Dialogue  Inter-  Religieux

Le Détachement > Des désirs & émotions

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H eureux, donc, celui dont le jugement est droit; heureux celui qui se contente des biens qui s'offrent à lui aujourd'hui, quels qu'ils soient, et aime ce qu'il possède; heureux celui pour qui la raison décide de la valeur de tout ce qui lui appartient!


Citation 968  | 
La vie heureuse, dans La vie heureuse, éd. Arléa 1995, p. 28 




C elui qui vit les regards tournés vers les plaisirs, qui ne maîtrise pas ses sens, dont les appétits sont sans mesure, indolent, dépourvu d'énergie, cet être-là, en vérité, Mara (le roi de la mort) le plie à son pouvoir, comme le vent un arbre frêle.

Celui qui vit les regards détournés des plaisirs, les sens-bien maîtrisés, modéré dans ses appétits, fervent, plein d'énergie, cet être-là, en vérité, Mara ne le plie pas à son pouvoir, non plus que le vent une montagne de roc."


Citation 529  |   Khuddaka Nikaya
Dhammapada (les Stances de la Loi), VII, Arahantavagga, p. 90-99, sq. 7 et 8, traduction G. Martini dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.72 




C e sur quoi un moine porte son attention, ce qu'il analyse longuement, c'est vers cela qu'il ploie son cœur. S'il dirige son attention sur le désir, il repousse le renoncement et ploie sa conscience vers le désir... Cela fait obstacle à la sapience et, uni à l'angoisse ne mène pas au nirvana..


Citation 517  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), I, 115, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.48 




P our pouvoir retourner au champ de l'Éveil, il faut d'abord éliminer désir, sottise, colère,
ne garder dans son esprit aucun amour de la Doctrine.
Ainsi, on pourra progressivement réussir.
Mon corps étant fondamentalement inexistant, d'où l'attraction et la répulsion pourraient-elles naître ?
Celui qui recherche des amis de bien ne tombera jamais dans les vues erronées.
Mais si la recherche engendre une conscience,
Il n'y a finalement pas d'accomplissement.


Citation 219  |   Sutra de l'Eveil parfait
(Yuan Kiue King), traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.434 





P oint de crime plus grand que d'exciter l'envie Point de plus grand malheur que d'être insatiable Point de pire fléau que l'esprit d'appétit Qui s'estime content sera content sans cesse.


Citation 216  | 
Tao-tê-king, chapitre 46, texte chinois présenté et traduit par François Houang et Pierre Leyris, coll. Sagesses 16, Seuil, Paris. 




H e Yan considérait que le Saint ne connaît ni contentement, ni colère, ni tristesse, ni joie, avançant pour étayer sa thèse des arguments extrêmement subtils. Zhong Hui et d'autres relayèrent cette idée. Mais Wang Bi n'était pas d'accord : pour lui, ce que le Saint a de supérieur aux autres hommes est sa clairvoyance divine, alors que ce qu'il a de commun avec eux, ce sont précisément les cinq émotions. Du fait de la supériorité de son esprit, il est en mesure d'incarner l'harmonie médiane pour pénétrer à fond l'indifférencié (wu). Du fait qu'il partage avec le commun des mortels les cinq émotions, il ne peut répondre aux choses sans tristesse ou sans joie; cependant, les émotions du Saint répondent aux choses de telle façon qu'elles n'y restent pas attachées. Or, sous prétexte qu'il n'y a pas attachement aux choses, dire qu'il a pas non plus réponse, c'est faire une grossière erreur.


Citation 215  | 
Traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




L a naissance est duhkha, la vieillesse est duhkha, la maladie est duhkha, la mort est duhkha ; être uni à ce que l'on n'aime pas est duhkha, être séparé de ce que l'on aime est duhkha, ne pas avoir ce que l'on désire est duhkha; en résumé, les cinq agrégats d'attachement (skandha) sont duhkha.
Voici la Noble Vérité sur la cause de duhkha. C'est cette soif (désir, tanha) qui produit la re-existence et le re-devenir, qui est liée à une avidité passionnée et qui trouve une nouvelle jouissance tantôt ici, tantôt là, c'est-à-dire la soif des plaisirs des sens, la soif de l'existence et du devenir, et la soif de la non-existence (auto-annihilation).
Voici la Noble Vérité sur la cessation de duhkha. C'est la cessation complète de cette soif : la délaisser, y renoncer, s'en libérer, s'en détacher.
Voici la Noble Vérité sur le Sentier qui conduit à la cessation de dukkha. C'est le Noble Sentier Octuple, à savoir : la vue juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, le moyen d'existence juste, l'effort juste, l'attention juste, la concentration juste.


Citation 214  | 
Traduction Walpola RAHULA, L'Enseignement du Bouddha d'après les textes les plus anciens, Paris, Éd. du Seuil, 1961, p. 123 




C e concentrer sur l'Un, c'est la règle d'or. Se concentrer sur l'Un, c'est être sans désir. Être sans désir, c'est être vacant dans la quiétude, et aller droit dans le mouvement. Étant vacant dans la quiétude, on est éclairé, et étant éclairé, on comprend tout. Allant droit dans le mouvement, on est équanime et étant équanime, on embrasse tout. Étant éclairé et équanime, comprenant et embrassant tout, n'est-on pas tout près du but (la sainteté) ?


Citation 213  | 
Tongshu, § 20, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 




Q uand vous ne demandez rien, ni au monde, ni à Dieu, quand vous ne désirez rien, ne cherchez rien, l'État Suprême vient à vous, sans que vous l'ayez invité ni attendu.


Citation 212  | 
Je suis, trad. S. Joaquin, 1982 / 1995. Sois! trad. P. Vervisch, 1983 / 1994, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 171-172 




R enoncez à tout et vous gagnez tout.


Citation 211  | 
Je suis, trad. S. Joaquin, 1982 / 1995. Sois! trad. P. Vervisch, 1983 / 1994, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 171-172 




N i le fait d'aller nu, ni le chignon tressé, ni la boue, ni le jeune, non plus que se coucher à même le sol ou s'enduire de poussière, ou faire effort pour se tenir accroupi, ne purifient l'être qui ne s'est pas affranchi du doute.


Citation 210  |   Khuddaka Nikaya
Dhammapada (les Stances de la Loi), VII, Arahantavagga, p. 90-99, sq. 141, traduction G. Martini dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.73 




C e dont vous avez besoin se présentera à vous si vous ne désirez pas ce dont vous n'avez pas besoin.


Citation 208  | 
Je suis, trad. S. Joaquin, 1982 / 1995. Sois! trad. P. Vervisch, 1983 / 1994, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 171-172 




E st d'une très pure sapience le sage qui, exempt de désir, a mis fin aux tendances fabricatrices, lui qui a surmonté le temps dans le passé et dans l'avenir.


Citation 207  |   Khuddaka Nikaya
Suttanipata, 372-373, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.43 




A h! vivons heureux sans haïr ceux qui nous haïssent.
Parmi ceux qui nous haïssent, demeurons sans haine.
Ah ! vivons heureux sans désir parmi les êtres de désir.
Parmi les hommes de désir, demeurons sans désir.


Citation 206  |   Khuddaka Nikaya
Dhammapada (les Stances de la Loi), VII, Arahantavagga, p. 90-99, sqq. 197-198, traduction Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.73 




R abbi Mikhal avoua un jour à ses fils: " - La bénédiction de ma vie, c'est que jamais je n'ai eu besoin d'une chose avant de la posséder. "


Citation 205  | 
Les Récits hassidiques, trad. A. Guerne, Plon, 1963 / Le Seuil, 2 vol., 1996, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 48-50 




C e n'est pas dans le désir des jouissances célestes elles-mêmes mais dans l'élimination du désir qu'il place son bonheur, le disciple parvenu à l'Éveil.


Citation 204  |   Khuddaka Nikaya
Dhammapada (les Stances de la Loi), VII, Arahantavagga, p. 90-99, sq. 187, traduction Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.72 




O brahmane, libre de tourment, va de l'avant, bannis le désir, car, brahmane, dès que tu as compris la destruction des tendances fabricatrices tu es le non-fait.


Citation 203  |   Khuddaka Nikaya
Dhammapada (les Stances de la Loi), 383, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.43 




D ès qu'on a délaissé désir et confusion, on ne forge plus de plans, on ne fait plus de projets [nimitta], on n'a plus de soucis, on voit la Doctrine en cette vie. C'est là chose intemporelle... que les sages réalisent dans l'intériorité [paccatam].

Si un ignorant a l'intention de faire un acte méritoire ou déméritoire, sa conscience tend vers le mérite... Au contraire le sage n'achève pas l'acte, il ne l'approprie pas. Ne s'appropriant pas, il ne se tourmente pas ; ne se tourmentant pas, il est de par lui-même et intérieurement tout à fait apaisé... S'il éprouve une sensation agréable, il l'éprouve avec détachement.


Citation 171  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), 11, 82, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.48 



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