Dialogue  Inter-  Religieux

Les Classiques > La Lumiere

63 citations | Page 2 / 3




S i on vous demande : « D’où êtes-vous ? », répondez : « Nous sommes venus de la lumière, là où elle est née d’elle-même. Elle a surgi et s’est manifestée par leur image. »


Citation 1821  | 
Apocryphe: L'Évangile selon Thomas (ouvrage du IIe siècle écrit en copte découvert en 1945, à Nag Hamadi, dans le désert égyptien), logia 50 




A fin de recevoir dans son coeur la lumière du Christ il faut, autant que possible, se détacher de tous les objets visibles. Ayant au préalable purifié l'âme par la contrition et les bonnes oeuvres, ayant, pleins de foi au Christ crucifié, fermé nos yeux de chair, plongeons notre esprit dans le coeur pour clamer le Nom de Notre Seigneur Jésus Christ ; alors, dans la mesure de son assiduité et de sa ferveur envers le Bien-Aimé, l'homme trouve dans le Nom invoqué consolation et douceur, ce qui l'incite à chercher une connaissance plus haute. Quand par de tels exercices l'esprit s'est enraciné dans le coeur, alors la lumière de Christ vient briller à l'intérieur, illuminant l'âme de sa divine clarté, comme le dit le prophète Malachie : " Mais pour vous qui craignez son Nom, le soleil de justice brillera, avec le salut dans ses rayons " (Ml 3, 20). Cette lumière est aussi la vie, d'après la parole de l'Evangile : " De tout être il était la vie, et la vie était la lumière de hommes " (Jn 1, 4). Quand l'homme contemple au-dedans de lui cette lumière éternelle, il oublie tout ce qui est charnel, s'oublie lui-même et voudrait se cacher au plus profond de la terre afin de ne pas être privé de ce bien unique - Dieu.


Citation 1797  | 
Instructions spirituelles, dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, Éditions Abbaye de Bellefontaine et Desclée de Brouwer, 1995. 




A l'église, il est bon de se tenir les yeux fermés, pour éviter les distractions ; on peut les ouvrir si l'on éprouve de la somnolence ; il faut alors porter son regard sur une icône ou sur un cierge allumé devant elle. Si pendant la prière notre esprit se dissipe, il faut s'humilier devant Dieu et demander pardon... car, comme dit saint Macaire " l'ennemi n'aspire qu'à détourner notre pensée de Dieu, de sa crainte et de son amour " (Homélie 2). Lorsque l'intelligence et le coeur sont unis dans la prière et que l'âme n'est troublée par rien, alors le coeur s'emplit de chaleur spirituelle, et la lumière du Christ inonde de paix et de joie tout l'homme intérieur.


Citation 1796  | 
Instructions spirituelles, dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, Éditions Abbaye de Bellefontaine et Desclée de Brouwer, 1995. 




P eut-on ne pas se réjouir en voyant, avec nos yeux de chair, le soleil ? D'autant plus grande est notre joie quand notre esprit, avec l'oeil intérieur, voit le Christ, Soleil de Justice. Nous partageons alors la joie des anges. L'Apôtre a dit à ce sujet " Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux " (Ph 3, 20). Celui qui marche dans la paix, ramasse, comme avec une cuiller, les dons de la grâce. Les Pères, étant dans la paix et dans la grâce de Dieu, vivaient vieux. Quand un homme acquiert la paix, il peut déverser sur d'autres la lumière qui éclaire l'esprit... Mais il doit se souvenir des paroles du Seigneur : " Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton oeil, et alors tu verras clair pour enlever la paille de l'oeil de ton frère " (Mt 7, 5).


Citation 1792  | 
Instructions spirituelles, dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, Éditions Abbaye de Bellefontaine et Desclée de Brouwer, 1995. 




T ous ceux qui espèrent fermement en Dieu sont élevés vers lui et illuminés par la clarté de la lumière éternelle. Si l'homme délaisse ses propres affaires pour l'amour de Dieu et pour faire le bien, sachant que Dieu ne l'abandonnera pas, son espérance est sage et vraie. Mais si l'homme s’occupe lui-même de ses affaires et se tourne vers Dieu seulement quand il lui arrive malheur et qu'il voit qu'il ne peut s'en sortir par ses propres moyens - un tel espoir est factice et vain.


Citation 1789  | 
Instructions spirituelles, dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, Éditions Abbaye de Bellefontaine et Desclée de Brouwer, 1995. 




C elui dont les actes, le bonheur et la lumière sont purement intérieurs, celui-là est le parfait yogî; âme réalisée, il atteindra l'Absolu. Celui qui se situe au-delà au doute et de la dualité, qui est affranchi du péché qui travaille au bien de tous les êtres et dont les pensées se tournent vers l'intérieur, celui-là réalise l'Absolu et atteint la libération. Car, elle est bien proche, la libération suprême, pour qui, libre de la colère et tout désir matériel, a réalisé son identité spirituelle et, maître de lui, s'efforce toujours d'atteindre le perfection.


Citation 1712  | 
V, 24-26 




E t que ce soit dans l'une ou l'autre forme, contempler la lumière intérieure sans cligner des yeux constitue ce que l'on nomme le Geste de Shiva.
Il sanctifie l'endroit où il se tient, il délivre l'univers de toute souillure l'adepte qui est parvenu à ce stade de réalisation.
Et qui, par chance, rencontre et vénère un adepte parvenu à ce stade est libéré des liens du péché.
Un tel yogin assume la forme même de la lumière qu'il perçoit par sa vision intérieure, car son regard, guidé par le Maître suprême, perçoit le Soleil rayonnant, puis l'intelligence cachée dans la caverne du cœur, enfin l'Esprit Quatrième au-delà des seize qualités.


Citation 1688  |   Upanishads
Advaya-Târaka Upanishad, XII-XIII, dans « Sept Upanishads », Collections « Points Sagesses », le Seuil, 1999 traduction Jean Varenne 




V oici l'expérience intérieure : Sushumnâ, l'artère du Brahman, est au milieu du corps subtil ; par son éclat, elle ressemble au Soleil et à la Pleine Lune ; elle jaillit du Centre de la Base et monte droit jusqu'à l'ouverture du Brahman ; en elle est l'Énergie, tel un serpent enroulé sur lui-même, flamboyant comme mille éclairs, délicate comme une tige de lotus. Lorsque l'adepte l'a vue, ne serait-ce qu'en esprit, il est délivré des liens de l'existence corporelle, grâce à la purification que cette vision opère en son être ! Et quand, par le Yoga du Passeur, l'adepte perçoit en permanence une lumière au sommet de son front, il a atteint la perfection. Puis, s'il se bouche les oreilles avec l'extrémité de ses index, il perçoit un son pareil à la syllabe Phut ; fixant son attention sur ce son, il perçoit alors, en son esprit, une lumière bleue située au milieu de son front et il connaît, grâce à cette vision, une joie que rien ne peut surpasser. D'autres fois, cette même lumière est vue de l'intérieur du cœur : si l'on veut donc gagner la Délivrance, on devra pratiquer de la sorte l'expérience intérieure !


Citation 1687  |   Upanishads
Advaya-Târaka Upanishad, V, dans « Sept Upanishads », Collections « Points Sagesses », le Seuil, 1999 traduction Jean Varenne 




I l faut vénérer l'Âme qui est faite de la pensée, dont le corps est souffle, la forme lumière, l'être espace.


Citation 1682  |   Upanishads
Hymne à l'âtman (Shatapatha-Brâhmana : 10.6 ), sq. 2 dans « Sept Upanishads », Collections « Points Sagesses », le Seuil, 1999 traduction Jean Varenne 




P ourquoi Dieu s'est-il fait homme ? Pour que je naisse Dieu, le même Dieu ! Dieu est mort pour que je meure du monde entier et de toutes les choses créées. C'est dans ce sens qu'il faut entendre la parole de Notre-Seigneur : «Tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai révélé.» Qu'est-ce donc que le Fils entend de son Père ? Le Père ne peut qu'engendrer, le Fils ne peut qu'être engendré. Tout ce que le Père a, tout ce qu'Il est, l'abîme de l'être divin et de la nature divine, Il l'engendre pleinement dans son Fils unique. Voilà ce que le Fils entend du Père, voilà ce qu'Il nous a révélé, afin que nous soyons le même Fils. Tout ce qu'a le Fils, il l'a de son Père, être et nature, pour que nous soyons le même Fils. Le Saint-Esprit, personne ne l'a non plus, à moins d'être le Fils unique. […] Il en va de même de l'homme, qui est le Fils unique : l'Esprit-Saint demeure en lui essentiellement c'est pourquoi il est dit dans le livre de la Sagesse : «Je t'ai engendré aujourd'hui dans le reflet de ma lumière éternelle, dans la plénitude et la splendeur des saints.» Il l'engendre maintenante et aujourd'hui. Et c'est la naissance dans la déité, là ils sont «baptisés dans l'Esprit-Saint», selon la promesse que le Père leur a faite. C'est, «après ces jours qui ne durent guère ou peu», la «plénitude de la déité». Là il n'y a ni jour ni nuit ; là ce qui est à plus de mille lieues de distance est aussi près de moi que l'endroit où je me tiens en ce moment ; là est la plénitude et l'abondance de toute la déité ; là n'est qu'unité.


Citation 1677  | 
Oeuvres, Sermon n° 29, Traduit par Alain de Libera 




L orsque l'homme se détourne des choses temporelles et se tourne en lui-même, il perçoit une lumière céleste qui vient du ciel.


Citation 1675  | 
Oeuvres, Sermon n° 29, Traduit par Alain de Libera 




P uis il faut voir l'âme de ceux qui accomplissent de belles œuvres. Comment peut-on voir cette beauté de l'âme bonne ? Reviens en toi-même et regarde : si tu ne vois pas encore la beauté en toi, fais comme le sculpteur d'une statue qui doit devenir belle ; il enlève une partie, il gratte, il polit, il essuie jusqu'à ce qu'il dégage de belles lignes dans le marbre ; comme lui, enlève le superflu, redresse ce qui est oblique, nettoie ce qui est sombre pour le rendre brillant, et ne cesse pas de sculpter ta propre statue, jusqu'à ce que l'éclat divin de la vertu se manifeste, jusqu'à ce que tu voies la tempérance siégeant sur un trône sacré. Es-tu devenu cela ? Est-ce que tu vois cela ? Est-ce que tu as avec toi-même un commerce pur, sans aucun obstacle à ton unification, sans que rien d'autre soit mélangé intérieurement avec toi-même ? Es-tu tout entier une lumière véritable, non pas une lumière de dimension ou de forme mesurables qui peut diminuer ou augmenter indéfiniment de grandeur, mais une lumière absolument sans mesure, parce qu'elle est supérieure à toute mesure et à toute quantité ? Te vois-tu dans cet état ? Tu es alors devenu une vision ; aie confiance en toi ; même en restant ici, tu as monté ; et tu n'as plus besoin de guide ; fixe ton regard et vois. Car c'est le seul œil qui voit la grande beauté.


Citation 1671  | 
Ennéades Volume 1, Les Belles Lettres poche, 1999. 




J usqu'à ce qu'une fois “le dernier Ennemi détruit”, comme dit [66] l'Apôtre (1 Cor. 15,26), et le mal entièrement chassé de tous les êtres, brille sur tous comme l’éclair l’unique beauté divine, à laquelle nous avons été conformés au commencement, c’est-à-dire la lumière, la pureté, l’incorruptibilité, la vie, la vérité et semblables perfections : car il n'est nullement invraisemblable que nous soyons et paraissions “enfants du jour et de la lumière” (1 Thes. 5,5; Éph. 5,8). Et l'on ne trouvera aucun changement de lumière, de pureté et d'incorruptibilité, ni aucune différence entre êtres de genre identique, mais une grâce unique rayonnera en tous, lorsque, devenus “fils de la lumière” (1 Thes. 5,5; Jn 12,36), ils “resplendiront comme le soleil”, selon la Parole véridique du Seigneur (Mat. 13,43). Mais la promesse de la Parole de Dieu que "tous seront rendus parfaits pour que tous soient un" (Jn 17,21-23), c’est en même temps la pensée qu'une seule et unique grâce se manifestera en tous (cf. Tite 2,11), de sorte que chacun rende grâce à son voisin de la même joie, et qu'ainsi chacun se réjouisse en voyant la beauté de l'autre et réjouisse à son tour celui-ci, sans qu'aucun vice n'en altère la forme en lui donnant la moindre empreinte de laideur.


Citation 1629  | 
Discours sur les morts, QUATRIEME PARTIE : LA RÉSURRECTION DU CORPS, 65, traduction Guillaume Bady 




L a propriété dans laquelle la vie prend ascension est aussi celle dont brûlera sa lumière. Cette vie n'a pas d'élection et aucun jugement ne sera porté sur elle; car elle tient de sa propre condition primitive, et porte son jugement en elle-même. Elle se sépare de toute autre source (Qual); car elle ne brûle que de sa propre source, de son propre feu magique. L'élection est en raport avec ce qui est introduit, qui peut appartenir à la lumière, soit aux ténèbres. Car selon que ce qui est introduit appartienne à une propriété ou à une autre, ainsi sera aussi la volonté de sa vie. C'est ici que l'on peut savoir si elle est d'une nature de violente furie, ou d'une essence d'amour. Aussi longtemps qu'elle brûle d'un seul feu, elle est abandonnée par l'autre; et l'élection du feu dans lequel elle brûle se transmet à la vie, par ce même feu aussi longtemps qu'elle reste dans ce feu. Mais si la volonté de ce feu (comme le punctum volant) plonge dans un autre feu et s'y enflamme, elle pourra allumer de ce feu la vie entière, et pourra rester dans ce feu. Alors la vie renaît, soit au monde des ténèbres ou à celui de la lumière, (selon le monde dans lequel la volonté s'est enflammée), et alors surgit une autre élection. Et voila la raison pour laquelle Dieu tolère que l'homme enseigne, et il en est de même du diable. Chacun d'eux désire que la vie plonge dans son propre feu et s'y allume d'elle-même. Et ainsi l'un des mysterium saisit l'autre.


Citation 1619  | 
SEX PUNCTA MYSTICA OU UNE COURTE EXPLICATION DE SIX POINTS MYSTIQUES, Le deuxième point. De l'élection de la grâce. Du bien et du mal, 6- 18, traduction "Quatuor Coronati", Collège de New York 




S i elle [la vie humaine] s'abandonne au désir de l'essence, elle brûlera dans l'angoisse, dans le feu des ténèbres. Mais si elle s'abandonne à un néant, elle sera sans désir et tombera dans le feu de la lumière; et ainsi brûlera sans douleur; car elle n'apporte à son feu aucun combustible qui pourrait alimenter un feu. Comme il n'y a aucune douleur en elle, ni que la vie ne reçoit pas de souffrance, car elle (la vie) n'en contient aucune en elle-même; elle (la vie humaine) tombera dans la Magia première, qui est Dieu dans sa triade.


Citation 1618  | 
SEX PUNCTA MYSTICA OU UNE COURTE EXPLICATION DE SIX POINTS MYSTIQUES, Le deuxième point. De l'élection de la grâce. Du bien et du mal, 6- 18, traduction "Quatuor Coronati", Collège de New York 




C ar lorsque le douloureux "enfantement de la mort" (Act. 2,24; cf. Rom. 8,22) fait naître les hommes à une autre vie, ils expérimentent alors, en s’avançant vers cette lumière et en aspirant le souffle pur, quelle différence il y a entre cette vie-là et la nôtre; en revanche, ceux qu’ils ont laissés à cette vie humide et molle, en vérité, sont des embryons et non des hommes, lorsqu’ils se lamentent sur celui qui, avant eux, est sorti des attaches qui nous enserrent, comme s’il avait perdu un bien; mais ils ne savent pas que son œil s’ouvre comme celui d’un nouveau-né en quittant les attaches de la vie présente (il faut, certes, entendre par là l’œil de l’âme (cf. Éph. 1,18), grâce auquel elle discerne la vérité des êtres), ni que s’éveille son sens acoustique, par lequel il entend les paroles ineffables “qu’il n’est pas permis à un homme de dire”, comme dit l’Apôtre (2 Cor. 12,4), ni que sa bouche s’ouvre et aspire le souffle pur et immatériel, qui le tend vers la voix intelligible et la Parole de vérité, lorsqu’il a été uni à l’écho du chœur des saints en fête; de même lui est accordé un goût divin, par lequel il sait, comme il est écrit dans le Psaume, que “le Seigneur est bon” (Ps. 33,9); grâce à son odorat il perçoit “la bonne odeur du Christ” (2 Cor. 2,15; cf. Éph. 5,2), et en recevant en outre le toucher, son âme tâte la vérité et “touche le Verbe”, comme en témoigne Jean (1 Jn 1,1) (1) .


Citation 1534  | 
Discours sur les morts, DEUXIEME PARTIE : EXHORTATION À LA CONNAISSANCE DE LA VIE INCORPORELLE, L'incorporéité est la vraie nature de l'homme, 47, traduction Guillaume Bady 

(1) Sur l’éveil des sens spirituels, ce passage illustre bien la différence entre Origène, pour qui cet éveil est dû à l'enthousiasme intellectuel, et Grégoire, pour qui il correspond à la présence du Christ dans l'âme et à la vie surnaturelle (voir J. Daniélou, Platonisme et théologie mystique, p. 235sq et 264).




D ieu est un Eclair brillant, et aussi un Néant sombre,
Que nulle créature ne contemple avec sa lumière


Citation 1494  | 
"Le Pèlerin Chérubinique" Paris 1964 




L ors de la création du monde et de tout être, le Père se mit en mouvement selon Sa propriété, c'est-à-dire par le centre de la Nature, par le monde ténébreux et le monde-feu. Ceux-ci continuèrent leur mouvement et leur domination jusqu'au moment où le Père se déplaça selon son coeur (et le monde-lumière), et Dieu devint homme. Ensuite, l'amour règna, la lumière vainquit la propriété de violente furie du Père et guida le Père dans le Fils avec amour. Puis le Fils eut domination sur ceux qui s'attachèrent à Dieu; le Saint-Esprit (qui provient du Père et du Fils) attira les hommes vers la lumière d'amour, à travers le Fils, vers Dieu le Père. Mais à la fin des temps, le Saint-Esprit reviendra au Père et aussi dans la propriété du Fils et les deux propriétés deviendront actives à l'instant. L'esprit du Père se révèlera dans le feu et la lumière, mais également dans la violente colère du monde des ténèbres. Alors le royaume retournera au Père. Car le Saint-Esprit doit gouverner éternellement et être un révélateur éternel dans le monde-lumière aussi bien que dans le monde des ténèbres. Car les deux mondes resteront immobiles; et le Saint-Esprit, qui provient du Père et du Fils, a le droit de régner éternellement dans les deux mondes, selon la nature et la propriété de chacun de ces mondes. Lui seul sera le révélateur des merveilles. Et la domination éternelle qu'Il exercera avec l'Esprit, sera rendue au Père (qui est tout), par le Fils.


Citation 1479  | 
SEX PUNCTA MYSTICA OU UNE COURTE EXPLICATION DE SIX POINTS MYSTIQUES, Le quatrième point, Comment le Christ rendra le Royaume à Son Père, traduction "Quatuor Coronati", Collège de New York 




D ieu seul, depuis l'éternité est tout. Son essence se divise en trois distinctions éternelles. La première est le monde-feu, la seconde est le monde des ténèbres, et la troisième est le monde-lumière. Et poutant, il n'y a qu'une seule essence, l'une dans l'autre; mais l'une n'est pas l'autre. […] Lorsque nait la vie, celle-ci possède tous les trois mondes en elle. Elle sera contenue dans le monde auquel elle s'unira et c'est de ce feu qu'elle brûlera. Car, lorsque la vie s'enflamme, elle est attirée par tous les trois mondes; et ils se meuvent dans l'essence, comme dans le premier feu qui s'enflamme. Quelle que soit l'essence que la vie, dans son désir, choisisse et reçoive; c'est de ce feu qu'elle brûlera. Si la première essence dans laquelle la vie s'enflamme est bonne, alors le feu est aussi plaisant et bon. Mais si celle-ci est mauvaise et obscure, qu'il consiste d'une propriété de violente furie, alors le feu sera aussi un feu-furie, et il aura un désir correspondant, se conformant à la propriété de ce feu.


Citation 1471  | 
SEX PUNCTA MYSTICA OU UNE COURTE EXPLICATION DE SIX POINTS MYSTIQUES, Le deuxième point. De l'élection de la grâce. Du bien et du mal, 6- 18, traduction "Quatuor Coronati", Collège de New York 




D ieu seul, depuis l'éternité est tout. Son essence se divise en trois distinctions éternelles. La première est le monde-feu, la seconde est le monde des ténèbres, et la troisième est le monde-lumière. Et poutant, il n'y a qu'une seule essence, l'une dans l'autre; mais l'une n'est pas l'autre.


Citation 1470  | 
SEX PUNCTA MYSTICA OU UNE COURTE EXPLICATION DE SIX POINTS MYSTIQUES, Le deuxième point. De l'élection de la grâce. Du bien et du mal, 1-5, traduction "Quatuor Coronati", Collège de New York 




C ar l'âme est aussi un feu magique, et son image ou forme est créée dans la lumière (par la force de son propre feu et de sa propre lumière) émanant du feu magique; et pourtant celle-ci est une image véritable de chair et de sang, mais non pas dans son état original. […] Ainsi l'âme avec son image possède une existence, et pourtant celle-ci, l'âme, n'est qu'un feu magique, mais sa subsistance prend sa source dans sa substance. […] et de sa forme émane l'énergie divine de la nature douce de la lumière (c'est-à-dire: selon la propriété de la lumière qui est en elle); et selon la propriété du feu qui est en elle; elle est une subtilité de la transmutation. Elle peut mener toute chose à son degré le plus élevé; bien qu'elle ne soit pas un esprit vivant, mais l'entité suprême. […] Le sang et la chair de l'âme résident dans le plus haut mystère, car ils sont l'état de la substance divine. Et lorsque le sang et la chair extérieurs meurent, ils tombent dans le mystère extérieur, et le mystère extérieur tombe dans le mystère intérieur. Et chaque feu magique a son éclat et son obscurité en soi-même; ce qui cause la désignation d'un jour final de séparation: lorsque tous devront passer à travers un feu et seront éprouvés, ce qui déterminera ceux qui seront aptes, et ceux qui ne le seront pas. Alors toute chose retounera dans sa propre magie, et sera alors comme elle était depuis l'éternité.


Citation 1469  | 
SEX PUNCTA MYSTICA OU UNE COURTE EXPLICATION DE SIX POINTS MYSTIQUES, Le premier point: Du Sang et de l'Eau de l'Ame, traduction "Quatuor Coronati", Collège de New York 




C ar l'âme est aussi un feu magique, et son image ou forme est créée dans la lumière (par la force de son propre feu et de sa propre lumière) émanant du feu magique; et pourtant celle-ci est une image véritable de chair et de sang, mais non pas dans son état original.


Citation 1468  | 
SEX PUNCTA MYSTICA OU UNE COURTE EXPLICATION DE SIX POINTS MYSTIQUES, Le premier point: Du Sang et de l'Eau de l'Ame, 2 (extrait) 




S i vous sentez de la chaleur, vous en déduisez que le feu est proche. De même (dans la mediation), si vous percevez le son divin, la lumière divine et la divine vibration, vous êtes très près du pouvoir de Dieu.


Citation 1426  | 
Paramahansa Prajnanananda, En compagnie des maitres du Kriya Yoga, p.125 




C haitanya (chidabhas) est la manifestation du créateur de l'univers et devient ainsi la lumière intérieure d'un être. Sans ce flambeau intérieur l'être ne perçoit ni ne voit rien. C'est la conscience de votre Soi intérieur qui vous permet de voir. Ce qui est vu et ce qui voit font intrinsèquement partie de l'âme qui réside en vous.


Citation 1374  | 
Paramahansa Prajnanananda, En compagnie des maitres du Kriya Yoga, p.54 

Chaitanya:conscience ; chidabhas: conscience reflechie




D ieu demeure dans une lumière où nulle voie ne mène : qui ne devient pas elle, ne le verra jamais de toute éternité


Citation 1334  | 
L'errant chérubinique 



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