Dialogue  Inter-  Religieux

Le Monde > La Création

43  citations  | Page 2 / 2




L orsqu'on jette un regard sur la création, une sorte de musique mystérieuse apparaît sous cette géométrie splendide ; la nature est une symphonie ; tout y est cadence et mesure ; et l'on pourrait presque dire que Dieu a fait le monde en vers.


Divers Courants / Littérature Citation
Faits et croyances, p.186, in Océan, Éd.Robert Laffont coll. Bouquins 



L orsque [le qi] se disperse, il retourne au Vide suprême, retrouvant sa constitution originelle de fusion, sans qu'il y ait disparition ni destruction.
Lorsqu'il se condense, il donne vie à toutes sortes d'êtres, procédant de sa nature constante de fusion, sans qu'il s'agisse d'une création illusoire.


Confucianisme / Néo-confucianisme Citation
Zhangzi Zhengmeng zhu (Commentaire sur l'" Initiation correcte " de Maître Zhang), chap.1, p. 9282, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 



L e qi, à son origine dans le Vide, est pur, un et sans formes ; sous l'effet de la stimulation, il donne naissance [au Yin/Yang], et ce faisant se condense en figures visibles.
Le qi fluctuant s'agite et se déplace en tous sens, en se concentrant il se constitue en matière et engendre ainsi la multiplicité différenciée des hommes et des choses. Dans leur cycle sans fin, les deux fondements du Yin et du Yang établissent la grande norme du Ciel-Terre.


Confucianisme / Néo-confucianisme Citation
Zhengmeng 1, in Zhang Zaiji, p. 10 et 9., cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 
C'est en terme d'énergie vitale (qi) que Zhang Zai rend compte de la réalité tout entière, c'est-à-dire du Dao. Pour lui, le principe unifiant qui permet de rendre compte de l'infinie multiplicité, c'est le qi. Comme chez Wang Bi, il est le fond indifférencié (wu), vide (xu) qui rend possible l'émergence de toute chose mais en même temps, il est, comme chez Guo Xiang, tout " ce qu'il y a " (you). En somme, le qi est la totalité du Dao. […] Sur ce thème, cf. HUANG Siu-chi, " Chang Tsai's Concept of Ch'i ", East and West 18 (1968), p. 247-260; et " The Moral Point of View of Chan g Tsai T, Philosophy East and West 21 (1971), p. 141-156. Cf. également T'ANG chun-yi Chang Tsai's Theory of Mind and its Metaphysical Basis ", Philosophy East and West 6 (1956), p. 113-136; Anne D. BIRDWHISTELL, "The Concept of Knowledge in the Thought of Chang Tsai ", Philosophy East and West 35 (l985), P37-60. Toute réalité, matérielle ou spirituelle, relève du qi et de ses infinies transformations. Pour Zhang Zai, la réalité est animée dans son entier par un double processus fondamental, une sorte de respiration vitale en deux temps : inspiration/expiration, expansion/contraction, dispersion/condensation. Selon ce rythme binaire propre à la bipolarité complémentaire du Yin (condensation) et du Yang (dispersion), le qi indifférencié se cristallise dans les formes visibles, puis se dissout de nouveau, comme l'eau qui se solidifie en gelant puis se répand en fondant. (cf. Zhengmeng 2, in Zhang Zaiji, p. 12 ; les références sont au Zhuangzi 22 et au Lunheng 61)



L a vibration de l'Aum, qui résonne dans tout l'univers (" la parole " ou " bruit des grandes eaux " de la bible), comporte trois manifestations : création, conservation et destruction (Taittiriya Upanishad, I, 8).


Hindouisme / Kriya Yoga Citation
Autobiographie d'un YOGI, Éditions Kriya Yoga de Babaji, ©1946 



S on Verbe a préexisté éternellement à toutes choses existantes,
Mais elles le voilent avec sagesse à qui ne comprend pas.
En lui, mon esprit s'est éperdu de sorte qu'ils se sont mêlés tous deux intimement, mais ce n'est pas un corps qui est entré dans un corps…


Islam / Soufisme Citation
" l'Eloge du Vin ", " Kamriyga " sur le Verbe préexistant,cité par GG Anawati et Louis Gardet, " La Mystique Musulmane ", p 61 



P our Pâtanjali, Dieu est la vibration cosmique de l'Aum qu'on entend dans la méditation (Upanisads, I, 27). L'Aum, c'est le verbe créateur, le bruit du moteur cosmique, le témoin de la présence divine. Ceci doit être rapproché avec Saint Jean :

" Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu. Tout s'est fait par lui et sans lui rien ne se fait de ce qui est fait ". (Saint Jean I, 1-3 )

L'Aum (OM) des Védas est devenu le mot sacré Amin des Musulmans, l'Hums des Tibétains, et l'Amen des Chrétiens (en hébreu il signifie être sûr, fidèle).

" Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véridique, le principe de la création de Dieu " (Apoc. III.14)


Hindouisme / Kriya Yoga Citation
Autobiographie d'un YOGI, Éditions Kriya Yoga de Babaji, ©1946, chap. 26, la science du Kriya Yoga, p 233 à 241 



A partir du qi unique de l'Harmonie suprême commencent à se scinder Yin et Yang dans leur transformation; dans le Yin il y a du Yang, dans le Yang il y a du Yin, leur origine étant l'unité du Faîte suprême. Aussi longtemps que le Yin et le Yang ne se sont pas séparés, il y a reproduction à l'identique. Le Yin seul n'accomplit rien, le Yang seul n'engendre rien. Dans l'engendrement et l'accomplissement, Yin et Yang se différencient dans leur constitution. Dans le domaine humain, le ferme et le souple s'entraident, sens du juste et sens du profit s'équilibrent, Dao et objets concrets se complètent : ils réalisent ainsi le principe des dix mille changements dans l'interaction tout en fusionnant dans l'unité.


Confucianisme / Néo-confucianisme Citation
Zhangzi Zhengmeng zhu, chap. 2, p9311, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 



A insi, Dieu créa l'homme en puisant au sein des 35 catégories de pensées (1) du corps [et du monde] causal, 19 éléments complexes du corps [et du monde] astral et 16 du corps [et du monde] physique, en créant d'abord le premier [le monde causal] puis le second [le monde astral]. Suivant le principe de relativité suivant lequel l'unité première s'est scindée en une infinité de formes, le cosmos causal et le corps causal différent du cosmos et du corps astral, le cosmos et le corps physique se distinguent dans la même mesure des autres formes de création.(2)

Pour le monde causal, le cosmos matériel [l'univers] n'est pas plus composé d'électrons que le monde astral de biotrons (3), les deux mondes étant en réalité constitués d'infimes parcelles de pensées divines (1), modelées et différenciées par Maya, loi de la relativité séparant, en apparence, les " noumènes " des phénomènes. […]

Le Védanta enseigne que seul Dieu est réel, toute la création, toute existence séparée, est Maya, illusion. C'est Shankara, dans ses commentaires des Upanishads, qui a le mieux exprimé cette philosophie moniste.


Hindouisme / Kriya Yoga Citation
Autobiographie d'un YOGI, Éditions Kriya Yoga de Babaji, ©1946, chapXLIII, la résurection de Sri Yukteswar, p 402 à 418 
(1) Les " Thoughtrons" sont les "idées premières" des 19 éléments du corps [et du monde] astral et des 16 du corps [et du monde] physique grossier soit 35 "idées premières". (2) Selon Yogananda, les cellules du corps humains dérivent des molécules, les molécules des atomes, les atomes des " Lifetrons " ou biotrons (cf. 3), et les biotrons des " Thoughtrons " selon un model d'affinement du prana jusqu'à son état quintessenciel : le Thoughtrons. Dans l'ordre de la création, les " Thoughtrons " sont donc la première forme de manifestation issue de L'Aum, la Vibration Cosmique ou Verbe créateur. (Voir Yogananda 'Man's Eternal thought ' p 261-263 et 360-363.) Voir à ce propos l'étude de U. Libbrecht, " Prâna =Penuma = Qi ? " Wilt L Idema et Erik Zurcher, Tought and law in Qin and Han China, Leyde, Brill, 1990, p42_62.) et A. Cheng sur le Qi dans " Histoire de la pensée Chinoise ", édition du Seuil, 1997, p 127 à 130. (3) le " Biotron" (Lifetron en anglais) est un élément pranique (c'est à dire composé de prana).



L e Dao engendre l'Un
Un engendre Deux
Deux engendre Trois
Trois les dix mille êtres
Les dix mille êtres portent le Yin sur le dos et le Yang dans les bras
Mêlant leurs souffles (chongqi) ils réalisent l'harmonie.


Taoisme Citation
Tao-tê-king, § 42, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.7 
Constant et Un ne sont pas transcendants par rapport au changeant et au multiple. Bien au contraire: la réalité dans toute sa multiplicité en découle directement, organiquement, dans un rapport d'engendrement, et non dans un acte de création ex nihilo. (sur ce sujet, cf. R.P. PEERENBOOM, " Cosmogony, the Taoist Way ", Journal of Chinese Philosophy, 17 (1990), p. 157-174).[...] À partir de la relation ternaire (1), en effet, tout devient possible : le trois ouvre sur le multiple à l'infini. Dans le passage du Dao aux dix mille êtres, on assiste au déploiement de l'Un dans le multiple, processus dans lequel on peut voir le souffle originel, de qualité infiniment subtile, se subdiviser, se diversifier en qi de qualité de plus en plus grossière, dense et compacte. Cette aspiration d'un retour à l'unité perdue se retrouve dans d'autres cultures, mais ce qui reste spécifique à la pensée chinoise est la continuité assurée par le va-et-vient constant entre l'il-n'y-a-pas et l'il-y-a, l'invisible et le visible. La difficulté à désigner l'indésignable, ce qui est à la fois Un et multiple, à la fois indicible et dicible, est un thème récurrent dans le Laozi (Lao Tzeu) (1) Sur cette triade, cf. Anne CHENG, De la place de l'homme dans l'univers: la conception de la triade Ciel-Terre-Homme à la fin de l'antiquité chinoise ", Extrême-Orient, Extrême-Occident, 3 (1983), p. 11-22. Selon le Taipingiing (Livre de la Grande Paix), texte taoïste du IIe - IIIe siècle (sur lequel voir plus bas chap. 12, note 67): " Tout être est issu du souffle originel. ( ... ) Le souffle originel d'abord confus se concentra spontanément pour former l'Un, qui eut nom Ciel; puis il se divisa pour donner naissance au Yin qui donna la Terre, ce qui eut nom Deux; puis montant vers le Ciel et descendant vers la Terre, le Yin et le Yang se mêlèrent et donnèrent naissance à l'Homme, ce qui eut nom Trois. "



L es dix mille êtres sous le Ciel naissent de l'il-y-a
Et l'il-y-a naît de l'il-n'y-a-pas.


Taoisme Citation
Tao-tê-king, § 40, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.7 



C omme le Ciel et la Terre n'étaient pas encore formés, que tout était vaste, immense, obscur et sans aspect, cela fut appelé le Grand Commencement. Le Dao commença dans les immensités vides. Celles-ci engendrèrent l'univers duquel naquit le qi. Celui-ci prit alors des contours. Ce qui était pur et léger s'éleva et s'épandit pour donner le Ciel. Ce qui était lourd et grossier s'aggloméra et se coagula pour donner la Terre. La concentration aérée du pur et du subtil fut aisée; mais la coagulation compacte du lourd et du grossier fut difficile. Aussi le Ciel fut-il achevé en premier, et la Terre formée seulement après.

Les essences assemblées du Ciel et de la Terre donnèrent le Yin et le Yang. Les essences concentrées du Yin et du Yang donnèrent les quatre saisons. Les essences dispersées des quatre saisons donnèrent les dix mille êtres. Le souffle chaud du Yang en accumulation engendra le feu, et l'essence du souffle du feu donna le soleil. Le souffle froid du Yin en accumulation donna l'eau, et l'essence du souffle de l'eau donna la lune (1). [ ... ]

Des souffles rejetés par le Ciel, ceux qui sont déchaînés donnent le vent, des souffles contenus par la Terre, ceux qui sont harmonieux donnent la pluie. Les bêtes à poil et à plume sont les espèces qui marchent et qui volent: aussi relèvent-elles du Yang. Les bêtes à carapace et écailles sont les espèces qui se tapissent et se cachent : aussi relèvent-elles du Yin. [ ...] Les êtres d'une même espèce s'ébranlent mutuellement, la racine et les branches se répondent ".


Taoisme Citation
Huainanzi 3, éd. Z7,JC, p. 35-36, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 (voir aussi "La Philosophie morale dans le néoconfucianisme (Tcheou Touen-yi)", Paris, PUF, 1954.) 
(1) Les " essences " (jing) constituent la forme la plus subtile de l'énergie primordiale, du qi. (note du traducteur)
Cette cosmogonie où l'on voit les souffles légers Yang s'élever pour former le Ciel, et les souffles denses Yin sombrer pour former la Terre appelle une division analogue dans l'être humain entre deux sortes d'âmes qui cherchent à quitter le corps pour retourner à leur origine: les âmes hun aspirent à s'élever vers le Ciel du fait qu'elles sont Yang, et les âmes po à revenir à la Terre de par leur nature Yin.



L 'homme prend modèle sur la terre
La Terre sur le Ciel
Le Ciel sur le Dao
Et le Dao sur lui-même.


Taoisme Citation
Tao-tê-king, chap. 25, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 



C ette création de la pensée dans une masse inanimée, aveugle et insensible, est sans doute une action toute puissante. Voilà un créateur.


Christianisme / Catholicisme Citation
Lettres...., I, réflexions, in Œuvres philosophiques, Paris, Charpentier, 1863, P.193 



C e premier être, que je reconnais pour la source féconde de tous les autres, m'a donc tiré du néant ; je n'étais rien, et c'est par lui seul que j'ai commencé à être tout ce que je suis ; c'est en lui que j'ai l'être, le mouvement et la vie.


Christianisme / Catholicisme Citation
Lettres...., I, 4, 1, in Œuvres philosophiques, Paris, Charpentier, 1863, P.194 



S ans Faîte et pourtant Faîte suprême! Le Faîte suprême dans le mouvement donne naissance au Yang, le mouvement parvenu à son comble devient quiétude, dans la quiétude prend naissance le Yin, la quiétude parvenue à son comble fait retour au mouvement. Mouvement et quiétude alternent, prenant racine l'un dans l'autre. Un Yin, un Yang, de leur partage surgissent les deux modèles. De la transformation du Yang et de son union avec le Yin naissent eau, feu, bois, métal, terre. Lorsque ces cinq énergies agissent dans une succession harmonieuse, les quatre saisons suivent leur cours.

Un cycle des Cinq Agents correspond à une alternance du Yin et du Yang. Le Yin et le Yang se fondent dans le Faite suprême. Le Faîte suprême trouve sa racine dans le Sans Faite. Les Cinq Agents naissent chacun avec sa nature propre. Le Sans Faite dans sa vérité, le Yin/Yang et les Cinq Agents dans leur quintessence, mystérieusement s'unissent et se condensent. Le Dao du qian se fait masculin, le Dao du kun se fait féminin (1). Ces deux énergies en interaction engendrent et transforment les dix mille êtres. Les dix mille êtres se reproduisent et prolifèrent, et leurs transformations n'ont pas de fin. […]

Grand est le Livre des Mutations! Voilà ce qu'il contient de meilleure !


Confucianisme / Néo-confucianisme Citation
Taijitu shuo (Explication du Diagramme du Faîte suprême) par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; les citations du dernier paragraphe sont tirées du Shuogua (Explication des figures) 2 et du Grand Commentaire aux Mutations (Xici A 4) 
(1) Qian et kun sont les noms des deux premiers hexagrammes des Mutations, entièrement constitués de traits Yang et de traits Yin et associés respectivement au Ciel et à la Terre.



L 'Harmonie suprême est ce qui s'appelle Dao. En elle est contenue la nature [de tous les processus] : flotter/sombrer, monter/descendre, mouvement/repos, stimulation mutuelle. C'est en elle que [les processus] trouvent leur origine : génération, interaction, vaincre/être vaincu, contraction/expansion. À son avènement, elle est infime et subtile, " aisée et simple ", mais à son achèvement, elle est vaste et grande, ferme et solide. [ ... ]

Ce qui se disperse, se différencie et peut prendre figure visible est énergie vitale (qi) ; ce qui est pur, pénètre partout et ne peut prendre de forme visible est puissance spirituelle (shen) (1). À moins d'être comme du qi en mouvement, les forces génératrices [du Ciel-Terre] ne sauraient être considérées comme en Harmonie suprême.

Le Vide suprême n'a a pas de formes : c' est la constitution originelle du qi. La condensation et la dissolution [du qi] sont des formes temporaires dues aux changements et aux transformations. Bien que le qi du Ciel-Terre se condense et se disperse, repousse et recueille de cent façons, en tant que principe (LI) il opère selon un ordre infaillible. Le qi est une chose qui se dissout pour revenir au sans-forme en se maintenant dans sa constitution, et qui se condense pour donner des figures sans s'écarter de sa constante.

Le Vide suprême ne peut être que qi, le qi ne peut que se condenser pour donner les dix mille êtres, les dix mille êtres ne peuvent que se dissoudre pour revenir au Vide suprême. Avènement et résorption alternent en un cycle universellement nécessaire. […] Le Vide suprême est pur, étant pur il est sans obstruction, étant sans obstruction il est spirituel (shen). Le contraire du pur est le trouble ; le trouble est obstruction, et l'obstruction donne les formes.


Confucianisme / Néo-confucianisme Citation
Zhengmeng 1, in Zhang Zai ji, p. 7-9, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 
(1) " Spirituel " (shen) qualifierait donc le qi un et indifférencié du Vide suprême, alors qu'il ne s'est pas encore condensé et diversifié dans les formes sensibles. Le qi est donc la totalité du Dao, dans son aspect invisible aussi bien que visible.



L e Dao engendre l'Un
Un engendre Deux
Deux engendre Trois
Trois les dix mille êtres
Les dix mille êtres portent le Yin sur le dos et le Yang dans les bras
Mêlant leurs souffles, ils réalisent l'harmonie.


Taoisme Citation
Tao-tê-king, § 42, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.7 



I l m'a tiré du néant pour me faire tout ce que je suis...
et il me continue l'être, qui ne m'est point naturel


Christianisme / Catholicisme Citation
Lettres...., I, 4, 1, in Œuvres philosophiques, Paris, Charpentier, 1863, P.194 
Je n'ai donc pas l'être véritable ; mon être est emprunté, c'est l'ombre de l'être véritable, un demi-être, sans cesse entre l'être et le néant. Dieu m'a donné l'être ; je lui dois ce que je suis. Dieu m'a donné moi-même à moi-même. Il m'a donné mon corps et mon âme, c'est-à-dire mon étendue et ma pensée.


Page:  1 |2



Options de lecture
En vous inscrivant gratuitement avec le lien ci-dessous vous pourrez :

A la lecture des livres sacrés :
- Bookmark Ajouter un marque page à tout moment pour retrouver votre dernière page de lecture.
- Cut/paste Copier/coller et enregistrer en quelques clics les passages qui vous plaisent dans votre collection de citation.
- Reading Plan Enregistrer votre plan de lecture

A la lecture des citations :
- Ajouter vos citations favorites à votre collection
- Voter pour vos citations préférées
- Vous envoyer par email une citation
- Bookmark Partager vos pensées, croyances, lectures en rajoutant des citations

Mais aussi
- Conserver vos préférences de lecture (style de caractère, background, taille de caractère, etc.

S'inscrire gratuitement


Livres sacrés des Religions du Monde
Le Dhammapada
Le sutra du Diamand et le sutra du Coeur
La sainte Bible
Corpus Hermetica
La Bhagavad Gita
Les Upanishads (extraits)
Les Lois de Manu
Le saint Coran
L'Avesta
Ecrits de Bahá’u’lláh
Le Livre des morts Tibétain
Sepher Ha Zohar


Citations par livres sacrés




Citations par auteurs




Citations par courants de pensée




Citations par thèmes




Recherche de citations par mots-clefs
:

:



La bibliomancie :
une divination gratuite à la portée de tous !
La bibliomancie est une forme de voyance dans laquelle on tire des conclusions à une question à travers une phrase (ici une citation) tirée au hasard parmis des livres sacrés ou les écrits des saints. Vous êtes prêts ?

- Ecrivez votre question ci-dessous, choissisez la source des réponses puis cliquez sur Envoyer.


Autres outils
Chronologie des Religions du Monde
Bibliothèque d'images sacrées des Religions du Monde
Best Of des Citations
♥ Notre projet ♥ ⇄ ♥ Votre projet ♥
♠ Nouvelles versions de l'application Android à télécharger sur Google Play