Dialogue  Inter-  Religieux

L'homme > Définitions

28 citations | Page 1 / 2




T ous les hommes prient et jeûnent, mais homme est celui qui aura vécu soixante ans sans qu’un ange n’ait à écrire quelque chose sur lui dont il aurait à rougir devant Dieu, homme est celui qui n’a jamais oublié Dieu, ne serait-ce qu’un instant, à part quand il dort.


Citation 5205  |   Kharaqânî
Paroles d’un soufi, 216, présentation et traduction du persan par Christiane Tortel, Ed. Le Seuil. 




O r moi aussi je veux maintenant montrer ce qu’est un « homme ». « Homo » veut dire un homme à qui est départie une substance qui lui donne être et vie, et un être doué d’intellect. Un homme doué d’intellect est celui qui se comprend lui-même intellectuellement et qui est en lui-même détaché de toute matière et de toute forme. Plus il est détaché de toutes choses et tourné en lui-même, plus il connaît clairement et intellectuellement toutes choses en lui-même, sans se tourner vers l’extérieur, et plus il est un homme.


Citation 5103  | 
Sermon 15, Ed. Le Seuil 




C e qu’un homme pense, il le devient.


Citation 4985  |   Ramakrishna
L’enseignement de Ramakrishna, 754, paroles groupées et annotées par Jean Herbert, Albin Michel 




I l faut se soutenir en soi plutôt que de s’affaisser dans le doute.
En vérité, on est son propre ami tout comme on est son ennemi.
Maître de soi, on est son propre ami mais,
en état d’hostilité pour ce qui n’est pas soi,
on se conduira envers soi comme son ennemi.


Citation 4944  | 
VI, 5-6, traduit du Sanskrit par Alain Porte, Ed Arléa 




L ’homme n’est rien d’autre que la série de ses actes.


Citation 4900  |   Hegel
Encyclopédie des sciences philosophiques 




L ’expérience démontre aisément que nous obéissons plutôt aux superstitions et à la tradition qu’à la doctrine pure dont nous avons héritée du Prophète. L’héritage de Mouhamad, c’est l’ensemble de toutes les vertus qui ont fait les héros du Ciel.

L’Islam n’est qu’un tremplin, et le plus sûr pour guider l’humanité vers le salut.

L’Islam peut être considéré comme une aventure passionnante ; aventure qui a pour point de départ le ventre maternel et qui ne saurait prendre fin qu’avec les flancs inconsolables de la tombe.

L’essentiel c’est de mettre l’accent sur ce que l’Islam appelle « AL HAQAA-IQAL KOUBRA », c’est à dire les grandes réalités. Les réalités de tous les temps et de tous les siècles et qui veulent que l’homme ait pour objectif principal la réalisation de l’unité profonde et organique de la création.

La littérature coranique n’a-t-elle pas permis aux musulmans de se familiariser avec tous les grands systèmes, à la seule condition qu’un souffle divin y soit maintenu.

Il s’agit non seulement d’organiser la vie mais plus précisément d’éterniser la vie par une action rémunératrice et permanente. Il s’agit enfin d’aimer l’action de vie de rendre culte à Dieu. Il s’agit enfin d’ériger la conscience en centre d’attraction où tous les jeux de perfectionnement sont autorisés.

Maîtriser le Verbe de sorte qu’Il reste le fondement du dialogue, dialogue entre Créateur et créature et, dialogue entre les hommes, dialogue entre la société et la nature ; mais que ce dialogue soit authentifié par une action concrète et parfaitement réaliste.

L’homme n’est autre chose qu’un élément de synthèse dont l’humilité reste non seulement le fondement, mais la signification de sa grandeur. C’est effectivement un moyen et une occasion pour ce dieu tombé du Ciel de redevenir ici-bas le favori de la compétition inter-universelle. C’est là le sens que le Créateur accorde à la liberté et c’est une manière qui lui singulière de désigner un vicaire. Un sens et une manière qui ont pour point de référence la dignité de l’homme. Cette dignité qui fait appel chaque jour à toutes les dispositions physico-cérébrales afin que l’équilibre soit maintenu à tous les niveaux chez l’homme et dans tous les domaines où il évolue :
c’est l’âme avec son inclination au sacré
c’est l’intelligence avec sa soif de découverte
c’est l’esprit avec ses ressources inépuisables
c’est la passion plongée dans sa quête d’approfondissement perpétuel et de divertissement
c’est le corps humain avec son légitime besoin d’aliments nutritifs
c’est surtout l’homme élément qui est là pour en assurer équitablement la répartition. Sinon, tout est obscur dans le plus obscur des mondes.


Citation 3486  |   Cheikh Ahmed Tidiane Sy




I l est trois choses qu’on ne pourra jamais anéantir, et cela à cause de la nécessité de leur existence, ce sont : La Forme de l’Être (sa nature, sa race), la Substance de l’Être (sa personnalité, le soi), la Valeur de cet Être (son niveau moral et son degré d’évolution). Car, par l’affranchissement du Mal, ces trois choses seront pendant l’éternité du Gwenwed, dans des divers états du Beau et du Bien. Elles en constituent nécessairement la manifestation.


Citation 1876  |   Triades Bardiques
Triade 31 




T out être vivant possède, dans le Gwenwed, trois distinctions qui le différencient des autres êtres, ce sont : La personnalité finale, son privilège de Liberté que Dieu lui accorda, son Âme, qui, demeurant distincte, fait que deux êtres ne sauraient être entièrement semblables. Ainsi chacun possède dans le Gwenwed tout ce qu’il faut pour se distinguer des autres êtres, sans qu’à chacun d’eux il ne manque rien de sa plénitude.


Citation 1875  |   Triades Bardiques
Triade 30 




I l est trois différences essentielles qui font qu’aucun être vivant n’est absolument identique à un autre : La Personnalité essentielle ou Âme, le Souvenir de tout ce qu’on a pu être ou connaître, la Destinée, finale ou Devenir. En chaque être, mais pour chaque être ces différences sont entières et ne sauraient être partagées avec aucun autre. Dès l’origine, chacun possède son héritage, il n’en saurait y avoir eux absolument identiques.


Citation 1873  |   Triades Bardiques
Triade 26 




O n ne récolte pas de raisin sur des épines et on ne cueille pas de figues sur des chardons, car ils ne portent pas de fruit. Un homme bon, de son trésor tire du bon et un homme mauvais tire du mauvais du mauvais trésor dans son cœur, et il vous adresse des paroles mauvaises : de l’abondance de son cœur, il ne tire jamais que du mauvais.


Citation 1818  | 
Apocryphe: L'Évangile selon Thomas (ouvrage du IIe siècle écrit en copte découvert en 1945, à Nag Hamadi, dans le désert égyptien), logia 45 




T el souffle, tel mental. Tel mental, tel homme.


Citation 1429  | 
Paramahansa Prajnanananda, En compagnie des maitres du Kriya Yoga, p.127 




N ous sommes tous des âmes immortelles,
personne n'est grand ou petit.


Citation 1354  | 
Paramahansa Prajnanananda, En compagnie des maitres du Kriya Yoga, p.35 




U ne certaine perfection (existant) dans la nature humaine ; mais que l’individu humain n’obtient cette perfection qu’au moyen de l’exercice, qui fait passer à l’acte ce que l’espèce possède en puissance, (...).


Citation 1130  | 
Source: Le Guide des égarés, Collection Les Dix Paroles, Verdier, 1983 et Le livre de la connaissance, Quadrige-PUF, 1990. 




L e libre-arbitre est accordé à tout être humain. Si l'un d'eux désire se tourner vers le bon chemin et la vertu, il a le pouvoir de le faire. Si un autre veut se tourner vers le mauvais chemin et être méchant, il en a la liberté... Ne laissez pas pénétrer dans votre esprit la notion, exprimée par des gentils stupides et la plupart des gens insensés parmi les Israélites, qu'au début de l'existence d'une personne, le Tout-Puissant décrète qu'elle est vertueuse ou méchante…


Citation 1128  | 
Source: Le Guide des égarés, Collection Les Dix Paroles, Verdier, 1983 et Le livre de la connaissance, Quadrige-PUF, 1990. 




P uisque ni le corps ni l'ensemble n'est l'homme, je crois qu'il reste que l'homme n'est rien ou bien, s'il est quelque chose, il faut reconnaître que ce ne peut être rien d'autre que l'âme.


Citation 937  | 
Alcibiade [130c, trad. C. Marboeuf et J.-F. Pradeau, coll. GF, Flammarion, 2000] 




L 'homme est la mesure de toute chose.


Citation 933  | 
Extrait de Théétète 




L 'âme, le coeur et l'esprit, c'est la trinité qui est dans l'unité de l'homme comme dans l'unité de Dieu.


Citation 916  | 
Philosophie prose, p.84, in Océan, Éd.Robert Laffont coll. Bouquins 




L e Ciel, c'est mon père; la Terre, c'est ma mère. Et moi, être insignifiant, je trouve ma place au milieu d'eux. Ce qui remplit le Ciel-Terre fait corps avec moi, ce qui régit le Ciel-Terre participe de la même nature que Moi (1). Tout homme est mon frère, tout être mon compagnon (2).


Citation 320  | 
Ximing (" Inscription de l'ouest (3) " : il s'agit du tout début du chap. 17 du Zhengmeng), in Zhang Zaiji, p. 62-63, cité et cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

(1) Ce qui " remplit le Ciel-Terre " et qui constitue également mon corps, c'est le qi ; ce qui " régit le Ciel-Terre " et qui est également ma nature, c'est la bipolarité Yin/Yang Cf. Mengzi Il A 2 : " Si [le qi] est nourri par la droiture sans être affecté d'aucune une manière, il remplira tout l'espace entre Ciel et Terre " (cité au chap. 6, " Physiologie morale "). (2) Allusion aux Entretiens de Confucius, XII, 5: " Entre les Quatre Mers, tous les sont frères " (cité au chap. 2) (3) Deux passages du dernier chapitre du Zhengmeng, que Zhang Zai avait inscrits sur les murs est et ouest de son étude, furent rebaptisés " Inscription de l'est " et " Inscription de l'ouest " par son neveu Cheng Yi qui considérait cette dernière comme une " vision encore jamais atteinte depuis Mencius ". Il semble toutefois que l'" inscription de l'ouest " ait été à peu près le seul écrit de Zhang Zai à trouver grâce aux yeux des frères Cheng.




S i les choses peuvent entrer en interaction, c'est qu'elles ont toutes en elles une même nature qui se ramasse et se disperse, qui recueille et dispense.
La nature céleste en l'homme est exactement comparable à la nature aquatique dans la glace ; bien que - gelée ou fondue - [l'eau] soit dans des états différents, en tant que chose elle reste une.


Citation 318  | 
Zhengmeng 5 et 6, in Zhang Zai ji p. 19 et 22, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




L 'homme peut être amené à faire le mal,
mais alors sa nature subit violence.


Citation 313  | 
Mengzi VI A 2, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.6, p161 




T ous les hommes ont, par nature, le désir de connaître…


Citation 311  | 
Métaphysique, A, 1, 980a21 




L es corps ont, pour ainsi dire, quelques vestiges de cette unité, qui échappe toujours dans la division de ses parties ; et les esprits en ont une plus grande ressemblance, quoiqu'ils aient une composition successive de pensées.


Citation 310  | 
Traité de l'existence et des attributs de Dieu, éd. cit., I, 2, pp 63. 

voir aussi Saint Augustin, De Trinitaie, VI, VI, 8 ; XI, I, 1 et saint Bonaventure, Itinerarium mentis in Deum.




L a nature en l'homme n'a rien que de bon. Tout dépend de son aptitude à y faire retour. Dès qu'un être prend forme, il y a nature physique. Pour peu qu'il soit apte à faire retour à la nature du Ciel-Terre, celle-ci est préservée. Voilà pourquoi il y a dans la nature physique quelque chose que l'homme de bien se refuse à considérer comme sa nature. Qu'un homme soit ferme ou souple, indolent ou impatient, capable ou incapable, est dû à des déséquilibres de son qi. Le Ciel est à l'origine une harmonie à trois en équilibre parfait. Nourrir son qi et le faire retourner à cette origine sans pencher d'un côté ou de l'autre, c'est accomplir pleinement sa nature jusqu'à retrouver le Ciel.


Citation 301  | 
Zhengmeng 6, in Zhang Zai ji p. 22-23, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




L 'homme, c'est l'univers en miniature.
L'homme et le monde sont interdépendants.
L'homme est le garant de l'équilibre de la création.


Citation 294  | 
Aspects de la civilisation africaine, 1972 / 1992, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 105-107 




D ès qu'une forme nous est donnée,
Elle persiste jusqu'à ce que vie s'épuise.
Qu'aux choses elle se tranche ou s'aiguise,
Qu'elle galope tel un coursier qui ne peut s'arrêter,
N'est-ce pas une misère?
L'homme finit ses jours épuisé:
Il ne voit pas le succès.
A bout de force, il ignore le lieu du retour.
N'y a-t-il pas lieu de s'affliger?
D'aucuns se disent immortels. A quoi bon?
Son corps se dégrade et avec lui l'esprit.
Peut-on nier l'immense regret?
La vie humaine est-elle si vaine?
Suis-je seul à le penser parmi d'autres moins niais?
A l'esprit défini l'homme se conforme
Et en fait son maître.
Qui donc est unique et s'en passe?
N'y aurait-il que l'homme pénétrant le principe des choses.
Capable d'attirer et de prendre ce maître?
Le sot a aussi bien le sien.


Citation 293  | 
Zhuangzi, chap.II, traduction par Isabelle Robinet 



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