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Citation
d' (Abou'l Hassan Ali)Al-Hujwiri
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Islam, Soufisme
"Kashf al mahjub ", trad. Nicholson, p 281 Déjà, les feux du tajrid enivrent (cf. Massignon, Passions p 868), mais s'y laisser prendre enferme en soi même. Pour qui atteint le tafrid et y demeure, l'unicité divine, le tawhid, reste une unicité isolante, la fulguration d'une transcendance imparticipée et imparticipable, et non point une unification en Dieu et pour Dieu.
On voit combien Hallaj avait raison, qui demandait malgré l'aide que pouvait apporter tajrid et tafrid au dépouillement de l'âme, la renonciation humble de l'esseulement, pour un au-delà, pour que l'âme, esseulée cette fois par Dieu, entre en la solitude divine. Renoncer à la plénitude isolante, pour un dialogue d'amour, une union d'amour avec Dieu, une inhabitation divine qui est un pur don de grâce.
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