Dialogue  Inter-  Religieux

Le Saint > Vie Mystique

41 citations | Page 1 / 2




L es abeilles viennent toutes seules à la fleur pleinement éclose lorsque la brise en répand partout le suave parfum. Les fourmis viennent toutes seules où l’on a mis du sucre. Personne n’a besoin d’aller inviter l’abeille ni la fourmi. De même, lorsqu’un homme devient pur et parfait, la douce influence de sa nature se répand partout, et tous ceux qui cherchent la Vérité sont naturellement attirés vers lui. Il n’a pas besoin d’aller à la recherche d’auditeurs.


Citation 4983  |   Ramakrishna
L’enseignement de Ramakrishna, 26, paroles groupées et annotées par Jean Herbert, Albin Michel 




L e vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit.


Citation 3511  | 
John 3.8 




A vec l’innocence et la simplicité, le sans savoir et le sans désirs, vient alors la quiétude, avec la quiétude, le vide, avec le vide, la plénitude, avec la plénitude, l’esprit; Se mouvant, on retourne à la grande simplicité, quiet on retourne au Ziran, le dire du Saint remonte au Ziran, à sa source dans l’esprit.


Citation 3042  |   Dao De Che Gui
12, Tao-tsang fasc. 375-377, p.5a-b, trad. I. Robinet, 1977, p.15. 




I l a aboli ce que son moi désirait, intériorisé les désires du Ciel (…) Le maître du monde (…) a le Ciel et la Terre pour fourneaux, (…) le De pour grand ouvrier, le Dao comme Maître d’œuvre.


Citation 3041  |   Dao De Che Gui
9, Tao-tsang fasc. 375-377, p.7b-8a, trad. I. Robinet, 1977, p.20 




S ans appendre il sait, sans regarder, il voit ; sans agir il accomplit, sans s’y appliquer, il discerne. C’est sur impulsion qu’il répond, sollicité qu’il se meut. C’est sans vouloir qu’il va, comme brille la lumière, comme se propage une lueur…


Citation 3039  |   Huainanzi
chap.7, trad. I. Robinet, 1996, p.185 




L ’homme parfait est pur esprit ! Il ne ressent pas la chaleur de la brousse enflammée ni la froideur des eaux débordées ; la foudre qui fend les montagnes, la tempête qui soulève l’océan ne sauraient l’effrayer. Celui-là, les nuées sont ses attelages, le soleil et la lune sont ses montures. Il vagabonde au-delà des Quatre mers ; les alternances de la vie et de la mort ne le concernent pas, encore moins les notions de bien et de mal.


Citation 3036  | 
Zhuangzi, chap.2, trad. Kaltermark, 1965, p.118 




C ’est une contrée que vous ne pouvez atteindre ni en bateau, ni en char, ni a pied, mais seulement par un voyage de votre esprit.


Citation 3035  |   Liezi
chap.2, trad. Kaltermark, 1965, p.118 




S i l’on va au bout de soi-même, le Souffle Originel est le commencement de soi. Quand on s’origine dans le souffle originel, on naît avant le Ciel (Terre) et existe dans l’après Ciel (Terre), on parcourt les six vides (six horizons) et se déploie jusqu’au huit confins, s’étend sur la terre et communique avec le Ciel (…)


Citation 3034  |   Li Daochun
251.16b-17a, trad. I. Robinet, 1996, p.105 




L orsqu’on est uni au Tao, alors rien dans l’univers ne peut nous ébranler.


Citation 3033  |   Wu Yun
Dz1052.6.4b-5a, trad. I. Robinet, 1996, p.275 




L ’homme doit) retourner de la trace à la racine (puis) descendre de la racine à la trace pour sauver les êtres.


Citation 3032  |   Cheng Xuan Ying
k.4, p.16a, trad. I. Robinet, 1977, p.136 ; voir aussi I. Robinet, 1977, p.134, 138 et 139 




E tre totalement vide, et par-là porter le nom de saint.


Citation 3030  |   Kou Houan
Lunyu jijie yishu, XI, 18, trad. I. Robinet, 1996, p.251 




J e désirais l’enseigner, espérant qu’il deviendrait un saint ; je pensais qu’en tout cas il serait facile de communiquer le principe à qui en possédait déjà les dispositions. L’ayant pris à part, je lui donnais des explications et le surveillais. Au bout de trois jours, il put évacuer (??) le monde (??) de sa conscience (1) : je continuais à le surveiller ; au bout de sept jours, il put en évacuer (??) les choses (?) proches (2) ; je continuais à le surveiller : au bout de neuf jours, il put évacuer (??) sa propre existence (?) (3), il vit une aurore l’illuminer (??) (4). Quand il fut illuminé par l’aurore, il eut la vision unitive (?) (5) ; après avoir eu la vision unitive, il n’eut plus ni passé ni présent ; quand il n’eut plus ni passé ni présent, il entra dans le domaine où il n’y a ni vie ni mort.


Citation 2995  | 
Zhuangzi, chap.6, trad. Kaltermark, 1965, p.112 




C elui qui est arrivé à l'amour parfait de Dieu vit en ce monde comme s'il n'y vivait pas. Car il se considère comme étranger à ce qu'il voit, attendant avec patience l'invisible... Attiré vers Dieu, il n'aspire qu'à le contempler..


Citation 1790  | 
Instructions spirituelles, dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, Éditions Abbaye de Bellefontaine et Desclée de Brouwer, 1995. 




R epentez vous devant le Seigneur, et demandez. Il aime les hommes et leur accordera tout. Moi aussi, je me suis beaucoup repenti, Et j'ai beaucoup souffert d'avoir offensé le Seigneur, Et d'avoir, par mon péché, perdu la paix et l'amour sur terre. Mes larmes ruisselaient sur mon visage et inondaient ma poitrine et la terre, Et le désert entendait mes gémissements. Vous ne pouvez comprendre ma détresse ni comment je pleurais Dieu et le Paradis. Au Paradis, j'étais heureux et joyeux : L'Esprit de Dieu me réjouissait, et je ne connaissais aucune souffrance. Mais, lorsque je fus chassé du Paradis, Le froid et la faim commencèrent à me torturer ; Les animaux et les oiseaux qui étaient doux dans le Paradis et qui m'aimaient, Devinrent sauvages et se mirent à me craindre et à me fuir. De mauvaises pensées m'assaillirent ; Le soleil et le vent me brûlèrent ; la pluie me trempa ; Les maladies et toutes les souffrances de la terre me tourmentèrent. Mais j’ai tout enduré, et j'ai fermement espéré en Dieu. Vous aussi, accomplissez les travaux de la pénitence. Aimez les afflictions, desséchez vos corps, Humiliez-vous et aimez vos ennemis, Pour que l'Esprit Saint puisse établir en vous sa demeure, Et alors vous connaîtrez et trouverez le Royaume des Cieux.


Citation 1754  | 
Les Lamentations d'Adam 




T out entier purifié par l'intelligence, maîtrisant le mental avec détermination, renonçant aux objets qui font le plaisir des sens, affranchi et de l'attachement et de l'aversion, l'homme qui vit en un lieu retiré, qui mange peu et maîtrise le corps et la langue, qui toujours demeures en contemplation, détaché, sans faux ego, sans vaine puissance ou vaine gloire, sans convoitise ni colère, qui se ferme aux choses matérielles, libre de tout sentiment de possession, serin, - cet homme se trouve certes élevé au niveau de la réalisation spirituelle.


Citation 1744  | 
XVIII, 51 




L e Seigneur Bienheureux dit: Absence de crainte, purification de l'existence, développement du savoir spirituel, charité, maîtrise de soi, accomplissement des sacrifices, étude des Vedas, austérité et simplicité, non-violence, véracité, absence de colère, renoncement, sérénité, aversion pour la critique, compassion, absence de convoitise, douceur, modestie et ferme détermination, vigueur, pardon, force moral, pureté, absence d'envie et de pureté des honneurs, - telles sont, ô descendant de Bharata, les qualités spirituelles des hommes de vertu, des hommes nés de la nature divine.


Citation 1741  | 
XVI, 1 




C elui, envieux de rien, qui se comporte avec tous en ami bienveillant, qui de rien ne se croit le possesseur, qui du faux ego est affranchi et dans la joie comme dans la peine reste le même, qui plein de pardon, toujours connaît le contentement, qui avec détermination est engagé dans le service de dévotion, et dont le mental et l'intelligence sont en accord avec Moi, celui-là M'est très cher. Celui qui jamais n'est cause d'agitation pour autrui et que jamais non plus l'agitation ne trouble, que joies et peines n'affectent pas, celui-là M'est très cher. Celui qui ne dépend en rien des modes de l'action matérielle, l'être pur, expert en tout, libre de tout anxiété, affranchi de la souffrance, et qui ne recherche point le fruit de ses actes, celui-là, Mon dévot, M'est très cher. Celui qui ne se saisit ni de la joie ni de la peine, qui ne s'afflige ni convoite, qui renonce au favorable comme au défavorable, celui-là, Mon dévot, M'est très cher. Celui qui envers l'ami ou l'ennemi se montre égale, et le même devant la gloire ou l'opprobre, la chaleur ou le froid, les joies ou les peines, l'éloge ou la blâme, qui toujours est libre de toute souillure, silencieux, satisfait de tout, insouciant du gîte, et qui, établi dans la connaissance, Me sert avec amour et dévotion, celui-là M'est très cher. Celui qui, plein de foi, dans cette impérissable voie du service de dévotion s'engage tout entier, faisant de Moi le but suprême , celui-là M'est infiniment cher.


Citation 1736  | 
XII, 13-20 




Q uand l'âme incarnée domine sa nature inférieur, renonce, par la pensée à toute action, elle vit en paix dans la cité aux neuf portes [le corps] et n'accomplit, ni ne cause, aucun actes matériel. L'être incarné, maître de la cité du corps, n'est jamais à l'origine d'aucun actes, non plus qu'il crée les fruits des actes ou engendre l'action chez autrui; tout est l'ouvre des trois gunas.


Citation 1710  | 
V, 13-14 




C elui qui voit l'inaction dans l'action et l'action dans l'inaction, celui-là se distingue par son intelligence, et bien qu'engagé dans toutes sortes d'actes, il se situe à un niveau purement spirituel. Celui qui, dans l'action, s'est affranchi de tout désir de jouissance matérielle, peut être considéré comme solidement établi dans le savoir, de lui, les sages affirment que le feu de la connaissance parfaite a réduit en cendres les conséquences de ses actes. Totalement détaché du fruit de ses actions, toujours satisfait et autonome, il n'agit pas matériellement, bien que continuellement L'homme ainsi éclairé maîtrise parfaitement son mental et son intelligence; il renonce à tout sentiment de possession et n'agit que pour subvenir à ses stricts besoin vitaux. Ainsi, le péché ni les conséquences du péché ne l'atteignent. Celui qui, affranchi de la qualité et de l'envie, voit d'un même oeil l'échec et la réussit, satisfait de ce qui lui vient naturellement, celui-là, bien qu'il agisse, ne s'enlise jamais.


Citation 1706  | 
IV, 18-22 




C elui que les trois formes de souffrance ici-bas n'affectent plus, que les joies de la vie n'enivrent plus, qu'ont quitté l'attachement, la crainte et la colère, celui-là est tenu pour un sage à l'esprit ferme. Celui qui, libre de tout lien, ne se réjouit pas plus dans le bonheur qu'il ne s'afflige du malheur, celui-là est fermement établi dans la connaissance absolue. Celui qui, telle une tortue qui rétracte ses membres au fond de sa carapace, peut détacher de leurs objets les sens, celui-là possède le vrai savoir. […] Celui qui reste inébranlable malgré le flot incessant des désirs, comme l'océan demeure immuable malgré les mille fleuves qui s'y jettent, peut seul trouver la sérénité; mais certes pas celui qui cherche à satisfaire ces désirs. Celui que les plaisirs matériels n'attirent plus, qui n'est plus esclave de ses désirs, qui a rejeté tout esprit de possession et qui s'est libéré du faux ego, peut seul connaître la sérénité parfaite.


Citation 1699  | 
II, 56-58 & 70-71 




A vec son cœur ainsi recueilli..., il incline sa conscience vers des pouvoirs surnaturels, il éprouve en lui-même tel ou tel pouvoir, étant un il devient multiple et de multiple redevient un, il devient invisible, visible, franchit les murs, s'immerge dans la terre et en émerge comme dans l'eau, marche sur les eaux sans qu'elles s'ouvrent, vole dans les airs [ ... ].

Ou encore avec ce même cœur ainsi recueilli il pénètre le cœur d'autrui [ ... ], et quand il a pénétré avec son cœur dans le cœur des autres êtres, il reconnaît comme une conscience pleine d'attraction, et ainsi de suite... [ ... ].

Alors avec son cœur ainsi recueilli [ ... ] il incline sa conscience vers la connaissance des souvenirs de ses vies antérieures... et se dit : " En ce temps-là, tels étaient mon nom, ma lignée, ma caste, mon bonheur et ma douleur ", tout comme on va de village en village, et on revient à son propre village, et on se souvient de ce que l'on a fait et dit. "

[ ... ] Il voit de l'œil divin, pur, les êtres mourir et renaître, heureux ou malheureux, en vertu de leurs actes passés, comme un homme installé sur une terrasse au milieu d'une place voit les gens entrer dans une maison et en sortir, parcourir la rue ou s'asseoir... [...]


Citation 786  | 
Samannaphalasutta, I, II, p. 77-85, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, pp.56-57 




I l ne voit jamais l'existence propre des êtres, mais pour les mûrir, il parle des êtres. Il ne voit ni être vivant ni individu, mais il parle d'être vivant et d'individu. Il ne voit pas l'existence propre des actes ni l'existence propre de la rétribution, mais il enseigne aux êtres l'acte et la rétribution. Il ne voit pas l'existence propre des passions du samsara, mais il enseigne à bien connaître les passions du samsara. Il ne voit pas le nirvana, mais il parle d'arriver au nirvana. Il ne voit pas que les dharma comportent des caractères distinctifs, mais il parle de dharma bons et mauvais.[ ... ]
Muni de la profonde et merveilleuse sagesse, il élimine toutes les pratiques des êtres ; pour mûrir les êtres, il semble exercer les pratiques, mais en vérité il n'a aucun dharma à pratiquer, et il a dépassé toutes les pratiques. Depuis longtemps, il a éliminé la " prise " relative au moi et au mien, mais il " prend " les choses dont il a besoin. Le bodhisattva étant muni de ce savoir et de cette sagesse, tous les actes qu'il accomplit sont conformes au savoir et à la sagesse et il n'est pas souillé par le fruit des actes."


Citation 785  |   Divers Sutras
Suramgamasamadhisutra, extraits des p. 147 à 150, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.165 




E nsuite, sur le chemin de la pratique mystique, en parcourant les autres terres, le bodhisattva s'exerce ici-bas à une double connaissance ; l'une surnaturelle et indifférenciée purifie les vertus de Bouddha ; l'autre qui lui succède perfectionne les êtres, elle est en rapport avec le monde.


Citation 761  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XIV, st. 42-43, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.237 




C omment Te louerais-je, Seigneur, Toi qui sans naissance, sans demeure, surpasses toute connaissance mondaine et dont le domaine échappe aux cheminements de la parole. Pourtant, tel que Tu es, accessible au [seul] sens d'Ainsité, avec amour je [Te] louerai, ô Maître, en recourant aux conventions mondaines. Puisque, par essence, Tu ne nais pas, en Toi, point de naissance, point d'allée ni de venue. Hommage à Toi, Seigneur, le Sans-nature-propre ! Tu n'es ni être ni non-être, ni permanent ni impermanent, ni éternel ni non éternel. Hommage à Toi, le Sans-dualité ! En Toi aucune couleur n'est perçue, ni rouge, ni vert, ni garance, ni jaune, ni noir, ni blanc. Hommage à Toi, le Sans-couleur ! Tu n'es ni grand ni petit, ni long, ni rond. Tu as atteint le but sans mesure. Hommage à Toi, le Sans-limite ! Tu n'es ni loin ni près, ni dans le ciel ni sur terre, ni dans le samsara ni dans le nirvana. Hommage à Toi, le Sans-demeure ! En aucune des choses Tu ne résides, [ainsi donc] Tu as atteint le but : le domaine absolu, et Tu as acquis la suprême profondeur. Hommage à Toi, le Profond! Par une telle louange puisses-Tu être loué! Mais as-Tu été loué ? Si toutes les choses sont vides, qui est loué et par qui ? Qui est capable de Te louer, Toi qui n'apparais ni ne disparais, Toi pour qui n'existent ni milieu ni extrémités, ni perception ni perceptible ! Il n'est pas allé, Il n'est pas venu, exempt d'aller : c'est Lui le Bien-Allé qui vient d'être loué. Grâce aux mérites acquis [par cette louange], puisse l'humanité avoir accès au séjour du Bien-Allé.


Citation 760  | 
Hymne à la Réalité absolue, Catuhstava, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.196 




O Subhuti, celui qui dirait encore " Le Tathagata va ou vient, est debout, assis ou couché ", ne comprend pas le sens de mon enseignement. Et pourquoi ?
Parce que le mot Tathagata désigne celui qui ne va nulle part et ne vient de nulle part. Il est donc le Tathagata, le pleinement éveillé.


Citation 759  |   Divers Sutras
Vajracchedikasutra, chap. XXIX, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.198 



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