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Christianisme

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P leurer, cependant, est une passion qui, comme toute autre passion, est impossible aux défunts; étant devenus esprit et souffle, ils n'ont plus ni chair ni sang : leur nature, de ce fait, les empêche d’être vus par ceux qui sont enterrés sous l’épaisseur du corps (1), ni avertir d’eux-mêmes les hommes de leur erreur de jugement sur la réalité.


Citation 1529  | 
Discours sur les morts, DEUXIEME PARTIE : EXHORTATION À LA CONNAISSANCE DE LA VIE INCORPORELLE, 39, traduction Guillaume Bady 

(1) Sur ce thème platonicien (cf. Gorgias 493a et Phèdre 250c), voir P. Courcelle, “Le corps-tombeau”, dans REA 68, 1966, p. 101-122.




L ’âme humaine passe donc de la vie charnelle à ce bien, échangeant ainsi l’existence présente contre une autre condition de vie. […] [Dans cet autre condition de vie], rien en l’âme n’est amoindri par un vide ni accablé d’une charge; loin de subir les désagréments de l’air (je veux dire le froid et la chaleur), et débarrassée de toutes les contrariétés pensables, elle demeure en un lieu où la vie est libérée et déchargée de toute peine contraignante : plus de terre à travailler, de mers à traverser, […]. Menant, comme le dit Paul, “une vie calme et paisible” (1 Tim. 2,2) […] : exemptée et libérée de tout souci […], elle n’a ni ne crée aucune difficulté; servitude ou souveraineté, misère ou richesse, noble ou basse naissance, humble condition du simple particulier ou puissance des dignitaires, aucune inégalité de ce type n’a de place dans cette vie : son absence de besoin et son immatérialité enlèvent à tous les désagréments de ce genre leur nécessité; […]. La jouissance de ces biens ne change pas comme celle des biens de cette vie, selon que nous les possédons ou non, ou selon que nous les acceptons ou les rejetons, mais est toujours pleine, et même la satiété ne vient jamais circonscrire sa plénitude [1]. Car le bien-être spirituel [2] ne connaît ni poids ni satiété, il déborde à chaque fois les désirs de ceux qui en jouissent, sans jamais les combler. C’est pourquoi cette vie est bienheureuse et pure : les plaisirs des sens ne l’induisent plus en erreur dans le jugement du bien.


Citation 1528  | 
Discours sur les morts , PREMIERE PARTIE : RECHERCHE DU VRAI BIEN, 34, traduction Guillaume Bady 

[1] Grégoire prend clairement ici, par une idée qui lui est chère, le contrepied de l’origénisme (cf. Traité des principes II 8,3) : voir M. Harl, “Recherches sur l'origénisme d'Origène : la satiété (koros) de la contemplation comme motif de la chute des âmes”, dans SP VIII=TU 93, Berlin 1966, p. 373-405. C’est le cas aussi dans ses autres œuvres : De vita Moys. PG 44, 404-405=GNO VII-1, 114 et 117, In inscr. Psalm. PG 44, 452BC=GNO V, 40, In Eccl. PG 44, 648D-649A=GNO V, 313, In Cant. PG 44, 777BD et 876C=GNO VI, 31-32 et 159, De an. et res. PG 46, 96C-97A et 113B. Voir également J. Daniélou, Platonisme et théologie mystique, p. 291-292. [2] Spiritualisé, le plaisir est très important pour Grégoire : cf. De hom. op. PG 44, 196D ; voir aussi H. von Balthasar, op. cit., p. 71




Q uel est donc le caractère de la véritable bonté ? Ce n’est pas d’avoir un avantage purement relatif, ni de paraître utile ou inutile selon les circonstances, ni d’être bon pour l'un et mauvais pour l'autre. Mais c'est à la fois d'être bon en soi-même et de par sa propre nature, et de l’être de façon identique pour tout homme et en tout temps : voilà ce qu'est, à ce que j'en juge, le caractère infaillible et indubitable de la nature du bien [1]. Car ce qui n'est bon ni pour tous, ni toujours, ni en soi-même, indépendamment des circonstances extérieures, ne saurait au sens propre être jugé comme étant de la nature du bien.


Citation 1527  | 
Discours sur les morts , PREMIERE PARTIE : RECHERCHE DU VRAI BIEN, 29, traduction Guillaume Bady 

(1) Cette définition du bien est platonicienne : cf. Phédon 78d et Banquet 210e-211b, ainsi que les parallèles chez Grégoire : De hom. op. PG 44, 184C, In Eccl. PG 44, 737=GNO V, 421, De virg. PG 46, 368=GNO VIII-1, 296.




T out le désir du Beau qui entraîne à cette ascension ne cesse jamais de s'étendre à mesure qu'on avance dans la course vers le Beau. Et c'est là réellement voir Dieu que de ne jamais trouver de satiété à ce désir. Mais il faut, regardant toujours à travers ce qu'il est possible de voir, être enflammé du désir de voir davantage par ce qu'il est déjà possible de voir. Et ainsi nulle limite ne saurait interrompre le progrès de la montée vers Dieu. […] Si quelqu'un a retiré ses pieds "de la vase de la fosse" et les a affermis sur le roc - "le roc" ici, c'est le Christ, la plénitude de la vertu -, sa course est d'autant plus rapide qu'il est plus ferme dans le bien ; sa stabilité est pour lui comme une aile et dans son voyage vers les hauteurs, son cœur est comme ailé par sa fixité dans le bien. Ainsi en montrant le lieu à Moïse, Dieu l'encourage à courir ; et en lui promettant de l'établir sur le roc, il lui indique la façon de courir cette course divine."


Citation 1526  | 
Vie de Moïse, 27 et 243-244 (extraits) 




D e deux aveugles, l'un est né avec cette infirmité, l'autre a connu la lumière mais a perdu la vue dans un accident malencontreux. Le sort ne les fait pas souffrir de la même manière. Celui qui sait ce qui lui fait défaut souffre de se voir dépossédé de la vue ; l'autre qui n'a jamais connu jusqu'à présent pareil bienfait, passera sa vie sans s'affliger ; comme il a toujours vécu dans l'obscurité, il ne s'imaginera pas être privé d'un bien.
Le premier aspirera passionnément par tous les moyens à retrouver le bienfait de la lumière pour obtenir ce dont il se sait privé cruellement. Le second vivra dans la nuit, jusqu'à sa vieillesse, et, faute d'avoir connu la lumière, considère son état comme un bien. Il en est de même de celui qui a compris quels sont les véritables biens, en même temps que sa misère - il se considèrera malheureux et sera dans la tristesse, parce qu'actuellement il a perdu ce bien. Ce ne sont pas les larmes que le Verbe appelle bienheureuses mais la connaissance du bien et la douceur de se savoir privé de ce qu'on cherche.


Citation 1525  | 
Les Béatitudes, 3e Béatitude, 3 




T ente donc, mon auditeur, toi aussi, d'avoir ton propre puits et ta propre fontaine, pour que toi aussi, lorsque tu prendras le livre des Ecritures, tu te mettes à tirer de ton propre fonds quelque intelligence ; et, selon la doctrine que tu as reçue dans l'Eglise, tente de boire, toi aussi, à la fontaine de ton esprit. Il y a en toi une nature d'eau vive, il y a des veines intarissables et des courants d'irrigation ; emploie-toi à creuser la terre et à la nettoyer des ordures, c'est-à-dire à repousser la paresse et à secouer la torpeur du coeur. Purifie ton esprit, pour qu'un jour vienne où tu boiras de tes propres fontaines et où tu puiseras de l'eau vive dans tes puits. Car si tu as reçu le Logos de Dieu en toi, si tu as reçu de Jésus l'eau vive avec fidélité, en toi s'ouvrira une fontaine d'eau jaillissant pour la vie éternelle.


Citation 1523  | 
Homélie sur la Genèse, XII, 5 




T ourne-moi vers ton enseignement
Car j'ai cherché à me détourner
Et j'ai vu que je m'appauvrissais,
Car l'âme n'est riche que dans le commerce avec toi.
Gloire à ta méditation !
Toujours, quand j'ai médité sur toi
J'ai reçu de toi un trésor
Et là où je t'ai contemplé
Une source a coulé de toi
Et j'ai puisé tant que j'ai pu.
Gloire à ta source !
Elle est cachée, ô mon Seigneur, ta source,
A qui n'a pas soif de toi,
Et vide, la salle de ton trésor,
Pour qui te hait :
La charité est le trésorier.
De ton trésor céleste.
Quand je m'éloigne de ta compagnie,
Ta beauté excite mon désir,
Et quand j'accompagne ta Majesté,
Ta gloire me remplit de crainte :
Que je m'éloigne ou que j'approche,
Je suis le vaincu, de toutes façons.
[...]
J'ai médité, et j'ai parlé de toi,
Non que je t'aie compris ;
Puis j'ai succombé, et je me suis tu à nouveau, Non que je t'aie perdu.
Je me suis perdu en toi, et je suis resté sans voix :
Gloire à toi, Etre caché."


Citation 1522  | 
Hymne de la foi 32, 1-6 




D ans notre coeur, là où le Christ fait sa demeure, conduisons-nous avec jugement et intelligence, de manière à ne pas mettre notre confiance dans notre propre vie et à ne pas prendre appui sur un fragile rempart."


Citation 1520  | 
Homélie sur Habaquq, 2, 1 




L e Seigneur n'avait pas dit : Vous serez libres, mais : La Vérité vous délivrera [Jn 8, 32]


Citation 1519  | 
Homélies sur l'Evangile de Jean, Tr. 41, 2 




Q uand le Christ viendra "et, comme dit encore l'Apôtre Paul, mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et fera paraître les intentions des coeurs pour que chacun reçoive de Dieu la louange qui lui revient, alors, avec la présence d'une telle lumière du jour, les lampes ne seront plus nécessaires. On ne nous lira plus la prophétie, on n'ouvrira plus le livre de l'Apôtre, nous ne réclamerons plus le témoignage de Jean, nous n'aurons plus besoin de l'Evangile lui-même. Toutes les Ecritures nous seront retirées, alors qu'elles brillaient pour nous comme des lampes dans la nuit de ce monde, pour que nous ne demeurions pas dans l'obscurité.


Citation 1518  | 
Homélies sur l'Evangile de Jean, XXXV, 8 




C royez pour mériter de comprendre. La foi doit précéder l'intelligence pour que l'intelligence soit la récompense de la foi.


Citation 1517  | 
Sermon 139, 1, 1 




T oute la vie du vrai chrétien est un saint désir. Sans doute, ce que tu désires, tu ne le vois pas encore : mais le désir te rend capable, quand viendra ce que tu dois voir, d'être comblé . Supposons que tu veuilles remplir quelque objet en forme de poche et que tu saches la surabondance de ce que tu as à recevoir ; tu étends cette poche, sac, outre, ou tout autre objet de ce genre ; tu sais combien grand est ce que tu as à y mettre, et tu vois que la poche est étroite : en l'étendant, tu en augmentes la capacité. De même, Dieu, en faisant attendre, étend le désir ; en faisant désirer, il étend l'âme ; en étendant l'âme, il la rend capable de recevoir. Désirons donc, mes frères, parce que nous devons être comblés.


Citation 1516  | 
Sermon sur la 1ère Lettre de Jean, 4, 6 




L a compréhension est la récompense de la foi. Ne cherche donc pas à comprendre pour croire, mais crois afin de comprendre, parce que si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas [Is 7, 9].


Citation 1515  | 
Augustin : Homélies sur l'Evangile de Jean, Tract. XXIX, 6, p. 707 




D ieu vous disant : Demandez ce que vous désirez, qu'allez-vous lui demander ? Faites effort de tout votre esprit, lâchez la bride à votre avarice, étendez, élargissez votre convoitise, autant que vous le pourrez ; car ce n'est pas le premier venu, c'est le Dieu Tout-Puissant qui vous dit : demandez ce que vous désirez. Si vous aimez des propriétés, vous désirerez toute la terre, de sorte que tous ceux qui naîtront soient vos fermiers ou vos serviteurs. Et que ferez-vous, lorsque vous posséderez toute la terre ? Vous demanderez la mer, bien que vous ne puissiez y vivre. Dans ce genre d'avarice, les poissons seront mieux partagés que vous ; à moins que vous ne possédiez aussi les îles de la mer. Mais passez outre, demandez encore le domaine des airs, quoique vous ne puissiez pas voler. Etendez vos désirs jusqu'au ciel ; dites que le soleil, la lune et les étoiles vous appartiennent, parce que celui qui a fait toutes ces choses vous a dit : demandez ce que vous désirez. Cependant, vous ne trouverez rien qui ait plus de prix, vous ne trouverez rien qui soit meilleur que celui qui a fait toutes ces choses. Demandez donc celui qui les a faites, et en lui et par lui vous posséderez tout ce qu'il a fait. Toutes ces choses sont d'un haut prix, parce que toutes sont belles, mais qu'y a-t-il de plus beau que lui ? Elles sont fortes, mais qu'y a-t-il de plus fort que lui ? Et il n'est rien qu'il donne plus volontiers que lui-même. Si vous trouvez quelque chose de meilleur, demandez-le. Si vous demandez autre chose, vous lui ferez injure, et vous vous ferez tort à vous même, en lui préférant sa créature, alors que le créateur aspire à se donner lui-même à vous.


Citation 1514  | 
Enar. in Ps., 34, 12 - 1er discours 




Q u'elles empoignent votre coeur les Paroles de Dieu. Et que celui qui vous possède garde jalousement sa possession, c'est-à-dire vos esprits, pour qu'ils ne s'évadent pas ailleurs. Que chacun de vous soit ici tout entier, non pas ailleurs, c'est-à-dire tout entier dans la Parole de Dieu qui retentit sur la terre, afin que cette parole l'emporte, et le fasse quitter terre. Car si Dieu est avec nous, c'est afin que nous soyons avec lui.


Citation 1512  | 
Enarationes in Psalmos, 145, 1 




I l n'est pas défendu ni inutile de prier longtemps, lorsque'on en a le loisir, c'est-à-dire lorsque cela n'empêche pas d'autres occupations bonnes et nécessaires, bien que, en accomplissant celles-ci, on doive toujours prier, comme je l'ai dit, par le désir. Car si l'on prie un peu longtemps, ce n'est pas, comme certains le pensent, une prière de bavardage. Parler abondamment est une chose, aimer longuement en est une autre [...] La prière ne doit pas comporter beaucoup de paroles, mais beaucoup de supplication, si elle persiste dans une fervente attention. Car beaucoup parler lorsqu'on prie, c'est traiter une affaire indispensable avec des paroles superflues. Beaucoup prier, c'est frapper à la porte de celui que nous prions par l'activité insistante et religieuse du coeur...


Citation 1511  | 
Lettre à Proba sur la prière, 9, 18 - 10, 20 




L oué sois-tu, mon Seigneur,
pour notre soeur la Mort corporelle
à qui nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui meurent en péché mortel,
heureux ceux qu'elle surprendra faisant ta volonté,
car la seconde mort ne pourra leur nuire.


Citation 1504  | 
Cantique au Soleil 




T rès-Haut, Tout-Puissant, Bon Seigneur,
À vous les louanges, la gloire, l'honneur et toute bénédiction.
À vous seul, ô Très-Haut, elles sont dues,
Et aucun homme n'est digne de prononcer votre nom.

Soyez loué, Seigneur, pour toutes vos créatures,
Spécialement pour Messire le Soleil notre Frère,
Qui dispense la lumière du jour;
Il est beau, il rayonne de splendeur;
Il est vraiment, ô Très-Haut, celui qui vous révèle.

Soyez loué, Seigneur, pour notre soeur la Lune, les Étoiles;
Vous les avez formées dans le ciel, claires, précieuses et belles.
Soyez loué, Seigneur, pour notre frère le Vent,
Pour l'air et ses nuages, pour le ciel pur et pour toutes les saisons
Qui donnent à vos créatures la vie et le soutien.

Soyez loué, Seigneur, pour notre soeur l'Eau,
Si utile, si humble, si précieuse et si chaste.
Soyez loué, Seigneur, pour notre frère le Feu;
C'est par lui que vous illuminez la nuit;
Il est beau, il est gai, il est puissant et fort.

Soyez loué, Seigneur, pour notre soeur la Terre
Qui nous soutient et nous nourrit;
Elle produit des fruits, des fleurs aux mille nuances,
Ainsi que la verdure.

O vous, tous les êtres créés, louez et bénissez mon Seigneur;
Servez-le dans l'humilité!


Citation 1501  | 
Cantique au Soleil 




E t qui donc est plus noble que celui qui est né par moitié de ce que le monde offre de plus haut et de meilleur, et pour l'autre moitié, du fond le plus intime de la nature divine et de la divine solitude."


Citation 1485  | 
"Sermons et Traités". Paris 1942-197, Sermon sur Luc XIX, 12 




J e conduirai les âmes nobles dans une solitude et là je parlerai dans leur coeur.
Un avec l'Un, Un de l'Un, et en l'Un, l'Un lui même éternellement".


Citation 1484  | 
"Sermons et Traités". Paris 1942-197 

Référence à Osée XIII, 5, Traité "De l'homme noble."




I l est dans l'Âme un Château fort où même le Regard de Dieu en trois Personnes ne peut pénétrer; il est le Lieu de l'Unité pure.


Citation 1483  | 
"Sermons et Traités". Paris 1942-197. 




C e n'est pas au dehors, mais à l'intérieur : tout à l'intérieur


Citation 1482  | 
"Sermons et Traités". Paris 1942-197. 




S ors en totalité de toi pour l'Amour de Dieu et Dieu sortira entièrement de Lui-même pour l'Amour de toi…ce qui reste alors c'est l'Unité simple


Citation 1481  | 
"Sermons et Traités". Paris 1942-197. 




L à où finit la créature, là commence l'Etre de Dieu. Tout ce que Dieu te demande de la façon la plus pressante, c'est de sortir de toi-même dans la mesure où tu es créature, et de laisser Dieu être Dieu en toi


Citation 1480  | 
"Sermons et Traités". Paris 1942-197. 




L ors de la création du monde et de tout être, le Père se mit en mouvement selon Sa propriété, c'est-à-dire par le centre de la Nature, par le monde ténébreux et le monde-feu. Ceux-ci continuèrent leur mouvement et leur domination jusqu'au moment où le Père se déplaça selon son coeur (et le monde-lumière), et Dieu devint homme. Ensuite, l'amour règna, la lumière vainquit la propriété de violente furie du Père et guida le Père dans le Fils avec amour. Puis le Fils eut domination sur ceux qui s'attachèrent à Dieu; le Saint-Esprit (qui provient du Père et du Fils) attira les hommes vers la lumière d'amour, à travers le Fils, vers Dieu le Père. Mais à la fin des temps, le Saint-Esprit reviendra au Père et aussi dans la propriété du Fils et les deux propriétés deviendront actives à l'instant. L'esprit du Père se révèlera dans le feu et la lumière, mais également dans la violente colère du monde des ténèbres. Alors le royaume retournera au Père. Car le Saint-Esprit doit gouverner éternellement et être un révélateur éternel dans le monde-lumière aussi bien que dans le monde des ténèbres. Car les deux mondes resteront immobiles; et le Saint-Esprit, qui provient du Père et du Fils, a le droit de régner éternellement dans les deux mondes, selon la nature et la propriété de chacun de ces mondes. Lui seul sera le révélateur des merveilles. Et la domination éternelle qu'Il exercera avec l'Esprit, sera rendue au Père (qui est tout), par le Fils.


Citation 1479  | 
SEX PUNCTA MYSTICA OU UNE COURTE EXPLICATION DE SIX POINTS MYSTIQUES, Le quatrième point, Comment le Christ rendra le Royaume à Son Père, traduction "Quatuor Coronati", Collège de New York 



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