Dialogue  Inter-  Religieux

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Q uand bien même tous les arbres de la terre se changeraient en calames [plumes pour écrire], quand bien même l'océan serait un océan d'encre où conflueraient sept autres océans, les paroles d'Allah ne s'épuiseraient pas.


Citation 2113  | 
Sourate Loqman (31), verset 27 




L 'homme, quelque rabaissé qu'il soit au-dehors, se sent souverain dans sa propre âme. Il s'est forgé quelque part, au cœur de son moi, un organe de contrôle qui surveille si ses propres émotions et ses propres actions sont conformes à ses exigences. Ne le sont-elles pas, les voilà impitoyablement inhibées et reprises. La perception intérieure, la conscience, rend compte au moi de tous les processus importants qui ont lieu dans l'appareil psychique, et la volonté, guidée par ces renseignements, exécute ce qui est ordonné par le moi, corrigeant ce qui voudrait se réaliser de manière indépendante (…).
Dans certaines maladies, et, de fait, justement dans les névroses, que nous étudions, il en est autrement. Le moi se sent mal à l'aise, il touche aux limites de sa puissance en sa propre maison, l'âme. Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent ; on n'est pas non plus capable de les chasser. Ces hôtes étrangers semblent même être plus forts que ceux qui sont soumis au moi ; ils résistent à toutes les forces de la volonté qui ont déjà fait leurs preuves, restent insensibles à une réfutation logique, ils ne sont pas touchés par l'affirmation contraire de la réalité. La psychanalyse entreprend d'élucider ces cas morbides inquiétants, elle organise de longues et minutieuses recherches, elle se forge des notions de secours et des constructions scientifiques, et, finalement, peut dire au moi :
«Il n'y a rien d'étranger qui se soit introduit en toi, c'est une part de ta propre vie psychique qui s'est soustraite à ta connaissance et à la maîtrise de ton vouloir. C'est d'ailleurs pourquoi tu es si faible dans ta défense; tu luttes avec une partie de ta force contre l'autre partie, tu ne peux pas rassembler toute ta force ainsi que tu le ferais contre un ennemi extérieur. (…) La faute, je dois le dire, en revient à toi. Tu as trop présumé de ta force lorsque tu as cru pouvoir disposer à ton gré de tes instincts sexuels et n'être pas obligé de tenir compte le moins du monde de leurs aspirations. Ils se sont alors révoltés et ont suivi leurs propres voies obscures afin de se soustraire à la répression, ils ont conquis leur droit d'une manière qui ne pouvait plus te convenir.(…) Le psychique ne coïncide pas en toi avec le conscient : qu'une chose se passe dans ton âme ou que tu en sois de plus averti, voilà qui n'est pas la même chose(…).»
C'est de cette manière que la psychanalyse voudrait instruire le moi. Mais les deux clartés qu'elle nous apporte : savoir, que la vie instinctive de la sexualité ne saurait être complètement domptée en nous et que les processus psychiques sont en eux-mêmes inconscients, et ne deviennent accessibles et subordonnés au moi que par une perception incomplète et incertaine, équivalent à affirmer que le moi n'est pas maître dans sa propre maison.


Citation 2068  | 
Essais de psychanalyse appliquée, (une difficulté de la psychanalyse). 




L e même rapport d'union qu'ont entre eux les membres du corps, les êtres raisonnables, bien que séparés les uns des autres, l'ont aussi entre eux parce qu'ils sont faits pour coopérer ensemble à une même œuvre. Et cette pensée touchera ton âme bien plus vivement encore, si tu te dis souvent à toi-même : "je suis un membre du corps que composent les êtres raisonnables".
Si tu te dis seulement que tu en es une partie, c'est que tu n'aimes pas encore les hommes de tout ton cœur ; c'est que tu ne saisis pas encore la joie de l'acte de générosité, c'est que tu y appréhendes simplement une chose qui convient et que tu ne fais pas du bien aux hommes comme si tu faisais ton bien propre.


Citation 2053  | 
Pensées pour moi-même. 




P armi les choses, les unes dépendent de nous, les autres n'en dépendent pas. Celles qui dépendent de nous, ce sont l'opinion, la tendance, le désir, l'aversion: en un mot tout ce qui est notre œuvre. Celles qui ne dépendent pas de nous, ce sont le corps, les biens, la réputation, les dignités: en un mot tout ce qui n'est pas notre œuvre.
Les choses qui dépendent de nous sont par nature libres; nul ne peut les empêcher, rien ne peut les entraver; mais celles qui ne dépendent pas de nous sont impuissantes, esclaves, sujettes à empêchement, étrangères à nous.
Souviens-toi donc que, si tu crois libres ces choses qui, de par leur nature, sont serviles, et propres à toi celles qui sont étrangères, tu seras entravé, affligé, troublé, tu accuseras dieux et hommes. Mais si tu crois tien cela seul qui est tien, et étranger ce qui en effet t'est étranger, nul ne le forcera jamais à faire une chose, nul ne t'en empêchera; tu ne te plaindras de personne, tu n'accuseras personne; tu ne feras pas involontairement une seule action; personne ne te nuira, et d'ennemi, tu n'en auras point, car tu ne souffriras rien de nuisible.


Citation 2052  | 
Manuel. 




C e qui nous perd, c'est que nous n'avons pas plus tôt goûté la philosophie du bout des lèvres, que nous voulons faire les sages et être tout de suite utiles aux autres ; nous voulons réformer le monde. Eh ! Mon ami, réforme-toi auparavant toi-même, et ensuite fais voir aux hommes un homme que la philosophie a formé. En mangeant avec eux, ente promenant avec eux, instruis-les par ton exemple ; cède-leur à tous, préfère-les tous à toi, supporte-les tous. Ainsi, tu leur seras utile.


Citation 2050  | 
Entretiens. 




O r, quand le Père qui l'avait engendré comprit qu'il se mouvait et vivait, ce Monde, image née des Dieux éternels, il se réjouit et, dans sa joie, il réfléchit aux moyens de le rendre plus semblable encore à son modèle. Comme effectivement ce modèle se trouve être un vivant éternel, le dieu entreprit aussi de faire que notre univers aussi devienne finalement tel, dans la mesure du possible. Or, ce vivant, comme il était éternel, il n'était pas possible de l'adapter en tout point au vivant qui était engendré. C'est pourquoi son auteur (le Démiurge) s'est préoccupé de fabriquer une certaine imitation mobile de l'éternité et, tout en organisant le Ciel, il a fait, de l'éternité immobile et une, cette image éternelle qui progresse suivant la loi des Nombres, cette chose que nous appelons le Temps. En effet, les jours et les nuits, les mois et les saisons n'existaient point avant la naissance du Ciel, mais leur naissance a été ménagée, en même temps que le Ciel a été construit. Car tout cela, ce sont des divisions du temps : le passé et le futur sont des espèces engendrées (des modalités) du Temps, et lorsque nous les appliquons hors de propos à la substance éternelle, c'est que nous en ignorons la nature. Car nous disons de cette substance qu'elle était, qu'elle est et qu'elle sera. Or, en vérité, l'expression " est " ne s'applique qu'à la substance éternelle. Au contraire, " était, sera " sont des termes qu'il convient de réserver à ce qui naît et progresse dans le Temps. Car ce ne sont que des changements. Mais ce qui est toujours immuable et inchangé cela ne devient ni plus vieux, ni plus jeune, avec le temps, et jamais cela ne fut, ni ne devient actuellement, ni ne sera dans le futur. Bien au contraire, une telle réalité ne comporte aucun des accidents que le devenir implique pour les termes qui se meuvent dans l'ordre sensible, mais ces accidents sont des variétés du Temps, lequel imite l'éternité et se déroule en cercle suivant le Nombre.


Citation 2048  | 
Platon, Timée, 38 a. 




C e n'est donc plus aux hommes que je m'adresse; c'est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps : s'il est permis à de faibles créatures perdues dans l'immensité, et imperceptibles au reste de l'univers, d'oser te demander quelque chose, à toi qui as tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature; que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d'une vie pénible et passagère; que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux, et si égales devant toi; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution; que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supportent ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil; que ceux qui couvrent leur robe d'une toile blanche pour dire qu'il faut t'aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire; qu'il soit égal de t'adorer dans un jargon formé d'une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau; que ceux dont l'habit est teint en rouge ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d'un petit tas de la boue de ce monde, et qui possèdent quelques fragments arrondis d'un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu'ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu'il n'y a dans ces vanités ni de quoi envier, ni de quoi s'enorgueillir.

Puissent tous les hommes se souvenir qu'ils sont frères ! Qu'ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l'industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l'instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant.


Citation 2046  | 
Traité sur la tolérance (1763), chap. XXIII. 




P lutôt changer mes désirs que l'ordre du monde.


Citation 2043  | 
Discours de la méthode 




L a non-violence est la loi de notre espèce tout comme la violence est la loi de l'animal. L'esprit dans l'animal est à l'état latent, et l'animal ne connaît pas d'autre loi que celle de la force physique. La dignité de l'homme exige qu'il obéisse à une loi plus haute, à la force de l'esprit.


Citation 1988  | 
Lettres à l'ashram, traduit par Jean Herbert, aux éditions Albin Michel. 




E ntre des individus, l'amour, la véritable et pure affection est impossible. Quand l'amour et l'affection ont atteint la perfection, la question ne peut pas se poser car, en pareil cas, qui est l'aimé? Dieu et Dieu seul.


Citation 1985  | 
Présence de Ma Anandamayi, Editions Les Deux Océans. Traduction de J. Herbert 




A bdallah Redha. -Je voudrais, Sidi, que vous me parliez longuement de Jésus, si vous en avez le temps et si vous n'êtes pas trops malade.

Cheikh Adda. -"Laissez la maladie faire son travail et nous faisons le nôtre", disait le vénéré al-Alawi (que Dieu agrèe son âme). Cette question est très délicate et j'ai peur de blesser les coeurs. Comme une belle rose au parfun très doux que la brise caresse, la Vérité nous attire. Mais attention aux épines pour les mains fragiles! Si une goutte de sang perlait de votre doigt, mon coeur pleurerait de sa maladresse. Je veux bien parler de Jésus, mais laissez-moi, pour vous, cueillir cette belle rose, laissez-moi vous éviter la douleur. Avançons doucement, très doucement…


Citation 1956  | 
Le Choeur des prophètes - Enseignement soufis du Cheikh Adda Bentounès. Edition Albin Michel, pg.131-132 




L a paix extérieure est impossible sans paix intérieure. Nous voulons tous qu'il y ait la paix dans le monde, mais nous n'y arriverons jamais si nous n'avons pas la paix dans notre propre esprit. Nous pouvons envoyer des soit disant " forces pour maintenir la paix " dans les régions où il y a des conflits, mais la paix ne peut pas être imposée de l'extérieur avec des armes. Ce n'est qu'en établissant la paix dans notre propre esprit et en aidant les autres à faire de même que nous pouvons espérer parvenir à la paix dans le monde.


Citation 1948  |   Guéshé Kelsang Gyatso
Transformez votre vie, ISBN 2-913717-09-8, mai 2003 - © Éditions Tharpa 




L 'existence comporte trois cercles : Le cercle de la Lumière où réside Dieu et que lui seul peut traverser; le cercle du Chaos où toutes les choses de la nature émergent de la mort; le Cercle de la conscience où toutes les choses proviennent de la vie. Toutes les choses animés ont trois stades d'existence: le chaos ou la mort, la liberté humaine ou la félicité du Ciel. Les choses sont régies par trois nécessités: le commencement dans l'Abysse, le Cercle du chaos et la plénitude du Ciel. L'âme a trois voies: L'homme, la Liberté et la Lumière.


Citation 1943  | 
Tables d'Emeraude, TABLETTE XV : LE SECRET DES SECRETS 




S ache que l'homme dans son voyage vers la lumière cherche à échapper aux ténèbres de la nuit qui l'entourent comme les ombres qui entourent les étoiles dans le ciel. Comme ces étoiles dans l'espace lui aussi brillera à travers les ombres de la nuit. Sa destinée grandiose va toujours le conduire en avant jusqu'au point où il sera UN AVEC LA LUMIÈRE. Même si sur sa voie il doit passer au milieu des ombres, devant lui brille à jamais la Grande Lumière. Sa voie est obscure mais il doit conquérir les ombres qui coulent autour de lui comme la nuit. Le grand fleuve de la nuit sur lequel la barque solaire navigue à jamais. Loin dans le futur, je vois les hommes de la lumière, libres des griffes des ténèbres qui enchaînent leur Âme. Ils vivent dans la Lumière, libres des chaînes de l'obscurité qui couvrent la lumière qui est la lumière de leur Âme. Sache, Ô homme, qu'avant d'atteindre cet état il y aura plusieurs ombres obscures qui voileront ta lumière et qui tenteront de noyer dans les ténèbres la lumière de l'Âme qui veut se libérer. Ce combat entre la lumière et l'obscurité est titanesque, très ancien et pourtant toujours nouveau. Pourtant, sache qu'il y aura un temps, loin dans le futur, où LA LUMIÈRE SERA TOUT et où l'obscurité s'évanouira. Sois attentif à mes paroles de sagesse, Ô homme. Sois prêt et vigilant, et jamais ta lumière ne sera obscurcie.


Citation 1939  | 
Tables d'Emeraude, TABLETTE XII : LA LOI DES CAUSES ET DES EFFETS ET LA CLEF DE LA PROPHÉTIE 




S ache que la peur est une vibration qui provient de ceux qui sont eux-mêmes enchaînés par leurs peurs.


Citation 1932  | 
Tables d'Emeraude, TABLETTE X : LA CLEF DU TEMPS 




A u commencement il y avait une pensée éternelle. Pour qu'une pensée soit éternelle le temps doit exister. C'est pourquoi LA LOI DU TEMPS se mit à grandir DÈS LE COMMENCEMENT, DANS CETTE PENSÉE DÉCISIVE. Oui, le temps existe à travers l'espace. Il flotte dans un mouvement rythmique tranquille, dans un état immuable éternel. Le temps ne change pas, ce sont les choses qui changent dans le temps. Le temps est la force qui garde les événements séparés, chacun à sa juste place. Le temps ne bouge pas, c'est toi qui te déplaces à travers le temps, au fur et à mesure que ta conscience se déplace d'une événement à l'autre. A travers le temps tu maintiens l'éternelle unité de ton existence. Sache que même si à un moment dans le temps tu te sens fragmenté tu restes quand même UN à travers tous les temps


Citation 1926  | 
Tables d'Emeraude, TABLETTE X : LA CLEF DU TEMPS 




L es trois principaux états des créatures animées : L’Annuim (Anum) où fut leur origine, l’Abred qu’elles traversent dans le but de s’instruire, le Gwenwed où elles aboutiront dans l’accroissement infini du Pouvoir, de la Connaissance et de la Bonté, jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible d’en acquérir davantage.


Citation 1883  |   Triades Bardiques
Triade 64 




H eureux l’homme qui a connu l’épreuve, car il a trouvé la Vie.


Citation 1826  | 
Apocryphe: L'Évangile selon Thomas (ouvrage du IIe siècle écrit en copte découvert en 1945, à Nag Hamadi, dans le désert égyptien), logia 58 




J e me suis tenu au milieu du monde et je me suis manifesté à eux en chair et en os. Je les ai trouvés tous ivres. Je n’ai découvert parmi eux personne qui eût soif : mon âme a souffert pour les fils des hommes, parce que leur cœur est aveugle. Ils ne voient pas qu’ils sont venus au monde vides et qu’ils s’apprêtent à en ressortir aussi vides. Mais ils sont ivres ; quand ils auront cuvé leur vin, ils changeront d’attitude.


Citation 1816  | 
Apocryphe: L'Évangile selon Thomas (ouvrage du IIe siècle écrit en copte découvert en 1945, à Nag Hamadi, dans le désert égyptien), logia 28 




P eut-on ne pas se réjouir en voyant, avec nos yeux de chair, le soleil ? D'autant plus grande est notre joie quand notre esprit, avec l'oeil intérieur, voit le Christ, Soleil de Justice. Nous partageons alors la joie des anges. L'Apôtre a dit à ce sujet " Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux " (Ph 3, 20). Celui qui marche dans la paix, ramasse, comme avec une cuiller, les dons de la grâce. Les Pères, étant dans la paix et dans la grâce de Dieu, vivaient vieux. Quand un homme acquiert la paix, il peut déverser sur d'autres la lumière qui éclaire l'esprit... Mais il doit se souvenir des paroles du Seigneur : " Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton oeil, et alors tu verras clair pour enlever la paille de l'oeil de ton frère " (Mt 7, 5).


Citation 1792  | 
Instructions spirituelles, dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, Éditions Abbaye de Bellefontaine et Desclée de Brouwer, 1995. 




Q uand j’ai reçu la grâce du Saint Esprit, j’ai connu que Dieu m’avait pardonné mes péchés. Sa grâce m’en rendait témoignage et je pensais n’avoir besoin de rien d’autre. Mais il ne faut pas penser ainsi ; bien que nos péchés soient déjà pardonnés, il nous faudra nous les rappeler toute notre vie, dans la componction et le repentir. Moi, en n’agissant pas ainsi, j’ai perdu la componction et le repentir et j’ai eu à souffrir beaucoup de la part des démons. Je ne pouvais comprendre ce qui se passait en moi ; mon âme connaissait le Seigneur et son Amour ; pourquoi donc cet assaut de pensées mauvaises ? Mais le Seigneur eut pitié de moi et me montra la voie de l’humilité : " Tiens-toi bien consciemment en enfer et ne désespère pas. " Ainsi fut vaincu l’ennemi.


Citation 1769  | 
Silouane, Écrits spirituels, pp. 30-31, Abbaye de Bellefontaine, 1974. 




S i tu sens en toi la paix divine et l’amour universel, ton âme est déjà semblable à Dieu.


Citation 1766  | 
Silouane, Écrits spirituels, p. 25 , Abbaye de Bellefontaine, 1974. 




L e Seigneur Bienheureux dit: Bien que nous ayons tous deux traversé d'innombrables existences, ô Arjuna, vainqueur des ennemis, Je Me souviens de toutes, quand toi, tu les as oubliées. Je demeure non né, et Mon Corps spirituel et absolu, ne se détériore jamais, Je suis le Seigneur de tous les êtres. Et pourtant, en Ma Forme originelle, Je descends dans cet univers à intervalles réguliers. Chaque fois qu'en quelque endroit de l'univers, la spiritualité voit un déclin, et que s'élève l'irréligion, ô descendant de Bharata, Je descends en personne. J'apparais d'âge en âge afin de délivrer Mes dévots, d'anéantir les mécréants, rétablir les principes de la spiritualité. Celui, ô Arjuna, qui connaît l'absolu de Mon avènement et de Mes Actes n'aura plus à renaître dans l'univers matériel; quittant son corps, il entre dans Mon royaume éternel. Libres de toutes attache, affranchis de la peur et de la colère, complètement absorbés en Moi et en Moi cherchant refuge, nombreux ceux qui devinrent purifiés en apprenant à Me connaître, et tous développèrent ainsi un pur amour pour Moi. Tous suivent Ma voie, d'une façon ou d'une autre, ô fils de Pârtha, et selon qu'ils s'abandonnent à Moi, en proportion Je les récompense


Citation 1705  | 
IV, 5-11 




P ourquoi Dieu s'est-il fait homme ? Pour que je naisse Dieu, le même Dieu ! Dieu est mort pour que je meure du monde entier et de toutes les choses créées. C'est dans ce sens qu'il faut entendre la parole de Notre-Seigneur : «Tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai révélé.» Qu'est-ce donc que le Fils entend de son Père ? Le Père ne peut qu'engendrer, le Fils ne peut qu'être engendré. Tout ce que le Père a, tout ce qu'Il est, l'abîme de l'être divin et de la nature divine, Il l'engendre pleinement dans son Fils unique. Voilà ce que le Fils entend du Père, voilà ce qu'Il nous a révélé, afin que nous soyons le même Fils. Tout ce qu'a le Fils, il l'a de son Père, être et nature, pour que nous soyons le même Fils. Le Saint-Esprit, personne ne l'a non plus, à moins d'être le Fils unique. […] Il en va de même de l'homme, qui est le Fils unique : l'Esprit-Saint demeure en lui essentiellement c'est pourquoi il est dit dans le livre de la Sagesse : «Je t'ai engendré aujourd'hui dans le reflet de ma lumière éternelle, dans la plénitude et la splendeur des saints.» Il l'engendre maintenante et aujourd'hui. Et c'est la naissance dans la déité, là ils sont «baptisés dans l'Esprit-Saint», selon la promesse que le Père leur a faite. C'est, «après ces jours qui ne durent guère ou peu», la «plénitude de la déité». Là il n'y a ni jour ni nuit ; là ce qui est à plus de mille lieues de distance est aussi près de moi que l'endroit où je me tiens en ce moment ; là est la plénitude et l'abondance de toute la déité ; là n'est qu'unité.


Citation 1677  | 
Oeuvres, Sermon n° 29, Traduit par Alain de Libera 




L e temps de la vie de l'homme, un instant ; sa substance, fluente ; ses sensations, indistinctes ; l'assemblage de tout son corps, une facile décomposition ; son âme, un tourbillon ; son destin, difficilement conjecturable ; sa renommée, une vague opinion. Pour le dire en un mot, tout ce qui est de son corps est eau courante ; tout ce qui est de son âme, songe et fumée. Sa vie est une guerre, un séjour sur une terre étrangère ; sa renommée posthume, un oubli. Qu'est-ce donc qui peut nous guider ? Une seule et unique chose : la philosophie. Et la philosophie consiste en ceci: à veiller à ce que le génie qui est en nous reste sans outrage et sans peines ; à ce qu'il ne fasse rien au hasard, ni par mensonge ni par faux-semblant ; à ce qu'il ne s'attache point à ce que le autres font ou ne font pas. Et, en outre, à accepter ce qui arrive et ce qui lui est dévolu, comme venant de là même d'où lui-même est venu. Et surtout, à attendre la mort avec une âme sereine sans y voir autre chose que la dissolution des éléments dont est composé chaque être vivant. Si donc pour ces éléments eux-mêmes, il n'y a rien de redoutable à ce que chacun se transforme continuellement en un autre, pourquoi craindrait-on la transformation de leur ensemble et sa dissolution ? C'est selon la nature ; et rien n'est mal de ce qui se fait selon la nature.


Citation 1669  | 
Pensées pour moi-même, Livre II, XVII, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 



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