,
Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.
Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.
Il est né d’une Vierge aspirant une rose.
Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre.
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,
Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,
Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne ;
Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !
Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants
Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;
J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,
Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;
Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans être irrité,
Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !
Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,
Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
Ils ne me feraient point reculer ! " C’est ainsi
Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici
Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,
Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;
Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l’ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. "
Il ajouta ; " Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,
Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
Presque personne n’est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu
A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;
Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.
La face des élus sera charmante et fière. "
Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.
Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
" O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,
Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. "
La foule s’écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.
Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,
Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. "
L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
En le regardant cet homme auguste, son appui ;
Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
" Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. "
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
" Qu’il entre. " On vit alors son regard s’éclairer
De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
Et l’Ange lui dit : " Dieu désire ta présence.
- Bien ", dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
Victor Hugo, le 15 janvier 1858.


Divers Courants / Littérature Citation




C 'est Lui, en vérité, qui se manifeste Lui-même dans toutes les humeurs et dans toutes les formes: qui que ce soit que vous puissiez haïr, vous ne haïssez que votre propre Seigneur. Il est dans l'univers entier, dans tous les modes d'être, dans toutes les formes. Tous les noms sont Ses noms, toutes les formes Ses formes, toutes les qualités, Ses qualités et tous les modes d'existence en vérité sont Lui.


Hindouisme Citation
Tiré de l'ouvrage "Ashrams. Les Yogis et les sages", d'Arnaud Desjardins, aux editions La Palatine, 1965 



D ieu est en tous et oeuvre à travers tous. Sa présence se reconnaît plus facilement chez ceux dont le mental est purifié. Le mental pur reflète l'activité divine plus clairement que le mental impur. Voilà pourquoi les gens croient que les hommes dont le mental est purifié sont les élus de Dieu. Mais le véritable élu de Dieu n'en sait rien lui-même et ne parle pas de la sorte.  S'il croit qu'il est un intermédiaire entre Dieu et les hommes, c'est la meilleure preuve que son ego n'est point mort et qu'il retient une partie de son individualité. Il ne s'est donc pas entièrement soumis à la Volonté divine.


Hindouisme Citation
L'Enseignement de Ramana Maharshi, trad. A. Dupuis, A. Perelli, J. Herbert, Albin Michel, 1972 



L 'individu ne peut pas agir de son propre chef.  Il suffit donc de reconnaître la toute-puissance de la Volonté divine et de rester tranquille. Chacun de nous est pris en charge par Dieu. C'est Lui qui a tout créé. Vous n'êtes ici que quelques unités parmi des milliards d'autres unités. Si Dieu a la puissance de régler la vie de ces milliards d'êtres, pourquoi voulez-vous qu'Il vous oublie ? Même le simple bon sens devrait amener les gens à comprendre que l'on doit se soumettre à Sa Volonté. Il n'y a par conséquent aucune nécessité à Lui faire part de vos besoins. Il les connaît mieux que vous-même et Il saura y pourvoir mieux que quiconque.


Hindouisme Citation
L'Enseignement de Ramana Maharshi, trad. A. Dupuis, A. Perelli, J. Herbert, Albin Michel, 1972 



L es attributs de Dieu dans sa maison de Lumière sont trois: pouvoir infini, sagesse infinie, amour infini. […] Dieu réalise trois choses inévitables : manifester le pouvoir, la sagesse et l'amour. À ces trois choses se rattachent trois pouvoirs qui créent toutes choses: l'Amour Divin possède la connaissance parfaite; la Sagesse Divine connaît tous les moyens possibles et le Pouvoir Divin est acquis par la volonté commune de l'Amour Divin et de la Sagesse.


Sagesses & Traditions / Africaines / Egyptiennes Citation
Tables d'Emeraude, TABLETTE XV : LE SECRET DES SECRETS 



L es trois moments où Dieu sortit de son immensité : Le premier fut pour faire ce qui n’avait jamais existé auparavant, et cela en vu du Bien et pour prévenir tout Mal. De là sortit l’existence ou l’œuvre de sa création. Et bien que cela aurait pu différemment se produire, ainsi furent manifestées la puissance et la sagesse infinies.

Le second fut pour délivrer toutes créatures et existences du Mal et de l’assaut de Cytraul (le Néant).

Le troisième pour réparer ce qui avait été perdu, ou étant devenu corrompu ; ou pour le rejeter et lui substituer un meilleur être. Ainsi en sera-t-il et adviendra-t-il pour chaque existence jusqu’à ce que tout être et toute la création aient évolué jusqu’aux dernières limites de la Bonté.


Sagesses & Traditions / Occidentales / Celtiques Citation
Triade 81 



I l y a trois fondements de l’Unité : La Perfection, car il ne peut y avoir deux genres d’une universalité, l’Infinité, car il ne peut exister aucune limite à une ‘entièreté”, l’Immuabilité, car il ne peut y avoir qu’une seule perfection, universalité et entièreté de quelque nature que ce soit. C’est pourquoi on ne peut concevoir Dieu que dérivé d’une fondamentale Unité.


Sagesses & Traditions / Occidentales / Celtiques Citation
Triade 76 



I l y a trois distinctions nécessaires entre l’Homme et Dieu : L’Homme a une grandeur déterminée et une mesure que Dieu ne peut avoir, l’Homme a un commencement que Dieu ne peut avoir, l’Homme peut varier, Dieu ne le peut pas.


Sagesses & Traditions / Occidentales / Celtiques Citation
Triade 47 



I l est trois nécessités auxquelles ne peut se soustraire Dieu lui-même, ce sont : Le fait d’être obligé de se limiter par rapport à ce qui est limité (et cela parce que le Relatif ne pourrait alors concevoir l’Absolu). Le fait d'être Unifié avec chaque état de Vie, chaque modalité d’existence, dans le cercle de Gwenwed (et cela parce qu’en ce cercle, les êtres et les choses sont tels que Dieu les a primitivement conçus et désirés).


Sagesses & Traditions / Occidentales / Celtiques Citation
Triade 34 



T rois choses sont impossibles, sauf à Dieu : Supporter l’Éternité absolue du cercle de Keugant, Participer à tous les États d’existence sans se renouveler, Créer, améliorer et renouveler toutes choses sans se diminuer soi-même.


Sagesses & Traditions / Occidentales / Celtiques Citation
Triade 9 



E n Dieu, il y a trois choses qui sont nécessairement forcées d’être ; ce sont : La Puissance suprême, l’Intelligence suprême, le Suprême Amour, et de là vient que toute chose a bien la fin qui lui est propre. Dieu a donc trois suprématies, ce sont : La Vie Universelle, la Science Universelle, la Puissance Universelle.


Sagesses & Traditions / Occidentales / Celtiques Citation
Triade 7 & 8 



D ieu, Infiniment Parfait, a nécessairement trois desseins créant chaque chose. Ces trois desseins sont : Accroître le Bien, amoindrir le Mal, justifier la différence qu’il y a entre chaque chose pour que chaque être puisse distinguer ce qui Doit être de ce qui Ne Doit pas être. Car il n’y a rien que Dieu ne puisse Connaître, Réaliser et Amener à Devenir.


Sagesses & Traditions / Occidentales / Celtiques Citation
Triade 6 



L es trois preuves que Dieu nous donne de ce qu’il a fait et ce qu’il fera sont : Sa Puissance Infinie, sa Sagesse Infinie, son Amour Infini.


Sagesses & Traditions / Occidentales / Celtiques Citation
Triade 5 



E n Dieu sont trois impossibilités, car il ne peut pas être à la fois : La Plénitude du Bien en tant que Devenir, la Plénitude du Bien en tant que Désir, la Plénitude du Bien en tant que Possibilité.


Sagesses & Traditions / Occidentales / Celtiques Citation
Triade 4 



E n Dieu sont trois nécessités primordiales, qui ne peuvent se trouver complètes dans un autre être. Ce sont : Dieu est nécessairement la Vie à son maximum, Dieu est nécessairement la Connaissance à son maximum, Dieu est nécessairement la Puissance à son maximum.


Sagesses & Traditions / Occidentales / Celtiques Citation
Triade 3 



S i on vous demande quel est le signe de votre Père en vous, répondez : « C’est un mouvement et un repos.».


Christianisme Citation
Apocryphe: L'Évangile selon Thomas (ouvrage du IIe siècle écrit en copte découvert en 1945, à Nag Hamadi, dans le désert égyptien), logia 50 



D ieu est un feu qui réchauffe et enflamme les coeurs et les entrailles. Si nous sentons dans nos coeurs le froid qui vient du démon - car le démon est froid - ayons recours au Seigneur et il viendra réchauffer notre coeur d'un amour parfait,non seulement envers lui, mais aussi envers le prochain. Et la froidure du démon fuira devant sa Face. Là où est Dieu, il n'y a aucun mal... Dieu nous montre son amour du genre humain non seulement quand nous faisons le bien, mais aussi quand nous l'offensons méritant sa colère...Ne dis pas que Dieu est juste, enseigne saint Isaac le Syrien... David l'appelait " juste ", mais son Fils nous a montré qu'il est plutôt bon et miséricordieux. Où est sa Justice? Nous étions des pécheurs, et le Christ est mort pour nous (Homélie 90).


Christianisme / Orthodoxie Citation
Instructions spirituelles, dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, Éditions Abbaye de Bellefontaine et Desclée de Brouwer, 1995. 



J e suis l'Ame Suprême, ô Gudâkesa, situé dans le coeur de chaque être. De tous, Je suis le commencement , le milieu et la fin. […] De toutes création, ô Arjuna, Je suis le début et la fin, et l'entre-deux. […] Je suis la mort qui tout dévore, et aussi la source de tout ce qui est à venir. […] De plus , ô Arjuna, Je suis la semence de tout existence. Rien de mobile ou d'immobile n'existe sans Moi.


Hindouisme Citation
X, 20, 32, 34, 39 



D e l'eau Je suis la saveur, ô fils de Kunti, du soleil et de la lune la lumière, des mantras védiques la syllabe om. Je suis le son dans l'éther, et dans l'homme l'aptitude. De la terre Je suis le parfum originel, et du feu la chaleur. Je suis la vie en tout ce qui vit, et l'ascèse de l'ascète. Sache-le, ô fils de Prthâ, Je suis de tous les êtres le semence première. De l'intelligence, et du puissant la prouesse. Je suis la force exempt de désir et de passion. je suis, ô prince des Bhâratas, l'union charnelle qui n'enfreint pas les principes de religion. Tout état de l'être, qu'il révèle de la vertu, de la passion ou de l'ignorance, n'est qu'une manifestation de Mon énergie. En un sens, je suis tout; jamais, cependant, Je ne perds Mon individualité.


Hindouisme Citation
VI, 8-12 



T erre, eau, feu, air, éther, mental, intelligence et faux ego, ces huit éléments, distincts de Moi-même, constituent Mon énergie inférieure. O Arjuna aux-bras-puissants, outre cette énergie matérielle, une autre énergie est Mienne, une énergie supérieur, spirituelle; les êtres vivants, qui luttent avec la nature matérielle et par quoi l'univers subsiste, la constituent. De toutes choses en ce monde, matérielles comme spirituelles, sache que Je suis l'origine et la fin.


Hindouisme Citation
VI, 4-6 



L es hommes sans intelligence, ne Me connaissant point, croient que J'emprunte cette Forme, cette Personnalité. Leur ignorance les empêche de connaître Ma nature, suprême et immuable. Je ne Me montre jamais aux sots ne aux insensés; par Ma puissance interne [yoga-mâyâ], Je suis pour eux voilé. Ce monde égaré ne Me connaît donc point, Moi le Non-né, l'impérissable.


Hindouisme Citation
VII, 24-25 



D ans ce détachement impassible Dieu s'est tenu, et se tient encore, éternellement. Même quand il créa le ciel et la terre et toutes les créatures cela ne touchait pas plus son détachement que s'il eût jamais rien créé. Oui, je l'affirme : toutes les prières et toutes les bonnes oeuvres que l'homme peut accomplir ici dans le temps, le détachement de Dieu en est aussi peu touché que s'il n'y avait absolument rien de tout cela, et Dieu n'en est en rien plus clément ou mieux disposé envers l'homme que s'il n'avait jamais fait ces prières ou accompli ces bonnes oeuvres. Oui, même quand au sein de la divinité le Fils voulut devenir homme et le devint et souffrit le martyre, cela ne toucha pas l'impassible détachement de Dieu, pas plus que s'il n'était jamais devenu homme.


Christianisme / Catholicisme Citation
Oeuvres, Gallimard 1987 



D ieu réside en toute chose; et rien ne Le contient, sauf si une telle chose est Une avec Lui. Mais si celle-ci sort de l'Unité, elle sort de Dieu et entre en elle-même, et devient alors différente de Dieu, en s'en séparant elle-même. Et voici que se manifeste la Loi qui veut que toute chose doive re-sortir de soi-même pour retourner dans l'Unité ou bien rester séparée de l'Unité.


Christianisme / Protestantisme Citation
SEX PUNCTA MYSTICA OU UNE COURTE EXPLICATION DE SIX POINTS MYSTIQUES, Le troisième point, Du péché, 16-18, traduction "Quatuor Coronati", Collège de New York 



L e Dieu est unique, mais il est révélé en de nombreuses traditions, étant perçu selon le désir de chaque soi.


Hindouisme / Tantrisme Citation
Dohakosa de Saraha, sq. 79, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 


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