Patrimoine  Mondial  de la pensée

Sagesses & enseignements
Hindouisme

499 citations | Page 9 / 20




L es morts, en vérité, sont heureux. Ils se sont débarrassés de leur encombrante carapace: leur corps. Les morts ne pleurent pas, ce sont les survivants qui pleurent les morts. Est-ce que les hommes ont peur de dormir ? Bien au contraire, le sommeil est recherché et, à son réveil, chacun dit qu'il a bien dormi. On prépare soigneusement son lit pour bien dormir. Or le sommeil est une mort temporaire; la mort est un sommeil prolongé. Puisque l'homme meurt ainsi tandis qu'il vit, il n'a pas besoin de pleurer le décès d'autrui. Notre existence est évidente, avec ou sans corps physique, dans l'état de veille, le rêve ou le sommeil sans rêve. Alors pourquoi vouloir rester enchaîné dans le corps. Que l'homme trouve son Atman, son Soi immortel. Alors il pourra mourir, devenir immortel et heureux.


Citation 1965  | 
L'Enseignement de Ramana Maharshi, trad. A. Dupuis, A. Perelli, J. Herbert, Albin Michel, 1972 




V ous n'aimez pas souffrir vous-même. Comment pouvez-vous donc infliger des souffrances à autrui? Contentez-vous de chasser les moustiques puisque leurs piqûres vous font mal.


Citation 1964  | 
L'Enseignement de Ramana Maharshi, trad. A. Dupuis, A. Perelli, J. Herbert, Albin Michel, 1972 




L e silence ne consiste pas à fermer la bouche; c'est un éternel discours. L'état qui transcende la parole et la pensée, c'est mauna.


Citation 1963  | 
L'Enseignement de Ramana Maharshi, trad. A. Dupuis, A. Perelli, J. Herbert, Albin Michel, 1972 




V otre devoir est d'abord de vous aider vous-mêmeet de devenir aussi fort et stable que possible. Vous y parviendrez en vous soumettant totalement à Dieu. Vous ne pouvez plus ensuite retenir le sens de votre ego, de votre moi individuel. Vous ne pouvez faire autrement que d'obéir à sa Volonté. Vous verrez alors que le silence, et non pas la prière, est l'accomplissement le plus élevé.


Citation 1962  | 
L'Enseignement de Ramana Maharshi, trad. A. Dupuis, A. Perelli, J. Herbert, Albin Michel, 1972 




L a solitude est partout. L'individu est toujours seul. Ce qu'il doit faire, c'est la découvrir en lui-même et non pas la trouver en dehors de lui.


Citation 1961  | 
L'Enseignement de Ramana Maharshi, trad. A. Dupuis, A. Perelli, J. Herbert, Albin Michel, 1972 




L e langage muet de coeur à coeur vaut tous les langages. Toute conversation doit finir dans le silence seulement.


Citation 1960  | 
L'Enseignement de Ramana Maharshi, trad. A. Dupuis, A. Perelli, J. Herbert, Albin Michel, 1972 




L a méditation est un des arts majeurs dans la vie, peut-être «l'art suprême», et on ne peut l'apprendre de personne: c'est sa beauté. Il n'a pas de technique, donc pas d’autorité. Lorsque vous apprenez à vous connaître, observez-vous, observez la façon dont vous marchez, dont vous mangez, ce que vous dites, les commérages, la haine, la jalousie —être conscients de tout cela en vous, sans option, fait partie de la méditation.


Citation 1842  | 
Se libérer du connu, chap. 15 du livre, Stock, 1977, ISBN 2-234-00746-1 




L a méditation ne consiste pas à suivre un système; ce n'est pas une constante répétition ou imitation; ce n'est pas une concentration. Une des méthodes favorites de certaines personnes qui enseignent la méditation est d'insister auprès de leurs élèves sur la nécessité de se concentrer, c'est-à-dire de fixer leur esprit sur une pensée et d'expulser toutes les autres. C'est la chose la plus stupide, la plus nocive que puisse faire n'importe quel écolier, lorsqu'on l'y oblige. Cela veut dire que pendant tout ce temps on est le lieu d'un combat entre la volonté insistante de se concentrer et l'esprit qui vagabonde, tandis qu'il faudrait être attentif à tous les mouvements de la pensée, partout où elle va. Lorsque votre esprit erre à l'aventure, c'est que vous êtes intéressé par autre chose que ce que vous faites.


Citation 1841  | 
Se libérer du connu, chap. 15 du livre, Stock, 1977, ISBN 2-234-00746-1 




L a méditation consiste à être conscient de chaque pensée, de chaque sentiment; à ne jamais les juger en bien ou en mal, mais à les observer et à se mouvoir avec eux. En cet état d'observation, on commence à comprendre tout le mouvement du penser et du sentir. De cette lucidité naît le silence.


Citation 1840  | 
Se libérer du connu, chap. 15 du livre, Stock, 1977, ISBN 2-234-00746-1 




T out entier purifié par l'intelligence, maîtrisant le mental avec détermination, renonçant aux objets qui font le plaisir des sens, affranchi et de l'attachement et de l'aversion, l'homme qui vit en un lieu retiré, qui mange peu et maîtrise le corps et la langue, qui toujours demeures en contemplation, détaché, sans faux ego, sans vaine puissance ou vaine gloire, sans convoitise ni colère, qui se ferme aux choses matérielles, libre de tout sentiment de possession, serin, - cet homme se trouve certes élevé au niveau de la réalisation spirituelle.


Citation 1744  | 
XVIII, 51 




M ais le bonheur né du contact des sens avec leurs objets, qui d'abord est pareil au nectar, mais à la fin prend le goût du poison, ce bonheur est dit appartenir à la passion.


Citation 1743  | 
XVIII, 38 




L e Seigneur Bienheureux dit: Abandonner les fruits de toute actes, voilà ce qu'entendent les sages par ce mot, "renoncement" [tyâga]. Et ce que les grands érudits nomment "sannyâsa ", c'est l'état même de l'homme qui pratique ce renoncement. […] L'homme d'intelligence, établi dans la vertu, qui ne hait l'action défavorable ni s'attache à l'action propice, n'éprouve aucun doute quant à l'agir. Impossible, en vérité, est, pour l'être incarné, le renoncement à tout acte. Et donc, le vrai renoncement, on dira que le pratique celui qui renonce aux fruits de l'acte. […] L'homme peut goûter les fruits de renoncement par la simple maîtrise de soi, le détachement des choses de ce monde et le désintérêt à l'égard des plaisirs matériels. Là réside en fait la plus haute perfection du renoncement.


Citation 1742  | 
XVIII, 2, 10-11, 49 




L e Seigneur Bienheureux dit: Absence de crainte, purification de l'existence, développement du savoir spirituel, charité, maîtrise de soi, accomplissement des sacrifices, étude des Vedas, austérité et simplicité, non-violence, véracité, absence de colère, renoncement, sérénité, aversion pour la critique, compassion, absence de convoitise, douceur, modestie et ferme détermination, vigueur, pardon, force moral, pureté, absence d'envie et de pureté des honneurs, - telles sont, ô descendant de Bharata, les qualités spirituelles des hommes de vertu, des hommes nés de la nature divine.


Citation 1741  | 
XVI, 1 




L a nature matérielle est formée des trois gunas: vertu, passion et ignorance. […] O toi sans péché, sache que la vertu, le plus pur des gunas, éclaire l'être et affranchit des suites de tous ces actes coupables. Celui qu'elle gouverne développe le savoir, mais dans un même temps, devient conditionné par le sentiment de bonheur qu'elle procure. La passion, sache-le, consiste en soifs, en désirs ardents et sans fin, ô fils de Kunti. Elle rive l'âme incarné qu'elle domine à l'action matérielle et à ses fruits. Quant à l'ignorance, ô descendant de Bharata, sache qu'elle cause l'égarement de tous les êtres. Ce gunas entraîne folie, indolence et sommeil, qui enchaînent l'âme incarnée. La vertu attache au bonheur, la passion aux fruits de ses actes, et l'ignorance à la folie, ô descendant de Bharata. Qui meurt sous la vertu gagne les planètes supérieures, las planètes pures où vivent les grands sages. Qui meurt sous la passion renaît parmi les hommes qui se vouent à l'action intéressée. Et qui meurt sous l'ignorance renaît dans le monde des bêtes


Citation 1740  | 
XIV, 5-9 & 14-15 




Q uand l'homme d'intelligence cesse de voir en terme d'identités multiples, dues à des corps multiples, il atteint la vision de brahman. Alors, par tout, il ne voit que l'âme spirituelle. […] Comme l'éther, qui, partout répandu, ne saurait partout, lui de nature subtile, se mêler à rien, ainsi l'âme, de la substance du brahman, bien que dans le corps, ne se mêle pas avec lui. Comme le soleil, à lui seul, illumine tout l'univers, ainsi, ô descendant de Bharata, l'âme spirituelle, à elle seule, éclaire de la conscience le corps tout entier.


Citation 1739  | 
XIII, 31-34 




L 'Ame Suprême, certains La perçoivent à travers la méditation, d'autres en cultivant la connaissance, d'autre encore par l'action non intéressée.


Citation 1738  | 
XIII, 25 




L 'humilité, la modestie, la non-violence, la tolérance, la simplicité, l'acte d'approcher un maître spirituel authentique, la pureté, la constance et la maîtrise de soi; le renoncement aux objets du plaisir des sens, affranchissement du faux ego et la claire perception que naisse, maladie, vieillesse et mort sont maux à combattre; le détachement d'avec sa femme. ses enfants, son foyer et ce qui s'y rattache, l égalité d'esprit en tout situation, agréable ou pénible; la dévotion pure et constante envers Moi, la recherche des lieux solitaires et le détachement des masses, le fait de reconnaître l'importance de la réalisation spirituelle, et la recherche philosophique de la Vérité Absolue, - tel est, Je le déclare, le savoir, l'ignorance tout ce qui va contre.


Citation 1737  | 
XIII, 8 




C elui, envieux de rien, qui se comporte avec tous en ami bienveillant, qui de rien ne se croit le possesseur, qui du faux ego est affranchi et dans la joie comme dans la peine reste le même, qui plein de pardon, toujours connaît le contentement, qui avec détermination est engagé dans le service de dévotion, et dont le mental et l'intelligence sont en accord avec Moi, celui-là M'est très cher. Celui qui jamais n'est cause d'agitation pour autrui et que jamais non plus l'agitation ne trouble, que joies et peines n'affectent pas, celui-là M'est très cher. Celui qui ne dépend en rien des modes de l'action matérielle, l'être pur, expert en tout, libre de tout anxiété, affranchi de la souffrance, et qui ne recherche point le fruit de ses actes, celui-là, Mon dévot, M'est très cher. Celui qui ne se saisit ni de la joie ni de la peine, qui ne s'afflige ni convoite, qui renonce au favorable comme au défavorable, celui-là, Mon dévot, M'est très cher. Celui qui envers l'ami ou l'ennemi se montre égale, et le même devant la gloire ou l'opprobre, la chaleur ou le froid, les joies ou les peines, l'éloge ou la blâme, qui toujours est libre de toute souillure, silencieux, satisfait de tout, insouciant du gîte, et qui, établi dans la connaissance, Me sert avec amour et dévotion, celui-là M'est très cher. Celui qui, plein de foi, dans cette impérissable voie du service de dévotion s'engage tout entier, faisant de Moi le but suprême , celui-là M'est infiniment cher.


Citation 1736  | 
XII, 13-20 




S i tu en peux ô Mon cher Arjuna, ô conquérant des trésors, attacher sur Moi ton mental sans faillir, observe alors les principes régulateurs du bhakti-yoga; tu acquerras ainsi le désir de M'atteindre. Si toutefois tu ne peux te soumettre aux principes régulateurs du bhakti yoga, alors essais de Me consacrer tes oeuvres, car en agissant pour Moi, tu atteindras l'état parfait. Et si tu peux même agir dans cette conscience, alors efforce-toi de renoncer à tout fruit de tes actes, et en l'âme d'établir ta conscience. Mais si à cette pratique non plus tu ne peux te plier, cultive alors la connaissance. Supérieur à la connaissance, néanmoins, est la méditation, et supérieur à la méditation, le renoncement aux fruits des actes, car ce renoncement peut conférer, pour le mental, toute paix.


Citation 1735  | 
XII, 9-12 




L e Seigneur Bienheureux dit: Celui qui attache sur Ma Forme personnelle son mental, et toujours s'engage dans Mon adoration, plein d'une foi spirituelle ardente, celui-là, Je tiens pour le plus parfait. Quant à ceux qui tout entiers se vouent au non-manifesté, à l'indéfini, inconcevable, inaccessible aux sens, omniprésent, fixe, immuable [le concept impersonnel de la Vérité Absolue], ceux-là, dont le culte consiste à maîtriser les sens, se montrer égal envers tous et oeuvrer pour le bien universel, certes, ils finissent aussi par M'atteindre. Pour eux, cependant, dont le mental se lie au non-manifesté, à l'aspect impersonnel de l'Absolu, le progrès sera fort pénible. Avancer par cette voie est toujours difficile pour l'être incarné. Pour qui M'adore, abandonne à Moi tous ses actes et se voue à Moi sans partage, absorbé dans le service, de dévotion et méditant constamment sur moi, son mental fixé sur Moi, pour celui-là, ô fils de Prthâ, Je suis le libérateur qui bientôt l'arrachera à l'océan des morts et des renaissances.


Citation 1734  | 
XII, 2-6 




J e suis l'Ame Suprême, ô Gudâkesa, situé dans le coeur de chaque être. De tous, Je suis le commencement , le milieu et la fin. […] De toutes création, ô Arjuna, Je suis le début et la fin, et l'entre-deux. […] Je suis la mort qui tout dévore, et aussi la source de tout ce qui est à venir. […] De plus , ô Arjuna, Je suis la semence de tout existence. Rien de mobile ou d'immobile n'existe sans Moi.


Citation 1733  | 
X, 20, 32, 34, 39 




D e tous les mondes, spirituels et matériels, Je suis la source, de Moi tout émane.


Citation 1732  | 
X, 8 




A la fin d'un âge, ô fils de Kutnî, toutes créations matérielles rentrent en Moi, et au début de l'âge suivant, par Ma puissance, Je crée nouveau. L'univers matériel tout entier est sous Mon ordre. par Ma volonté, il est à chaque fois de nouveau manifesté, et c'est toujours par elle qu'à la fin il est anéanti.


Citation 1731  | 
IX. 7-8 




C et univers est tout entier pénétré de Moi, dans Ma forme non manifestée. Tous les êtres sont en Moi, mais je ne suis pas en eux. Dans le même temps, rien de ce qui est créé n'est en Moi. Vois Ma puissance surnaturelle! Je soutiens tous les êtres, Je suis partout présent, et pourtant, Je demeure la source même de toute création. De même que dans l'espace éthéré se tient le vent puissant, soufflant partout, ainsi, sache-le, en Moi se tiennent tous les êtres.


Citation 1730  | 
IX, 4-6 




Q ui connaît le Brahman Suprême quitte ce monde à un moment propice, à la lumière du jour et sous le signe de deva du feu, durant les quinze jours où croît la lune et les six lois où le soleil passe au septentrion. Qu'il parte la nuit, dans la fumée, durant de déclin de la lune ou dans les six mois qui voient le soleil passer au sud, qu'il atteigne l'astre lunaire, et le yogi devra encore en ce monde revenir. Il existe , selon les Vedas, deux façons de quitter ce monde; dans les ténèbres ou dans la lumière. L'une est la voie du retour, et l'autre du non-retour.


Citation 1729  | 
VIII, 24-26 



Page:  8 |9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | Etc.





Suivez les citations du Jour sur


Livres sacrés des Religions du Monde
Le Dhammapada
Le sutra du Diamand et le sutra du Coeur
La sainte Bible
Corpus Hermetica
La Bhagavad Gita
Les Upanishads (extraits)
Les Lois de Manu
Le saint Coran
L'Avesta
Ecrits de Bahá’u’lláh
Le Livre des morts Tibétain
Sepher Ha Zohar



L'essentiel des Écritures sacrées


Dieu aime tous les êtres du monde




Citations par livres sacrés




Citations par auteurs




Citations par courants de pensée




Citations par thèmes




Recherche de citations par mots-clefs
:

: